Je ne savais pas à quoi m'attendre en allant voir ce film, plutôt ce conte, original voire un peu déjanté, et avec un Vincent Cassel excellent dans son rôle de roi pervers, j'ai passé un bon moment. A voir.
Je me suis jamais fait aussi chié devant un film. C'est d'une nullité abyssale ! C'est vide, creux, je ne comprend pas comment on peut produire des navets comme celui là en pensent que ça va marché... vous l'aurais compris fuyez ! 0 sur 5
Film assez moyen, le tempo de l'histoire est assez lent, la fin decevante. pour un film sur des contes on ne comprend pas très bien la morale de chaque histoire. Il manque des trucs pour faire un bon film. En tout cas Vincent Cassel a clairement le meilleur rôle 😊
Je ne m'attendais pas du tout a voir ça. Les décors et les costumes sont superbes mais... On voit assez d'horreur tous les jours pour détruise a ce point l'univers des contes de fées. Même si quand on les lit vraiment c'est a peu près ce genre d'histoires sordides qu'on y trouve.
Quand on lit un conte aussi cruel soit il ,on a tout le loisir de s'imaginer les personnages de se faire sa propre idée...Ici le réalisateur nous donne sa vision des monstres trolls méchants ogres etc.et son imaginaire ne me touche pas .. Et puis dans les contes il y a la féérie des événements qui viennent adoucir les situations cauchemardesques . Dans ce film ce n'est qu'une succession d'atrocités de mochetés, de saletés de gens ignobles. ..... sans jamais de répit dans la résolution, ni même de résolution....C'est pourquoi ça ne fonctionne pas car même dans les contes tout n'est pas noir!!!! et puis les dialogues sont insipides inutiles même un comble car un film qui a 4 scénaristes devrait nous donner un scénario un peu plus élaborée. Les images sont léchées il est vrai mais elles nous laissent de marbre. Il n'y a que la musique qui soit douce. Mais noyée dans ce dédales de noirceur et de scène mal mise en scène, on aura vite fait de l'oublier.
Trois contes médiévaux cruels et immoraux autour du désir, servis par une mise en scène sublime à l’imaginaire foisonnant, et portés par un casting impeccable.
Trois histoires distinctes avec au programme : un roi qui donne de la tendresse à une puce qu'il fait grandir, mais pas à sa fille, un roi qui est accro aux femmes et qui va se rendre compte que la superficialité peut jouer des tours et une reine qui veut absolument un enfant peut importe les conséquences. Le film est visuellement irréprochable, on est vraiment plongés dans l'univers avec des décors somptueux, de superbes costumes et aussi des monstres super bien faits, mais même si les histoires sont pas mal, j'ai trouvé l'ensemble un peu mou même si ce n'est jamais ennuyeux. Il fallait peut-être faire des histoires à l'image des dénouements qui sont très bons et souvent terribles ou alors peut-être raccourcir les histoires et en ajouter d'autres comme dans un film à sketchs, car là, je suis resté sur ma faim surtout qu'il y avait du potentiel.
Un spectacle baroque et un conte horrifique dans un Moyen-Âge teinté d'heroic fantasy plus qu'un conte de fée. Formellement assez réussi malgré quelques scènes à l'esthétique assez laide, le film ne parvient en revanche jamais à susciter l'émotion si ce n'est dans l'une ou l'autre scène choc (Salma Hayek mangeant un coeur, une plongée subaquatique angoissante...). Les trois histoires s'enchaînent sans prévenir et sans la moindre cohérence et ne sont finalement liées que par l'univers dans lequel évoluent les personnages.
Plutôt discret et intuitif, le réalisateur italien Matteo Garrone s’est révélé avec quelques perles, dont « Gomorra » et cette toute nouvelle œuvre fantastique, riche en poésie. L’adaptation des contes de Giambattista Basile n’est qu’une infime partie de la richesse qu’elles possèdent. L’œuvre expose néanmoins des leçons morales remarquables et cruelles. Bien que cela ne touche pas la majorité des spectateurs, ceux qui sauront percevoir l’infâme sensation d’injustice et d’inconfort auront à moitié gagné. Le reste est à travailler sur l’inconscient et sous-titres subtilement mentionnés.
