Mon compte
    Mister Babadook
    Note moyenne
    2,9
    3590 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mister Babadook ?

    450 critiques spectateurs

    5
    29 critiques
    4
    101 critiques
    3
    136 critiques
    2
    85 critiques
    1
    57 critiques
    0
    42 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2014
    Déjà dans son court-métrage Monster, qui constituait son premier passage derrière la caméra après avoir été actrice puis assistante de Lars Van Trier sur le tournage de Dogville, Jennifer Kent exploitait le schéma scénaristique d’une mère et son fils se faisant harceler par une menace paranormale. De là à dire que Mister Babadook est une version étirée de sa première réalisation, il n’y a qu’un pas. Mais l’exercice est brillamment réussi grâce à la façon dont la réalisatrice sait profiter de ses connaissances en matière de cinéma d’horreur classique pour créer une atmosphère glauque et véritablement angoissante issue d'une lointaine inspiration impressionniste. Elle n’hésite d'ailleurs pas à nous faire part de sa cinéphilie en diffusant des extraits de vieux films, dont quelques images signés Méliès. Mais c’est surtout par son montage et au design de sa créature que le long-métrage parvient à rendre certains passages purement cauchemardesques et à nous profiter du stress de l’héroïne. Toutefois, le scénario finit par montrer ses limites et à devenir quelque peu laborieux quand, à la fin, le film semble peiner à se trouver une conclusion.
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    Une ambiance maîtrisée et angoissante, une relation mère-fils prenante et un parallèle intéressant sur les démons du passé… Mister Babadook réunit tous les ingrédients idéaux pour réaliser un thriller psychologique excellent. Malheureusement, il s’agit d’un film d’épouvante-horreur et le frisson n’y est, mais alors, pas du tout. Dommage.

