Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 1 juin 2016
Etant amateur du genre et ayant apprécié des films tel que the grudge, conjuring, avec celui ci j'ai passé un bon moment, Ya pas mal de critiques essayent de se donner un genre en faisant de pseudo analyses de connaisseurs en utilisant des termes anglophones en rapport avec le genre mais qui me donnent l impression que les auteurs desdits commentaires ont genre 16 ans... c est dire à quel point c'est pertinent. La mise en place est originale, l'obscurité et la non mise en évidence du "phénomène" ajoute de l’intérêt un peu à la paranormal activity, on remercie la dame d'être possédée et qu'elle remette un peu à sa place ce gamin insupportable ^^ Bref, j'ai pas vu le temps passer, j'ai pas fais des bons de 10 mètres mais j'ai eu quelques frissons sympathique, donc je recommande. Baba dook dook dook (d ailleurs j aimerais bien avoir le bouquin)
Mister Babadook est un film d'épouvante plutôt réussi, où s'installe une tension toujours ascendante. Le seul bémol serait le dénouement, mais globalement il ne gâche pas le film et on en sort satisfait
Excellent film à tournure psychologique, le scénario évite les pièges classiques et plonge le spectateur dans une atmosphère dérangeante, inquiétante. La force de ce film résulte de ce qu'il ne montre pas, il laisse notre esprit se faire ça propre vision, ce qui renforce cette angoisse, le réalisateur à su bénéficier d'un panel d'avantages, très bon acteurs, jeux de caméra dans l'obscurité, plusieurs bon plans, attachement du spectateur aux personnages. Du très bon 5 étoiles amplement mérité!
Un film d'horreur originale à l'ambiance ultra pesante. Le film ne comporte aucun jump-scare, ce qui est formidable. Les acteurs sont excellents, la réalisation est très efficace et le film est extrêmement gênant. Un bon film d'horreur comme on en fait peu ces dernières années.
Régulièrement, le cinéma australien offre quelques petites trouvailles bien senties qui permettent d’élargir le panorama du cinéma de genre mondial, et plus particulièrement du cinéma d’épouvante horreur. Pas assez prolifique en termes de production cinématographique et toujours associée à une image « mad maxienne », l’Australie n’en reste pas moins un pays viscéral qui transcende ses peurs et ses pulsions à travers des films de genre devenus parfois cultes, comme l’ont été le survival Wolf Creek, le torture-prom The Loved Ones, l’animalier Razorback ou l’aquatique The Reef. Il faudra désormais compter sur Mister Babadook dans cette liste tant il rassemble l’essence-même du film de croque-mitaine avec une profondeur psychologique remarquable. Auréolé d’une formidable renommée dans tous les festivals par lesquels il est passé (dont la Mecque Sundance), Mister Babadook a profité de ses bonnes critiques pour être acquis par Wild Bunch, qui nous fait l’honneur d’une distribution française. C’est surtout à l’occasion de sa présentation au Festival de Gérardmer -l’un des plus remarquables d’Europe- que le film a conquis l’ensemble des spectateurs présents, en raflant le Prix du Jury, le Prix du Jury Jeunes, le Prix de la Critique internationale et le Prix du Public. Le Grand Prix du Jury, la récompense suprême du festival, lui a échappé car nombreux sont ceux qui estiment que Mister Babadook comprend trop de similitudes avec le Mamá d’Andrés Muschietti, le vainqueur de l’édition précédente. A tort par ailleurs. De fait pour éviter une ressasse de l’année dernière, c’est l’inclassable Miss Zombie du japonais Hiroyuki Tanaka qui fût récompensé par le jury de Gérardmer. Qu’à cela ne tienne, le film de Jennifer Kent a fait l’effet d’une bombe partout où il est passé et il s’agit certainement de la meilleure récompense qui soit pour un étonnant premier film.
Un long métrage horrifique qui se réconcilie avec les longs métrages fédérateurs du genre. Alliant une ambiance oppressante et une esthétique grandiose, Mister Babadouk est surtout une impressionnante étude de la solitude, des traumatismes post traumatiques, de l'anxiété, de la paranoïa et de la peur. Ce petit bijoux australien parvient à allier une dimension fantastique très encrée dans une dimension réaliste. Un brillant mélange qui permet de perdre son spectateur qui ne parvient plus à savoir d'ou vient le danger. Seule une fin, pourtant intrigante mais au demeurant mal traitée, déçoit par son aspect spectaculaire qui détruit un héritage mystique dégagé dans la première partie de l'œuvre.
Le stress s'installe tranquillement et l'on se laisse embarquer dans cette intrusion de Babadook. Le style est réfléchi, la narration suit une certaine logique. Tout n'est pas parfait mais le film remplit ses engagements et nous sert de bonnes scènes d'angoisse avec très peu de moyens.
Prenant. L'obscurité et le hors champs rendent hommage à l'expressionnisme et aux classiques, quand Nosferatus pénètre l'univers de James Wan. Une réalisation aux fortes inspirations.
« Mister Babadook » est un bon petit film d’épouvante. Il produit son petit effet, sans basculer dans le gore ou l’exagération d’effets usuels. Le scénario et la mise en scène sont excellents. Mais c’est surtout les acteurs, et notamment Essie Davis, qui sont formidables. On sera un peu plus sévère avec le « monstre » qui ne fait pas vraiment peur et son mode de déplacement est un peu ridicule. Un film dûment récompensé par 49 prix, dont quatre au festival du film fantastique de Gérardmer.
