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Michel C.
278 abonnés
1 475 critiques
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2,5
Publiée le 20 octobre 2018
On ne comprend pas ce qui pousse Nelly Lenz (Nina Hoss) survivante des camps Nazis, assez énigmatique, à vouloir retrouver et renouer avec son mari d'alors, lui vivant, ne la reconnaissant pas - même en dehors du physique reconstruit..... Très bizarre et énervant. Superbe scène finale ou l'avant bras de l'ex chanteuse se découvre et tout se joue dans le regard effondré et inquiet (il a de quoi) de son ancien époux Johnny (Ronald Zehrfeld)... on ignore la suite, le rideau tombe... je pense que tous pensent à la même suite - un peu lent, mais de très belles photos !! **
Oui oui, bien sur, absolument, effectivement. Je suis d'accord avec toutes ces critiques enflammées sauf que l’invraisemblance est telle que je n'ai pas pu accrocher ou être prise par une quelconque émotion. Comment peut-on gober une telle absurdité? Avec, par moment, des relents de Vertigo mais n'est pas Hitchcock qui veut. Les seuls minutes du films qui m'ont plu sont les réflexions de Lene, l'amie. Seul son personnage a de la consistance et un discours intelligent.
Bon film de Petzold. Très bon début, très bien filmé dans l'ensemble, beau sujet au départ, mais la suite du scénario présente beaucoup d'invraisemblance voire d'incohérences. Très bons acteurs (surtout Nina Hoss), une belle reconstitution historique, le déroulement du récit traîne un peu en longueur avec une fin un peu escamotée.
Revenant des camps de concentration défigurée, une riche femme juive va réaliser que son mari, qui ne la reconnaît pas, n'est pas l'homme qu'elle imaginait : sa seule motivation est de récupérer l'héritage de son épouse qu'il croit morte. Si plusieurs éléments de Phoenix sont intéressants (la perte d'identité après le retour des camps, la représentation d'un pays en ruine physiquement et moralement, la trame de l'intrigue d'une manière plus générale), on peine néanmoins à se laisser convaincre par un scénario qui accumule les invraisemblances. C'est un peu dommage, d'autant qu'une attention particulière a été fournie tant sur les décors, la lumière que sur le jeu des acteurs.
Beaucoup de qualités mais très très très déçu par cette fin qui est certes jolie mais laisse le scénario en suspens. Il faut aimer les histoires inachevées. On dirait que ça laisse la place à une suite, mais non, bref cette fin m'a enlevé tout plaisir, l'intrigue est abandonnée, détestable. Puis bon c'est quand même très gros le type qui côtoie sa femme de près plusieurs jours mais ne la reconnait pas, bon, bon...
Un petit bijou, avec une scène finale exquise. Certains pourraient y voir quelques invraisemblances à ce qu'un homme ne puisse reconnaître sa femme, mais l'esprit humain se créé parfois des certitudes qu'il est difficile de renverser. Lorsqu'on est persuadé de la mort de quelqu'un, comment imaginer que cette personne puisse être de retour. Ronald Zehrfeld joue parfaitement bien, ces moments de doute et de perturbations qui apparaissent par-ci par-là sur son visage, jusqu'à la scène de fin où sans un mot il comprend.
« Phoenix » est un film étrange, tant dans sa construction que dans son sujet. Le cinéaste Allemand, Christian Petzold, raconte, de manière lente et décousue, l'histoire d'une jeune chanteuse Berlinoise qui revient défigurée des camps de la mort nazis. A Berlin, elle tente de retrouver son mari mais ce dernier ne la reconnaît pas. Pire, elle découvre peu à peu que c'est lui qui l'a dénoncée et a provoqué son internement. Le scénario est lourd, pesant et le rythme, volontairement plein de longueurs, ne fait rien pour alléger l'atmosphère. Pour autant, même si l'ennui guette par moment, on ne peut que reconnaître le parfait fonctionnement de cette œuvre qui peut même se révéler immersive, dans sa seconde moitié. En effet, cette terrible histoire nous amène lentement vers la magnifique scène finale, qu'on attend avec impatience et qui fait vraiment froid dans le dos. Elle mérite d'ailleurs, à elle seule, le visionnage de ce témoignage austère d'un passé sombre que les Allemands peinent visiblement à digérer. A noter également l'interprétation sans faille de l'actrice Nina Hoss, parfaite dans un rôle pourtant largement « casse-gueule ».