    Avis en détail sur mon blog ;-)
    Chatterer
    Chatterer

    83 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2014
    En rédigeant ma critique sur le film « Mister Babadook », je me sens assez frustré. Je réalise qu’il me sera difficile de parler du métrage. En effet, pour éviter de gâcher votre plaisir, je suis obligé de rester superficiel. Et pourtant il y aurait des millions de choses à dire. J’aurais envie de décortiquer le film, de vous donner mes vraies impressions et de parler du film tel qu’il est…De la psychologie des personnages et du drame en tant que tel.
    Je commencerai par évoquer les mensonges annoncés sur l’affiche. Pourquoi cette comparaison avec « The conjuring » et « Insidious » ? « Mister Babadook » n’a absolument rien à voir avec ces films (que j’adore). La bande annonce qui surenchérie en présentant un métrage d’horreur alors qu’il n’en est rien. Ou en tout cas, pas de cette manière.
    Depuis la mort de son mari, Amélia tente de vivre du mieux qu’elle peut avec son fils Samuel. Un deuil difficile à mener, Amélia semble écraser par le poids d’un quotidien qu’elle ne supporte plus. Son fils en subira les lourdes conséquences et montre une instabilité qui inquiète tout l’entourage. Les choses ne feront qu’empirer le jour où l’enfant sort de son étagère un étrange livre ultra effrayant « Mister Babadook ». Amélia et Samuel réveillent alors une horrible créature malveillante et violente qui leur promet une mort certaine. Alors que Samuel comprend la menace qui plane, sa mère n’entend pas les avertissements de son fils. Progressivement, elle sent une menace planer autour. Elle a laissé entrer la créature dans sa maison et réalise alors que ce babadook ne partira jamais….
    Autant le dire, ce métrage est un véritable ovni. Etonnant par sa forme et sa thématique. Jennifer Kent propose un film d’une rare violence psychologique (je n’ai pas trouvé d’autres termes) et effraye par son intensité. Un climat lourd et dérangeant. Des métaphores maitrisées. Je suis conquis par l’œuvre !
    C’est dans le cadre de l'avant-première à Lillle, en présence de la réalisatrice que j’ai pu voir le film. Après visionnage, on aurait des tonnes de questions à poser. Ma collègue, Psychologue, qui nous accompagnait a été fortement touché par le film et s’est jeté sur le micro pour lui demander si elle a puisé son inspiration dans les livres de psychologie et autres sources en lien avec ce qui est proposé dans le film, estimant que le sujet est incroyablement maitrisé. Elle répond alors qu’elle a commencé par l’écriture de son histoire. C’est un an après qu’elle a commencé à se documenter. Elle dit avoir été surprise que son inspiration soit aussi proche de la réalité. Preuve que Jennifer Kent croit en son histoire, l’a créé avec beaucoup de sincérité et y a mis toutes ses tripes.
    Les questions dans la salle tournent aussi beaucoup autour de ses références cinématographiques. Effectivement la cinéaste aime le cinéma de genre, c’est une évidence. Des références comme « Halloween » qu’elle décrit comme un film ayant une vraie âme, « Le cabinet du Dr Caligari », les films de Méliès, mais aussi les films d’horreurs des années 70…
    Elle explique aussi qu’elle voulait mettre en images son histoire qu’elle déclare être très visuelle. Impossible de choisir un autre support. Un livre n’aurait jamais eu un tel impact.
    « Mister Babadook » puise également sa force dans son casting parfait. Essie Davis incarne le rôle d’Amelia prodigieusement. Je pense que personne n’aurait pu être meilleur ! Jennifer Kent a parlé aussi de Noah Wiseman qui interprète Samuel. Elle avait conscience de la difficulté de travailler avec un enfant sur ce type de film. Elle a choisi alors de passer énormément de temps avec lui avant de tourner pour lui expliquer le film. Elle voulait que l’enfant comprenne parfaitement le film et son rôle. Et cette étape lui semblait cruciale pour qu’il puisse vraiment entrer dans la peau de son personnage. Et en effet, ce gamin est impressionnant. Elle a su le diriger et lui permettre d’être totalement crédible. Elle a su puiser en eux la force dramatique nécessaire au bon fonctionnement de son histoire.
    Enfin, je finirais ces quelques notes en insistant sur le fait que « Mister Babadook » est un film exceptionnel qui m’a scotché et glacé le sang. Je le recommande à tous en précisant qu’il ne faut pas s’attendre à un nouveau Freddy ou Jason, ni même à un Conjuring ou Insidious. Il ne s’agit pas d’un film d’horreur comme nous avons l’habitude de voir mais plutôt un film d’auteur honnête et sincère qui ne peut laisser indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 juillet 2014
    Avec ce film, Jennifer Kent invente un nouveau genre. Le stress est permanent. Ce n'est pas une peur soudaine à la Insidious qui nous attend, c'est une longue angoisse qui nous poursuit tout au long du film.
    Par ailleurs, la seconde lecture est très intéressante. Si l'on prend la peine de s'y intéresser, l'on remarque que la psychologie de chaque personnage est vraiment étudiée et que tout peut avoir une signification.
    Bref une énorme et agréable surprise !
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2014
    La majorité des films de genre – sous-entendu les films fantastiques, d’épouvante, d’horreur ou de science-fiction – souffre de bons acteurs ou de manque de direction dans leur jeu. C’est pourquoi il faut insister sur le caractère mémorable des prestations d’Essie Davis et surtout du jeune Noah Wiseman, tous deux parfaits. Grâce à eux, on installe le film dans un climat émotionnel tangible et on se retrouve davantage enclins à avoir peur pour eux et avec eux. Premier bon point. Ensuite, à cause (ou devrait-on dire grâce) à un budget limité, la réalisatrice Jennifer Kent n’abuse jamais d’effets visuels tape-à-l’œil et virant souvent au ridicule comme ceux qui plombaient le final du pourtant bon « Mama » l’année dernière. Les effets et trucages sont disséminés avec parcimonie et la suggestion supplante l’exhibition du croque-mitaine. Second bon point. Enfin, ce qui est très difficile dans le domaine de la terreur, le script et la réalisation s’allient pour nous faire douter tout le long du film : on ne sait jamais si ce monstre existe et ancre le film dans le fantastique ou s’il est le fruit de l’imagination et des psychoses de son héroïne et emmène alors celui-ci vers la psychologie de la folie. Un tour de force et un troisième bon point. On pardonnera donc le basculement trop rapide de la mère dans la folie et un sujet rebattu du croque-mitaine terrorisant un enfant et une maisonnée. La réalisatrice parvient en effet à s’extraire du lot et à faire entendre sa propre musique avec une économie d’effets notables. Dans la lignée d’un « Shinning » c’est angoissant et surtout ça fait peur !
    Terreurvision
    Terreurvision

