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    La Belle Saison
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    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2015
    C'est curieux : je connaissais le sujet (j'avais adoré "la vie d'Adèle") et au début, j'étais exaspérée par le mouvement féministe que je trouvais en partie débile, ce qui fait que la première moitié du film ne m'a pas plu, mais au fur et à mesure que l'on avançait dans l'histoire, et peut-être en raison de la sublime campagne magnifiquement filmée et des années 70 (années nostalgie pour moi), je me suis laissée entraîner dans l'ambiance, dans les sentiments des deux héroïnes (magnifiquement interprétées) et n'ai pas boudé mon plaisir, en fin de compte......
    Finalement, et malgré mes réticences, je l'avoue, c'est un très beau film et pourtant, je n'avais pas envie d'y croire......
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    108 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2015
    Catherine Corsini nous parle dans LA BELLE SAISON, d’une époque ou les idéaux étaient à la fois vivaces, et pas encore désillusionnés (1971). Elle nous parle de féminité, de féminisme, de force de caractère, de soumission, de liberté, d’identité (sexuelle, sociale et personnelle), de combat, d’égoïsme, d’amour… Trop pour un seul film ?
    Pas forcément: c’est précisément dans le dosage de ces nombreux éléments que le film trouve son ton, sa force. Aucun d’eux n’est traité pleinement; tout fusionne en quelque sorte, sans que rien ne prenne le pas. Au final, LA BELLE SAISON laisse autant une impression mitigée que celle d’un film qui touche juste (...

    L'intégralité de cette critique, sur Le Blog du Cinéma
    Julien D
    Julien D

    1 210 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 août 2015
    La rencontre de deux univers sociaux à travers une histoire d’amour lesbienne, impossible de ne pas faire le lien avec le palmé La vie d’Adèle, mais c’est ici la passion va se faire entre une paysanne venue à Paris depuis le fin fond du Limousin et une enseignante gauchiste engagée dans la cause féministe. L’intrigue ayant lieu au début des années 70, cette problématique du droit des femmes, et en particulier celui à l'avortement, prend une place presque aussi importante que celle de l’homosexualité à travers une reproduction des luttes des militantes du MLF très présente dans le premier tiers du scénario. Si le second tiers (qui couvre en réalité plus de la moitié de la durée du film) consiste essentiellement à la mise en scène de cette romance bucolique, ce sont finalement les dernières minutes du film, autour des difficultés que rencontrent Delphine et Carole à rester unis spoiler: jusqu’à leur séparation (est-ce réellement un spoil, alors que le titre annonce la nature éphémère de l’histoire ?)
    qui sont les plus passionnantes. C’est parce que les personnages secondaires sont caractérisés de manière caricaturales et inéluctablement que leurs actions sont soit des schémas attendus, soit des tentatives de reproductions fidèles d’événement de l’époque, que la partie parisienne est un amas de clichés. La partie campagnarde, en revanche, c’est sans doute grâce à son nombre moins important de personnages secondaires en jeu (la mère et l’ami amoureux, tous deux brillamment interprétés par Noémie Lvovsky et Kevin Azaïs) que la relation entre les deux femmes devient l’élément central et profite d’un traitement romantique soigné profitant de dialogues relativement bien écrits. Il est certain que la direction artistique, et en particulier certains éléments de décors comme le train à la fin, permettent une excellente reconstitution de l'époque, et certaines images sont rendues magnifiques par le travail de la directrice de la photographie qui réussi à sublimer certaines lumières naturelles (peut-être un peu moins les corps féminins), mais le tout donne un sentiment d e voir parfois des images de carte postale assez factices. Autre élément qui fait perdre en réalisme au film, le choix de Cécile de France qui, malgré la grâce et l’énergie dont elle fait preuve, apparait comme une jeune femme de 25-30 ans maximum mais dont la quarantaine se lit sur son visage. Izia Higelin est quant à elle irréprochable. Dommage que tant d’éléments soient préjudiciables à cette bluette pourtant pleine de scènes sensuelles et émouvantes, mais surtout porteuse d'une problématique qui mérite d'être d'approfondie, celui de savoir si l'on peut être à la fois libre et amoureux.
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2015
    Catherine Corsini qui, dans une filmographie abondante, n'avait retenu notre attention autrefois que pour Partir, un film émouvant par sa description de la capacité d'une femme, la grande K.S. Thomas, à vivre un amour impossible, revient dans La belle saison sur le principe de la transgression amoureuse. Ici, les affres de deux jeunes femmes des années 70, l'une parisienne et intello, la superbe Cécile de France, l'autre rurale et employée de bureau, la surprenante Izïa Higelin, dans la découverte des amours saphiques et l'impossibilité d'un coming out au fin fond de la Creuse. La faiblesse du film réside dans la peinture des scènes paysannes, parfois caricaturales et simplistes, et dans la faiblesse de la reconstitution des années MLF, sans doute due à un budget un peu serré. Une 2ch par ci, une vieille Micheline de la SNCF par là ont du mal à nous projeter dans les années Pompidou. Restent trois superbes actrices (et oui, n'oublions pas la forte composition de Noémie Lvovski en paysanne désabusée), un jeu d'une grande finesse, des dialogues intelligents et pas trop écrits. Et aussi une façon de filmer les corps amoureux sans le chichi et sans le maniérisme d'un Kechiche par exemple.
    traversay1
    traversay1

