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Votre avis sur Predestination ?
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Quelle longueur ! Il faut attendre plus de la moitié du film pour avoir la vraie intrigue qui au final est tirée par les cheveux...
La première partie est sous forme de récit, c'est long, mou...
La première partie est sous forme de récit, c'est long, mou...
ffred
Dernier film en date des frères Spierig (auteurs de l'excellent Daybreakers en 2010) sorti direct en DVD/VOD chez nous. Voilà un film de SF particulièrement réussi. Une mise en scène somptueuse pour un scénario tout de même un peu tarabiscoté. Attention de ne pas décrocher au risque de ne plus rien comprendre. Et avec un Ethan Hawke toujours excellent.
Yetcha
Youpi, encore une pépite des frères Spierig avec leur acteur fétiche Ethan Hawke. Il faut absolument que ces réalisateurs allemands sortent de l'inconnu car ils font des choses vraiment excellentes. Leur Daybreaker était génial, et j'attends leur Captain Blood impatiemment. Ici le voyage dans le temps et la réflexion sur ce qu'on est et ce qu'on devient est de mise. Même si quelque fois on s'embrouille un peu, on est tenu en haleine jusqu'au bout et la chute est incroyable en nous laissant certes, des questions en suspend mais aussi une réflexion profonde. J'ai beaucoup aimé et vais de ce pas découvrir leur premier film Undead que je ne connais pas encore...
ned123
J'ai vu un film... d'une immense ambition tant dans l'histoire que la la réalisation, la photographie, le jeu des comédiens, la musqiue... Ethan Hawke est ici prodigieux, porté par un personnage complexe et multiple... Les réalisateurs (les frères Michael et Peter Spierig) sont aux commandes d'un film assez incroyable uniquement en DVD, et je trouve à titre personnel assez dommage qu'il ne soit pas sorti au cinéma... Ce film nous fait voyager dans le temps et dans la tête, et oblige à une certaine concentration... Les films de voyage dans le temps, pour bien être acceptés par des cerveaux qq peu cartésiens doivent être regardé sans résistance et avec une attention soutenue...Et une fois qu'on rejette sa résistance, on peut se laisser glisser dans la spirale du temps... et pour ce film, c'est un régal, un délice et un bonheur... Tout est maîtrisé, subtil et brillant dans ce film... A revoir... dans le futur :) !
orlandolove
"Presdestination" a le goût des chemins de traverse. Vous vous attendez à une série B d'action SF lambda ? Le film est tout autre, autant un drame bouleversant qu'un exercice de style scénaristique assez fascinant sur les voyages dans le temps et ses inévitables paradoxes. C'est déroutant parfois, mais c'est le prix à payer pour le plaisir d'une telle découverte.
Réalisé d'après une nouvelle de Robert Heinlein, le scénario tortueux est excellent, même si quelques éléments finaux ne sont pas d'une grande clarté et si la mise en place est un peu trop bavarde et longuette. On ne peut que saluer l'audace de l'histoire qui mixe le passionnant sujet de la construction sexuelle, le thème classique du voyage temporel, et le paradoxe de l'œuf et de la poule. Si les bases sont excellentes et pouvaient donner matière à un monument de la SF (on n'a pas vu de scénario aussi original et ambitieux depuis une éternité), le film pêche quelque peu par une construction et une réalisation perfectibles.
Predestination est donc une réflexion sur l’identité, efficace, bien qu'un peu brouillonne.
S’il est toujours plaisant de retrouver Ethan Hawke dans ce genre de productions ambitieuses, ici la performance de Sarah Snook devance tout le reste.
Le tour de force du scénario comme de la mise en scène, est cette concordance entre les récits très bien réalisée. Divertissant pour les amateurs de science fiction et de fantastique ...
S’il est toujours plaisant de retrouver Ethan Hawke dans ce genre de productions ambitieuses, ici la performance de Sarah Snook devance tout le reste.
Le tour de force du scénario comme de la mise en scène, est cette concordance entre les récits très bien réalisée. Divertissant pour les amateurs de science fiction et de fantastique ...
Bon ok, Michael et Peter Spierig sont les réalisateurs de Daybreakers, un inconcevable raté sur les vampires qui sur le papier pouvait espérer du bon. Si j'avais su ça avant de commencer, cela m'aurait peut être empêcher de me laisser tenter. Inconnu au bataillon, Predestination m'a pourtant pris dans ses filets dès sa première minute. Une introduction intrigante, baignée de science-fiction, qui nous fait espérer le meilleur. Et c'est réussi. Pour la comparaison, disons que nous avons là un Minority Report délesté de son côté blockbuster qui est remplacé par une subtilité et une finesse bienvenue. La mise en scène sobre et l'intrigue qui livre ses secrets au compte goutte suffisent à nous garder attentif jusqu'au dénouement. Et pour peu que l'on accepte l'impossible sans trop y réfléchir, on peut rester attentif à l'histoire, à l'ambiance, au jeu d'acteur et à la confrontation entre les personnages. Une bonne surprise et un très bon film de science-fiction qui n'oublie pas de nous toucher et qui dame le pion à la plupart des productions du même genre qui arrivent pourtant jusqu'à nos salles de cinéma.
