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Pauline_R
176 abonnés
398 critiques
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3,5
Publiée le 17 février 2015
Un premier film très singulier, lent - mais pas ennuyant - et attachant. Le début est vraiment intriguant, on se demande où le réalisateur veut nous amener mais peu à peu le charme opère, avec un côté burlesque et absurde très bien vu.
Après un grand nombre de court-métrages, souvent couronnés dans de nombreux festivals, le quadragénaire Thomas Salvador réalise son premier long métrage avec "Vincent n’a pas d’écailles". Il y interprète le rôle principal, un rôle de super-héros très modeste dans lequel il peut utiliser toutes ses qualités de nageur, d’acrobate, d’alpiniste et de danseur. Son film, présenté dans un grand nombre de festivals, a reçu le Grand Prix du Jury au Festival de Bordeaux et le Prix du public à celui de La Roche-sur-Yon. A de nombreux points de vue, "Vincent n’a pas d’écailles" est un film éminemment sympathique. Il souffre toutefois d’un gros défaut : la matière scénaristique n’est pas assez importante pour un long métrage, quand bien même le film ne dure que 78 minutes. Ce scénario, en effet, n’est construit que sur une idée et une seule ! Certes, l’histoire d’amour est tout à fait charmante, certes on sourit la première fois où on voit qu’un Vincent en danger devient très vulnérable lorsque l’environnement l’empêche d’avoir un quelconque contact avec de l’eau, mais il est difficile de tenir 78 minutes sans répétitions sur un scénario idéal pour un moyen métrage de 40 minutes. On attend Thomas Salvador sur un deuxième long métrage au scénario plus riche et plus construit.
Un vrai film français qui donne dans l'originalité mais aussi la qualité, c'est bien rare comme combinaison dans notre culture. Il y a bien quelques défauts comme la pauvreté des dialogues mais largement compensée par le jeu d'acteur notamment le rôle féminin qui fait passer à elle seule toutes les plus belles émotions que ce film provoque. Je recommande vivement pour tous les oublis sans exception !
Afin de préserver son pouvoir secret, Vincent vit dans la marginalité totale jusqu’au jour où il rencontre Lucie dont il tombe amoureux. Il est alors confronté à un choix, celui de rester sur la touche ou de risquer l’amour et le partage. Le super-pouvoir : il voit sa force se décupler au contact de l’eau, lui autorisant à sauter et nager comme un dauphin. Pas de bad-guy. Pas de patrouilles dans des ruelles sombres. Pas de « grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités ». Pas de contextualisation ni d’origin story, le récit s’inscrit directement dans l’instant présent. On ne cherche à aucun moment à romancer l’environnement, Vincent évolue dans un monde extrêmement terre-à-terre et proche du notre, une province française tout ce qu’il y a de plus réel et ancré dans le quotidien. Le mot d’ordre est...
Film original, plein de poésie, mais qui met du temps à démarrer. A partir du moment où il a démarré, on assiste à une superbe poursuite, avec quelques grands moments.
Thomas Salvador passe au long après quelques courts métrages remarqués. Le gros problème ici est qu'il n'a visiblement pas su développer une idée originale assez chouette en projet de long métrage. Il est évident que le film aurait été nettement meilleur sur un format de 30 minutes. Dans ce long, la répétition met à jour un manque d'imagination criant au delà du concept originel. Une bonne idée peut faire un bon court mais malheureusement rarement un bon long et finit souvent par plonger le spectateur dans l'ennui. D'ailleurs Salvador en avait peut être conscience en limitant le film à une courte durée d'1h18... déjà malheureusement bcp trop longue pour si peu. Les premiers plans de l'homme poisson sont captivants mais au bout d'une 20aine de minute l'effet se perd faute de suite dans les idées. Quitte à jouer sur les codes du "faux" super héros autant y aller franchement. Au final, le film est gros plat dans l'eau ou la piscine c'est selon.
Magnifique, émouvant, drôle, subtile, chaleureux, généreux, ingénieux. Un réalisateur est né! Des acteurs qu'on voudrait voir plus souvent ! Vive le nouveau super héros 100% bio, Vive Vincent n'a pas d'écailles... On y va seul, on y retourne en famille et avec les amis !
Le vainqueur du Festival International du Film Indépendant de Bordeaux. Un super-héros malgré lui version "made in France", un film original, entre humour, absurde et action. Une façon de voir un "super héros" original plutôt comme un don, dont Vincent s'habitue au fur et à mesure et sera amené à le partager, c'est très sobre et assez surprenant. Une curiosité qui passe très bien, pas un chef d’œuvre non plus mais qui se laisse regarder, à signaler un petit clin d’œil remarqué à un "collègue" américain.
Titre bizarre, sujet insolite... Le réalisateur-scénariste-acteur Thomas Salvador s'est lancé dans un premier long-métrage de fiction qui se démarque de la production française actuelle, en lorgnant audacieusement vers le fantastique. L'histoire de ce type apparemment ordinaire, ayant une vie apparemment ordinaire, mais doté d'un super pouvoir (au contact de l'eau) qui ne fait pas pour autant de lui un super héros, constitue une curiosité vraiment titillante. Et de fait, la mise en place du récit intrigue ; le bricolage des effets spéciaux amuse ; l'interprétation s'avère sympathique... Mais le film ne tient pas toutes ses promesses. Il y avait certainement la matière pour un très bon court-métrage ou moyen-métrage. Pas pour un long-métrage, aussi court soit-il (1 h 20)... Le récit semble très vite tirer en longueur avec des scènes un peu répétitives (l'illustration du super pouvoir de Vincent) ou anecdotiques (l'histoire d'amour). La chasse à l'homme qui s'engage à un moment donné s'éternise elle aussi, malgré quelques pirouettes virevoltantes. Quant au dénouement, il laisse un peu sur sa faim, frustré d'un certain potentiel imaginaire. Au final, le film n'est jamais déplaisant, loin de là, mais ses effets de surprise s'épuisent ; son originalité aurait mérité, en format de long-métrage, un traitement plus étoffé, plus inspiré, plus abouti.