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pierrre s.
429 abonnés
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3,5
Publiée le 21 janvier 2017
Film totalement méconnu, Predestination, est un thriller temporel de grande qualité. Parfois confus, mais qui redevient clair au moment de son génialissime twist final.
Un film curieux, recyclant un postulat classique de la SF, d'abord de manière plutôt surprenante et intrigante dans sa première partie, avant de se vautrer complètement plus le film avance. En fait, c'est l'explication de tout cela qui fout le film en l'air. Attention, je balance: spoiler: nous avons affaire à un seul personnage qui fut une femme, puis un homme, s'est donné naissance à lui-même grâce à un voyage dans le temps, s'est kidnappé lui-même ensuite pour s'abandonner dans un passé encore plus lointain (pour pouvoir mieux se rencontrer lui-même plus tard), et passe son temps à courir après lui-même parce qu'en fait c'est lui qui finit psychopathe et terroriste . La finalité de tout ceci? Aucune, car spoiler: il n'y a pas de réelle fin . C'est d'autant plus regrettable d'avoir droit à un scénario aussi bancal que tordu car, sur la forme, il y a des idées qui valent le coup et la performance des acteurs est plutôt au-dessus de la moyenne. Il y en a ici qui n'ont pas écouté les leçons du Doc'...
Après 4 ans d'absence et le remarqué Daybreakers, les frères Spierig nous reviennent avec ce Predestination, sorte d'imbroglio chaotique ruminé pendant tout ce temps. Voilà donc le scénario sans plus en parler, mais comment dont le mettre en scène. Peu d'acteur pour éviter de s'emmêler les pinceaux, quitte à ce que le spectateur comprenne le twist avant le twist. Une séquence d'introduction efficace histoire de le mettre dans le bain. Ensuite on lui prend la tête avec une histoire insensée , une mise en place compliqué mais dont on lui assure qu'il va voyager façon Benjamin Button, enfin on verra. Une sorte de Looper loupé - je ne pensais pas pouvoir la placer celle-ci - sur le papier mais également sur pellicule, on ne peut que vite se remater Undead, avec un bon vieux saut dans le temps, car y'a 10 ans c'était également eux et c'était mieux.
Adaptation de la nouvelle Vous les zombies de Robert A. Heinlein publiée en 1959, Predestination va plaire à tous les fans de films comme Sixième sens ou Fight Club. Michael et Peter Spierig, réalisateurs du film de vampires Daybreakers (déjà avec Ethan Hawke), passent d’un genre à un autre sans quitter le style fantastique. Ils quittent les vampires pour le voyage dans le temps. Un domaine pas plus facile à gérer. Ici, on suit un agent temporel devenu barman dans les années 70 à l’occasion d’une mission. En plein service, il rencontre John qui lui raconte son histoire. Impossible d’en dire plus sans gâcher tout le plaisir que ce film procure. Ce plaisir qu’on a...
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Les voyages temporels ont toujours fasciné les artistes, parfois pour le meilleur (la saga Terminator) ou pour le pire (je n'ai pas d'exemples en tête). Ce film a de très bonnes idées mais aussi plusieurs défauts. Un agent temporel, traquant depuis des années un dangereux terroriste rencontre au cours une de ses missions un homme qui va lui raconter son histoire incroyable... La réalisation n'est pas le point fort du film: certes le cadrage est bon et la mise en scène est correcte, mais les prises de vue manquent cruellement d'originalité et un manque de mouvements qui rend le tout assez plat. Le scénario est bien ficelé, il aborde des thermes complexes comme comment façonner son identité mais on n'échappera pas à des longueurs. L'autre problème est les twists à répétition. Je n'ai rien contre les twists mais je préfère un bon gros final (comme Fight Club) qu'une multitude qui finissent par être lassants; de plus, une fois la logique du film comprise, il est facile de deviner le prochain. Les personnages sont très intéressants, mais les acteurs qui les interprètent manque de charisme. Les dialogues sont plutôt bons. La photographie est de très bonne qualité: une lumière très bien utilisée et il y a de belles couleurs. Le montage est plutôt partagé entre le bon et le pas terrible: on navigue plutôt bien entre les différents flashbacks mais le reste est très mou, il n'offre pas grand-chose d'excitant. Les décors sont un peu vides, les costumes assez réussis et la musique bonne. Predestination n'est pas un grand film mais reste une expérience de science-fiction intéressante à essayer.
