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    Difret
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    35 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    Un film éthiopien c’est une denrée rare dans les salles françaises, davantage parce que ce pays ne dispose pas d’une cinématographie assez dense que parce que les films de ce pays n’arrivent pas à se frayer un chemin dans nos contrées. Angelina Jolie dont on connait l’engagement humanitaire est productrice exécutive, ce qui a du aider le film à se mettre en place et à avoir un rayonnement mondial. Au vu du sujet ce n’est guère étonnant. En effet, on suit le parcours d’une avocate travaillant dans une association de défense du droit des femmes qui va se battre pour empêcher la mort d’une fillette ayant abattu son ravisseur. Celle-ci a été kidnappée et violée dans le cadre de vieilles traditions villageoises favorisant l’enlèvement prénuptial et contraint d’adolescentes…
    Le film se passe en 1996 et montre l’histoire qui a permis de légiférer sur ces coutumes ancestrales d’un autre âge. Les intentions sont donc bonnes et leur mise en images ne faillit d’aucune contestation. La réalisation est appliquée, le film rythmé et les interprètes incarnent tous leur partition avec ce qu’il faut de véracité pour ne pas tomber dans la reconstitution filmée. Il est également pertinent d’avoir donné également la parole aux partisans des ravisseurs, ceux prônant le respect des traditions. Aussi archaïques soient-elles, cela permet d’avoir également leur point de vue et d’éviter tout manichéisme.
    Cependant, « Difret » n’est pas exempt de quelques scories et maladresses, notamment dans la scène d’enlèvement initiale, quelque peu ratée. On n’a pas peur pour la gamine et sa façon de s’enfuir est trop rocambolesque. On regrette également que les scènes de procès soient si vite expédiées et manquent de tension. Le long-métrage est également dans son ensemble très scolaire et l’image pourra paraître veillotte. Il faut cependant remettre sa gestation dans son contexte… Voilà donc un film nécessaire, quoiqu’arrivant un peu trop tard, mais non dénué d’imperfections. Il serait cependant dommage de ne pas s’y plonger de par la rareté de sa provenance et l’inattaquable vertu de son sujet.
    Daniel C.
    Daniel C.

