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    Refroidis
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    nielrowbooks
    nielrowbooks

    24 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2015
    Ca déglingue beaucoup dans ce polar qui déçoit. Il déçoit parce qu'il ne va pas au bout de son sujet. Il déçoit parce qu'il utilise les vieilles ficelles du scénario classique de la vendetta. Il déçoit par sa longueur qui n'apporte rien au tout sinon un style répétitif qui n'a pas su être maîtrisé. C'est un peu ampoulé concernant le jeu des acteurs et sans relief concernant les dialogues. Il y a probablement ici une volonté de donner dans le pastiche, mais c'est si ténu, qu'il est autorisé d'en douter. Une belle photographie quand même. Heureusement car le suspense n'est pas au menu.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Un film qui se démarque par sa mise en scène soignée, son superbe cadre et grâce à de très bons acteurs. "Kraftidioten" est un film correct avec un scénario minimaliste, c'est une simple histoire de vengeance dans laquelle les deux gangs locaux sont mêlés ainsi qu'un homme sans histoires qui est un peu une victime collatérale. Pour compenser son histoire banale et superficielle, le film joue beaucoup sur l'absurde et sur l'humour noir encore faut-il être réceptif à tout ça, j'ai pris le film au premier degré ce qui fait que je suis resté de marbre devant tout ce spectacle qui est assez répétitif et sans émotion.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Présenté durant divers et prestigieux festivals, le dernier film de Hans Petter Moland, Refroidis, avait de quoi susciter une certaine curiosité. Amateurs de polars glaçants, aficionados de films noirs et tortueux avaient entrevus, dès la première bande-annonce, la promesse de savoureux moment de pessimisme jouissif tel que seuls les artisans scandinaves savent nous en offrir. Moland, n’étant pas le premier des arrivistes sur la scène cinématographique norvégienne, nous livre un film qui n’est pas aussi simple qu’escompté, du fait notamment d’une vision tragi-comique d’une explosion de violence improbable liée à la criminalité en bande organisée. La vengeance d’un père, surprenant citoyen à la froideur légendaire, déclenche une guerre mafieuse sanguinolente dans l’extrême nord d’un pays pourtant réputé si serein. Voilà en somme une nouvelle démonstration de la désacralisation de la sacro-sainte paix sociale nordique, jouissive et illustré ici notamment par un savoureux échange portant sur le choix entre soleil et social.

    Mais par-dessus le marché, Refroidis est avant toute chose un pur Western, certes ayant voyagé en terres glacées mais un Western tout de même. La vengeance déclenchant un règlement de compte sauvage, les morts répétées, l’aliénation d’une petite partie d’une modeste population rurale ou prolétaire, des personnages au charisme improbable, sans compter sur une froideur dans l’exécution de la violence qui nous renvoie aux pires séances d’abatage de l’histoire du grand Ouest. Moland varie les genres et livre également un film couronné d’un humour noir omniprésent, une sorte de détachement tragi-comique de toute empathie probable, de toute logique humaine. Comme l’ont faits d’autres cinéastes et romanciers scandinaves par le passé, Refroidis est une pépite de noirceur, le prodigieux portrait de cœurs de glaces en guerre les uns contre les autres. Mais cela fait-il du film un indispensable pour autant? Peut-être pas.

    Malgré une photographie soignée, une mise en scène léchée, notamment lors des virées spectaculaires en chasse-neige le long d’une route découpant un paysage glacial, sauvage et hostile, le film manque parfois de profondeur. On apprécie le personnage de Niels, incarné par le brillant Stellan Skarsgard, de retour momentanément au pays, mais peinons à ressentir une quelconque inquiétude, appréhension ou réjouissance face aux actes des divers autres intervenants, notamment de Bruno Ganz en parrain mafieux serbe aussi improbable que saugrenu. En somme, si tout commence bien, sur la bonne pente, le tout semble s’enliser sous une montagne de scènes funs, de dialogues stéréotypés pour se conclure de manière relativement prévisible.