    210 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2014
    Mister Babadook étonne par sa maîtrise formelle et thématique, sa violence psychologique et son climat lourd. La réalisatrice Jennifer Kent parvient à développer un personnage, si consistant et effrayant, qu'il pourrait très bien marquer l’inconscient collectif... Notre critique est en ligne sur le site Terreurvision.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2014
    On se souvient tous d'un certain Sixième Sens, premier film majeur des années 2000 réalisé et écrit par M. Night Shyamalan ou le jeune Cole Sear présente de nombreux troubles mentaux au grand damne de sa mère qui va devoir apprendre à l'aimer. Mais d'ou vient cette comparaison ? Et bien il se trouve que dans Mister Babadook - premier long métrage écrit et réalisé par l'australienne Jennifer Kent - et bien c'est exactement la même chose à part le fait que le jeune garçon ne voit pas des fantômes mais est frappé par des visions épouvantables et s'imagine qu'un monstre à prit possession de sa maison et de sa mère à travers un livre pour enfant drôlement glauque, des hallucinations qui vont bien évidement se révéler vraies.
    Finalement Mister Babadook n'est pas réellement le film d'horreur à maison hantée attendu mais plus un film dramatique sur une mère qui va devoir apprendre à aimer son garnement. Le film repose tout de même sur une énigme : qu'est ce que le Babadook ? La réincarnation du papa décédé ? Un esprit maléfique et vagabond ? Une invention de la mère ? Du fils ? Le Diable ? Des questions auxquelles le film ne répond pas mais chaque hypothèse est pourtant cohérente par rapport à l'intrigue. Mister Babadook rend également un hommage surprenant au cinéma de George Méliès, tout d'abord le monstre pourrait à lui seul sortir d'un des films du grand pionniers du cinéma contemporain (au prix d’être vraiment effrayant) avec son design enfantin, d'ailleurs Jennifer Kent s'amuse pas mal à l'inclure dans les films de Méliès quand nos deux protagonistes les regardent à la télé.
    Mais voilà finalement que retenir de ce film ambitieux mais au final assez bancal dans son écriture ? Et bien pas grand chose car Mister Babadook est aussi original qu'il est déjà vu sur tout les plans entre le gamin tête à claque et la maman possédée, si bien que l'issue finale est bien sure connue d'avance, final d'ailleurs très frustrant et sans aucun sens particulier. Il faudra en revanche noter la révélation Essie Davis, aperçue dans quelque films américains (Matrix Realoaded, Matrix Revolution, La Jeune Fille à Perle) elle incarne à merveille la mère veuve Amélia, un personnage facile à identifier qui déclenche immédiatement l'attachement, attachement un peu plus dure pour le fiston Samuel interprété par Noah Wiseman qui du haut de ses 6 ans se montre convaincant mais est atrocement filmé.

    Bilan :
    Aussi convaincant que bancal Mister Babadook est dans tout les cas un film dont il faut saluer l'audace car pour un premier film Jennifer Kent réussi globalement son paris.
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    313 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Un gosse pas comme les autres, une mère seule et dépassée par les événements, un traumatisme à affronter, un monstre dont on ne sait pas si il est vrai ou si ceux qui le voient sont en train de sombrer dans la folie pure et simple... Les poncifs inhérents au genre ont tout l'air de s’enchaîner à une vitesse à faire fuir les amateurs, las de se voir continuellement servir la même soupe. Évidemment, cela fait peur (bon c'est la principe premier d'un film d'épouvante, me direz-vous), mais peut-être pas dans le bon sens du terme. Pourtant, et devant ce monticule de codes propres au genre qui à la don de faire craindre un film peu personnel, la cinéaste novice Jennifer Kent réussit à accoucher d'un film bien plus original qu'il en a l'air et digère, avec un certain brio il faut l'avouer, les influences qui l'ont contaminé pour faire naître son bébé. Pêle-mêle, on sent le "Shining" du maître Kubrick, la trilogie de l'appartement de Polanski ("Le locataire", "Répulsion", "Rosemary's baby"), en passant par tout un tas de titres du cinéma expressionniste allemand ("Le cabinet du Dr. Caligari" de Robert Wiene, "Nosferatu" de Murnau...), voire Jacques Tourneur ("La féline"). Son esthétique, tout comme l'atmosphère qu'elle crée, fleure bon le vénéneux parfum de ces chefs-d’œuvre de l'angoisse. Consciemment ou non, habilement ou non (comme par exemple lorsqu'elle diffuse, un peu maladroitement comme pour les surligner, ses références à la TV lors de certaines séquences), son premier long-métrage transpire d'un véritable amour pour le genre. Des clairs-obscurs, un jeu avec les ombres, des décors dans des tons effroyablement sombres comme si ils avaient été crayonnés à la pastel, une ambiance aux teintes gothiques, tout ça rappelle le cinéma expressionniste allemand. Un quasi huis-clos dans une maison qui semble elle-même nous étouffer, la paranoïa et la folie qui guette à chaque coin de porte, tout ça rappelle les thèmes polanskiens et kubrickiens. Kent parvient avec un certain savoir-faire à créer du suspense et une matière oppressante même si elle n'invente absolument rien. Et la photographie grisâtre et infiniment sombre de son chef-opérateur est à saluer. Son univers visuel est audacieux, référencé, stylisé, et tente de créer un véritable langage visuel propres aux expressionnistes, où la psychologie et l'émotion des personnages rejaillissent sur les décors. Et puis au fond, "Mister Babadook" n'est pas véritablement un film d'horreur. Si il est traité dans le registre de l'épouvante, on pourrait finalement avoir à faire à un thriller psychologique.

