Aucun scénario, des dialogues très plats, pas de mise en scène, des acteurs bien fades. Juste une bonne idée de départ qui n'est pas exploitée. La caricature du cinéma minimaliste français qui se veut original et est juste insignifiant.
Encore un superhéros !. Après Birdman, voici Fishman. Qu’est-ce qu’il ont tous à traiter du surhumain ? Il est temps que Dieu ressuscite car l’homme n’a pas fait le deuil. Superhéros, il l’est relativement peu. Il a des superpouvoirs (quand il est mouillé) ,mais il ne les utilise pas pour défendre l’opprimé, sauf à une occasion, ce qui lui ouvre la porte des emmerdements. Quasi autiste au début du film, le héros s’ouvre progressivement à l’autre par la rencontre de Lucie… ouverture assez vite refermée devant l’incompréhension « des autres ». Le fort est pourchassé , harcelé par les faibles (une maréchaussée digne du gendarme de St Tropez, en moins drôle). C’est une variation sur l’Albatros de Baudelaire, d’autant plus qu’il évolue aussi dans un monde dichotomique : l’eau dans laquelle il est Hercule, la terre ferme où il est juif errant. Cette fable écolo-autiste fait bien sûr la part belle à la nature, mais réduit l’interaction par le langage au néant. C’est toute la culture humaine qui est niée. Reste un mammifère aquatique impressionnant, qui campe un croisement de Buster Keaton et Flipper le dauphin, mais sans le rire du dauphin ni l’humour de Keaton. L’idéalisme du film se laisse parfois emporter à la marge de cette nature magnifiée et édulcorée en effleurant la question de la chasse... Notamment dans une scène de fauve aquatique qui rappelle l’inconnu du Lac, où la proie, ici féminine, est aussi consentante que tentante : malheureusement le metteur en scène/scénariste/acteur ne fait qu’effleurer la seule question qui vaille: qu’est-ce donc que faire l’amour avec un être aux super-pouvoirs ? Trop terre à terre, je suppose. Mais tout ceci n’est qu’une question de gout et non de qualité, car ce film tient la route... pour qui a envie de la prendre.
Thomas Salvador nous plonge dans son univers à l'aide d'une mise en scène qui se veut brillante, seulement le fond de sa poésie et cette mise en scène là, ne sont pas toujours cohérente.
Film sans intérêt. Thomas salvador n'avait rien à dire et ça se sent : Sur 1h18, 1h d'images sans sons ni dialogues. Une souffrance. Personnage principal insipide, scenario sans intérêt. Un calvaire. D'ailleurs les bonnes critiques presse n'ont aucun sens : Thomas Salvador a sans doute beaucoup d'amis dans la presse. Nous aurions dû avoir du flair et sortir au bout de 5' comme l'un des autres spectateurs de la salle. De quoi vous dégouter du cinéma français, ce qui serait une erreur: J'ai trouvé les combattants formidables
C'est frais et sympathique, et ça aurait fait un formidable court-métrage. Sauf que là c'est un long (certes concis:: 1h18), et que sur la durée un tel synopsis parait un peu léger. L'intention est louable - faire un film d' "anti-super-héros" provincial à petit budget, pour nous changer de ces blockbusters envahissants - , les images sont soignées et le résultat nonchalant n'est pas déplaisant, mais ce n'est ni vraiment convainquant en tant que film de genre ni en tant que comédie (les gags sont rares). Peut-être que ça motivera des jeunes cinéastes fauchés, qui ne se sentiront pas obligés d'en faire des tonnes pour impressionner...
Désolée mais pas grand chose d'intéressant mise à part ta sexitude Thomas Salvador (et la plus longue caresse du monde;p)... Je suis sortie en me disant...WHY?! :)
Une sorte de spiderman à la française. L'idée est drôle, sans plus, à l'image de ces films sur les gagnants du loto qui font rêver : Que feriez vous si vos forces pouvaient décupler ? Dialogues nuls. Mise en scène décousue. Amourette sans intérêt... C'est l'histoire banale d'un type extraordinaire.
En France, on n'a pas de Hulk mais on a des idées! On se laisse prendre au jeu de ce film sympathique qui n'a pas d'autre prétention que de faire passer un bon petit moment. Sans explosion, sans effet numérique et sans grand méchant qui veut détruire la ville / la Terre / l'Univers. Un cas assez unique dans les films de super-héros.
Un grand bravo pour ce film qui sort du lot des autres films français. Le film est drôle, léger, charmant et en même temps profond. Et comme le disait Jean-Marc Lalanne au Masque et la plume, il y a même une dimension politique. J'ai beaucoup ri, le film est vraiment décalé. Merci
Typique d'un cinéma français qui ne prend aucun risque et qui reste pédant sous un air de légèreté. L'ennui est de la partie, et l'on rêve un autre film, où ces supers pouvoirs seraient de la poésie, où les images nous submergeraient par leur beauté.
Vu ce week-end au mk2 Quai de Seine : super ambiance, une salle pleine et beaucoup de rires. Une bouffée d'air frais, de la poésie, de la magie, ça fait du bien dans la sinistrose ambiante :)
(;..) S’il a été annoncé lors de sa promotion (bande-annonce notamment) comme le premier film de « super-héros français », et bien qu’on y retrouve une réutilisation de tous les codes du genre, Vincent n’en est pas vraiment un. Son pouvoir et sa maîtrise parfaite de l’univers aquatique font de lui un mélange de Kevin Costner dans Waterworld (1995 de Kevin Reynolds), sans les branchies, et une sorte d’X-men. Cependant en observant sa vie quotidienne on se rend vite compte que Vincent n’a rien de cette catégorie de personnages. D’une part par son caractère discret et solitaire, d’autre part par les limites de son pouvoir (il perd sa force et son agilité dès que son corps redevient sec). Ainsi, comme le dit lui-même Thomas Salvador, à part devenir un super maître-nageur, les possibilités sont limitées. Les références aux films de super-héros restent alors présentes mais davantage comme clins d’œil et avec une forme de dérision. Un baiser façon Spiderman de Sam Raimi (2002) mais inversé (la jeune fille la tête à l’envers), ou encore une tenue de plongée en guise de costume. C’est à la fois dans ces détournements et sa sobriété que Vincent n’a pas d’écailles trouve un esprit comique burlesque et de situations à la manière de Buster Keaton, soutenu par un montage intelligemment étudié, comme lors d’une longue poursuite, ou lorsque Vincent, impassible, explique ses facultés à Lucie. (...
Dans son approche presque réaliste de ce sujet, Thomas Salvador a opté pour une absence totale d’effets numériques (cette fois en accord avec la promotion du film qui annonçait « un film 100% sans effets spéciaux »). Le réalisateur et son équipe ont eu recours à divers trucages à base de machineries et mécaniques pour montrer la puissance et la vitesse du personnage dans l’eau. Si on peut deviner l’utilisation de tremplins hors de l’eau pour plusieurs séquences, on reste bluffés, comme devant un tour de magie dont nous n’aurions pas les secrets, dès lors que notre héros apparaît dans différents courts d’eau (rivière, fleuve, mer…). Avec ce retour à un cinéma de trucages, filmé en pleine nature, Vincent n’a pas d’écailles impressionne. Presque davantage même que les grosses productions qui se « facilitent » le travail par l’utilisation d’effets numériques. C’est finalement plutôt son originalité et son traitement que son scénario, soyons honnête, assez mince, qui fait du film une surprise charmante.
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