    147 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2015
    Difret, cela signifie le courage ou le fait d'oser. La jeune fille, héroïne de l'histoire a l'audace de vouloir apprendre et réussir. De surcroît, elle a le courage, l'audace de s'enfuir après le rapt dont elle a été victime. Les hommes n'ont pas à détenir le pouvoir décisionnel sur les filles et les femmes. C'est un fait, mais qui reste discutable, discuté, voire nié selon certaines coutumes, traditions ou croyances. Pourquoi l'accès à la culture serait-il considéré comme une trahison? Pourquoi contester les valeurs traditionnelles serrait-il un acte attaquant la cohésion d'un groupe social? Le combat des avocates de l'association nous renseigne sur comment parfois un enjeu légaliste peut déboucher sur un mieux-être. Preuve s'il en est que contester l'ordre établi n'est pas toujours vain et qu'il faut quelquefois déplacer des montagnes, lorsque l'enjeu en vaut la peine.
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2015
    Film poignant, du combat de deux femmes contre les traditions qui mettent à mal les femmes. Ce film est vraiment intéressant, on retrouve donc Hirut, jeune adolescente, très douée à l'école où elle a un certain avenir. Seulement, à la sortie de l'école cette dernière se fait enlever par six hommes à cheval et armés. Ils l'enferment dans un cabanon, où elle sera violenté puis violé par l'un de ses ravisseurs. Petit à petit, on comprend que l'homme l'a enlevé pour l'épouser et non pas seulement pour assouvir un besoin bestial. Seulement Hirut n'entend pas se laisser faire, l'occasion se présente pour elle de s'échapper, ce qu'elle entreprend afin de rejoindre sa famille. Seulement, ils s'en rendent vite compte, elle est armée et tente de leur faire peur, mais elle tue son ravisseur et violeur. Un crime entrainant la mort du coupable. Hirsute est emprisonnée et attend son jugement. Elle va alors rencontrer, Meaza Ashenafi, avocate défendant les droits des femmes. Un combat et un procès qui va demander du temps de l'investissement et pour lequel il ne faudra pas perdre de vue l'objectif premier. Le film est très prenant, l'introduction est assez violente puisque l'on plonge directement dans le vif du sujet, le film s'accentuant davantage sur le combat de ses deux femmes pour leur droit dans un milieu d'homme. Hirsute est poignante, combative mais vraie ! Elle sait qu'elle s'est défendu mais le poids de la honte, la rupture avec sa famille, l'exil de son village devienne pesante pour ses petites épaules. Meaza est ambitieuse, elle sait que ce procès va être celui de sa carrière et tente de l'utiliser en sa faveur, mais ne va-t-elle pas aller trop loin ? Toute deux se battent pour leur reconnaissance en tant qu'être humain, pensant et ayant des droits. L'autre combat celui des traditions des villages contre l'évolution des villes. La réalisation est parfaite, captant les émotions par les acteurs mais également par l'environnement, cela donne parfois de très beaux moments. Le scénario est très bien construit, on ne s'ennuie pas une minute, on a juste tendance à penser que le procès met beaucoup trop de temps à arriver, mais ne serait-se pas la réalité ? Au niveau du casting, la jeune Tizita Hagere est excellente, apportant cette combativité par un simple regard, un simple geste, et démontre une sensibilité quand il le faut. Une finesse dans l'interprétation, elle qui pour l'instant ne jouait que dans des théâtres. Il en est de même pour Meron Getnet, qui se montre combattante mais avec des faiblesses, et certainement celle de trop s'identifier à Hirute. Tout deux portent le film à merveille et se défendent très bien à l'écran. Un film à voir absolument et pas seulement parce qu'Angelina Jolie est productrice, elle a juste financé le film et aidé à le faire connaître (on l'en remercie toutefois). Donc on fonce voir Difret, car se sera certainement le meilleur film de ce mois.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 juillet 2015
    Le film perd beaucoup en émotions et en intérêt, car le scénario veut traiter tous les points de vue et du coup tout est trop survolé.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2015
    Bon film, qui a pour atouts une histoire intéressante autant que touchante, un exotisme absolu (en Éthiopie), des actrices superbes (La reine de Saba , ce n'est pas qu'une légende!!). Voilà, bien sûr on peut reprocher au film quelques maladresses et naïvetés, et cela peut faire ricaner les amateurs d'objets plus intellectuels, mais il me semble que c'est à voir absolument pour les autres.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2015
    un très bon film tiré d'une histoire vrai porté par de bons acteurs, surtout l'avocate et la petite fille qui jouent à merveille leur rôle respectif dont j'ai été touché, ému et bouleversé par ses 2 personnages qui sont superbes. voilà un film très dur, émotionnel et remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juillet 2015
    Un bon et beau film dont il sera compliqué de contester le message. Et c'est pourquoi il perd un peu en force tant cette injustice-là fera unanimité aux yeux du spectateur occidental. Certains moments passent un peu moins vite. Si ce film s'inquiète évidemment de la place des femmes, il contient également une autre problématique moins saillante mais liée : la primauté de la justice de l’État ou celle des coutumes traditionnelles dans certains villages reculés. Car il y a évidemment un gouffre apparent entre les libertés et l'évolution des mœurs dans ces villages et en ville, ce qui est une thématique assez courante. Et Hirut fait justement éclater ces contradictions de la société dans laquelle elle vit, qui n'a plus d'autres choix... que de choisir.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    Film ovni du pays des hauts plateaux africains. Il s'agit d'une histoire vraie, d'un drame, qui fera jurisprudence dans son pays. Celui donc d'une fille kidnappée pour être mariée de force et dont le rapt tourne mal. Le scénario est très au point, il fait apparaître le conseil des anciens et des sages, sorte de tribunal en plein air, une association d'avocate pseudo bénévoles. C'est bien fait et c'est touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 juillet 2015
    superbe film, on se sent rapidement proche des personnage! époustouflant
    Edgar L.
    Edgar L.