Film d'horreur psychologique, angoissant, surprenant et merveilleusement beau ; les scènes sont de véritables œuvres d'art et les cadrages somptueux, le jeu des acteurs sublime et la direction excellente. La musique oppressante sublime chaque instant de cette fresque glauque et terrifiante. Enfin, la conclusion de "Mister Babadook" mérite d'être soulignée, tant pour son originalité que son ingéniosité. Indéniablement, un des meilleurs films d'épouvante de ces dix dernières années.
Film d'horreur fauché, fait avec des effets speciaux dignes du club dorothée des années 80 et qui au final vire dans l humour...totalement involontaire...si vous avez 1h30 à perdre, n 'hesitez pas !
Franchement beaucoup de qualités ce Mister Babadook... D'abord une vraie recherche personnelle en termes de rythme et de mise en scène qui distingue le film de ses contemporains soudain taillés dans le même matériau, recherchant les mêmes éternels effets pour faire sursauter... Ici pas du tout, d'abord parce que la réalisatrice entretient dans un premier temps savamment le mystère quant à la "réalité" de ce Mister Babadook... Et à vrai dire, tant qu'il demeure spoiler: une figure de l'esprit, un prétexte aux déchaînements de folie de cette mère de moins en moins rassurante, le film appuie là où ça fait mal en se rattachant brillamment à de fiers aînés comme Shining, en lorgnant avantageusement du côté de la maltraitance et du dérapage progressif du personnage de la mère vers une folie potentiellement meurtrière .
Le dernière ligne droite est en revanche plutôt décevante et ratée dès lors qu'en revenant errer du côté des fantômes du passé l'on nous explique que ce Babadook ne serait que spoiler: l'esprit du papa décédé revenu frapper à la porte des siens avec des intentions d'ailleurs pas si voraces ... Mouais, c'est là qu'à vouloir courir tous les lièvres à la fois le film perd en intensité et rate son atterrissage.
Mais Mister Babadook reste un audacieux et joli film d'horreur, avec de vraies intentions en termes d'écriture et de mise en scène et qui entend - c'est tout à son honneur - ne pas tout sacrifier au sempiternel spectacle trop souvent recherché dans ce type d'exercices... Pour cela je trouve que louable est son intention comme le résultat obtenu au moins jusqu'au choix malheureux de rebondir vers un surnaturel plutôt superflu...
"Mister Badabook" assimile avec efficacité tous les codes du cinéma d'épouvante. Certes pas très originale, cette oeuvre jouit d'une atmosphère angoissante de bout en bout, sans temps mort. L'épouvante monte progressivement dans le film, jusqu'à un final explosif, qui bascule un peu dans le grotesque et annule un peu tout ce que le film a pu construire avant. Dommage, car les apparitions du croque-mitaine sont pour le moins flippantes, même pour les plus aguerris.
Une bonne surprise ce "Mr Babadook", loin des films d'épouvante aseptisés et gavés aux jump-scares, ici c'est bel et bien l'atmosphère qui prime et cette dernière est particulièrement anxiogène et effrayante. Il faut l'admettre le début peut rebuter, le petit étant particulièrement agaçant et sa mère d'une mollesse à endormir un insomniaque mais on sent déjà ce léger malaise s'installer et ça vaut franchement le coup d'insister. Pour sa première réalisation Jennifer Kent allie psychologie et horreur avec un certain doigté et une sensibilité étonnante, l'image est d'une qualité certaine et les effets spéciaux, finalement assez sobres, font leur petit effet justement, notamment concernant le fameux bouquin. Le spectateur est souvent baladé entre fiction et réalité dans ce drame de la vie, bien plus profond qu'il n'y parait, sur le deuil et l'amour maternel. L'actrice principale livre finalement une prestation puissante entre peur et schizophrénie et le jeune Noah Wiseman n'est pas en reste. Plusieurs visionnages peuvent s'avérer nécessaires afin de bien saisir toutes les finesses d'un scénario particulièrement fourni et pas forcément accessible à tous. En effet beaucoup sont apparemment rester sur le bas-côté au vu des critiques, or toutes les clés sont délivrées au cours du métrage, en voici quelques unes pêle-mêle :spoiler: la mère écrit des livres pour enfants, elle ne fête jamais l'anniversaire de son fils le jour même, son mari est mort le jour de la naissance de son fils, ce dernier l'appelle à l'aide constamment, souffrant d'un réel manque d'amour ... J'espère que cela aidera les plus sceptiques, pour ma part il est clair que ce Babadook représentespoiler: le manque du mari, prenant la forme du croque-mitaine pour une femme à la limite de la bipolarité retrouvant ses démons chaque année à la même période, ces derniers l'empêchant d'aimer son propre fils, responsable à ses yeux de la perte de son bien-aimé . L'avantage de ce type de films, c'est que chacun peut y voir ce qu'il veut et l'interpréter de la manière qu'il préfère, il n'en reste pas moins que l'ensemble est efficace et l'écriture très travaillée, une réussite pour moi.