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    Phoenix
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    133 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 806 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Il existe une pléthore de films traitant de la seconde guerre mondiale et de l'holocauste mais relativement peu traitant de l'Allemagne après la guerre et du sort des personnes qui reviennent des camps de concentration ou des camps de prisonniers. J'étais donc content de regarder Phoenix. Le film capture avec succès la période avec des soldats d'occupation et américains. Le Berlin réduit en décombres et des gens qui luttent pour survivre et s'adapter aux nouvelles réalités est bien. Malheureusement l'histoire s'enlise dans une intrigue invraisemblable après l'autre ce qui la sape de toute force dramatique malgré une bonne interprétation des acteurs. Le thème musical récurrent qui figure dans le dénouement est Speak Low de Kurt Weil. Dans le scénario elle et Johnny avaient interprété la chanson. Kurt Weil alors qu'il avait fui l'Allemagne nazie sa musique était jugée décadente et n'aurait pas pu être jouée en Allemagne en 1944 ou vers cette date. Nelly a été arrêtée en octobre 1944 Johnny avait divorcé de Nelly la survivante quelques jours seulement avant son arrestation apparemment sans préavis ce qui pourrait être possible parce qu'elle est juive mais alors quel droit pourrait-il avoir sur son héritage après la guerre. Un film profondément insatisfaisant...
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2015
    Toute la question est d'y croire ou non. La femme de retour des camps de Phoenix, défigurée, retrouve un mari qui ne la reconnait pas. Dans le Berlin dévasté de l'immédiat après-guerre se noue une relation ambigüe dans un couple qui fait doublement semblant. Ou pas ? Christian Petzold, sans nul doute le meilleur cinéaste allemand actuel, renvoie son pays à des démons loin d'être encore apaisés. Si le postulat de départ ne convaincra pas les incrédules, le cinéaste n'en signe pas moins un film étonnant, la reconstruction et la renaissance d'une femme qui va se frotter au danger de la vérité, au jeu du mensonge et des illusions. Le film est précis tout en laissant planer de nombreuses zones d'ombre, dans un lieu et une époque où, après la survie, est venu le moment du retour à une certaine normalité, celui ou il faut faire avec ou souvent sans. Visage défait, démarche hésitante, sourire absent, Nina Hoss se révèle encore plus stupéfiante que dans Barbara. Comme une héritière de la grande Jeanne Moreau, elle nous terrasse dans une dernière scène sublime.
    Yetcha
    Yetcha

    907 abonnés 4 415 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2016
    Un synopsis alléchant, une situation à la Martin Guerre mais dans une réalité plus proche. Le déroulement de l'histoire est vraiment sympa et la fin juste parfaite. Si parfois on a du mal à croire que le mari ne la reconnait pas du tout, on fait fi de cet état de fait et on guette le moindre indice. Une belle interprétation qui manque juste un peu de profondeur et de sensibilité tout de même.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 214 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Christian Petzold est incontestablement le chef de file de ce que l’on nomme désormais « la Nouvelle vague Allemande ». Passé par l’Académie allemande du film et de la télévision de Berlin, Petzold réalise son premier long métrage en 2000 avec « Contrôle d’identité ». Depuis, ses films régulièrement sélectionnés aux festivals de Berlin et de Venise, reçoivent un accueil favorable de la critique. « Phoenix » sorti sur les écrans en 2015 est inspiré d’un roman policier d’Hubert Montheilet paru en 1961 (« Le retour des cendres »). Via le suspense psychologique, Petzold s’intéresse à l’histoire traumatisante de son pays liée au génocide du peuple juif. A l’automne 1945, Nelly Lenz (Nina Hoss) rescapée d’un camp de la mort, rentre à Berlin où l’attend une amie (Nina Kunzendorf) qui outre lui apprendre que spoiler: toute sa famille est morte en déportation, se chargera de sa réinsertion. Devenue très riche par le biais tragique d’un héritage groupé, Nina est aussi défigurée. Une opération chirurgicale s’impose qui ne lui rendra pas complétement son apparence d’origine. Ayant tout perdu, la jeune femme désire plus que tout retrouver son mari non-juif, arrêté juste avant elle mais libéré presque aussitôt. Elle le retrouve au « Phoenix » (nom choisi à dessein par Petzold), une boîte de nuit où il office comme pianiste. S’il ne reconnaît pas sa femme, Johannes (Ronald Zehrfeld) semble frappé par sa ressemblance de la jeune femme avec celle qu’il croit morte en déportation. Il lui propose un étrange et malsain marché. Elle jouera le rôle de sa femme et l’aidera ainsi à récupérer sa part d’héritage
    . Nelly accepte. A partir de ce canevas certes séduisant mais tout de même très peu crédible, le réalisateur tente de jouer la carte du suspense un peu à la manière d’Hitchcock dans « Sueurs froides » (1958) tout en faisant s’interroger le spectateur sur l’attitude de ceux qui ayant tout perdu, cherchent à toute force et parfois au prix du déni à se replacer dans une situation antérieure qui bien sûr ne peut jamais être retrouvée. Pari ambitieux que Petzold réussit à moitié, cherchant par la froideur de sa mise en scène à teinter son intrigue d’un réalisme lui aussi très difficile à atteindre du fait de l’incohérence initiale citée plus haut. Seul un déni réciproque ou une perversité insondable de l’ex-époux peuvent permettre de coller les morceaux. En ne choisissant pas assez clairement une direction, Christian Petzold laisse son spectateur en suspend puis finalement sur sa faim. Reste donc un film un peu froid dont on attend beaucoup une fois la trame posée et qui ne tient pas ses promesses. Dommage.
    moket
    moket