    3 626 abonnés 4 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2015
    Hasard des sorties ? Le cinéma français semble redécouvrir les années 70 (La dame dans l'auto) et le monde rural (Coup de chaud). Ce ne sont certes pas les thèmes majeurs de La belle saison mais un contexte fort qui a son importance et marque son identité de film militant. Les deux femmes qui forment le couple du film de Catherine Corsini sont en lutte : l'une pour la cause féminine, l'autre pour sauver sa ferme, ensemble pour vivre un amour "interdit", surtout à cette époque et d'autant plus quand il est "dans le pré." Mais s'il est ensemencé de moments de bonheur et d'épanouissement physique (Corsini filme la nudité avec bien plus d'impudeur qu'un Kechiche, par exemple), que l'on ne s'y trompe pas, La belle saison est un drame sentimental, marqué par les choix de vie qui s'apparentent à des crèves-coeurs. Catherine Corsini signe là son meilleur film, et de loin, demandant beaucoup à ses interprètes formidables, Cécile de France (ce n'est pas une révélation) et surtout Izia Higelin (c'en est une), sans oublier la toujours excellente Noémie Lvovsky. La belle saison ne raconte pas une histoire hors de commun mais sa justesse et son dynamisme lui octroient d'ores et déjà une place de choix parmi les réussites du cinéma hexagonal, cette année.
    alain-92
    alain-92

    321 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2015
    Magnifiquement documenté, La Belle saison rend un très bel hommage à ces femmes qui, en plein cœur des années 70, ont su se faire entendre avec courage et détermination. Premières pierres posées pour une normale égalité avec les hommes. Pour une reconnaissance du droit à la différence, aussi.

    C'est également un très beau film d'amour entre deux femmes.

    Le scénario met en avant la peur bien réelle du regard de l'autre. Et plus que tout, le refus de tous changements. La ville, semblable à une arène, est l'endroit dans lequel se livrent tous les combats. Si la campagne semble plus paisible elle n'en reste pas moins le territoire de dissensions souvent très douloureuses à vivre.

    Les dialogues sont parfaitement écrits, justes et brillants. Je retiens, entre autres, ceux échangés entre gens de la terre quand il est question de la rémunération de la femme. Dans ce monde paysan, tout autant que dans les villes, les hommes veulent garder une réelle supériorité. "C'est déjà bien beau qu'elle puissent puiser dans le salaire du mari".

    Avec brio, une grande finesse et sans pathos, Catherine Corsini démontre que le combat commencé à cette époque perdure, de nos jours encore, sur bien des points.

    Issu ce cette campagne, j'ai trouvé toute cette partie du film d'une incroyable véracité. La photographie de Jeanne Lapoirie magnifie les paysages et la nudité des corps.

    La musique de Grégoire Hetzel accompagne parfaitement le propos. D'autres voix résonnent comme les dernières heures d'un monde qui semble optimiste et résolument hermétique devant les évènements. Le profond changement est pourtant inéluctable.

    Les hommes, simples spectateurs attentionnés, mais souvent désorientés par cette formidable avancée ne sont pas en tête du casting. Kévin Azaïs, touchant et tout en retenue avec Benjamin Bellecour dans le rôle d'un homme brusquement rejeté, n'en sont pas moins excellents, chacun dans leur rôle respectif.

    Dans le rôle d'une mère, femme de paysan, accrochée à des valeurs traditionnelles qu'elle voit voler en éclats Noémie Lvovsky est exceptionnelle et dégage une profonde émotion.

    La réalisatrice a déclaré son "envie de faire un film où les personnages ont une belle âme, un côté solaire, extrêmement généreux, ouvert sur l’autre". Pour réaliser ce souhait, elle a trouvé en Cécile de France et Izïa Higelin les comédiennes idéales. Elles sont remarquables, touchantes, troublantes et lumineuses.

    Un très beau film, d'une grande sensibilité, d'une belle sensualité et d'une profonde émotion.

