Derniers Avis : Mister Babadook - Page 14

Précédé d'une bonne réputation et récompensé par quelques prix, "Mister Babadook" semble prometteur, espoir confirmé dans un premier temps par une jolie construction anxiogène. Hélas, la suite n'est pas aussi convaincante, et en dehors de deux ou trois scènes réussies, on a l'impression de se retrouver dans un film de possession déjà vu.

L'aspect psychologique prend le dessus sur l'horreur pur et dur. Les deux acteurs principaux nous font un sacré numéro de tension psychologique. L'horreur n'est pas vraiment au rdv malgré tout je suis ravi de l'avoir vu.

Dans ce genre de film il y a plusieurs choses à ne pas rater!
Tout d'abord le méchant, ici le babadook (sorte de croque mitaine) est vraiment angoissant car il révèle nos peurs enfantines, et se matérialise surtout pour souligner la folie dans laquelle sombre la mère. Les quelques apparitions sont bien mises en scène
Les personnages, la psychologie de la mère est très bien mise en évidence et l'actrice joue très bien par contre le môme donne juste envie de le baffer. (le gros point noir du film)
l'ambiance, dans ce film elle est oppressante, réalité , tout se mêle pour brouiller les pistes.

Pour un 1er film la réalisatrice s'st franchement bien débrouillée dans un domaine pas évident

Voilà un film d'épouvante qui ne prend pas son publique pour une bande d'idiot. Réalisation, casting et scénario au top ! Un ou deux niveaux au dessus des Insidious, Joshua et autres Sinister. spoiler: bien que la première heure soit des plus classique le jeu d'acteur et la réalisation impeccable a su me tenir en haleine. Et ce dernier quart d'heure, vingt minutes, GéNIAL, le film reste fidèle à son idée "babadook jamais ne partira" pour autant c'est pas nié dans le genre l'amour l'a vaincu, et ENFIN un enfant qui riposte un minimum
4/5 et c'est presque sévère...

Voilà un film qui, malgré de bonnes intentions, n’a pas réussi à me captiver plus que ça. Pourtant, "Mr Babadook" n’a rien de véritablement dérangeant dans sa forme comme dans son déroulement : introduction, présentation des personnages, scènes de la vie quotidienne, problèmes exposant le contexte...bref tout est très classique mais cela permet de crédibiliser les protagonistes…mais voilà le problème principal du film : à force de faire trop réaliste, on a réellement l’impression d’assister à une histoire dramatique à laquelle on a juste balancé des éléments fantastiques pour la rendre moins chiante qu’un quelconque drame social français (le fait que Jennifer Kent, la réalisatrice, soit une ex comédienne et professeur d'art dramatique doit y être pour beaucoup dans la donne !). Et c’est assez dommage car, quand on quitte enfin le domaine de la crise existentielle et que l’on rentre enfin dans le fantastique, le film s’en sort plutôt bien avec une très bonne ambiance ainsi qu’un monstre assez réussi : ses rares apparitions à l’écran ainsi que les sons qu’il exprime (qui rappelleront à certains la créature de "The Grudge") sont plus qu’angoissants. Pourtant, vouloir associer drame et peur était une bonne idée, et d’ailleurs cela m’a rappelé un film irlandais qui avait déjà tenté l’expérience ("Citadel") ; mais contrairement au film de Ciaran Foy, "Mr Babadook" n’arrive pas à transcender ce postulat à l’écran. Heureusement pour nous, le film n’est pas entièrement à jeter et nous propose entre autre une fin aussi inattendue qu’intéressante, ainsi qu’une prestation remarquable de la part d’Essie Davis qui est bouleversante en femme accablée par le destin. Non, le pire, c’est son maudit gamin : il est totalement insupportable (et la VF n’arrange rien aux choses !) à un tel point que j’en ai souhaité qu’il finisse par se faire trucider par le monstre !! J’en ai encore les oreilles qui saignent….Bref, tout en étant bourrée de bonnes intentions et en nous livrant sa maîtrise de la caméra et ses connaissances du genre (la télé d’Amélia passe des extraits de films de Méliès et du "Les Trois visages de la Peur" de Mario Bava), Jennifer Kent rate le coche de peu : peut-être qu’avec un peu plus de budget, elle aurait pu pondre une très bonne série B (comme "Citadel" justement) ; mais compte tenu qu’on parle d’un premier film australien à petit budget, je pense qu’il va falloir suivre avec attention la carrière de la dame.

Ce film au démarrage excellent et à la réalisation pointilleuse, tant au choix artistique de l'amplitude des couleurs que du rapprochement de l'expressionnisme Allemand, s'écroule complétement pour trois raisons essentielles qu'une réalisatrice aussi compétente aurait dû détecter dès les premières prises de vue et ce, malgré son budget limité :
- Le mouflet est une tête à claque insupportable, incapable de s'exprimer sans hurler. Après trois minutes de film on a envie de le buter à la place de l'horreur qui le hante.
- La mère face à un danger comme celui qui les menace pourrait tout de même avoir un peu plus de 2 de tension.
- La fin est misérable et flanque l'ambiance glauque réussie du film par terre.
Tout cela est moins que moyen alors qu'ils tenaient un bon fil pour se hisser vers une réussite.

