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    Mister Babadook
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    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2014
    (...) S’étant déjà frotté à l’épouvante par le biais de son premier court métrage Monster, Mister Babadook peut être vu comme la version longue de son court qui raconte également l’histoire d’une mère et de son fils harcelé par un monstre. A ceci près que Mister Babadook est peut-être plus psychologique, plus traumatisant et offre un nouvel élan au « boogeyman movie ». A la suite d’un tragique accident de voiture, Amelia se retrouve mère veuve avec son fils Samuel de sept ans, un enfant turbulent en proie à des troubles comportementaux, dont une sorte d’hyperactivité incontrôlable et une violence gratuite envers les autres. Seule et travaillant dans une maison de retraite, la mère n’arrive plus à gérer les crises de son fils et ses comportements toujours plus agressifs. C’est à cet instant de sa vie qu’un livre pour enfants va l’amener à affronter ses plus grosses peurs. Selon les dires de Jennifer Kent, Mister Babadook est un film à multiples interprétations. Il est vrai qu’on peut y voir plusieurs messages dominants dont la difficulté de surmonter un deuil et celui d’être une mère (...) Le premier film de Jennifer Kent traite donc de la question de surmonter ses plus grandes peurs pour arriver à vivre. Il est aidé par un duo très juste, dont Noah Wiseman, cet enfant relativement bluffant tant il opère un véritable changement dans son personnage, passant de l’être incontrôlable à l’enfant typiquement œdipien (...)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 août 2014
    Un bon film angoissant qui flirte avec deux acteurs géniaux qui flirtent avec la folie et le surnaturel.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 août 2014
    En y repensant, ce qui m'a le plus choqué dans ce film c'est la scène de la mère et de son godemiché. Pour le reste, vous pouvez vous référer à tous les films du genre. Il ne faudrait pas trop sortir des sentiers battus, ce film de possession est d'un classique affligeant. Pourtant l'idée n'était pas mauvaise : un livre pour gamin bien flippant et des bruits étranges qui apparaissent. Le problème est que le jeu des acteurs est si mauvais que je me suis crue en train de regarder un remake de la série Un, Dos, Tres. Et puis, au final, c'est quoi le Babadook ? Je suis pas sûre d'avoir bien saisi... Parce que les dénouements merdiques pour les films d'horreur sont monnaie courante, mais cette fin là m'a carrément mise mal à l'aise pour la réalisatrice.
    Pourtant la réalisation est soignée, avec des plans nichés dans des endroits improbables. L'atmosphère lourde et onirique est maîtrisée. Mais ça ne sauve pas ce film qui ne se décide jamais entre l'épouvante simple et la recherche d'une histoire plus profonde entre une mère en deuil et un fils malade psy.
    maximemaxf
    maximemaxf

    348 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2014
    Mister Babadook est le tout premier film réalisé et écrit par Jennifer Kent, qui est pour moi une parfaite inconnu... mais qui ne démarre pas si mal que ça pour ses débuts en tant que réalisatrice et scénariste puisqu’elle a également écrit l’histoire de ce film. En lui-même, Mister Babadook n’est pas plus terrifiant que n’importe quel (bon) film d’horreur/épouvante et ne surpasse pas les dernières réalisations de James Wan dans ce domaine, mais il est assez malsain sur les bords et d’après ce que j’ais pu voir, c’est un bon clin d’œil à l’expressionnisme allemand en plus d’avoir une seconde écriture assez intelligente bien qu’elle me semble tirer sur les bords.

