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Uncertainregard
117 abonnés
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3,5
Publiée le 23 août 2017
Un essai réussi de Denis Villeneuve dans la SF même si je ne me montrerai pas aussi enthousiaste que la plupart des critiques. L'intrigue est bien amenée en particulier les prises de contact avec ces drôles d'extraterrestres et leur langage. La mise en scène de Villeneuve collaborant une fois de plus avec Johann Johannsson à la musique contribue à un climat inquietant tout au long du métrage. Par contre le scénario ne me parait pas très clair sur les visions de notre héroine et je trouve un peu trop facile le dénouement où l'on évite de peu la catastrophe. Je ne peux être plus explicite sans révéler l'intérêt de l'histoire donc n'hésitez pas à découvrir cette nouvelle oeuvre de ce ralisateur qui n'a pas fini de nous épater. J'attends avec impatience son "Blade runner"!
Denis Villeneuve nous livre un film au scénario ultra travaillé et intelligent avec une mise en image sublime de Bradford Young, des plans magnifiques, une bande son à tomber et une mise en scène superbe. Ce film est un joyau unique à l’extrême opposé des blockbusters du genre. Ici, point de violence, point d'effets spéciaux à chaque plans et point de bêtise affligeante. Si le film fait un bel hommage à Kubrick avec des combinaisons et un monolithe proches de ceux de “2001, l'Odyssée de l'espace”, il parvient surtout à créer un univers visuel unique, oscillant entre un présent aux couleurs glaciales et des flash-backs aux couleurs chaudes. “Premier Contact” est un chef d'œuvre intelligent, brillamment interprété et magistralement réalisé.
bof bof, il y a de l'idée mais mal exploité... Le film est un peu mou et il se fini en laissant plusieurs questions sans réponses.. mais il mérite tout de même 3 étoiles
"Premier Contact" est un mauvais film, constat lucide au vu d'une dernière demi-heure catastrophique, qui montre à quel point Villeneuve ne reconnaît pas lui-même le véritable intérêt de son scénario. Le vrai sujet du film, ce n'est pas le mélodrame sirupeux – images pour pub de shampoing qui défilent sous l'atroce musique de Max Richter – qui soulève la question philosophique la plus bête du monde (en connaissant notre vie à l'avance, ferions-nous les mêmes choix ?), c'est la rencontre avec les extraterrestres et la tentative longtemps infructueuse de décoder leur langage. La traduction est impossible parce que l'expression des heptapodes n'a aucune équivalence, seul le rapprochement physique de Ian et Louise avec leurs interlocuteurs peut faire progresser cette rencontre. Mais c'est au moment où Louise comprend qu'elle a "une arme" que le film se dérègle totalement, qu'il affirme sans gêne que son programme extraterrestre n'est en fait qu'un prétexte pour servir un drame familial débordant de clichés et de mièvrerie, où l'on comprend que nous n'avions pas affaire à des flashbacks mais à des flashforwards, renversement infructueux autant sur un plan intellectuel qu'émotionnel. Villeneuve est un réalisateur sans vision, uniquement capable de déployer quelques belles idées plastiques mais dont la mise en scène et ce qu'elle soulève – montage, rythme, cadrage, etc. – se révèle une fois de plus particulièrement faible, nettement inférieure à celle d'un bon faiseur hollywoodien.
Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde. » Wittgenstein , voilà bien le thème du film basé sur l'hypothèse de Sapir-Whorf , bien sur ceux qui n'ont pas compris cela ne peuvent comprendre ce film, où le grand cadeau technologique que nous apportent les extra-terrestres du film c'est un langage capable de nous ouvrir l’esprit, sur le véritable sens de la vie .
Je reconnais à "Premier Contact" son mérite de vouloir sortir des clichés de la science-fiction mainstream ainsi que du blockbuster avec l'opposition manichéenne qui va bien, mais je trouve qu'il y quand-même à redire sur le scénario et sur sa thématique de la barrière de la langue inter espèces. Si cette dernière est intéressante sur le papier, et effectivement peu traitée au cinéma, ce n'est pas pour que ça en fait de suite un gage de qualité. Je trouve en effet le concept qui veut que, selon la langue adoptée, non seulement ça modifie ta perception des choses, mais en plus ça te fait assimiler la culture de l'espèce et donc leurs avancées intellectuelles (ou au moins l'une d'entre elles), assez tirée par les cheveux. De plus je m'interroge aussi sur la crédibilité pour qu'une espèce extraterrestre intelligente dotée de la capacité de voir dans le futur, de trouver et d'entrer en contact d'elle-même avec une autre race, et qui n'est en plus pas limitée par le temps, ait besoin d'une civilisation aussi primitive, irréfléchie, et versatile que l'Humanité. Il n'y a pas d'autres civilisations complexes et intelligentes capables de coloniser leur système et leur galaxie dans l'univers ? Admettons que l'on soient les seuls en dehors d'eux: Qu'est-ce qu'on a de plus qu'eux pour qu'on puisse les sauver dans 3000 ans ? Ils ont constaté qu'on progressait beaucoup plus vite qu'eux (en étant beaucoup plus jeunes) donc qu'en nous faisant progresser encore plus rapidement on sera plus avancé qu'eux dans 3000 ans ? Le film est beaucoup trop nébuleux et inabouti sur ce point et je trouve facile l'excuse de vouloir y ajouter une part de mystère et d'imagination à l'ensemble. Bon j'ai quand-même trouvé l'ensemble pas inintéressant mais voilà... son script est discutable.