Tout simplement un chef-d'œuvre. Un scénario de génie, une réalisation très concise et sans bavure, et une fin digne des plus grands films ! Pour ceux qui veulent d'un film différent (qui sorte des bagarres gentils contre méchants), c'est à voir. Le voir une fois donné tout justement l'envie de le revoir pour remarquer tous les petits détails invisibles à première vue !
Si vous aimez vous faire retourner les neurones! En bon cinéphile de base, mon attention a toujours évité de se poser sur les "direct to dvd", où l'on trouve une majorité de sous-produits pas franchement emballant, voir carrément honteux pour la plupart. Hors depuis quelque temps, j'entends ça et là quelques remarques emballées sur "Predestination", puisque le film (il est sorti en Australie et a été, malgré son sort curieux, tourné pour les salles obscures) est carrément en train de gravir les échelons jusqu'au statut de "culte". (Vous verrez dans quelques années!) C'est donc avec une envie relativement relative que je me suis plongé, en troisième partie de soirée, dans cet objet cinématographique qu'on peut sans trop de souci qualifier d'étrange. Et là, contre toute attente, me voilà transporté pendant 1h38! D'abord par la précision du montage (qui était obligatoire au fonctionnement de l'intrigue) l'entrée en matière est un petit modèle de mise en bouche alléchante avec ellipses soignées et répliques qui claquent, mais c'est la suite qui emporte le morceau. "Predestination" est typiquement le genre de film à tiroirs dont on ne peut rien dire sans gâcher le plaisir des futurs spectateurs (si vous achetez le dvd, évitez de lire le résumé au dos puisque celui-ci spoile bizarrement la fin!) n'empêche que le script des frères Spierig est certainement le plus original, le plus tortueux, le plus "mindfuckesque", voir le plus osé que j'ai vu depuis longtemps! Mais là où la maitrise du duo de frangin s'avère (quasi) totale, c'est dans la finesse psychologique de leur(s) personnages(s). Dès qu'Ethan Hawke (décidément excellent) se retrouve derrière son bar et commence à écouter l'histoire personnelle bizarre de ce type qui débarque de nulle part, difficile de ne pas se laisser accrocher. Bon, on peut pointer ici et là quelques défauts légers qui peuvent retenir l'attention, une scène de baston entre filles pas folichonne en terme de chorégraphie, ou certaines séquences un peu trop "technico-blockbusteresques" spoiler: (entre-autre le moment où Hawke explique son vrai métier à son client solitaire) mais le rythme du récit est si travaillé, les rebondissement (nombreux) si réfléchis que mon esprit s'est joyeusement laissé prendre au jeu de ce sacré script labyrinthique! Et puis "Predestination" possède un dernier atout de taille: Sarah Snook, qui bouffe chaque scène où elle apparaît! Impossible de sortir de la chose en se disant autre-chose que "cette nana est une actrice née"!!! Bref, Predestination est peut-être bien destiné à devenir un classique, et pour moi le film vaut nettement mieux que le sur-estimé "Looper" auquel il est souvent comparé.
L'impression de s'être fait berner qui nous accompagne à la fin de cet étrange film renforce paradoxalement notre empathie avec un protagoniste aussi insaisissable que les enjeux réels de l'intrigue ! Bref, c'est le bluff généralisé, qui s'étend au film lui-même. Tour de force ou belle arnaque ? Je pencherai vers la deuxième option car le film se referme un peu trop artificiellement sur lui-même, pas loin d'être une coquille vide. Mais force est de reconnaître le culot des deux cinéastes qui poussent jusqu'à l'absurde les éternels paradoxes temporels de ce genre de récit-gigogne. Et puis, il y a ce beau personnage trans-genre, qui navigue entre différentes identités comme le film navigue entre la SF de petit malin et le mélo-express, se permettant quelques jolis hold-up narratifs (la longue confession dans le bar). Cela donne envie de voir où vont maintenant aller les frères Spierig, sans attente démesurée, mais non sans curiosité.
Critique de "Prédestination". Un bon petit film de science-fiction qui traite le sujet des voyages temporels. Je n'ai pas compris sur le moment mais j'ai passé un moment plutôt agréable. Le film parvient à nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Le scénario est bien ficelé et s'amuse à brouiller les pistes chez le spectateur, même si la structure reste complexe. Je n'ai pu m'empêcher de penser à Inception de Nolan. 4/5
Un OVNI du cinéma pour certains. Ce style ne plaira pas à tous c'est certain. Nous sommes en pleine réflexion du début à la fin afin de comprendre le pourquoi et le comment. L'ambiance est lugubre. Film conseillé aux avertis et féru de SF.