    194 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2015
    Le film se déroule donc en plein coeur d’un village éthiopien en 1996 avec tout ce que cela inclut comme traditions ancestrales. Après quarante ans de règne du négus Haïlé Sélassié ainsi que seize ans de dictature militaire, le pays se reconstruit économiquement et tente petit à petit d’accéder à la démocratie. Cette société patriarcale qui ne laisse pas beaucoup de place aux femmes verra naître en son sein des associations féministes bien décidées à leur conférer des droits. C’est d’ailleurs dans ce contexte que Maez Ashenafi, une avocate spécialisée en droit des femmes, va créer une association de défense des femmes et des filles. Le film permet donc de mettre en lumière un événement qui a secoué l’Ethiopie en 1996. Une histoire incroyable qui a surtout permis de changer les mentalités dans ce pays aux traditions ancestrales.

    Difret est un mot qui signifie « courage » et « viol » en éthiopien, et rarement un film aura aussi bien porté son nom. On découvre donc Hirut, une jeune fille de quatorze ans qui vit avec ses parents fermiers dans un village éloigné d’Addis Abeba. Alors qu’elle sort de l’école, la jeune fille est kidnappée par un groupe de jeunes hommes à cheval. L’un d’entre eux l’a choisie comme future femme et suit les rites traditionnels de son village. Une tradition jugée romantique par les Anciens et qui mène donc à la séquestration puis au viol de la jeune fille. Celle-ci se sentant menacée décide de s’enfuir arme à la main. Alors que ses ravisseurs la poursuivent, elle tue celui qui l’avait violée quelques heures auparavant. Bien entendu, pour la justice locale, cet acte est répréhensible et devrait mener à la peine maximale pour Hirut : la mort. Une avocate spécialisée dans la défense des femmes et des filles va prendre en charge le dossier et tout faire pour lui éviter la sentence maximale.

    [...]

    Difret est une jolie claque que le 7ème art arrive parfois à nous mettre encore. Porté par deux actrices de grand talent, le film porte un regard intéressant sur une société éthiopienne et sur ses traditions ancestrales souvent choquantes pour nous. Un film courageux à voir !
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2015
    quelle horreur de vivre un cauchemar comme celui de cette gamine ! bravo pour ce film sans retenue pour dénoncer les violences qu'on fait subir à ces petites filles. les actrices sont extraordinaires chacune dans leur rôle respectif et "chapeau" d'avoir offert à cette gamine une nouvelle vie et que ces actes odieux soient désormais punis... en espérant que c'est vraiment le cas !!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    1996, ce n'est pas si vieux. Et la tradition dans les village éthiopiens était lourde de conséquence....
    Y a des femmes formidables...
    C'est un très beau film
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2015
    Les faits de « Difret » (audace) se déroulent en 1996 dans la toute jeune république fédérale démocratique d'Éthiopie qui s’est dotée d’une constitution quelques mois auparavant. Nous sommes donc dans une société en totale mutation, où le droit des femmes et des enfants est encore un territoire à défricher. Cet aspect primordial des choses n’est hélas même pas effleuré.
    Après la brutalité pure des premiers instants, on comprend tout de suite qu’une avocate bénévole s’investit dans un combat perdu d’avance. Mais puisque le scénario est inspiré de faits réels, pas besoin d’être grand augure pour deviner l’issue du combat judiciaire !!
    La liste des films hagiographiques sur les grands militants est longue, comme celles sur les causes (que l’on croyait) perdue, celui-ci n’est pas le meilleur.
    L’histoire de Meaza Ashenafi est une vraie chronique du militantisme post-révolutionnaire éthiopien, mais il méritait un meilleur traitement. Reste une froide description de la justice coutumière avec son train d’archaïsmes dans une belle campagne éthiopienne avec godjo, teff et injera … ça change !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juillet 2015
    film tiré d'une histoire vraie. poignant émouvant et magnifique. je le recommande
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 642 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2015
    Tourné dans un décor sans fard et monté sans artifices si ce n’est accompagné d’une musique discrète, le scénario du film est pourtant riche en ressorts dramatique, et le temps passe très vite, le spectateur happé par l’histoire.

    Angelina Jolie est productrice du film et on s’en réjouit.

    Ce que j’ai particulièrement apprécié dans le message du film, c’est le bémol mis à la primauté des traditions et coutumes locales, faisant du droit et de la liberté des valeurs transcendantes. Dans le film, le gouvernement éthiopien va se plier à cette exigence et cette affaire fera jurisprudence après 1996.

    Un très beau film, humble, simple et c’est ce qui fait sa force.
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