Mister Babadook est un film dont j'avais entendu parler en raison de ces prix à Gerardmer, et j'étais très curieux de le voir. Et je dois avouer que j'ai pris une belle claque !
Tout d'abord, la réalisation de Jennifer Kent, pour un premier film, est très efficace, une angoisse montant crescendo, une musique implacable avec des ruptures très bien gérées, une direction d'acteur très bonne, un travail sur la lumière magnifique, une très bonne écriture de scénario ainsi que de superbes références. Tout ce que j'attendais dans un film d'épouvante et qui se trouve trop rare dans nos salles...Malheureusement pour nous. Et heureusement pour Jennifer Kent, qui réussi à mettre un point d'honneur au genre tout en évitant de tomber dans les clichés des films du genre.
De plus, je tiens VRAIMENT à souligner le jeu des acteurs, tout d'abord ce petit garçon qui certes est une tête à claque mais qui est vraiment attachant, loin d'être stupide (ce qui est le cas 9 fois sur 10 chez les personnages dans ce genre de film) et assez flippant également. La mère, femme n'arrivant pas à faire son deuil, est une excellente actrice, qui joue à la perfection son rôle (dont les différentes facettes de son personnage), notamment grâce à un jeu plein de justesse, de nuances et de folie. Et je la remercie car elle porte le film sur ses épaules de manière surprenante, et m'a vraiment permis de m'attacher à elle et être plongé totalement dans ce petit bijou.
En bref, même si il y a quelques sceptiques par rapport à la fin, ce Mister Babadook est un très bon film d'épouvante comme peu de grands studios savent produire...
Pour un 1 er film , la réalisatrice nous en mets plein la vue :) cest flippant même carrément angoissant sans jamais tombé dans l'excès ce qui es dans ce film le plus excellent cest l'atmosphère . Bref 1h30 de film .... vous ne regardez plus comme avant en dessous de votre lit
Un monstre vient troubler le sommeil d'un enfant et, donc, la vie de sa veuve de mère... mais derrière tout cela il y a bien plus qu'un trauma. Un livre effrayant, un enfant très perturbé, une mère qui perd pied et un monstre original : voilà les bases de ce film australien qui va dépasser nos attentes en la matière et se démarquer des classiques du genre. Il y a une atmosphère de plus en plus psychotique qui va peu à peu dépasser le cadre du simple enfantillage, bien aidée par une 1ère réalisation léchée, des acteurs fabuleux (le gamin, bien sûr, mais la mère et extraordinaire, sa transformation est étonnante), et un scénario joliment graduel qui manie le fantastique avec prudence (La folie ? Le manque de sommeil ? Ou tout autre chose...) ; et l'oeuvre de s'enfoncer dans la folie furieuse. La relation mère / fils est totalement pervertie et débouche sur une conclusion toute psychologique (un traumatisme, l'amour d'une mère face à une culpabilisation...) et une fin bien étrange dont je ne m'y attendais pas vraiment. Malgrè des critiques qui pour souvent descendait le film. Je trouve que c'est plutôt une bonne petite surprise dans le genre. A voir au moins une fois (après ne pas faire de comparaison à Amytiville, l'exorciste ou encore Conjuring^^).
Shining à la sauce kangourou ! Mister Badabook est un drame sur un amour perturbé entre une mère et son fils qui prend les habits du fantastique pour donner corps à leurs traumatismes refoulés. Porté par la performance de son actrice, ce fantastique "psychanalytique" offre quelques vrais moments de terreur ou plane l'ombre de Shining et de David Lynch. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
J'avais beaucoup d'attente autour de ce film vu en avant première ce soir. L'ambiance glauque et pesante garde le spectateur en haleine tout au long du film cependant, le scénario manque cruellement de rebondissement et d'une chute digne de ce nom. Le jeu des 2 acteurs principaux est néanmoins d'une très grande qualité. Mister Babadook est donc un film qui ne révolutionne pas le genre et ne restera sans doute pas comme une référence. Il est néanmoins à voir pour les passionnés du genre.
Financé principalement par un site de crowdfunding «Mister Babadook» se lance à l’assaut des salles françaises avec l’étiquette que le film a pu acquérir lors de nombreux festivals. Celle d’un digne héritier des films de Polanski, au plus proche de «Rosemary’s baby» et du «Le Locataire». Si la barre semblait haute et difficilement franchissable, on peut admettre que Jennifer Kent s’en sort plutôt avec les honneurs sans pour autant dépasser les succès précités de son ainé. La faute à quelques erreurs, ici et là, sans doute liée à un manque de budget plus qu’a un manque de savoir faire. L’efficacité du film se joue principalement sur une tension permanente là ou d’autres films, plus conventionnels, nous assènent de jumpscare ou de séquences gore tape à l’œil. C’est bien là tout le pouvoir de « Mister Babadook » savoir distillé une atmosphère oppressante, toujours ancrée dans une folie que la réalisatrice ne tente jamais de définir. (...) «Mister Babadook», ne réinvente ni ne change le genre, par contre, armé de belles intentions le film s’aventure dans une belle proposition. Jennifer Kent tente de nous faire rentrer dans cette folie et prend soin dans un dernier acte de nous faire encore plus douter sur ce qu’on a pu voir pendant 1h30 ; effet à demi réussit. Si dans un premier temps l’ensemble fonctionne vraiment il reste hélas quelques doutes sur la teneur du récit et une facilité de ne pas choisir une proposition claire à offrir au spectateur. A défaut, et cela reste intéressant, un jeu s’installe autour du film, bien mise en scène mais qui ne prend malheureusement pas assez d’ampleur dans sa globalité.