The Babadook, réaliser par Jennifer Kent.
Attention ! Fermer portes et fenêtres, regarder dans le placard et sous le lit.. Et surtout fêtes attention à maman.. Parce que Babadook... Dook.. Dook.. Peut être la !
Bref, ce film est juste flippant, angoissant, inquiétant, intense.. Ce film donne vraiment la chère de poule même si certes il manque un ou deux jump scares (pas plus), parce qu'il y en a vraiment aucun.
Ce film est vraiment intense et oppressant, surtout, grâce à un design du film merveilleux, accompagner d'une mise en scène vraiment remarquable ! Avec des effets de caméra très original et intéressantes, qui donne à ce petit bijou d'horreur, un air de film d'auteur. Une mise en scène vraiment superbe, du très bon travail !
D'ailleurs la scènes d'intro est magnifique.
La photographie colle à la perfection avec l'ambiance du film, avec des couleurs froide et un décors très sobre.. Qui rend le tout encore plus invivable et angoissant.
Le montage visuel et sonore sont sublime, très immersif, vraiment parfait !
Les deux acteurs sont incroyable !! Avec une Essie Davis qui est juste parfaite dans son jeu d'acteur..
spoiler: Comme quand elle est posséder par Babadook, où elle réagit comme le monstre (bras écarter main et doigt rigide et bien écarter aussi)
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Le petit Noah Wiseman prouve avec ce film qu'il a un talent hors normes !
Le scénario est super et très bien développer sauf la fin pour moi, spoiler: La mère et sont fils qui gardent le monstre Babadook dans leurs sous-sol, et en plus ils leurs donnent à manger et tout..
, un peut bizarre.. Original mais étrange..
D'ailleurs le monstre est vraiment flippant avec un super design et une voix qui donne des frissons de par tout.
Le seul défaut (a par une fin un peut bizarre), c'est la scène où spoiler: le petit poignarde sa mère et lui attache dans le sous-sol.. Cette scène est bizarrement réaliser.. Je trouve qu'elle est mal faite et assez moche (surtout quant il poignarde sa mère), loin de la qualité du film..
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Puis, encore un film Australien !!!! Après Demain, quand la guerre a commencé, Gatsby évidement, The Rover et Prédestination.. Maintenant celui-ci.. Le cinéma australien commence à revenir comme dans les années 80 (avec Mad Max, Crocodile Dundee..) Où les années 2000 (Moulin Rouge, Animal Kingdom...).
Ils nous donne pas que des acteurs (Kidman, Jackman, Crowe...), mais aussi des super film ces 2-3 dernières années, surtout cette année !
Le seul problème, c'est qu'en France, certain films (Prédestination, Babadook, Demain, quand la guerre a commencé...), sorte directement en DVD ! Pourquoi !?
Alors qu'au Royaume-Unis ou en Espagne, ils sortent au cinéma..
Des super films de qualité, avec beaucoup de récompense, et du succès dans leurs pays et international.. Je comprend pas..
Bref, ce qui est sur c'est que à partir de maintenant, ont regardera dans notre placard avant d'aller dormir avec notre peluche favorite !

Dans une ville australienne quelconque, Amelia a une relation très difficile avec son fils de 6 ans, Samuel. En effet, alors qu'elle était en chemin à la maternité, alors enceinte, son mari est décédé dans un accident de voiture... Du coup, la relation est tendue entre eux. Un jour, elle découvre dans sa maison, un mystère livre pour enfant nommé Mister Babadook, livre d'ailleurs très noir et effrayant. Samuel est vite convaincu que ce terrifiant personnage hante ses nuits alors que sa mère est sceptique. Mais d'étranges événements ne tardent pas à arriver chez eux...
J'avais entendu parler de ce film mais je n'avais pas eu la chance de le voir au cinéma. Alors, je me suis rattrapé par... streaming (oui, je l'avoue).
Verdict ? Un très bon film !
Le scénario a beau paraître classique, la manière dont il est tourné est original. Tout ce
Tout d'abord, ce film se distingue par sa photographie particulière. En effet, le film rend hommage à l’expressionnisme allemand (dont le Cabinet du docteur Caligari et Nosferastu en sont les parfaites exemples) et est par moment surréaliste.
Tout parait gris dans ce film, illustrant la déprime d'Amelia. Peu sont les couleurs vives et colorées. L'architecture de la maison ainsi que les habits que porte souvent Amelia nous font souvent penser que ce film se passe dans les années 50 et non dans l’époque moderne.
Le monstre en question est vraiment efficace. Son design est simple mais suffisamment convainquant. Et il est comme l'Alien du film éponyme de Ridley Scott : c'est à dire qu'il apparaît peu mais qu'on craigne souvent son arrivée et quand il survient, c'est pour nous donner des frissons.
Les acteurs sont talentueux, mais surtout Noah Wiseman qui interprète le petit Samuel, ce garçon qu'on a envie d'aimer mais qui est tourmenté, impulsif... et qui sent que sa mère ne l'aime pas.
Car une autre force de ce film, c'est de jouer sur nos peurs d'enfances et sur la terreur psychologique : en effet, on retrouve la peur du monstre dans la chambre, dans l'armoire et sous le lit, la sensation de se cacher sous la couverture pour se protéger du monstre, d'allumer toutes les lumières pour le faire fuir mais surtout et surtout, la peur que votre parent (mère ou père) ne vous aime pas, qui est la plus atroce et qui est bien reflété dans ce film.
Les effets spéciaux sont crédibles. Pas de jump-scare inutile, ni d'effusion de sang à profusion mais des portes qui grincent, des bruits de pas, des grognements, des voix...
Par contre, la fin spoiler: est bien... bizarre : le monstre devient gentil, vit dans la cave de la famille, Amelia le nourrit avec des vers de terre et se réconcilie avec son fils... je veux bien que ce soit une métaphore de l'acceptation du deuil mais je ne suis pas satisfaite. Désolé mais pour moi, cette fin est ratée.