    547 abonnés 4 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2016
    Un drame poignant autour d'une survivante de l'holocauste. Un portrait de femme en quête de renaissance, d'identité, d'un amour perdu... Un scénario construit autour de cette histoire de trahison qui maintient bien le suspense, une mise en scène convaincante et une interprétation formidable.
    Fabien S.
    Fabien S.

    570 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2018
    Un très beau film allemand . Un magnifique drame sur la société allemande. Très triste et touchant. Un très beau mélodrame.
    Hotinhere
    Hotinhere

    583 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Le retour à Berlin d’une déportée d’Auschwitz. Un portrait poignant d’une femme à la recherche d’un amour perdu. La mise en scène est sobre et c’est bien interprété. Le gros problème de ce film, selon moi, c’est que le postulat de départ de l’intrigue n’est pas crédible.
    ffred
    ffred

    1 744 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2015
    Trois ans après, l'équipe du très beau Barbara renait de ses cendres pour ce Phoenix. Le metteur en scène Christian Petzold reconvoque la même équipe technique et les mêmes acteurs pour remonter le temps, du rideau de fer à l'après-guerre. Le résultat est tout aussi convainquant, fait avec autant de talent et de sobriété. Une mise en scène simple, un scénario subtil et fort (même si légèrement invraisemblable...la chirurgie esthétique était-elle si avancée au lendemain de la guerre ?…). On suit le parcours de Nelly avec intérêt et émotion. Un acharnement légitime à vouloir retrouver sa vie d'avant qui nous étreint le cœur. Elle est incarnée avec force et sensibilité par une Nina Hoss tout aussi belle et formidable que dans Barbara. De nouveau face à elle, Ronald Zehrfeld s'en sort lui aussi parfaitement. Enfin, c'est techniquement superbe. Le réalisateur et l'actrice allemands nous offre donc un nouveau magnifique portrait de femme prise dans la tourmente de l'Histoire. Un très beau film sur les conséquences douloureuses de la déportation, le retour à la vie, l'amour inconditionnel et sur le pardon. Un mélo fort et émouvant traité comme un véritable thriller avec une fin magnifique. Une belle réussite.
    Julien D
    Julien D

    1 220 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2015
    Avec le même duo d'acteurs, la même équipe technique et le même souci du cadrage qui ont fait la renommée de son précédent film, Barbara, Christian Petzold signe un nouveau portait de femme en lien direct avec l'histoire de son pays. Une de fois de plus incarnée par Nina Hoss donc, l’héroïne de ce drame est une juive survivante défigurée des camps de concentration désirant refaire sa vie mais se retrouvant face à face avec un mari qui l’a trahie et qui ne la reconnait pas. Métaphore évidente de la difficulté de l’Allemagne d’admettre sa culpabilité dans l’holocauste, cette situation est aussi peu vraisemblable qu’elle est mal exploitée par un scénario qui s’étire dans une mise en scène austère. Jusqu’à la bouleversante scène de fin, le film semble ne faire que répéter les mêmes scènes de dialogues de sourds entre Nelly et Johnny. Dans cette reconstitution du Berlin en ruine de 1945, le seul personnage secondaire à être développé est celui de la meilleure amie de Nelly, une militante sioniste dont le parcours aurait sans nul doute servi de pitch à un film bien plus passionnant.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    304 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2016
    "Phoenix" est un film solide, original, sur l'après guerre et ses traumatismes. J'ai bien aimé la performance époustouflante des acteurs présents, leur sobriété surtout. L'intensité est présente du début à la fin, et le malaise l'emporte sur tout autre sentiment. Le scénario est quant à lui bien trouvé et donne lieu à des moments forts. Un film à voir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2015
    Vous avez adoré "Barbara" ? Allez voir "Phoenix", le nouveau film de Christian Petzold avec ses deux acteurs fétiches, Nina Hoss et Ronald Zehrfeld.
    Le réalisateur allemand y poursuit l'étude des traumatismes de son pays. Après l'oppression communiste en Allemagne de l'Est, place au difficile retour des camps de la mort en 1945.
    Nelly en est sortie défigurée. Une chirurgie esthétique lui a donné un nouveau visage. Son amie Lene la pousse à quitter l'Allemagne pour Israël. Mais elle veut d'abord retrouver son mari, Johnny.
    Comme dans "Barbara", Petzold excelle à peindre la confusion des sentiments. D'un côté Nelly, prisonnière de l'amour qu'elle porte à son mari. De l'autre Johnny dont on apprend vite l'étendue de la traîtrise.
    Et un épilogue qui sonne comme un coup de théâtre libérateur.
    velocio
    velocio