Artriste
Film de science-fiction minimaliste mais terriblement efficace, Predestination est une jolie petite pépite. L'histoire nous plonge dès les premiers instants dans une ambiance mystérieuse et sombre qui va durer pendant une heure et demi. On va suivre pendant près d'une heure un récit captivant qui interroge et dont on veut connaitre la finalité. Puis arriver quasiment une heure de film ça prend une autre dimension quand ils commencent à voyager dans le temps. J'ai d'ailleurs bien aimé la façon dont ils font leur saut dans le passé même si c'est très simple mais c'est bien fait. De manière général c'est le credo de ce long-métrage même si dans la dernière demi-heure ça se complexifie et qu'un deuxième visionnage est recommandé pour saisir toutes les subtilités. Tout est axé sur les deux personnages principaux que sont Jane et l'agent temporel qui sont interprété par un duo d'acteur qu'on sent d'une grande complicité que sont Ethan Hawke et Sarah Snook qui livre une prestation remarquable dans un rôle vraiment pas facile. Les échanges qu'ils ont transpirent la sincérité et l'authenticité. Les dialogues sont bien écrits. Côté réalisation c'est maîtrisé et la photographie est simplement sublime. Rien n'est laissé au hasard on sent le souci du détail. Il vient s’immiscer jusqu'à la b.o. qui est juste envoûtante par ses ondulations et sa présence. En effet elle est presque tout le temps là et apporte cette atmosphère ou le doute plane constamment au dessus de nos têtes. Elle est vraiment grandiose et m'a totalement comblé. La révélation finale finira par achever d'une grande façon cette histoire qu'on n'oubliera pas. Predestination fait tout bien ce qu'il entreprend, c'est un film poli comme un diamant et accordé comme un piano qui mérite clairement d'être vu et reconnu tant c'est un très bon film que je ne peut que vous conseiller.
Tout à fait mon style de film, s'appuyant sur le thème du voyage dans le temps, le scénario à la manière de Saw 1 est la réussite totale du film à lui tout seul!
On notera sûrement l'Enorme performance d'actrice de Sarah Snook qui explose ce rôle pas facile.
Avec une réalisation correcte sans aucune prise de risque, onnse souviendra longtemps de la chute de l'histoire, véritable casse-tête, limite glauque, comme on les adore!!!
Un très bon film de thème !!!
On notera sûrement l'Enorme performance d'actrice de Sarah Snook qui explose ce rôle pas facile.
Avec une réalisation correcte sans aucune prise de risque, onnse souviendra longtemps de la chute de l'histoire, véritable casse-tête, limite glauque, comme on les adore!!!
Un très bon film de thème !!!
Un film de fiction qui n'en est pas vraiment un. L'histoire, bien qu'elle se déroule dans différentes périodes dans le temps, est plus focalisée sur la vie compliquée d'un seul personnage.
L'histoire souffre d'un peu de longueurs mais le personnage étant très complexe, il faut du temps pour le comprendre. Du coup, le début du film est un peu lourd puis l’histoire très tordue se met en place pour une fin assez inattendue. Un film très spécial qui n'est pas pour déplaire mais qui aurait pu être encore plus palpitant. L'idée est très bonne en tout cas. Restez attentif tout au long du film au risque de ne plus rien comprendre !
L'histoire souffre d'un peu de longueurs mais le personnage étant très complexe, il faut du temps pour le comprendre. Du coup, le début du film est un peu lourd puis l’histoire très tordue se met en place pour une fin assez inattendue. Un film très spécial qui n'est pas pour déplaire mais qui aurait pu être encore plus palpitant. L'idée est très bonne en tout cas. Restez attentif tout au long du film au risque de ne plus rien comprendre !
Un film au scénario original et tortueux traitant des paradoxes temporels avec brio. La concentration est donc requise pour visionner ce film sinon il est rapidement possible de se perdre en route. Les acteurs sont excellents avec une étonnante Sarah Snook, la réalisation de bonne facture et l'histoire prenante malgré un manque de moyen évident. Un film complexe et maitrisé qui dépoussière le genre. A voir.
Ce film, porté par des performances solides, présente un scénario original mais s'étire dans sa narration.
Malheureusement, la fin décevante, avec une révélation qui laisse perplexe, amoindrit l'impact global.
L'exploration des thèmes complexes, notamment celui de la transsexualité, ajoute de la profondeur, mais une révélation sur spoiler: la consanguinité en fin de film
brise l'expérience de manière regrettable.
