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WalkthisWay
22 abonnés
670 critiques
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4,0
Publiée le 11 juin 2017
Un film rafraichissant et singulier qui fait plaisir! Quand le film de super héros rencontre le film d'auteur. Le film ressemble à un croisement entre Buster Keaton, Jacques Tati, Bruno Dumont, Wes Anderson, Elia Suleiman et Alain Guiraudie. J'ai rarement autant ri au cinéma, c'est du burlesque.
Vincent n’a pas d’écailles est un métrage au concept gentillet : faire un film de super-héros avec le budget d’un drame intimiste moldave. Même si le résultat n’est pas totalement mauvais, de par la sympathie de l’entreprise et des acteurs, difficile d’être enthousiaste devant le film, bien brinquebalant. Il faut dire qu’il y a eu des partis pris franchement hasardeux. Presque pas de dialogues, dialogues souvent anodins et parfois ridicules (lorsque le héros annonce à sa copine ses pouvoirs, c’est d’une invraisemblable nullité), pas de musique, le rythme est soporifique. Ok, je n’attendais pas un Marvel, mais on pouvait légitimement espérer un peu de punch. On finit par croire que le héros hors de l’eau a l’énergie d’un paresseux bourré d’arthrose. Le film dure 1 heure 15 et réussit l’exploit de nous paraître long. C’est vraiment dommage, car on se retrouve du coup face à un film peu plaisant à suivre, alors qu’il y avait de quoi apporter plus d’humour, de vivacité, de faire quelque chose de vraiment agréable à regarder, plutôt que de prendre cette direction auteurisante franchement pénible. Le casting repose essentiellement sur le duo Salvador-Pons. La seconde retiendra surtout l’attention pour une scène de nu, car pour tout dire elle est sous-utilisée. Elle intervient pour une histoire d’amour bien rapide et pas développée. Du coup elle est quasi-anecdotique, ayant juste le temps d’exposer ses charmes. Salvador n’est pas mauvais, il tient honorablement son rôle, maintenant ce n’est pas non plus un monstre d’acteur. Disons que son physique anodin colle bien à un super-héros anodin qui cherche à vivre d’amour et d’eau fraiche. A mon avis, cette correspondance exacte vient du fait que Salvador a écrit ce rôle en pensant à lui-même, et ce n’est pas plus mal. Pour la forme, il y a de bonnes choses. Le réalisateur a choisi un cadre d’action intéressant, et il y a de beaux paysages, un cadre naturel qui donne du charme et de la fraicheur à un métrage amateur par bien d’autres aspects. Salvador parvient cependant à offrir quelques belles séquences, particulièrement la scène d’amour avec Pons, courte mais bien faite. Il introduit aussi assez judicieusement les scènes où le héros montre sa force. Il ne faut pas s’attendre à du très lourd, mais c’est pas mal fait et pas mal amené non plus. Non, pour ma part le très gros défaut du film c’est d’être beaucoup trop mou et pas du tout développé alors qu’il y avait de quoi faire quelque chose. J’ai l’impression que le réalisateur n’a pas franchi le cap du long métrage, maitrisant du coup très mal la narration, et ne parvenant pas à épaissir son film. La romance, la relation du héros à ses pouvoirs sont juste des esquisses, les dialogues ne sont pas bons et bien trop rares. Je donne 2 car c’est réellement un film à très petit budget et parce qu’il y a aussi quelques qualités significatives sur la forme, mais enfin…
Un film drole et poétique, émouvant et surprenant. Les acteurs sont formidables et touchants, c'est très bien mis en scène, prenant dès la première minute ! Je recommande vivement, un grand film de super héros !!!
Film sans intérêt. Thomas salvador n'avait rien à dire et ça se sent : Sur 1h18, 1h d'images sans sons ni dialogues. Une souffrance. Personnage principal insipide, scenario sans intérêt. Un calvaire. D'ailleurs les bonnes critiques presse n'ont aucun sens : Thomas Salvador a sans doute beaucoup d'amis dans la presse. Nous aurions dû avoir du flair et sortir au bout de 5' comme l'un des autres spectateurs de la salle. De quoi vous dégouter du cinéma français, ce qui serait une erreur: J'ai trouvé les combattants formidables
Vincent n'a pas d'écailles semble un film original et prometteur. Mais rapidement, on comprend qu'il ne se passera absolument rien et que le film est très ennuyeux jusqu'au bout. Il n'y a pas de dialogues, le personnage est vide, il n'a aucun charismatisme et aucune personnalité. Comment avoir pu faire un film si banal avec une si bonne idée ?
Long à démarrer, mais compenser par les beaux paysages...puis après ça devient surnaturel ( à petit budcet) et palpitant ! Des courses poursuites jamais vues et dignes de ce nom. Magique :-D
Après un premier essai avorté, j'ai enfin pu voir Vincent n'a pas d'écailles. La bande-annonce était très intrigante. Le film l'est tout autant malgré quelques défauts. C'est le premier long métrage de Thomas Salvador qui a aussi écrit le scénario et tient le rôle principal. Le sujet est original. Le traitement aussi. C'est assez lent, contemplatif au début, pour accélérer un peu plus ensuite. Le personnage de Vincent est aussi énigmatique qu'attachant. On se sait pas d'où il vient, ni pourquoi il a cet étrange pouvoir. C'est souvent drôle, mais aussi un peu répétitif et on est parfois pas très loin de l'ennui (la traque des gendarmes est un peu longue). Ce petit film sort malgré tout de l'ordinaire dans le paysage cinématographique français actuel. C'est plutôt bien écrit, bien mis en scène et bien joué, le tout avec une belle sobriété et une jolie poésie. Et avec, par moment, visuellement, un petit côté L'inconnu du lac. Pas inoubliable mais un joli moment, assez original, fantastique et mystérieux.