Très beau film. Étrangement peu d'effets spéciaux pour ce genre de film (on se rapproche au plus près de ce que pourrait être une rencontre E.T. çà me semble simple et très réaliste)...Mais énormément d'effets de style (photographie, montage, son, musique (même si parfois les violoncelles un peu trop appuyés donnent cette impression de mièvrerie, le film est tout sauf mièvre.). Tout cela fait que le film est une réussite. Il se base sur une histoire somme toute assez "banale" dans la S.F.: Les extraterrestres sont là...Que nous veulent-ils?...Bref, une histoire concernant l'humanité entière...Mais là où le scénario est fort, c'est qu'il imbrique à l'intérieur de ce récit universel, un drame personnel des plus intime dévoilé au début de l'intrigue, ce drame sera la conséquence directe de cette rencontre. Il se dégage alors du film de la mélancolie, et une certaine philosophie, matinée de métaphysique qui ne sont pas pour me déplaire. (Mention vraiment spéciale au montage très très habile qui ne nous dévoile qu'à la toute fin sa raison d'être). La partie linguistique est intéressante et l'interaction avec les extra-terrestre l'est également. Les acteurs sont bons. Ils transmettent l'émotion avec le bon dosage, sans tomber dans la guimauve ! Tout cela fait que l'on suit l'histoire avec intérêt. Le rythme est assez lent, mais pour autant pas barbant du tout. On pourra retrouver un peu la sensation de "rencontre du 3ème type" et de "Abyss" pour ce qui est du traitement Humains/E.T.. Et de "2001" au niveau du traitement de l'image... Seul bémol pour ma part: le traitement habituel dans ce genre de film, que les chinois et les russes sont forcément de vrais primaires voulant tout faire péter, et que la solution vient obligatoirement des bons américains (même si l'armée américaine et là encore une fois dépeintes de façon caricaturale).
Un air de déjà vu, mais en version très ennuyeuse.Ça traine en longueur avec une musique horrible, censée nous réveiller pendants ces moments d'inaction.Créatures en forme de pieuvre ridicules qu'on ne voit quasiment pas.Sale film pourri et débile.
Les films d’invasion extraterrestre sont de deux types, soit pleines d’action et donc avec des aliens aussi belliqueux que nous, type « Independance day », soit réflexion humaniste sur nous-mêmes avec des extraterrestres peu présents, type « Rencontre du troisième type ». C’est définitivement dans cette catégorie qu’il faut ranger « Premier contact ». Ici l’action est réduite à la portion congrue, au profit d’une réflexion sur nous-mêmes (bon, superficielle quand même) et d’un drame lent et parfois philosophique. Comme dans le film de Spielberg cité plus haut on a deux humanités qui se font face, celle militaro-gouvernementale qui considère les « visiteurs » comme hostiles a priori et la société civile plus encline à chercher un dialogue pacifique. Tout cela nourrit un thriller où les moyens de se comprendre sont le cœur de l’intrigue et sa solution. On ne va pas se cacher que la résolution de ce thriller est quand même un tout petit peu décevant, même si elle est plutôt originale. Cela donne donc un film de science-fiction qui ravira ceux qui cherchent des longs-métrages de ce genre qui ne soit pas un truc guerrier, mais décevra ce pour qui les réflexions existentialistes ne sont pas la tasse de thé. Un film de science-fiction qui ne démérite pas, mais qui ne fait pas beaucoup mieux que « Contact » de Robert Zemeckis (1997) et est très loin du classique « Rencontre du troisième type ». A vous de voir.
J'ai jamais vu un film aussi nullissime ...... Tout çà pour çà !!! elle aurait été chez Mme Irma çà lui aurait coûté moins cher ! d'une niaiserie et d'un pathos à se rouler parterre ..... un ennui ! à oublier !
Un film du lenteur jamais vu pour un résultat finale des plus incompréhensible. Un scénario plat, prévisible et sans intensité. A éviter ou oublier pour ceux qui l'ont malheureusement vu.
D'une intelligence rare, émouvant aussi et d'une philosophie qui vous fait obligatoirement réfléchir, ce petit ovni de la science-fiction se regarde très attentivement, sous peine d'être vite largué. Quelques longueurs l'empêche d'être élevé au niveau des chefs d’œuvres du genre mais le réalisateur Canadien prouve une nouvelle fois qu'il compte parmi les réalisateurs les plus doués de sa génération.
Un excellent film. Certes, un film d'"extraterrestres", thématique qui pourrait rebuter ceux qui ne sont pas fans de sciences fiction, mais le film aborde un thème rarement abordé jusqu'ici. Celui de la communication, et du langage.