    En effet, le Babadook qui vient hanter mère et fils ne semble être qu'une parabole, un prétexte aux démons qui dévorent cette petite famille sur le point d'imploser. Tuer ce monstre imaginaire, c'est affronter les problèmes indicibles qui nous rongent et que l'on refusent de voir, que l'on réprime jusqu'à ce qu'ils en deviennent abominablement gigantesques. En cela, "Mister Babadook" fait preuve d'une véritable originalité dans son traitement de la relation mère/enfant, thème sensible et difficile à aborder. Contrairement à beaucoup d'idées reçus, on aime pas toujours automatiquement ses enfants et ce quoiqu'ils font. On doit aussi apprendre, dans certains cas de figure difficiles, à les aimer, surtout lorsque l'on pense qu'ils sont la cause de nos maux et douleurs. Et par conséquent, il faut affronter le monstre que l'on pense être. Car mettre en doute l'amour maternel fait naître le pire des horreurs. Si il paraît donc souvent n'être qu'un banal film d'horreur de plus, "Mister Babadook" est en fait plus complexe et plus subtile que cela, traitant par le prisme du cinéma d'angoisse un sujet profond et délicat dont un drame aurait très bien pu se saisir.

    Vous l'aurez compris, ce thriller horrifique séduit, mais agace par la même occasion. Au moins, il ne laisse pas de insensible et c'est une bonne chose. Si on aime son atmosphère et sa mise en scène, la folie et la noirceur qui s'en dégage, sa façon de prendre à contre-pied les codes du genre, et aussi son jeu d'acteurs (la mère, Essie Davis, est formidable, mais c'est surtout l'enfant tête-à-claques et hyper-attachant joué à merveille par le tout jeune Noah Wiseman, débutant mais déjà plein de promesses, qui remporte tous les suffrages), on peut lui reprocher certaines maladresses. Il y a ce trop-plein de déjà-vus qui en fait partie, même si l'on se rend compte après coup que cela était nécessaire et plutôt finement joué ; mais surtout le fait de ne pas trop savoir comment utiliser le Babadook a bon escient. C'est dans les moments où le monstre apparaît que le film perd beaucoup de sa superbe, et même parfois de sa crédibilité. Car plus l'intrigue s'approche de son dénouement, plus l'on voit à l'écran cet ogre jusqu'ici tapi dans l'ombre, et plus on sent une certaine approximation, un manque de maîtrise et de justesse dans son utilisation, et c'est bien dommage. La scène de l'affrontement final, complètement bancale, voire ratée, en témoigne.

    Mais "Mister Babadook" devrait ravir les amateurs du genre, car il parvient à créer plusieurs moments de frissons bien sentis. Surtout, il respire le cinéma, l'amour pour les films d'horreur, et l'on pense à lui encore plusieurs jours après visionnage. Il confirme au passage le renouveau du septième art australien dont on aime voir la nouvelle vague venir s'écraser jusque sur nos côtes, chevauchée par les brillants nouveaux cinéastes d'un continent océanien souvent oublié au cinéma, et révèle une réalisatrice à surveiller durant les prochaines années. Transformera t-elle cet essai ? A suivre...

