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zafkiel
54 abonnés
904 critiques
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2,5
Publiée le 2 décembre 2014
Film qui ressemble à du gros déjà-vu, dommage car les acteurs sont bons, tous sans exception, mais le fait d'avoir un scénario aussi bateau ne surprend guère et finit par ennuyer.
Signant son premier long-métrage avec The Bababook, Jennifer Kent ne livre pas plus un pur film fantastique qu'un véritable drame tétanisant. Le parquet qui grince, des ombres qui glissent, un murmure qui subjugue... perpétuelle est la peur de l'enfant au cinéma, mais c'est dans la contamination de l'adulte par ces fascinantes et naïves ténèbres que le film trouve sa puissance et son cœur. Le style de la réalisatrice nous happe : progressivement, quelque chose s'installe de lourd dans l'ambiance, dans le cadre, une menace insidieuse et intime, à la fois froide et décalée, un surnaturel terriblement réel, un spectre dont la perspective allégorique devient pertinemment obsédante. On a beau deviner assez tôt ce qui se cache derrière le Babadook, prodige expressionniste de la terreur et de la monstration progressive, cela n'empêche jamais la puissance ambiguë des thèmes abordés. Entre l'amour et haine, la vie et mort, la lutte et la névrose, Kent n'hésite jamais à montrer le duo mère/fils dans ses pulsions et ses faiblesses, prisonnier d'une horreur psychologique assumant jusqu'au bout son manteau fantastique. Sans s'épargner des maladresses d'un premier film, The Babadook embrasse un traumatisme universel dans un déferlement d'images tétanisantes et d'émotions radicales, l'obscurité enlaçant les sentiments dans une aura onirique qui laisse baba... dook... dook... DOOK !!!
Je m'étais fait une idée à la vue de la bande annonce, je voyais déjà la fin... La première heure du film est parfaite, mon idée collait toujours! Mais la dernière demi heure est une succession d'accès direct à la facilité... Pourtant je tenais à ce que la fin soir lac mienne j'ai cru aux une farce en voyant le générique de fin débouler! Avec d aussi bons acteurs, une idée géniale, un scénario sans faille j'étais furax de comprendre que tout du bâclé... Ceci ne tenant qu'à moi, j'attends vos impressions.
Si vous cherchez un film d’épouvante très psychologique, c'est fait pour vous ! Quelques plans foutent une trouille de tout les diables ! Et en plus de ça, le scenario est intelligent et ne tombe pas dans les pièges du genre. Un film d'horreur où il faut réfléchir un peu ? Et ouais mon pote, Mister Babadook !
Histoire bizarre, on ne comprend pas tout, surtout la fin... A ne surtout pas comparer à l'excellent The Conjuring, c'est pas du tout le même registre, ici on est plus dans la psychologie.
Je pensais que ce n'était qu'un simple film de "boogeyman", de monstre sous le lit. Rarement réussis. mais j'ai été très agréablement surpris. Ici pas trop de fantôme volant à cape noir nageant dans les airs ou surgissant de sous le lit. Plus une atmosphère angoissante et efficace.
Déjà les comédiens sont incroyables, on s'attache et s'inquiète très rapidement pour cette mère et son fils. Puis c'est juste magnifiquement réalisé.
J'avais peur des clichés, du déjà vu, mais ce film a réussi son challenge, me faire douter jusqu'à la fin avec justesse et intelligence (et pourtant j'en ai vu des films qui jouent entre fantastique et réalité)...
spoiler: C'est en cours de route que j'ai compris que ce mr babadook en fait symbolisait la dépression, contre laquelle se bat l'enfant dès le début sans être compris par les autres.
Le dénie de la mère, les souvenirs du père enfermés dans la cave, l'inquiètude, l'incompréhension et le malaise des proches....
Puis je me suis demandé si la violence de ce Mr babadook venait du fils ou de la mère...
Puis la mère sombre, se coupe des autres, cherche la solution dans les médicaments, ...
L'enfant essaie de la protéger depuis le début : il exprime sa colère, trouve des exutoires...
Et si finalement c'était une subtile entourloupe et un vrai film fantastique... ?
Bon, j'le sens venir, le chien, la voisine, et puis ... happy end ou non ?
En conclusion ce film m'a tenu en haleine jusqu'au bout, m'apportant des clés de compréhension progressivement, mais sans savoir à quelle fin m'attendre.
