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DaeHanMinGuk
182 abonnés
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2,0
Publiée le 9 juillet 2016
Ce film dure 1h18 mais paraît durer 10 heures : que c’est lent ! Un adolescent américain, fan des DC Comics et Marvel, serait horrifié par cette histoire, pourtant très sympathique et traitée à l’économie et avec poésie, d’un homme aux superpouvoirs qui vit dans la marginalité et la précarité. En revanche, on peut se vanter qu’en France, une personne puisse faire aboutir son projet cinématographique jusqu’à la distribution en salles puisque Thomas Salvador, dont c’est le premier long-métrage, tient ici, excusez du peu, les rôles de réalisateur, scénariste, responsable des effets spéciaux et acteur principal ! Le film a quelques atouts sur l’originalité et la naïveté de l’histoire et ses décors naturels des Gorges du Verdon mais de nombreuses faiblesses (dialogues, mise en scène, effets spéciaux répétitifs…). Dans le genre films fantastiques français à budget réduit, j’en viens à être nostalgique de films comme « Simple Mortel » (1991) ou Didier (1997). Quant au héros de « Vincent n’a pas d’écailles », n’est pas « L’homme de l’Atlantide » qui veut…
Ce film un epu disgressif surfe sur l'idée de l'anti-super héros. C'est plutôt bien trouvé et le rythme, lent et calme, cadre bien avec ce concept. Plusieurs thèmes sont véhiculés, tels le droit à la différence, l'entraide, l'abnégation, le travail, le tout est saupoudré d'humour sur fond d'amourette. Plaisant à visionner.
Vincent semble galérer. Ni le boulot ni le domicile n’ont l’air fixes. Il est très timide avec les filles, mais a la chance de tomber sur Lucie prête pour une relation durable. Vincent est un type très ordinaire. Sauf qu’il aime nager. Partout et tout le temps, super-bien et à toute vitesse. Exactement comme les dauphins qui n’ont pas d’écailles non plus. Dans la rivière ou il se baigne, Vincent est capable de sortir entièrement de l’eau et de réaliser des prouesses aquatiques inouïes. Forcément Lucie est bluffée. Ce garçon ordinaire est donc doté d’un pouvoir extraordinaire… L’eau est son élément et même l’eau tombée du ciel fait sa force. Et ça lui est bien utile pour venir au secours d’un camarade menacé dans l’entreprise ou il a trouvé du boulot. Ce pouvoir surnaturel lui servira aussi pour semer les gendarmes lancés à ses trousses. Et enfin pour prendre le large définitivement, puisque c’est au Québec que le nageur miraculeux a filé pour attendre sa belle. Vincent est donc un héros ordinaire et surpuissant. Et l’eau est sa potion magique qui lui permet de s’affranchir des contraintes du réel. « J’adore le cinéma d’action et le fantastique » avoue le réalisateur et acteur Thomas Salvador. On le croit sur parole. Même si on a parfois du mal à savoir quel est le vrai registre de son film. Car le décalage entre fantastique et ordinaire n’est pas aussi évident qu’il le croit. Et parfois son personnage fait un peu Superman ! Il n'empêche, son super-héros a un côté lunaire qui rend ce conte fantastique léger et merveilleux. Un poisson volant vraiment original.
Limite foutage de gueule ... scénario inconsistant, pas de dialogue, des acteurs qui jouent mal. On peut juste ranger ce film dans la catégorie des ovnis poétiques !!!!
L’idée est originale, le ton parfait pour ce genre de comédie tranquille qui imagine un super-héros dont la puissance ne s’accorde qu’au milieu aquatique qu’il rencontre. La pluie tombée du ciel ou un lac, une rivière, une baignoire…. Une fois régénéré par l’eau, il peut tout faire, et même tomber amoureux. Il partage son secret que tout son entourage découvre petit à petit, et notamment les gendarmes qui tentent de comprendre le phénomène. Thomas Salvador qui joue aussi Vincent, filme avec une délicatesse rigolote, se jouant lui-même de ses propres artifices pour donner un ton sympathique qui personnellement m’a tenu pendant tout le film. Pour en savoir plus
Cette comédie dramatique teintée de fantastique de Thomas Salvador propose un scénario intéressant mais bien trop léger, les dialogues sonnent creux et les rares scènes d'action ne parviennent pas toujours à rehausser l'ennui et le cruel manque de rythme. Vite vu, vite oublié.