    Alors, qu’est-ce que ça donne du côté du casting pour un premier film ? Et bien, Essie Davis s’en sort superbement pour jouer une mère en pleine dépression et mélancolie, en plus d’interpréter la schizophrénie maladive du personnage d’Amelia pour qui on a plus de pitié que de reproche, alors que pour Samuel c’est plutôt l’inverse, moi je ne lui trouve pas grand-chose d’attachant et quant à Noah Wiseman, c’est juste très moyen la plupart du temps, autant par moment il sait jouer le possédé sans mal et faire sa crise d’enfant sans problème, autant parfois il a des expressions faciales totalement en désaccord avec le propos sans qu’on comprenne exactement pourquoi. Pour parler de leurs personnages, on aura plus de compassion et de pitié pour Amelia que pour son fils qui était tellement détestable avec sa mère qu’on aurait eu envie de le voir souffrir davantage. On voit qu’ils sont tourmentés et que leurs relations sont chaotiques et instables à cause du jour de la naissance de Samuel spoiler: qui marque aussi le jour du décès de son père, ce dernier emmenant sa femme à l’hôpital pour qu’elle puisse accoucher de son enfant.
    Leurs rapports sont bien travaillés dans ce film, et c’est la raison pour laquelle on est plus proche d’un drame familial sur fond d’horreur psychologique comme dans "Sixième Sens" de Shyamalan que d’un film d’horreur classique avec tous les clichés éculés du genre.

    Contrairement à la plupart des films d’horreurs… enfin je devrais dire qui prétendent être des films d’horreurs (la saga Saw, "Evil Dead" le remake, etc…) ou tout ne repose que sur le jump-scares ou l’hémoglobine en veux-tu en voilà, Jennifer Kent va plutôt se concentrer sur l’ambiance qui se veut et se révèle assez sombre et malsaine pour nous tenir en haleine avec des couleurs ternes tournant autour du gris et du noir la plupart du temps. Tout cela en apportant une véritable histoire et des vrais personnages, ce qu’avaient fait James Wan avec "Conjuring" et "Insidious", ainsi que Stanley Kubrick avec "Shining". De ce fait, on éprouve des émotions variés pour les personnages, au lieu de toujours vouloir les voir se faire buter jusqu’au dernier comme dans un Slasher movie à deux balles, on s’intéresse à leur vie et on s’attache à ces protagonistes, plus ou moins en tout cas parce que désolé de me montrer aussi cruel sur ce point mais quand on voit un gosse aussi envahissant, hystérique et désagréable que ce petit merdeux de Samuel, on a souvent qu’une envie, aller dans le film pour lui coller des baffes et lui faire la leçon (et n'allez pas me dire que c'est parce qu'il est hanté par le Babadook parce que ça n'excuse pas son anormalité même si c'est une peur d'enfance sur lequel joue le réalisateur) !

    Malgré tout, pour ce qui est de l’horreur dans ce film, on peut la traduire comme étant imaginaire ou réel car, Kent a eu l’idée brillante de jouer sur l’apparence du Babadook car, pas un seul moment on voit son corps en entier, on n’en verra que quelque partie ou alors on ne le verra que très brièvement sans jamais savoir à quoi il ressemble physiquement. Mais comme on ne le voit jamais, on est en droit de se demander : est-ce que ce monstre existe vraiment ? Car, dans un premier temps spoiler: c’est Samuel qui se révèle être tourmenté et terrifié par cette créature plus qu’imaginaire alors qu’on ne le voit jamais, avant que ça ne soit sa mère qui commence à avoir des frayeurs nocturnes
    auxquels s’ajoutent ce mystérieux livre et ce drôle de monstres en noir et gris, synonymes de l’expressionnisme allemand, une schizophrénie se développe chez elle et à partir de là, ce film devient un huit clos suffisamment bon pour nous tenir en haleine devant l’écran jusqu’à la fin du film avec un retournement assez inattendu.

    Kent joue sur notre imaginaire en nous laissant le soin de nous représenter à quoi ressemble ce fameux Mister Babadook, qui, à l’évidence même, spoiler: sera en fait l’incarnation du père de Samuel qui symbolise la peur, la tristesse et la haine que peut éprouver Amelia envers son propre fils
    alors qu’elle a parfaitement conscience qu’il n’est en rien responsable dans la mort de son père. Tout ça pour dire que ce film est un film d’horreur psychologique qui tire ses qualités des rapports entre la mère et le fils, de leur folie commune qui naît très probablement de la mort du père de famille, et tout cela est très bien ficelé, et cette peur naît pourtant d’un simple livre d’enfant, ce qui apporte de vrai moment de noirceur à ce film.