Une folie pure ... Très bien jouée par l'héroïne principale en état de démence ainsi que par son fils un peu tete a claque . On se demande où veut aller le scénariste et on a du mal à croire à la fin !!
Film vraiment spécial qui mêle un peu de tout:Fantastique,Drame psychologique,Épouvante horreur…Plusieurs interprétations peuvent être faites,la mère dépressive qui a vécu un tel traumatisme psychologique et qui doit gérer son gamin et ses problèmes seule et qui commence à sombrer mentalement et c'est à ce moment la qu'apparait ce fameux Mister Babadook!Çe n'est pas spécialement flippant,j'ai même ressenti quelques longueurs,par contre le scénario qui nous invite à nous faire notre propre conclusion et l'ambiance assez pesante limite dépressive du film est génial!Donc il y a du pour et du contre 2,5/5.
L'australienne Jennifer Kent nous offre, avec The Babadook, son premier long-métrage et c'est plutôt positif !
Le synopsis est classique. Une mère et un fils qui subissent des phénomènes surnaturels et épouvantables...classique.
On retrouve effectivement tous les codes du cinéma d'épouvante/horreur. Début en douceur, puis montée en puissance du stress et des phénomènes étranges accentuée par des plans subjectifs et une musique angoissante. Rien de nouveau de côté-là mais c'est plutôt bien géré.
Tout de même, le film se distingue de bon nombre de film pseudo-épouvante actuels (Paranormal Activity et co).
Ce synopsis n'est en fait que la partie immergée de l'iceberg.
A travers Mister Babadook, Jennifer Kent nous montre davantage les difficultés qu'éprouve une mère qui n'arrive pas à se remettre de la mort de son mari à aimer son fils. Passant pour un enfant un problème, la mère n'accepte pas le fait qu'il a peut-être besoin d'aide. Elle ne parvient pas à capter les signaux que son fils essayent tant bien que mal de la transmettre. Elle reste cloîtrée dans ses souvenirs et ne parvient pas à franchir ce pas qui lui permettrait de passer à autre. Déni de la folie, maltraitance, isolement moral, sont des thèmes qui y sont abordés. De ce côté là, la réalisatrice semble presque proposer un film plus intimiste qu'il n'y apparaît. Est-ce bien le fils qui a besoin d'aide ou plutôt la mère ? Les rôles s'inversent rapidement et le Babadook serait plutôt une métaphore, la matérialisation du passé, de la souffrance éprouvée par la disparition du mari. Le Babadook ne partira pas. Effectivement, ces souvenirs ne partiront jamais. Il n'est pas question de les oublier mais de les accepter, de vivre avec et essayer de passer à autre, continuer à vivre et profiter des choses qu'il nous reste. En l'occurrence ici, Amelia devait accepter la mort de son mari. Il lui reste un enfant à qui elle doit donner tout son amour. Elle doit continuer de vivre pour lui. De ce point de vue, on se rapprocherait plutôt d'un drame familiale psychologique.
Malgré quelques faiblesses ici et là (le film ne dispose pas vraiment d'un budget important et la VF plutôt moyenne), le film n'a aucune prétention comme les autres films du même genre actuels. Ce n'est pas le film de l'année mais il arrive tout de même à nous plonger dans son atmosphère stressante et ne manquera pas de mettre son spectateur mal à l'aise de temps à autre.
tellement de déception dans ce film je m'attendais a bien mieu par rapport a ce qu'on dis la presse de la mon genre de film préférer vient d'être saccager par ce film je ne dis pas qu'il est nul mais je n'ai jamais eu peur mais j'ai tellement ris, les gens dans la salle rigolaient tous le temps il y'avais même quelqu'un qui dormais et ronflait parfois pour dire enfin voilà tous les effets ont été louper pour moi l'histoire aurai pu être bien mais sa a été gacher vraiment la seule chose que j'ai aimer c'est de voir l'évolution de la mère que perd le contrôle de son corps et qui ne sais plus quoi faire avec son fils
Pour conclure : Déçu :(( mais ca reste un bon film dramatique et l'actrice principale est vraiment très bien joue :D l'enfant aussi d'ailleurs.
Bon début comme même tjr des défauts dans les débuts mais je pense par la suite qu'il feront de choses fabuleuses
On en plongé dans une atmosphère stressante, angoissante, l'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout, quoique la fin est un peu chelou. Le film tient qd même ses engagements !
Pour un premier long-métrage d'où la frayeur émane, c'est assez réussi pour moi ! Un conte horrifique pour enfants dépasse la réalité, un vrai cauchemar chez les... adultes. Le jeune Noah Wiseman y est époustouflant, tout comme Essie Davis, une excellente actrice.
Mister Babadook est une véritable bouffée d’air frais. Au lieu de nous livrer une simple bobine gore, Jennifer Kent préfère s’attacher à iconiser sa créature et à lui construire un véritable mythe tout en soignant ses personnages. Voilà, ce qui explique pourquoi on se souviendra longtemps du Babadook.
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