Retournée des camps de la seconde Guerre mondiale, une jeune femme tente que retrouver son mari après avoir faire refaire son visage. Malheureusement, cela va se révéler plus hardi que prévu. Un film qui se place après "Barbara", apperemment très bon et qui continue dans sa lignée de décripter une Allemagne qui fait face à une montée des extrêmes encore une fois. Ici, le retour des camps, la trahison ou le mensonge tiennent la place des thèmes du film. Une bonne oeuvre sur l'être humain, sans choquer lespectateur, mais au contraire en le touchant au plus profond bien que les décors du film restent sobres et qu'il n'y aie aucun violent pour pousser la chansonnette. De l'art.
Un film qui ne m'a pas totalement ému, emballé, embarqué (bon j'étais fatigué alors ça n'a pas aidé), mais qui tient la route, avec une bonne idée de scénario. Ca manque de rythme mais le scénario est intéressant, avec une psychologie du "mari" manipulateur qui n'est pas trop caricaturée ; on s'interroge en permanence, à l'image de sa femme, sur son degré d'(in)humanité. Car malgré son calme et sa méthode, il est "violent", par ses objectifs, mais également par son aveuglement.
Même si le scénario est complètement invraisemblable, c'est un très bon film avec une Nina Hoss au sommet de son jeu, l'atmosphère de l'après-guerre à Berlin est très bien rendue, le retour des rescapés des camps de la mort, le projet de partir en palestine sont omniprésents. Le final est impeccable.
Ce drame d'après-guerre sur la renaissance d'une femme est fort intéressant, la reconstitution de qualité et la mise en scène soignée sont tout aussi discrets que la relation entre les principaux protagonistes, interprétés par des comédiens formidables, est fascinante. Ce cinéma Allemand-là est superbe.
Critique : Phoenix. C'est l'histoire de Nelly, une survivante d'Auschwitz de retour à Berlin en ruines. Gravement défigurée, elle se fait reconstruire un nouveau visage (ressemblant un peu à l'ancien) . Elle retrouve son mari qui la croit croit morte. Il ne la reconnaît et lui propose un marché pour le moins étrange... Film intéressant. Si on accepte d'admettre qu'un homme ne reconnaisse pas son épouse. On se laisse totalement embarquer dans cette aventure dramatique. Le scénario est bon, il permet d'aborder plusieurs thèmes intéressants. L'histoire est mis en scène de façon convaincante. Les acteurs sont bons, mention spéciale à Nina Hoss. Malgré ses quelques invraisemblances, le film reste un bon voyage dramatique. 3,5/5
Très bon film, très bien interprété, très émouvant et captivant ,on se demande chaque minute ce qui va arriver et comment cette femme va pouvoir se sortir de l'enfer qu'elle à vécu et comment se reconstruire, c'est un superbe film
La seconde guerre mondiale est le sujet le plus rebattu dans le cinéma, concernant l œuvre de pétrole on se situe du côté des vaincus,en pleine reconstruction d un pays l Allemagne a la dérive,déboussolée, désespérée. Une jeune juive allemande interprété par la somptueuse nina hauss revient du camp d Auschwitz défigurée et meurtrie comme son pays elle va essayer de se reconstruire en retrouvant son mari,mais ce ne sera pas comme elle l aurait rêvé le reste est à découvrir. Un film noir a la Hitchcock, bref un beau film