    La mise en scène est étudiée et cadré efficacement, tout en faisant aussi référence à l’expressionnisme allemand avec ce jeu de lumière et d’ombre, d’ailleurs les films que regarderont les personnages par moment seront aussi des clins d’œil à l’expressionnisme allemand, et on évite les facilités du film d’horreur avec les jump-scares continu ou autre clichés du genre.

    Alors pourquoi je ne lui attribue pas plus malgré touts ces bons points ? Et bien parce que, premièrement je n’ais pas eu de peur d’enfance qui me hante donc le film n’a pas eu autant d’impact sur moi que sur d’autres personnages, ce qui explique pourquoi je n'arrive pas à supporter Samuel et son hystérie maladive et je comprendrais que certains veulent me pendre haut et court pour ce que j'ais dis sur lui. Et aussi deuxièmement parce que : quand je voyais la mère dans son état de schizophrénie spoiler: (ou possédée, chacun interprète comme il veut)
    j’avais plus envie de rire qu’autre chose en attendant qu’elle tue ce petit râleur de Samuel, et puis les insultes qu’elle balançait à son propre enfant me faisait tellement de bien car pour moi c’est mérité et voire une mère insulter son gosse comme ça dans un film d'horreur, ça me fait totalement délirer... ET OUI ! Je sais que c’est monstrueux de ma part de dire ça mais il y a bien des gens qui rient comme des cons devant des Torture porn à la con comme "Evil Dead" ou "Saw" alors moi aussi j’ais le droit d’être un pure connard par moment si j’en ais envie. Mais bon rassurez vous, ce film arrive à foutre l'angoisse mais à ce moment là, vous aurez soit peur, ou alors vous aurez probablement envie de rire si ça vous paraît ridicule.

    Donc, verdict final pour ma part : Jennifer Kent est à suivre en tant que cinéaste, car elle est capable de faire mieux que ça encore et de nous surprendre dans les années à venir, c’est un bon début pour son premier film, alors restons aux aguets pour voir ce qu’elle nous pondra prochainement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 août 2014
    J'étais pressée de voir ce film mais il m'a déçu. Trop long a démarré. Notons tout de même le jeu d'acteur du petit.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 août 2014
    Survendu... d un ennui mortel... a éviter si vous souhaitez vous retrouver face à un film comme conjuring ou insidious... Bref une daube...
    titicaca120
    titicaca120

    383 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2014
    le duo mère fils fonctionne bien mais c'est plutôt un film psychologique
    qu'un film d'horreur, on attend un déclenchement qui finalement ne vient jamais.
    Mapofparis
    Mapofparis

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 août 2014
    Et hop, encore un film d'horreur à jeter! Ben oui, Mr Babadook et ce duo mère/fils énervants au possible n'a rien d'effrayant; par contre cette histoire de croquemitaine en carton en exaspérera plus d'un. Le film avait du potentiel, il n'en ressort finalement qu'un navet même pas drôle que l'on oubliera aussitôt. N'est pas James Wan qui veut, malgré ce que dit l'affiche (primé à Gérardmer, quelle blague!).
    Joe D.
    Joe D.

    52 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2014
    Pétard mouillé ce Mister Babadook ?? Eh bien clairement non, ici, pas ou peu de gores, beaucoup de subjectivité sur le mythe du Babadook tout au long du film. C'est clairement un bon film trhiller psychologique. spoiler: Amelia complètement démolie depuis la mort de son mari, 7 ans auparavant, le jour de la naissance de son fils Samuel, ne reprend pas le cap, et son fils Samuel le ressent. Les enfants sont les meilleurs capteurs de notre sensibilité après tout. Du coup, tout au long du film on se demande si le Babadook existe ou non ?? Je dirai peu importe, il est la représentation de la part de deuil refoulée et surtout refusée d'Amelia. Ses pétages de plomb, de même que ceux de Samuel, qui paraît au départ turbulent sont très justifiés. Ils n'ont jamais franchi la barrîère d'en parler, là où l'évidence crève les yeux.
    Un autre facteur compte aussi énormément dans la dramaturgie de ce film sur la progression psychotique d'Amelia qui prend le contre pied de celui de Samuel, qui est assagi, car ne reconnaît plus sa mère. Le manque d'estime de soi qu'Amelia porte en elle, et ce sentiment qu'elle ressent dans ces entrailles d'être rejeté, cloitré dans ses murs, la font devenir insomniaque. Le manque de sommeil, ici aussi est un facteur très important mis habillement en évidence. Ce film me fait beaucoup écho à Shining où Jack Torrance sombre dans la folie aussi, mais lui, non par manque de sommeil, mais par l'alcoolisme et aussi l'isolement de l'Overlook Hôtel. C'est là toute la force de ce film. L'isolement et les dérives psychiques qui peuvent en découdre. Un film osé, même si tous les codes du genre ne sont pas maîtrisés, peu de jumpscares et à la rigueur tant mieux. Je recommande vraiment ce film, chacun s'y fera son interprétation mais le mythe de Babadook est soigneusement travaillé dans une ambiance glauque et malsaine.
    madmax1
    madmax1