    Un coup de cœur en ce milieu d'été.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2015
    Touchant. Bien plus vrai que la vie d'Adèle. Lumineux et solaire. Izia est épatante et Celine de France tout à fait divine. L'histoire est simple mais elle parle vrai. Elle sent la femme et l'authenticité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2015
    Un film splendide. A la fois léger par ses scènes et profond pour la réflexion qu'il apporte. Le tout pour imager le pas en avant du féminisme, qui aujourd'hui n'a toujours pas fini de devoir exister. A voir !
    missfanfan
    missfanfan

    92 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2015
    Ma déception est à la hauteur de l'attente que j'avais pour ce film tout les comédiens sans exception sont bons ( pour une fois Izia Higelin joue bien ) , mais où est l'intérêt de nous montrer à tout bout de champs deux actrice à poil avec des sexes en gros plants , un peu plus de suggestion n'aurais pas nuit au film bien au contraire du coup ça ne lui apporte pas grand chose de plus, donc au final l'histoire est bien le sujet important bien sur,et surtout le fait que ça ce passe dans les années soixante 70 ou tout était à faire
    Pour le reste copie à revoir dommage ( les amies avec qui j'étais ont partager mon point de vu )
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    138 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2015
    Bien qu’ancré dans un cadre temporel bien défini, l’histoire trouve de nombreux échos dans notre monde actuel, et l’arrière-plan politique n’est pas que cosmétique. Outre ce récit historique, porté par une bande-son fidèle à l’époque, La Belle Saison est aussi l’histoire d’une jeune fille qui quitte la ferme de ses parents pour commencer sa vie à la ville, avec toutes les difficultés que cela comporte.

    Plein de finesse et d’émotion, La Belle Saison touche au cœur, parce que c’est une très belle histoire d’amour, mais touche aussi à la tête : petit précis du féminisme dans les années 70, lecture sociologique de l’opposition Paris/province… le film fait travailler notre cervelle sans oublier de soigner nos yeux, grâce à une photographie lumineuse et envoûtante.

    Et puis sinon c’est marrant de voir Cécile de France avec des poils sous les bras !
    jeanne F.
    jeanne F.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2015
    À la fois beau mélo d'amour et un film militant ciselé, courez voir La belle saison!
    Choc des mondes, révolution sexuelle, difficile évolution de la ruralité : c'est un film à la fois léger et qui a du sens, qui se lit très bien aussi au présent.
    Et, évidemment, des nanas qui racontent une histoire d'amour entre nanas, c'est tout de suite plus... crédible, réaliste, positif, épanoui, drôle, hum, suivez mon regard!! (spoiler : elles ne meurent pas à la fin dans d’atroces souffrances! ;). Le film assume de rétablir quelques vérités sans se prendre au sérieux pour autant. "J'espère qu'il y aura plein d'autres histoires, je ne vois pas pourquoi les femmes n'auraient qu'un seul film", a pointé Catherine Corsini lors de l'avant-première. Une réalisatrice et une équipe très sympa, ça ne gâche rien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2015
    Vu en avant premiere.....fou rire, larmes, re- fou rire...... J'ai vraiment passe un super moment ..... Certaines phrases du film resonne encore dans ma tete . Allez y les yeux grands ouverts!
    framboise32
    framboise32

    154 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2015
    La belle saison aborde et rend hommage au MLF, Mouvement pour la Libération de la Femme. Parallèlement à cette histoire de société, une superbe histoire d’amour entre deux jeunes femmes, Carole et Delphine. La réalisatrice filme le couple, les scènes intimes, et les corps de ses deux actrices avec un beau regard, pudique et sensuel.
    Catherine Corsini aborde le sujet de la condition féminine.
    Le casting est formidable. Cécile de France est parfaite, un de ses plus beaux rôles. Cette jeune femme qui perd tous ses repères, qui ne peut pas lutter contre ses sentiments est très touchante. A ses côtés, Izia Higelin, brute, sauvage et d’un naturel désarmant. Elle forme un duo lumineux, attachante, incroyable. Noemie Lvovsky est exceptionnelle.

    L’histoire d’amour est belle sous fond de lutte pour la condition féminine. Beau et touchant.
    Pauline_R
    Pauline_R

    179 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2015
    Un film rempli de générosité et solaire, très différent de La Vie d'Adèle pour ceux qui auraient peur d'un remake à la sauce seventies. Outre l'amour naissant entre deux femmes, la première partie du film nous montre avec beaucoup d'énergie (à la limite du surjeu niveau interprétation) le combat féministe pour les droits de la femme et nous rappelle qu'à une époque pas si lointaine l'homosexualité était considérée comme une maladie...La mise en scène est parfois un peu trop appuyée mais on est touché par cette histoire qui nous fait passer par toutes les émotions, du rires aux (presque) larmes. Les actrices font beaucoup à la qualité du film : Cécile de France irradie comme toujours, Izïa Higelin est remarquable et (surtout) Noémie Lvovsky est tout simplement fabuleuse. Sans doute le meilleur film de Corsini depuis La Nouvelle Eve.
    laurence l
    laurence l

    138 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2015
    belle histoire pas facile quand on est dans un monde qui n'est pas si évolué que ça avec tant de préjugés et un gros besoin d'ouverture d'esprit. Les deux actrices fusionnent a perfection et la réalisatrice a été suffisamment dans le respect et non le voyeurisme. On ressent la façon de filmé que c'est une femme derrière la caméra..... bravo touchant et moderne
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