    1 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2015
    Ces 8 dernières années, "Yella", "Jerichow" et, surtout, "Barbara" ont fait de Christian Petzold le chef de file de la Nouvelle Vague du cinéma allemand. "Phoenix", son dernier film, est une adaptation cinématographique très libre de « Le retour des cendres », un roman écrit par l’écrivain français Hubert Monteilhet au début des années 60. Dans ses films précédents, Christian Petzold auscultait avec talent et précision l’Allemagne de la 2ème moitié du 20ème siècle. Dans "Phoenix", il remonte plus loin dans le temps : plus précisément en 1945. Jeune femme juive, Nelly a connu Auschwitz, elle en est ressortie vivante mais défigurée. A son retour à Berlin, elle a deux buts : se faire refaire un visage ressemblant le plus possible à celui d’avant et retrouver Johnny, son mari. Le fait d’hériter de tous les biens de sa famille, en tant que seule survivante, est, en quelque sorte, le cadet de ses soucis. Son amie Lene, employée de l’agence juive, ne demande qu’à l’aider en ce qui concerne le premier but mais renâcle au sujet du second : Johnny aurait trahi sa femme et aurait été responsable de son arrestation. Si on arrive à dépasser la surprise que l’on ressent lors de la première rencontre de Nelly et Johnny, on trouvera dans "Phoenix" les mêmes qualités que dans les films précédents de Christian Petzold : une grande maîtrise dans le choix des plans, une grande rigueur dans la mise en scène, une excellente direction d’acteurs et un montage qui donne à chaque plan la bonne longueur. Sans insister, il montre les séquelles laissées chez celles et ceux qui ont baissé les bras face à la barbarie menée par Hitler ou, pire encore, ont adhéré à ses idées.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2019
    Phoenix, c’est l’oiseau mythologique qui, une fois mort, renaît de ses cendres, c’est une jeune rescapée des camps de concentration qui, lentement, revient à la vie à partir des cendres de son passé et des êtres qu’elle a perdus. Phoenix, c’est ici un cabaret miteux à la limite de la maison close qui projette dans les ruelles alentours et sur les murs qui les ornent ses néons rouge-sang. Par ce jeu de contrastes se voit incarnée toute l’horreur de la reconstruction identitaire dans une Allemagne profondément fracturée. Derrière les faux-semblants d’un couple qui prend progressivement conscience de sa distance s’active le périlleux rétablissement d’un État rongé par la violence endémique et perforé de ruines. Il n’y aura que la musique pour réunir dans la douleur Nelly et Johnny avant que le rouge ne disparaisse dans l’horizon incertain de sa vie nouvelle. Car c’est le chant qui, subitement, bouleverse la polarité humain-fantôme : si Nelly campe le rôle de spectre au point de n’être reconnue de son amant qu’in extremis, sa prestation musicale fige le pianiste qu’un passé lâche et mortifère rattrape sans plus tarder, la raccorde à l’existence qui se trace devant elle. Par sa grande violence contenue, Phoenix fait preuve de beaucoup de justesse et évite les poncifs du genre. Pourtant, il manque à cette femme endeuillée d’elle-même une errance que la caméra saisit trop peu, comme aveuglée par le dépouillement en règle, et semble se priver d’un vertige qui non seulement aurait traduit par l’image le flottement intérieur de l’héroïne, mais aurait permis au spectateur d’être profondément bouleversé. Reste une œuvre importante qui se confronte avec subtilité à une zone de l’Histoire souvent maintenue dans l’ombre.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    301 abonnés 3 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2016
    Film très prenant et bouleversant sur une femme qui rentre des camps et qui se demande si son mari l'a trahie. Le plane doute jusqu'à la fin et certaines scènes sont très émouvantes !!! Un beau film que je suis content d'avoir vu (même si la VF m'a un peu gâché le plaisir malheureusement !!)
    islander29
    islander29

    883 abonnés 2 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2015
    Cette Nina Hoss sait choisir ses scénarios......On est ici dans un film dont je conseille de lire le synopsis, car il y règne une certaine étrangeté et nébulosité jusqu'à la fin.....Après la guerre, on se demande qui trompe qui, même si l'on sait que Nina Hoss est celle qui revient en son pays, transformée par la chirurgie esthétique.....C'est un film essentiellement de dialogues, de complots et de souvenirs, ceux des camps de concentration, ceux du retour au pays......Le film prévaut par sa lenteur il faut le dire et beaucoup de sobriété dans les décors (la petite ville) et les situations, non dénués ceci dit d'esthétisme......beaucoup d'ambiguïtés aussi dans les dialogues; certaines émotions et chez les deux personnages principaux où l'on se demande qui pense quoi ....Et pourtant on reste accroché de bout en bout à cette femme, à son mystère et à une relative pesanteur des sentiments de tous les personnages.......Quant au film il a une fulgurance finale qui donne réponse aux questions du spectateur......pas indispensable mais à voir je pense ......
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