Voilà un petit film français qui sort du lot ! Avec son minimum de dialogues et surtout son sujet farfelu (un jeune homme voit ses capacités physiques décupler au contact de l’eau !), il peut en étonner plus d’un mais aussi en faire fuir certains ! Ce n’est pas transcendant mais se laisse relativement bien suivre et les acteurs sont très bons, mention spéciale à Vimala Pons, ravissante au possible et rien que pour la caresse la plus longue du monde…
Le vainqueur du Festival International du Film Indépendant de Bordeaux. Un super-héros malgré lui version "made in France", un film original, entre humour, absurde et action. Une façon de voir un "super héros" original plutôt comme un don, dont Vincent s'habitue au fur et à mesure et sera amené à le partager, c'est très sobre et assez surprenant. Une curiosité qui passe très bien, pas un chef d’œuvre non plus mais qui se laisse regarder, à signaler un petit clin d’œil remarqué à un "collègue" américain.
Un premier film très singulier, lent - mais pas ennuyant - et attachant. Le début est vraiment intriguant, on se demande où le réalisateur veut nous amener mais peu à peu le charme opère, avec un côté burlesque et absurde très bien vu.
Avec ce film Thomas Salvador crée un nouveau genre cinématographique, le film de super héros intimiste. En effet son personnage principal a de super pouvoir mais il ne va pas sauver le monde, ni détruire la moitié d'une mégalopole en poursuivant un méchant. Non, lui est monsieur tout le monde, en plus réservé et taiseux. Cet ovni du cinéma ne va certes pas plaire à ceux qui ne peuvent pas se poser pour admirer un paysage, en l’occurrence les belles étendus d'eau turquoise du Lubéron où se se déroule film. C'est rafraîchissant, au sens propre comme au figuré.
Simplicité, humour, délicatesse, poésie, interprétation aussi excellente que discrète, toute en finesse. Chapeau pour un premier long. En plus l'affiche est top !
Afin de préserver son pouvoir secret, Vincent vit dans la marginalité totale jusqu’au jour où il rencontre Lucie dont il tombe amoureux. Il est alors confronté à un choix, celui de rester sur la touche ou de risquer l’amour et le partage. Le super-pouvoir : il voit sa force se décupler au contact de l’eau, lui autorisant à sauter et nager comme un dauphin. Pas de bad-guy. Pas de patrouilles dans des ruelles sombres. Pas de « grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités ». Pas de contextualisation ni d’origin story, le récit s’inscrit directement dans l’instant présent. On ne cherche à aucun moment à romancer l’environnement, Vincent évolue dans un monde extrêmement terre-à-terre et proche du notre, une province française tout ce qu’il y a de plus réel et ancré dans le quotidien. Le mot d’ordre est...
(;..) S’il a été annoncé lors de sa promotion (bande-annonce notamment) comme le premier film de « super-héros français », et bien qu’on y retrouve une réutilisation de tous les codes du genre, Vincent n’en est pas vraiment un. Son pouvoir et sa maîtrise parfaite de l’univers aquatique font de lui un mélange de Kevin Costner dans Waterworld (1995 de Kevin Reynolds), sans les branchies, et une sorte d’X-men. Cependant en observant sa vie quotidienne on se rend vite compte que Vincent n’a rien de cette catégorie de personnages. D’une part par son caractère discret et solitaire, d’autre part par les limites de son pouvoir (il perd sa force et son agilité dès que son corps redevient sec). Ainsi, comme le dit lui-même Thomas Salvador, à part devenir un super maître-nageur, les possibilités sont limitées. Les références aux films de super-héros restent alors présentes mais davantage comme clins d’œil et avec une forme de dérision. Un baiser façon Spiderman de Sam Raimi (2002) mais inversé (la jeune fille la tête à l’envers), ou encore une tenue de plongée en guise de costume. C’est à la fois dans ces détournements et sa sobriété que Vincent n’a pas d’écailles trouve un esprit comique burlesque et de situations à la manière de Buster Keaton, soutenu par un montage intelligemment étudié, comme lors d’une longue poursuite, ou lorsque Vincent, impassible, explique ses facultés à Lucie. (...