    Retrouvez toutes mes critiques, analyses et avis sur ma page Facebook et mon blog, Chronique Mécanique. Merci !
    donniedarko1
    donniedarko1

    36 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2014
    Magnifique film australien d'une grande classe. L'accent est mis sur les sonorités angoissantes et les deux personnages au jeu bluffant. Une réussite à tous les niveaux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 décembre 2014
    Pas mal du tout, j'ai un peu tremblée quand même, seule dans mon appartement!
    Le démarrage est un peu lent, et la fin très étrange (comme souvent dans les films d'angoisse) mais il n'est vraiment pas mauvais. Avec une belle métaphore sur le deuil en arrière plan (enfin je crois).
    Et je ne peux m'empêcher de mentionner que le gamin est une tête à claque, mais bon, on ne lui en voudra, il y a un monstre sous son lit!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Un thriller psychologique hyper bien ficelé qui fait froid dans le dos...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2014
    L’australienne Jennifer Kent nous délivre son tout nouveau film « BABADOOK » un monstre d’un livre pour enfant trouvé sur l’étagère de la chambre du petit Samuel (l’extraordinaire Noah Wiseman). Ce livre se révèle une vraie menace de mort, la mère (la captivante Essie Davis) ne prenant pas au sérieux les messages du livre et les mises en garde de son fils qui y croit dur comme fer, elle finit par sentir, entendre et voir ce BABADOOK ! Comprenant que le livre symbolise ce monstre elle tente de s’en débarrasser mais ce dernier trouve toujours le moyen de revenir. 
Alors, hallucinations ou véritables apparitions ?
    Ce film a gagné quatre prix au festival du film fantastique de Gérardmer, le jury de 2014, dirigé par l’incontournable Jan Kounen a choisi Miss Zombie pour le grand prix, mais BABADOOK le méritait amplement ! Entre amusant et effrayant, émouvant et poignant ce film est remarquable !
    Et pour terminer … BA BA BA DOOK DOOK DOOOOOK !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2014
    Un travail de réalisation formidable, deux acteurs, la mère et l'enfant, absolument transis par leurs rôles et une créature magistralement mise en scène qui fait vraiment froid dans le dos. Dès les premières minutes, le mélange frisson-humour fait des merveilles et l'on voit toute la force de la réalisatrice dans quelques fulgurances de mise en scène (les gros plans sur le livre, terrifiants alors que ce n'est que du carton filmé tout simplement). Un scénario absolument fantastique, une véritable profondeur de sens, tout est présent pour faire de ce film un classique à mes yeux, qui donne un nouveau ton dans la frayeur.
    MoKeS
    MoKeS

    43 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2014
    J'ai vu ce film au festival de Gérardmer. Et j'ai été agréablement surpris d'une part par le jeu des acteurs qui est vraiment excellent, mais également pour l'histoire et le soin apporté à cette dernière. Il rappelle quelques films du genre comme Sinister ou encore Insidious. Mais peut être considéré à part entière ! Si vous voulez passez un bon moment, et avoir quelques poussées d'adrénaline je vous le recommande chaudement :-).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    The Babadook n'est pas le film de terreur annoncé ! Nous avons ici un film d'auteur au propos rare qui fascine et intrigue plus qu'il n'effraie.
    Il est tout de suite important de souligner la réalisation de Jennifer Kent.
    Elle nous offre un film sombre, presque en huit clos mais avec des angles de caméra tarabiscotés.
    Sa réalisation est typique d'un cinéma australien d'antan, et les amateurs ne s'y tromperont pas.
    Le film tourne à une vitesse proche de la somnolence et nous offre une descente progressive vers la folie qui aboutira par une spoiler: résilience
    inattendue.
    Mais la réalisatrice va bien au delà... Elle va au bout de son sujet avec un absolue maîtrise et assume son propos dérangeant.
    Est-il possible qu'une mère soit mise à l'épreuve par son enfant ?
    Quelles seront les armes que celui-ci utilisera pour qu'elle lui donne l'amour tant attendu ?
    Nous sommes dans une approche fantasmagorique du propos et de sa matérialisation par le biais d'un conte pour enfant qui se transforme en cauchemar absolu.
    Babadook est donc une projection haineuse qui ne disparaitra jamais totalement... car comme le dit très bien l'accroche "Le Babadook jamais ne partira" ! ... elle est précisément là l'horreur véritable !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top