Derniers Avis : Tale of Tales - Page 6

L'anti conte par excellence!
Un bijou d'inventivité et d'originalité...adapté d'un conte très ancien qui aura inspiré Tolkien,Les Grimm,Perraut,etc..
Par contre je suis mort de rire en imaginant tous les parents qui ont amené leurs gosses le voir pensant que c'était un film pour eux!
Les pauvres seront juste choqués à vie!!

Film archi prometteur ("le conte des contes" si ce n'est pas franchement prétentieux déjà!) et du coup plutôt décevant à l'arrivée. On ne s'attache à aucun personnage, on passe d'un personnage à un autre sans aucune cohérence, d'une histoire à l'autre sans aucun lien, avec des scènes longues et inutiles, on ne comprend pas où on veut nous mener (à part en bateau), chaque histoire suit un cours pour ne déboucher sur aucun message à en tirer. On en sort vraiment frustré de ne pas avoir eu un aboutissement à aucune de ces histoires (outre du dégoût physique des scènes et des personnages assez laids intérieurement et extérieurement dans l'ensemble). Au début on se dit chouette c'est plutôt peu conventionnel, imaginatif, décalé, et peut-être un conte qui arrivera à ne pas être trop mièvre. Mais il semblerait que l'auteur du film s'est laissé dépasser. Il n'a pas réussi à se créer un style propre, (je pense aux films de Burton) ce film est impossible à qualifier, ni merveilleux, ni intellectuel, ni franchement décalé... L'idée de faire un conte un peu ironique qui casse les codes est géniale, mais le projet semble trop ambitieux, pour moi cet objectif (je pense que c'était le cas, je ne vois pas quel peut-il être sinon) n'est pas du tout atteint. Dommage. Alors est-ce un conte? Un conte a un début et une fin il me semble. Quel est l'intérêt de mener 3 histoires en parallèle si elles n'ont rien à voir ensemble? 3 contes en 1 tous bâclés faut de temps d'en traiter un véritablement? La seule façon de qualifier ce film ce serait une affiche d'une certaine esthétique avec une succession de portraits un peu superficielle (trop nombreux pour qu'ils soient vraiment approfondis).

N'écoutez pas les critiques, j'ai trouvé ça sublime et captivant! L'ambiance est prenante si vous aimez les films d'époque et les contes non édulcorés

Ce film est fabuleux, reposant, réaliste, envoûtant, médiéval ...

Beaucoup de gents ne comprennent pas ce film...c'est assez normal. Pour ma part, je le trouve excellent, certes beaucoup lui reproche un rythme trop lent et une histoire bancale, mais c'est justement ce qu'y fait la force du film.

Il ne s'agit pas d'une histoire qui a simplement un fin, l'histoire est perpétuelle et c’est ce que veut monter le film, à la fin, aucun des personnages principaux n'a réellement avancée et c’est tant mieux.

Bref, très bon film mais peu accessible au grand public, ils s'adresse aux passionnés de cinéma.

Trois histoires distinctes avec au programme : un roi qui donne de la tendresse à une puce qu'il fait grandir, mais pas à sa fille, un roi qui est accro aux femmes et qui va se rendre compte que la superficialité peut jouer des tours et une reine qui veut absolument un enfant peut importe les conséquences. Le film est visuellement irréprochable, on est vraiment plongés dans l'univers avec des décors somptueux, de superbes costumes et aussi des monstres super bien faits, mais même si les histoires sont pas mal, j'ai trouvé l'ensemble un peu mou même si ce n'est jamais ennuyeux. Il fallait peut-être faire des histoires à l'image des dénouements qui sont très bons et souvent terribles ou alors peut-être raccourcir les histoires et en ajouter d'autres comme dans un film à sketchs, car là, je suis resté sur ma faim surtout qu'il y avait du potentiel.

Les seuls points positifs du film que j'ai retenu,
Ses décors et costumes
Voilà tout, pour le reste attendez-vous à un film choral avec des intrigues oniriques et ennuyantes à mourir tant elles ont déjà été vu et revu et re-revu.

