Après une séance au cinéma Palace d'Epinal...
Voici un petit message à l'attention du troupeau de 4-5 bovins congénitaux vosgiens, qui se trouvaient derrière nous lors de la séance du 31 juillet, à 20h40, à Epinal, (3e rang en partant du haut, mais ils se reconnaîtront j'en suis certain), et qui n'ont cessé de parler, commenter et faire des blagues de beaufs tout au long du film. L'un d'entre eux ayant dit qu'il viendrait détruire le film sur ce site à la fin de la séance, j'espère qu'il lira ce message.
Loin de moi l'envie de dire que le film est exceptionnel. On l'aime ou on ne l'aime pas, là n'est pas le problème, même si ne s'improvise pas critique de cinéma qui veut : les références cinématographiques essaimées dans ce film, la qualité de la photographie et du jeu de l'actrice principale, n'étaient peut-être pas à la portée de personnes qui, comme vous, ne comptent que trois mots à leur vocabulaire.
Mais, libre à vous, malgré tout, de ne pas aimer le film. Cependant, cela ne vous donne pas le droit de passer votre temps à le commenter et à le railler à haute voix, les pieds sur le dossier du fauteuil de devant comme chez mémé, une blague stupide en suivant une autre, ponctuée de rires gras à la Salvatore, quand les autres spectateurs voudraient tout simplement regarder le film tranquillement et en entier, sans avoir à supporter votre connerie. Si vous n'aimez pas le film, sortez de la salle et foutez la paix au reste des spectateurs. C'est juste une question de respect. Mais là encore, c'est comme essayer d'expliquer la physique quantique à un lamantin. L'encéphalogramme reste plat.
Il faut vraiment avoir subi en trépanation avec complications pour payer une place de cinéma et passer son temps à échanger des blagues Carambar avec ses copains. Pour le même prix, vous pourriez aller dans un bar sans emmerder le reste du monde avec, en prime, l'opportunité de paraître intelligent qu'offre l'alcool à des imbéciles entourés d'autres imbéciles aussi bourrés qu'eux. L'alcool étant interdit dans les salles de cinéma, vous n'avez malheureusement pas eu cette chance avec nous hier soir.
Il a fallu lancer des campagnes dans les cinémas avant les films pour faire comprendre aux crétins de votre espèce qu'il fallait éteindre les portables, afin d'éviter les "allo, non j'peux pas t'parler, j'suis au cinéma ! Non, bof, ouais, c'est un film de merde! Et toi t'es où ?...". Faudra-t-il maintenant mettre également un slide pour vous rappeler de respecter les autres spectateurs et de vous la fermer pendant le film ? Cela en deviendrait risible si ce n'était pas affligeant et désespérant.
En guise de morale à cette histoire : un mort ne sait pas qu'il est mort, il ne souffre pas, mais ce sont les autres autour de lui qui souffre. Avec la connerie, c'est pareil. A bon entendeur salut !