Une curiosité cinématographique original. Un gadget pourrait-on dire. Un peu long pour un film qui ne dure que 1h18, où, une fois passé l'effet surprise des super pouvoirs du protagoniste, on se retrouve avec une histoire vide de sens et de verbe. Le scénario, en dehors de ces mises en scène spectaculaires et simples au même temps, est plutôt bancal si l'on exclue le travail remarquable des acteurs, émouvants et presque muets. Avec des incongrus manifestes, comme la "disparition" du copain pendant la course-poursuite, par exemple. Le "péché" du film le plus flagrant est le surplus des séquences inutiles pour nous faire comprendre que l'origine des super pouvoirs est le contacte avec l'eau. En revanche l'histoire d'amour est pleine de sensibilité, sensualité, subtilité et humour. Restons sur cette note positive.
Une vraie découverte ! Vincent n'a pas d'écailles brille par sa singularité, son humilité, sa délicatesse. Un film qui nous donne le sourire pour longtemps. A ne manquer sous aucun prétexte !
Très mauvais. Preuve qu'une idée, même bonne, ne fait pas un film, encore moins un bon film. Les aventures d'un héros aux pouvoirs surnaturels ne peut fonctionner que dans un contexte vraisemblable. Pas d'histoire, pas de dialogues, pas de personnages crédibles, pas d'humour, pas d'émotion, pas même la poésie tant annoncée. Le héros, qui se trouve être aussi le réalisateur, se filme avec beaucoup de complaisance, posture, regard et sourire niais pour atout, Sa copine actionne un rire tout aussi inepte à défaut d'avoir quelque chose à dire. Les acteurs sont globalement assez mauvais, certains pires que d'autres.
Reste une musique et des paysages de carte postale, jolis, forcément jolis. Une fois de plus, j'aurais dû suivre l'avis de Pierre Murat.
Un film français avec un personnage qui possède des supers-pouvoirs, c'est pas très courant dans notre cinéma français (en essayant d'oublier l'adaptation ciné de Benoît Brisefer qui pique les yeux)! Vincent n'a pas d'écailles s'avère en plus être une petite pépite française d'1h20min, et une belle curiosité! Une histoire simplette, subtile dans son traitement, malgré le peu de musique et (surtout) de dialogues, qui mise surtout sur la mise en scène ; la succession de plans très courts donnent le rythme du film, et donc une mise en scène réussie centrée autour du fameux Vincent et de son don, tentant de vivre une vie normale loin de la ville, discrètement, trouver de quoi s'épanouir et travailler, et l'amour, jusqu'à un rebondissement dans l'histoire qui va mettre en situation délicate ce discret personnage. Contrairement à mes craintes de la part d'un film français qui sort des sentiers battus, celui-ci n'est pas synonyme d'ennui ou de pauvre tentative de copie de film de super-héros, et met très bien en valeur sans trop se répéter les super-pouvoirs du protagoniste principal à l'image par exemple spoiler: des scènes de course-poursuite entre Vincent et les gendarmes , qui font preuve de beaucoup d'inventivité dans la mise en scène. Voici donc un petit film fantastique reposant à voir, à la fois poétique, dynamique, drôle et original dans sa forme, peu bavard sur le fond mais sans prétention.
Ce film est une véritable fraîcheur ! Les paysages, le thème, les acteurs offrent une légèreté et une originalité bienvenues dans le cinéma français. A voir !
5/5 pour ce film à la douceur et la à justesse rare, la beauté des paysages associée à l'originalité du scénario fait de ce film un petit bijou à découvrir absolument!
Quel plaisir de suivre Vincent, le taciturne, à travers les gorges du Verdon. Ce film est un ovni, un bol d'air frais parmi toutes ces superproductions. On est un peu perdu au début pour mieux se laisser emporté. C'est frais, les comédiens sont vrais, il y a de la comédie avec des poursuites style "Louis de Funes" et des cascades sans effets spéciaux numériques. Vincent ne se prend pas au sérieux et c'est bien pour cela qu'on aime.
Un film drole et poétique, émouvant et surprenant. Les acteurs sont formidables et touchants, c'est très bien mis en scène, prenant dès la première minute ! Je recommande vivement, un grand film de super héros !!!
Voir un premier film c'est toujours sympathique, voire émouvant car porteur d'avenir. On est à la merci de découvrir un univers, une vision personnelle ou tout bonnement un réalisateur dont on espère qu'il pourra continuer. On va peut être plus indulgent car souvent le projet a été long à monter (8 ans pour celui-ci), le budget évidemment limité et les premières fois ce n'est que rarement fabuleux. "Vincent n'a pas d'écailles " est un premier film paradoxal et intriguant. L'accroche par le distributeur le vendant comme une comédie avec "le premier super héros français" ne lui rend pas service car ce n'est ni vraiment une comédie et encore moins un film d'aventures genre Batman ou Spiderman, Benoît Brisefer à la limite. Mais l'autre slogan, censé être humoristique, " Garanti 100% sans effets numériques" laisser augurer le pire : le film français bien pauvret qui décevra les quelques spectateurs venus pour un frisson à la Hollywood, alors que nous sommes dans un univers à priori plus auteuriste. "Vincent n'a pas d'écailles " est un premier film fragile. Certains me diront que j'emploie un mot totalement stéréotypé par la critique mais, vraiment, dans ce cas ci, particulièrement adapté. Le héros est un taciturne, un vrai taiseux. Il a le pouvoir de devenir très fort dès que son corps est mouillé. Cela pourrait être fort utile dans la vie mais Vincent le considère plus comme un handicap. Du coup, il le cache et vit en marge de la société, vivant de petits boulots dans des endroits à proximité de lieux de baignade. Composé de multiples scènes montrant Vincent se baigner, nager, se tremper, s'humidifier, re nager, re se baigner, le film n'avance guère, installant un climat silencieux, où la nature est très présente, mais qui se révèle un poil ennuyeux. Et comme il est peu bavard et ne rencontre que des taiseux qui sourient (les filles) ou qui n'ont pas grande conversation (les garçons), nous sommes pas loin du film minimaliste. Hommage au cinéma muet (Keaton ou Chaplin ou à l'univers de Tati ) ou éloge de la lenteur dans un cinéma trop souvent névrotique ? Peut être, mais pas certain. Ces scènes un poil trop longues ou par trop répétitives font plus penser à un moyen métrage rallongé pour avoir le statut de long. Cependant, dans la deuxième partie, le clin d'oeil assez futé et parfaitement réussi aux scènes de poursuite des films de superhéros, bricolées avec les moyens du bord, rend soudain le projet plus sympathique et du coup plus intéressant. Plus sur le blog
Vincent n'a pas d'écailles brille par son originalité, et certains passages bien drôles. Cependant, le ton très burlesque a tendance à dédramatiser l'intrigue à tel point que le spectateur ne ressent jamais de véritable tension.