Malheureusement, la fin décevante, avec une révélation qui laisse perplexe, amoindrit l'impact global.
L'exploration des thèmes complexes, notamment celui de la transsexualité, ajoute de la profondeur, mais une révélation sur spoiler: la consanguinité en fin de film
brise l'expérience de manière regrettable.
tixou0
"Le Serpent qui se mord la queue" : ainsi pourrait-on résumer d'une formule ce curieux "Predestination" (adaptation cinématographique de la nouvelle de SF "All You Zombies" de l'Américain Robert Anson Heinlein, datant de 1959). Les jumeaux Spierig, 2 Australiens trentenaires nés en Allemagne, réussissent (à quelques maladresses près), et à petit budget, à créer un univers intrigant et à mener plutôt bien la dramaturgie associée - ceci dans une mise en scène élégante. Entre uchronie et boucles temporelles imbriquées (jusqu'au vertige), on retrouve des thématiques courantes en SF, mais avec un supplément inédit
spoiler:
(et maîtrisé), "médical", nous conduisant du côté de l'hermaphrodisme, tout en baignant dans le freudisme (histoire singulière de Jane/John - "Doe" - évidemment)
, avec une dimension en fait nettement plus héroïque, légendaire (le "Serpent", avec majuscule de rigueur), que strictement futuriste. Ethan Hawke, qui débuta dans le film d'anticipation ("Explorers" de Joe Dante), connut le succès de "Bienvenue à Gattaca", également dans la SF donc, tient sa partie solidement, mais c'est sa partenaire australienne, Sarah Snook, qui crève l'écran, dans un rôle très... complexe. Ce "Predestination", sorti directement en DVD en France, aurait mérité mieux - à découvrir.
, avec une dimension en fait nettement plus héroïque, légendaire (le "Serpent", avec majuscule de rigueur), que strictement futuriste. Ethan Hawke, qui débuta dans le film d'anticipation ("Explorers" de Joe Dante), connut le succès de "Bienvenue à Gattaca", également dans la SF donc, tient sa partie solidement, mais c'est sa partenaire australienne, Sarah Snook, qui crève l'écran, dans un rôle très... complexe. Ce "Predestination", sorti directement en DVD en France, aurait mérité mieux - à découvrir.
7eme critique
Un voyage dans le temps très entraînant !
Qui de l’œuf ou de la poule vient en premier ? Le film tourne autour de cette phrase existentielle et instaure un concept de cercle vicieux. Intelligent dans son écriture, et malgré un sujet facilement propice aux incohérences spatio-temporelles en tout genre, "Predestination" arrivera à se glisser entre les mailles du filet pour laisser toute contradiction de côté (difficile de remettre scientifiquement en cause un tel paradoxe). Et bien que quelques facilités scénaristiques soient tout de même présentes, et que l'intrigue principale se laissera percée au préalable, ce long-métrage arrivera à nous captiver d'un bout à l'autre. On appréciera donc grandement ce scénario de voyage dans le temps plus poussé que d'ordinaire grâce à son concept intriguant. "Predestination" vient se faire une place dans ce registre de science-fiction tant convoité, en ajoutant ce concept alléchant de serpent qui se mord la queue. Et bien que complexe dans ses premiers instants, le film n'opèrera pas vraiment dans la catégorie des casses-têtes cinématographiques à multiples interprétations, et sera au final parfaitement compréhensible en un seul visionnage, même si, comme en témoigne le paradoxe avec lequel il joue, il en sera difficile (voire impossible) d'en trouver le point de départ.
Qui de l’œuf ou de la poule vient en premier ? Le film tourne autour de cette phrase existentielle et instaure un concept de cercle vicieux. Intelligent dans son écriture, et malgré un sujet facilement propice aux incohérences spatio-temporelles en tout genre, "Predestination" arrivera à se glisser entre les mailles du filet pour laisser toute contradiction de côté (difficile de remettre scientifiquement en cause un tel paradoxe). Et bien que quelques facilités scénaristiques soient tout de même présentes, et que l'intrigue principale se laissera percée au préalable, ce long-métrage arrivera à nous captiver d'un bout à l'autre. On appréciera donc grandement ce scénario de voyage dans le temps plus poussé que d'ordinaire grâce à son concept intriguant. "Predestination" vient se faire une place dans ce registre de science-fiction tant convoité, en ajoutant ce concept alléchant de serpent qui se mord la queue. Et bien que complexe dans ses premiers instants, le film n'opèrera pas vraiment dans la catégorie des casses-têtes cinématographiques à multiples interprétations, et sera au final parfaitement compréhensible en un seul visionnage, même si, comme en témoigne le paradoxe avec lequel il joue, il en sera difficile (voire impossible) d'en trouver le point de départ.
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