Mister Babadook est cependant un bijou du film d'épouvante (ou précisément, film d'horreur psychologique) à voir absolument. Après cela, vous aurez peur de votre armoire et renouerez avec vos frayeurs enfantines...

Mister Babadook est à la fois effrayant, bien interprété et plus profond qu'il n'y paraît. On regrettera juste un dernier tiers trop enfermé dans les codes du film de genre possession. A noter, une super édition DVD/BR par Wild Side...

Le stress s'installe tranquillement et l'on se laisse embarquer dans cette intrusion de Babadook. Le style est réfléchi, la narration suit une certaine logique. Tout n'est pas parfait mais le film remplit ses engagements et nous sert de bonnes scènes d'angoisse avec très peu de moyens. L'enfant et la mère sont très bons.

Même pas peur ! "Mister Babadook" maintient la mesure sans changer la note. Ces codes-ci sont maintenant bien connus de tous, et même si le concept et l'ambiance sont plutôt réussis, on ne se surprend à aucun moment. Les films du genre se cumulent et se démarquent rarement, "Mister Babadook" n'échappera pas à la noyade, enseveli sous cette masse de long-métrages similaires, sans laisser le moindre souvenir en tête.

Étonnamment, ce film Australien est d'une effroyable réussite. Profond, il invite, sur fond de peurs terrifiantes, à une tendre réflexion sur la mort, la tristesse, le manque et finalement la gestion de nos peurs, l'apprentissage que nous devons faire avec.
Ce film est une invitation profonde à la réflexion, notamment à la réflexion sur soi. On n'en ressort pas indemne, mais quel film ! quel film !

L'idée de base n'est pas franchement originale mais Mister Badabook sait très bien l'utiliser pour créer une ambiance particulièrement oppressante. La pression monte en crescendo si bien que l'on ne s'ennuie jamais. Ce qui me chagrine cependant, c'est la partie finale. Sans vous dévoiler la fin, disons que le film passe dans une partie assez absurde. J'entends par là que la réalisatrice n'a pas cherché à créer un style particulier justifiant cette absurdité, si bien que l'on reste franchement sceptique. Je pense que Mister Badabook avait un vrai potentiel et que la fin aurait pu être soit en chute, soit vraiment grandiose, mais malheureusement il n'en est rien. En bref, un film d'horreur remplissant très bien sa fonction de nous faire peur mais qui aurait pu être bien plus exploité.

Ce film a une ambiance très pesante, il est angoissant et stressant. Les acteurs sont géniaux, surtout l'actrice principal qui est vraiment bluffante.

Conclusion : Un mot, un regard ne suffira pas. Le Babadook, tu ne chasseras pas ...

un film qui aurait mérité d'être plus approfondis, et qui laisse un sentiment d’inachevé. Cela vient du fait que la peur est trop "diluée" dans l'histoire de spoiler: cette femme qui élève seul son fils perturbé par l'absence de son papa.

maintenant, je ne sais pas si on peut comparer Mr Babadook avec the conjuring, qui au passage m'a fait plus frissonner que ce babadook, car Mr Babadook est plus intime, plus "artisanal" que the conjuring. Tant qu'à insidious, cela va peut être faire tiquer certains, mais j'ai préféré Mr Babadook.
Mais Mr Babadook à une esthétique qui se rapproche des films de terreur japonais, tel dark water, ou ring.
Donc un film intéressant, intime et sombre, mais qui manque de sel, le sel qui pourrait être la terreur pure.