Un film d'horreur intelligent sans "Jump Scares" ou "Torture Porn", comprenez, si vous avez entre 12 et 18 ans et que vous adorez "Saw VII, la revanche des pieds froids", passez votre chemin.
Les deux acteurs principaux sont très bons, je recommande ce film !
Un premier film assez déroutant... L'histoire vue et revue d'une mère de famille seule, élevant son fils et harcelée par un esprit frappeur. L'histoire en elle-même n'est pas réellement révolutionnaire et Jenifer Kent n'évite pas les ficelles un peu grossières des films de genre. Néanmoins, Mr. Babadook est une des plus belles créations de monstre, même si ses différentes apparitions sont un peu décevantes et accompagnées d'incessants bruitages. L'actrice principale est également extrêmement douée, véhiculant très bien la bipolarité du film, entre réalité et rêve, entre la vie et la névrose. Même si le film dans son intégralité ne révolutionne pas le film d'épouvante, on passe un moment honnête, originalement fait et très bien interprété et dirigé.
une métaphore de la folie ou de la dépression sous forme de film d'horreur, les deux acteurs sont excellents, la réalisation est intéressante, malheureusement la scénario manque cruellement
ATTENTION Mr Babadook n'est pas un film d'horreur mais d'épouvante... et dans le genre, performance plus qu’honorable pour une première réalisation ! l'atmosphère angoissante se construit crescendo au rythme de l'évolution du délire et de la présence virulente du Babadook ; quand à la fin, plutôt qu'une déception face à l'incertitude, je dirais "quel plaisir de ne pas savoir" (même si l'on s'en doute un peu tout de même...). C'est ça, le charme de ce genre cinématographique, et dans ce film, tous les ingrédients du bon film d'épouvante sont réunis, avec un casting de choix. Je recommande la V.O... Chapeau bas Mrs Kent.
La beauté des décors et l'attachement au petit garçon compensent les incohérences scénaristiques et les trous que l'histoire peine de plus en plus à combler au fur et à mesure de sa progression. Dommage que le Babadook n'ait été plus développé, il avait pourtant tout d'un personnage fascinant.
"Mister Babadook" est un film d'épouvante-horreur classique (Trop classique?) sur la possession. J'étais bien dedans, je le trouvais sympa, plutôt bien foutu avec sa petite ambiance jusqu'à...La fin. Justement la fin, elle est passée où? On ne peut même pas parler de "fin ouverte" comme c'est très courant. Non, il n'y a pas de fin tout simplement. On dirait même qu'il manque 3 minutes de film! Soit la réalisatrice ne savait pas comment le terminer soit je ne sais pas...Mystère mystère! Mais en attendant, plus grosse est la déception au final! Un film qu'on va très vite oublier!
Très bon film d'horreur...C'est plus une psychose de la mère qui en veut à son fils pour la mort de son mari, alors qu'il n'y est pour rien. On est pas bien sûr de ce qu'est mister babadook. Une sorte de réminescence de la colère, la douleur et le chagrin refoulée par la mère? C'est un film psychologiquement intéressant! Il n'y a pas d'excès...
Amelia est douce et son fils est insupportable, de terreurs nocturne en colères, le gamin est épuisant et de plus avec un comportement asocial qui n’arrange rien. La mère est exténuée et la particularité du film est de nous faire vivre sa descente aux enfers avec authenticité et dans une ambiance particulière. On navigue entre rêve et réalité, Amelia semble sombrer dans la dépression voir la folie, elle perd peu à peu ses repères, Babadook gagne du terrain et la terreur s’installe. Le monstre se pointe dans les moments de faiblesse d’Amelia et veut prendre le contrôle afin de la conduire au point de non-retour, un démon qui ressemble à notre malheur et qu’il va falloir combattre. Essie Davis est Amelia, elle tient le rôle à bras-le-corps, parfois si tendre et puis soudain si méchante, un très bon rôle.
La toute fin du film est surprenante et donne toute sa dimension à l’histoire qui vient de nous être contée.
Un scénario puissant et parfaitement réalisé. Une réussite dans cette catégorie. On pense à Polanski dans Répulsion ou Le Locataire avec un regard féminin qui fait la différence. Jennifer Kent maîtrise parfaitement son sujet et prouve déjà tout son talent avec ce premier long-métrage.