Thomas Salvador dans son élément quand il filme la nature. Le film parvient à combiner le naturalisme et le fantastique. Naturalisme car la nature y est très bien filmé, et fantastique car en plus de son histoire, le film baigne dans un climat d'etrangeté qui ouvre à l'observation. Les effets spéciaux sont réussis et parfois amusant. C'est largement réussi même si certains pourront reprocher le rythme assez lent.
Ce "Vincent..." avait tout pour me plaire, à moi qui ai saturé depuis une paire d'années devant les super héros "marveliens" urbains, bruyants, généralement torturés et destructeurs. Moi qui ai toujours aimé Rozier et Rohmer, les contes d'été et les amours entre doux rêveurs. Et puis... non, en fait ! Faute d'idées (d'histoires, de mise en scène) pour amener son brillant pitch initial - Vincent voit ses forces décuplées au contact de l'eau, et se transforme en une sorte de... super héros ! -, faute de vrais personnages aussi - parce que le mutisme général, c'est un peu une solution de facilité, non ? -, "Vincent n'a pas d'écailles" s'engloutit peu à peu dans une vague torpeur. Thomas Salvador avait pourtant le choix : la poésie naturaliste, le burlesque des courses poursuites primitives, voire la mise en abyme du mythe du super héros, transposé de son milieu urbain dans la beauté ensoleillée des Gorges du Verdon (le baiser inversé comme chez Raimi, l'exil final en Amérique, havre des super héros... les clins d’œil ne manquent pas : so what ?). Il ne tente rien vraiment, reste à la surface, confond légèreté (certes, bienvenue) avec pusillanimité. Le spectateur s'ennuie un peu, l'enchantement espéré fait long feu. Le film n'est pas réussi.
plans statiques, longs silences, personnage peu expressif... difficile de tenir ne serait ce que 30 minutes, jusqu'à l'élément déclencheur d'un semblant d'intrigue. au final, un tout petit film sans grand intérêt, voire insignifiant!
Voir un premier film c'est toujours sympathique, voire émouvant car porteur d'avenir. On est à la merci de découvrir un univers, une vision personnelle ou tout bonnement un réalisateur dont on espère qu'il pourra continuer. On va peut être plus indulgent car souvent le projet a été long à monter (8 ans pour celui-ci), le budget évidemment limité et les premières fois ce n'est que rarement fabuleux. "Vincent n'a pas d'écailles " est un premier film paradoxal et intriguant. L'accroche par le distributeur le vendant comme une comédie avec "le premier super héros français" ne lui rend pas service car ce n'est ni vraiment une comédie et encore moins un film d'aventures genre Batman ou Spiderman, Benoît Brisefer à la limite. Mais l'autre slogan, censé être humoristique, " Garanti 100% sans effets numériques" laisser augurer le pire : le film français bien pauvret qui décevra les quelques spectateurs venus pour un frisson à la Hollywood, alors que nous sommes dans un univers à priori plus auteuriste. "Vincent n'a pas d'écailles " est un premier film fragile. Certains me diront que j'emploie un mot totalement stéréotypé par la critique mais, vraiment, dans ce cas ci, particulièrement adapté. Le héros est un taciturne, un vrai taiseux. Il a le pouvoir de devenir très fort dès que son corps est mouillé. Cela pourrait être fort utile dans la vie mais Vincent le considère plus comme un handicap. Du coup, il le cache et vit en marge de la société, vivant de petits boulots dans des endroits à proximité de lieux de baignade. Composé de multiples scènes montrant Vincent se baigner, nager, se tremper, s'humidifier, re nager, re se baigner, le film n'avance guère, installant un climat silencieux, où la nature est très présente, mais qui se révèle un poil ennuyeux. Et comme il est peu bavard et ne rencontre que des taiseux qui sourient (les filles) ou qui n'ont pas grande conversation (les garçons), nous sommes pas loin du film minimaliste. Hommage au cinéma muet (Keaton ou Chaplin ou à l'univers de Tati ) ou éloge de la lenteur dans un cinéma trop souvent névrotique ? Peut être, mais pas certain. Ces scènes un poil trop longues ou par trop répétitives font plus penser à un moyen métrage rallongé pour avoir le statut de long. Cependant, dans la deuxième partie, le clin d'oeil assez futé et parfaitement réussi aux scènes de poursuite des films de superhéros, bricolées avec les moyens du bord, rend soudain le projet plus sympathique et du coup plus intéressant. Plus sur le blog
Vincent est doté de super pouvoirs quand il est mouillé et seulement quand il est mouillé: c'est tout ce que raconte ce film! Ce n'est pas grand chose, mais cela suffit à faire un film gentiment loufoque et, somme toute, très agréable à regarder. Il ne faut pas en demander davantage. 7,5/10