Prédestination est un exploseur de cervelle, on pourrait le nommer de cette façon, en effet celui-ci raconte l'histoire de quelques personnes au travers de différentes époques, la première partie consiste à connaître la personne qu'es Jane, la deuxième consiste plutôt à connaître le "bar-man", tout cela entre couper de révélation dont vous ne pouviez devinez l'existence, et que dire de la dernière partie? Celle là va vous faire tomber de votre chaise, peu importe si vous êtes un génie ou un pro du voyage dans le temps, vous arriverez certainement à prévoir certains retournement mais pas tous. Le film arrivera à vous surprendre, c'est en cela qu'il est vraiment bon, malgré une réalisation peu différentes des cinéma Hollywoodiens, son scénario est absolument différents de tout ce que vous avez pu voir et va bien plus loin que n'importe quel films. Coté négatif maintenant, le film durant 1h30, au final nous ne sommes que spectateurs des évènements se déroulants à différentes époques, avec un peu d'action, très peu, celle-ci très cliché par ailleurs, mais il manque quelque chose qui vous retient sur le film, qui évoque en vous un fort sentiment, la seul histoire d'amour du film est très bref, on aurait pu y passer plus de temps, la relation entre Jane et le seul homme de sa vie vaut vraiment le détour, mais au final ça ne dure que quelques minutes dans le film, ça aurait permis de retenir le spectateurs au films tout en aimant le personnages de Jane. Le film aurait certainement été mieux en livre ou mieux réalisé mais il vaut vraiment le détour, au moins pour le scénario, je conseille !
Là je crois qu'on est au maximum du tirage de cheveux tellement le scénario ne tient pas debout. Déjà, dès les premières minutes, on peine à croire en Sarah Snook dans la peau d'un homme tellement son maquillage et ses cheveux sont ratés. Mais malgré cela, j'ai aimé cette première partie - quoi qu'un peu longue - où elle raconte son enfance puis son changement de "peau". Puis arrivent les déballages d'explications et là on comprend très rapidement que Predestination va s'enliser dans sa propre structure narrative et se perdre dans son propre labyrinthe. Et ce qui devait arriver arrive en effet à la toute fin, comme pour bien enterrer cette histoire abracadabrantesque. De plus, l'ensemble est assez froid, trop détaché du spectateur et pas très "joli" du point de vue esthétique.
Comment écrire un scénario original autour des boucles temporelles ? Tout a t'il déjà été fait ? Le sera t'il un jour ? Difficile à dire mais l'intérêt du film peut-être ailleurs que dans ce qui l'inscrit dans son genre. J'ai été étonné la faiblesse du suspense.C'est peut-être là la principale faiblesse du film. On dirait que le scénariste n'a pas cru lui-même à l'écran du fumée qui servait de prétexte à l'enquête principale. Ainsi le film se permet d'être bavard et la tension qui manque au film fait perdre de l'intérêt au final car la résolution apparait progressivement au lieu d'être habilement cachée. En tout cas j'ai apprécié les astuces qui ont permis de faire de la science fiction sans déluge d'effets spéciaux que ce soit par choix ou obligation. Du coup, c'est dommage de ne pas avoir poussé le concept, l'idée de base était bonne.
Bon ok, Michael et Peter Spierig sont les réalisateurs de Daybreakers, un inconcevable raté sur les vampires qui sur le papier pouvait espérer du bon. Si j'avais su ça avant de commencer, cela m'aurait peut être empêcher de me laisser tenter. Inconnu au bataillon, Predestination m'a pourtant pris dans ses filets dès sa première minute. Une introduction intrigante, baignée de science-fiction, qui nous fait espérer le meilleur. Et c'est réussi. Pour la comparaison, disons que nous avons là un Minority Report délesté de son côté blockbuster qui est remplacé par une subtilité et une finesse bienvenue. La mise en scène sobre et l'intrigue qui livre ses secrets au compte goutte suffisent à nous garder attentif jusqu'au dénouement. Et pour peu que l'on accepte l'impossible sans trop y réfléchir, on peut rester attentif à l'histoire, à l'ambiance, au jeu d'acteur et à la confrontation entre les personnages. Une bonne surprise et un très bon film de science-fiction qui n'oublie pas de nous toucher et qui dame le pion à la plupart des productions du même genre qui arrivent pourtant jusqu'à nos salles de cinéma.