Esthétiquement, c'est magnifique. Certes, c'est parfois un peu vain, mais il est difficile de ne pas être troublé par ces histoires peuplées de monstres. Comme, en plus, le film, en avançant, devient de plus en plus émouvant, le spectateur ne peut que se laisser entraîner.

Ce ne sont pas moins de 3 récits populaires sélectionnés parmi le recueil Le conte des contes de l'italien Giambattista Basile qui sont ici mis en image mais on est loin des contes pour enfants ! Il s'agit ainsi d'un espèce de film choral où les différentes histoires sont présentées de manière alternative offrant pour le coup un petit mélange des genres. Dans un premier temps le destin de la Princesse Violet ou encore les mésaventures de l'insatiable roi interprété par notre Vincent Cassel national se montrent plutôt amusants avant de verser dans le dramatique. On ne va pas forcément tresser des louanges pour Tale of tales - et certainement pas pour ses effets spéciaux - mais on passe plutôt un bon moment.

Magnifique! Je n'ai pas tout compris, mais les heures que ce film durait - c'était simplement formidable... J'ai adoré les évolutions des personnages (Violette surtout), la jeu des certains acteurs... Non, franchement, la critique de ce film vient des gens qui préfèrent s’entourer leur ville avec les bâtiments contemporains "car ils sont plus pratiques" au lieu de laisser tranquille la beauté "inutile"... C'est vrai que le bût de cet œuvre reste "à découvrir" pour moi, mais j'ai déjà gardé suffisamment des impressions et des idées pour apprécier ce film au maximum.

Tale of Tales. Le conte des contes. Voilà un titre qui annonce déjà que l'on va nous raconter l'histoire d'autres histoires. Ce condensé de génie m'a ouvert les yeux lorsque je suis allée le voir sur grand écran. Et si l'on pouvait filmer un film, qu'en garderions nous ? En premier lieu, surement les moments les plus palpitants. Et bien il en est de même pour cette fabuleuse réalisation. Pourquoi se satisfaites des méthodes traditionnelles du cinéma lorsque l'on cherche à s'en défaire ? Ce serait le mettre au même point que les autres films, alors qu'il n'en est rien.
Tale of Tales se différencie, il sort du lot car il n'est pas conçu pour se fondre dans la masse des autres productions visuelles. Si une ligne directrice vous manque, c'est parce que son absence est désirée afin de nous empêcher de s'y raccrocher. Nos repaires sont malmenés dans un monde qui se veut dépaysant, qui nous parle de nos pulsions à travers des hommes et des femmes qui nous ressembles mais avec nos vices poussés aux extrêmes (la luxure du roi, la tuerie du monstre...). On nous montre des corps battues, des corps amoureux, de la chaire meurtrie et tout cela sous la voûte de décors somptueux. Les évènements se succèdent et chacun d'entre eux semble trancher dans le vif du sujet. On nous impose alors de visionner uniquement les moments marquants d'une vie, tel un rapport mémoriel en guise de dernier voyage. Mais au-delà de ça, êtes vous capable de me citer qui sont les bons et les méchants dans cette affaire ? Moi je ne le peux car chacun avaient une raison qui leur était propre mais pas injuste. Pour moi, ce film est clairement une oeuvre qui ne se contente pas d’apporter quelques réponses hasardeuses, mais propose plutôt de soulever des questions intéressantes à travers les histoires qu’il nous donne à voir. Sans aucun doute, son titre est très bien choisi.

Récemment sélectionné au Festival de Cannes ce film avait retenu mon attention par sa bande annonce et ses quelques extraits mystérieux, de plus Matteo Garrone restait sur un très bon ressenti de ma part suite à son Gomorra en 2008, Tale of Tales est d’ailleurs son premier projet visant l’international avec une production franco-anglaise et un casting quatre étoiles, tout était donc réuni pour se rapprocher d’un certain aboutissement …

Le film est construit comme un recueil de contes s’entremêlant dans un univers féerique, fantastique et baroque, celui du destin d’une reine (Salma Hayek) obsédée par son désir de devenir mère pour ensuite séquestrer son enfant de peur qu’il ne la quitte, d’un roi libertin (Vincent Cassel) s’éprenant d’une vieille femme ayant retrouvée une seconde jeunesse et d’un autre souverain (Toby Jones) élevant en secret une puce géante tout en laissant sa fille dans les bras d’un ogre.