Dans son approche presque réaliste de ce sujet, Thomas Salvador a opté pour une absence totale d’effets numériques (cette fois en accord avec la promotion du film qui annonçait « un film 100% sans effets spéciaux »). Le réalisateur et son équipe ont eu recours à divers trucages à base de machineries et mécaniques pour montrer la puissance et la vitesse du personnage dans l’eau. Si on peut deviner l’utilisation de tremplins hors de l’eau pour plusieurs séquences, on reste bluffés, comme devant un tour de magie dont nous n’aurions pas les secrets, dès lors que notre héros apparaît dans différents courts d’eau (rivière, fleuve, mer…). Avec ce retour à un cinéma de trucages, filmé en pleine nature, Vincent n’a pas d’écailles impressionne. Presque davantage même que les grosses productions qui se « facilitent » le travail par l’utilisation d’effets numériques. C’est finalement plutôt son originalité et son traitement que son scénario, soyons honnête, assez mince, qui fait du film une surprise charmante.
L'intégralité de notre avis, sur Le Blog du Cinéma
Je n'ai pas trouvé comment procéder pour mettre 0 étoiles alors je suis contraint d'en mettre 0.5 mais ce n'est pas 0 que mérite ce film - d'ailleurs peut-on encore parler de film ? - c'est carrément moins 5 ! et le plus scandaleux est de lire les critiques élogieuses des pros - ce qui prouve qu'on doit définitivement les bannir et que le fossé abyssal entre pros et public n'a pas fini de s'agrandir, heureusement, au final, c'est le public qui décide ! Fellini, Resnais, Audiard... doivent se retourner dans leur tombe. Car enfin, qu'a-t-on devant les yeux ? Un acteur qui a la charisme d'une huître, doublé d'un metteur en scène qui élève la paresse au rang de l'insupportable, qui n'a rien à dire et le démontre dans chaque plan. On se croit devant un film monté de bric et de broc par des ados qui, s'ennuyant comme des rats morts, auraient découvert un camescope au grenier et lu le mode d'emploi. Tout est mauvais, ultra-médiocre, soporiphique, je propose donc aux écoles de cinéma de conserver en archives cette chose que je ne peux décidément pas appelé un film eu égard au respect que je porte à ceux qui en font et de s'en servir pour illustrer une leçon sur : tout ce qu'il faut éviter pour faire un bon film !
"Aquaman" tente de mener son existence dans un environnement adapté à sa particularité. Son "handicap", c'est d'être sensible au solvant naturel : d'être en contact tactile avec la molécule H2O a pour effet de décupler sa force physique. Vincent va donc émigrer dans une région pourvue de lacs et rivières. Car outre l'effet de l'eau, Vincent semble avoir besoin de se ressourcer dans le milieu aquatique, il s'y sent bien, s'y apaise. Ce n'est donc pas une sorte de superman appelé à une mission. Il est discret, effacé, peu loquace, mais il observe attentivement. Son regard est perçant, amphibien(?). Lors d'une escapade, il croise Lucie, une randonneuse. Ils vont se revoir, tomber amoureux. Il lui révèle son secret, elle en rit. Il y a dans ce film une dimension burlesque, qui rejoint parfois la jubilation enfantine lorsque l'on assiste aux poursuites des gendarmes. Une jolie trouvaille cinématographique tournée essentiellement en décors naturels. Un regard sur la différence, sur la particularité...