De nos jours, il est difficile de concevoir un conte sans son dénouement heureux et malgré quelques embûches, loin d’être insurmontables. Garrone prend à revers cette logique qui baignait longtemps dans nos esprits, afin de mieux manipuler le suspense. Il est vrai que certains auteurs, comme les Frères Grimm ou Charles Perrault, n’hésitent pas à couronner leurs récits d’atrocité dans le seul but de décortiquer les pulsions humaines et d’en comprendre les faiblesses. On ne dément pas cette vive intention ici, en basculant tous les récits vers une maladresse passionnelle, preuve que le meilleur et le pire peinent souvent à coexister.
Entre la mère, un père et deux sœurs égoïstes, chacun finit par se recouper dans la cupidité passionnelle. Trois récits convergent donc en ce point qui illustre une forme de justice individuelle. Il s’agit plus d’une sanction de leur point de vue, mais à partir des yeux du spectateur, on ne peut avoir un avis aussi tranché. Exit les princes charmants au grand cœur, les familles soudées et les relations éternelles. La fresque de l’idéal est plongée dans un bain de désespoir progressif. La passion et les désirs sont des sujets qui sont malmenés dans une bouillie numérique, laissant tout de même derrière elle une photographie tantôt féerique, tantôt sinistre.
Surprenant, angoissant, confus et percutant, « Tale Of Tales » (Il racconto dei racconti) correspond tout simplement à un pamphlet du malheur, à plusieurs niveaux de lecture. Les péchés ont un poids qui relèvent de récits tragiques. C’est ce que l’œuvre démontre parfaitement en mettant en avant des phases positives et négatives. Dès lors, une succession de chutes se fait sentir, jusqu’à ce que la rédemption vienne reprendre son dû, en échange d’une foi qui a brisé l’âme et le corps des fautifs. Les héros agonisent ainsi dans leur propre tourment, ce qui ne laisse pas indifférent le premier étranger qui profitera de la situation.
Après "Gomorra" et "Reality", Matteo Garrone continue d'explorer les registres radicalement différents. En 2015, il retrouve Cannes pour "Il Racconto dei Racconti", adaptation du "Pentamerone" de Giambattista Basile, recueil de contes publié au XVIIe siècle. Trois souverains en proie à leurs démons intérieurs ; un premier obsédé par le sexe, une seconde par le désir d'avoir un enfant et enfin un dernier nourrissant sa frustration à travers le soin d'une puce. le cinéaste parvient à créer une ambiance conte de fée sans tomber dans le grand-guignolesque. Ogres, monstres, sorts et sorcières ; tous les ingrédients attenants sont présents sans forcément constituer un ensemble cohérent. En cela, le plus grand défaut du film est son caractère profondément impersonnel, ajouté peut-être à sa photographie très tape-à l'œil. À l'heure où le cinéma de genre ne propose plus grand chose, hormis des blockbusters, "Il Racconto dei Racconti" s'avère la tentative notable d'un revirement du cinéma fantastique.
Avec ce film Matteo Garrone met en images un recueil de contes italiens un peu méconnu et qui est pourtant à l’origine de certains contes qu’on trouve chez Perrault ou chez les frères Grimm. Avec cette fresque de plus de deux heures le réalisateur italien nous offre une adaptation baroque de quelques-unes de ces histoires dans une version clairement destinée à un public adolescent et adulte, loin des remakes avec des acteurs réels que nous envoie depuis quelques temps les studios Disney. Ici point de kitsch ou de sentimentalisme naïf, la cruauté, l’érotisme, le grotesque et la violence de ces contes sont montrés sans réserve. Dans un esthétisme qui évoque l’Espagne du XVème siècle, on suit les aventures de trois royaumes ou rois, reines, sorcières, princes et princesses, devins, ogres et dragons se meuvent dans des intrigues où l’amour, la maternité, l'amitié, la jeunesse sont les thèmes. La longueur du film, la multiplicité des intrigues pourraient rendre le film un peu fouillis et ainsi perdre l’attention des spectateurs, mais il n’en est rien, chacune d’elles nous emportent avec elle et ses personnages dans leur quête du bonheur. Je suis un peu dubitatif sur la fin qui est un peu abrupte et ne donne qu’une conclusion un peu élusive aux différentes histoires. Néanmoins l’ensemble est un spectacle en tout point fascinant qui offre un vrai conte pour adultes dont la sensualité baroque et violente redonne à ce genre une substance que les adaptations musicales et naïves d’Hollywood avaient fait disparaître. Un film qui fait honneur au cinéma transalpin et qu’il faut absolument avoir vu.