    11 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2014
    Un peu long à démarrer mais ensuite un bon petit film d'horreur. Une histoire originale et une ambiance assez stressante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 août 2014
    S'il utilise certains codes traditionnels du genre (épouvante), ce film tire son originalité par une bonne symbolique de la psychologie des personnages représentée par le monstre. A ne pas regarder au premier degré ou on y perdrait tout le sens. De très belles prestations des deux acteurs principaux. Le côté psychologiquement angoissant - surtout avec le malaise de la relation mère-fils - aurait pu être davantage accentué pour en faire un excellent film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 août 2014
    Je trouve les critiques un peu dures. Ce n'est pas un film gore à sensations fortes mais plus un film d'épouvante psychologique sur les relations mères enfants/ la gestion du deuil etc....Il y avait quelques longueurs étant une spécialiste du genre très franchement l'ambiance glauque m'a fait sursauter et le babadook est quand même effrayant. Cependant, l'enfant est insupportable !!! L'actrice principale est plutôt convaincante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 août 2014
    "Babadook rivalise avec les récents Insidious et Conjuring de James Wan" d'après l'affiche... Euh la je dit non. Le film débute sur un drame familial, qui semble plutôt crédible pour des événements horrifiques s'annonçant prometteurs. Néanmoins l'intrigue se disperse, petit à petit et les rares scènes d'épouvante s'avèrent finalement plus ringards qu'autre chose et cela jusqu'à la fin... Film (d'horreur ?) à éviter, même si vous aimer le genre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 août 2014
    Je me suis tout simplement ennuyée pendant 1h30...
    Ce film est tout simplement déprimant, je suis sortie de la salle de cinéma avec une sensation de tristesse et de mal-être tant le film m'a déprimée !
    Tout le film se passe dans une ambiance glauque et malsaine avec des personnes tout aussi tristes...
    Ce film n'a ni queue ni tête...
    A quand un vrai bon film d'horreur digne de ce nom ?
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2014
    Actrice australienne, notamment à la télévision, Jennifer Kent n'avait jusqu'alors réalisé qu'un court-métrage en 2005. Son premier long, Mister Badabook, abusivement étiqueté film d'horreur et d'épouvante, est avant tout un drame psychologique qui explore très profondément les relations amour/haine entre une mère et son fils de 7 ans, incapables de faire leur deuil de la mort du père. Si Polanski s'impose comme une référence, elle n'est pas la seule, du cinéma de Murnau à celui des débuts de Peter Weir. Mister Babadook décevra les amateurs du genre, il est rarement spectaculaire, confiné dans un quasi huis-clos où les deux personnages sont confrontés à leur névrose et se retrouvent proches de la folie. Un film malade et morbide, qui manque sans doute de moyens financiers, mais qui explore avec une rare acuité l'inconscient avec la cruauté des contes pour enfants. Mister Badabook flirte avec le grotesque et recèle en son sein une bonne dose d'humour poisseux. Au-delà des codes respectés à la lettre, le film propose une lecture assez radicale des peurs intimes et de l'angoisse de la survie dans un monde policé où toute différence est sanctionnée par la suspicion d'anormalité.
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