Garrone retranscrit formellement un background enchanteur avec une grandiloquence somme toute modeste, les décors et costumes séduisent d’entrée, c’est sans doute la plus belle réussite du film, l’aspect merveilleux semble vraiment sorti directement d’un imaginaire littéraire, le visuel est majoritairement au service du récit, phénomène assez rare. Il y a d’ailleurs une belle palette de nuances pour marquer les tons apportant une fluidité au visionnage, chaque séquence garde une identité et le tout évite l’uniformisation pouvant se révéler barbante. Les 2h10 sont savamment remplies et contrairement à mes craintes l’ennui ne se fait jamais ressentir, l’immersion se fait naturellement comme immergé dans un album de fables entre Perrault et les frères Grimm (à noter que le film est bien une adaptation, celle de Pentamerone de Giambattista Basile publié entre 1634 et 1636).

Cette fameuse modestie quant à le gestion de l’univers permet au film de délivrer une sincérité avouée concernant le déploiement de ses fragments, la mise en scène de Garrone propose quelque chose d’intéressant en phase avec des cadres soignés, les quelques effets numériques utilisés pour la modélisation de créatures fantaisistes ne servent pas à nous en mettre plein les yeux, ça n’est pas son but, on est loin des terres du milieu de la dernière saga du Hobbit, et ça fait du bien. Toute la mythologie qui entoure les personnages reste assez charmante et fascinante, les acteurs s’emploient à rendre ces histoires attrayantes tout en tentant de distiller de l’émotion pour créer une véritable alchimie relevant presque de la prouesse, et c’est ici que le bas blesse quelque peu car malgré un rythme correct l’enchevêtrement des contes manque parfois de cohésion et apparait de temps à autre comme déroutant, avec une curieuse sensation de stand by.

Les thématiques se rapprochent et gravitent au plus près des métamorphoses, qu’elles soient physiques ou morales, de la reine noire se transformant en chauve souris matriarche, de cette fragile Violet se muant en tueuse suite à l’abandon de son propre père, de cette vieille femme retrouvant par miracle une seconde jeunesse délaissant lâchement sa pauvre sœur par cupidité, les destinées des protagonistes n’aboutissent qu’à une certaine vision pessimiste voire funeste de l’être humain, de ses ambivalences. De ce fait la noirceur de l’œuvre qui se devait légitimement de transparaitre n’est cependant que trop peu retranscrite dans son atmosphère, là où Garrone s’applique à filmer l’infilmable, à adapter l’inadaptable, il en oubli la résonance sensitive entre son ambition formelle et cette tentative de raconter une/des histoire(s), ce qui fait que l’émotion ne traverse pas l’écran, et c’est bien dommage car tous les ingrédients étaient à disposition.

En définitive Tale of Tales reste un film franchement plaisant mais manquant tout de même de cohérence artistique, le projet était sans doute beaucoup trop gros et arriviste pour accoucher d’un chef d’œuvre, mais force est de constater que le réalisateur italien ne passe vraiment pas loin du tour de force, son abnégation à s’employer à rendre une ambiance subtilement majestueuse tout en dirigeant ses acteurs avec brio fait que son projet jouit de qualités indéniables. Carrière à suivre.

Des costumes magnifique
De très bin acteur
De très belle scènes
mais une intrigue inintéressant comme jamais !!!
Un rythme très très long pour une fin sans plus...
Certains points très positif mais pour l ensemble décevant... dommage

Un chef d'oeuvre.
Un compte revisité qui vous plonge dans une atmosphère sombre et magique.
En revanche, les amateurs d'action, blockbusters et autres assimilés n'apprécieront probablement pas, tout comme les personnes très sensibles.

Superbe. Tous les plans sont des peintures. Bande son top. Acteurs magnifiques. Décors, costumes et coiffures ahurissantes. Son propre univers. A voir absolument.