    Un film essentiel, en 2014, pour tout amateur de polars qui se respecte. C’est indéniable. Pourtant, Refroidis ne reflète qu’en partie les formidables échos qui ont précédés sa sortie en salle, réjouissant de par sa mise en scène, son exotisme, sa satyre sociale de la population scandinave, une de plus, mais décevant de part un aspect loufoque qui ne cadre pas toujours très bien avec le postulat de base. Mais enfin, les aficionados en parleront en bien, les amateurs de cinéma nordique et de Hans Petter Moland s’y retrouveront aisément et le monde continuera de tourner. Ça reste pour moi une légère déception. 13/20
    nestor13
    nestor13

    57 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2015
    Retour au pays (provisoirement, bien entendu) pour Stellan Skarsgard, héros de ce polar nordique aussi loufoque que jouissif. "Refroidis", qui porte savoureusement bien son nom, est en effet un petit bijou d'humour noir qui nous séduit par son scénario tout simplement extraordinaire. Sans vouloir galvauder, il y a du Guy Ritchie dans cette histoire mêlant famille et guerre des gangs avec fusillades et trahisons à la chaîne au menu. Ce film est ainsi une bouffée d'air frais qui nous réchauffe le cœur.
    Yvan C
    Yvan C

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2015
    L'huile ne gèle pas dans ce film et entraîne harmonieusement les rouages d'un scenario qui ne cesse de monter en puissance. L'art de la narration, certes, comme celui des images bleues que l'on dirait sorti du congélo où brille et craque la détermination du père. Les acteurs sont parfaits et l'on croit à la moindre petite histoire qui les concerne, dont les conséquences s'enchâssent parfaitement dans le continuum de la "grande" histoire (l'homosexualité dramatique des tueurs)... L’humour est bien là, aussi, dans chaque outrance des protagonistes, jusque dans les affrontements physiques et bien, sûr, les sobres faire-part qui ponctue chaque disparition d’un état civil qui en dit toujours plus sur les individus affublés de surnoms américains stupides… Récupération magistrale et décalée des codes du nouveau polar américain à la Tarantino. Récupération non pas aveugle, comme dans certains essais français, mais signée et brillamment accaparée par le réalisateur. Un vrai frisson glacé de plaisir. (Ah et puis, malgré son coup de vieux, il est toujours rassurant de retrouver le toujours magistral Bruno Ganz, comme un vieil oncle, après une absence prolongée.)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 février 2015
    Un film Norvégiens comme je les aime, parti d'un scénario vu et éprouvé par hollywood, des plus banales dans la mouvance des nouvelles comédies d'action, Hans Petter Moland nous présente pourtant un film d'une fraîcheur totalement maîtrisée !

    Le film raconte donc l'histoire de la vengeance d'un père contre la pègre locale après l'assassinat de son fils. Et quelle pègre locale ! Composée d'hommes plus dégourdis les uns que les autres avec à leur tête un grand méchant hyperactif, dans le plus pur style Norman Stansfield (Garry Oldman dans Léon), végane et tiraillé entre la direction du syndicat du crime et son ex-femme castratrice. L'humour noir est présent à tous les étages et jouissif et l'ambiance nordique, décors enneigés et société Norvégienne en toile de fond parachèvent le tout.

    La présence de Stellan Skarsgård au casting est un gage supplémentaire de qualité, parfait dans son rôle de "père flingueur", il fait définitivement partis, à mon sens, des grands acteurs de ces deux dernières décennies.

    En bref, encore du bon en provenance du nord !
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2015
    (...)
    In order of Disappearance (titre original du film, plus significatif) ne tire pas son originalité uniquement de par le lieu dans lequel se situe son histoire. Car si les cadrages et l’utilisation de la lumière servent à merveille la beauté naturelle des paysages, c’est surtout l’arrivée d’une deuxième intrigue entremêlée à la première, de facture très classique, qui nous surprend.
    L’occasion pour le réalisateur d’ajouter encore plus de personnages hauts en couleur destinés à agrandir toujours plus l’avalanche de cadavres qui s’amoncèlent.
    On assiste à chaque disparition avec une certaine réjouissance grâce aux nombreuses touches de comique ici et là, qui naissent souvent de la personnalité des protagonistes ou de partis pris de mise en scène : chaque mort est suivie d’un carton noir avec un nom et une croix, façon pierre tombale.
    Refroidis est une excellente surprise venue du froid, à mi-chemin entre un Tarantino, Snatch et Fargo. Réjouissant. (...

    L'intégralité de notre avis, sur Le Blog du Cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 juillet 2016
    Il y a beaucoup de Taken là-dedans, au lieu que ce soit une kidnapping, il s'agit d'un assassinat. Pour venger son fils, Nils va démanteler un réseau mafieux. Le contexte norvégien, les acteurs "inconnus" apportant de la fraicheur au cinéma et le rythme du film font que le résultat est excellent. La petite touche supplémentaire viendra de l'humour cynique et sadique omniprésent, et ce pour mon plus grand plaisir. Je recommande !
    CLEM 06
    CLEM 06

    11 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2015
    Le polar norvégien est dans la lignée des films de Quentin Tarantino, Robert Rodriguez et Franck Miller.
    Nils conducteur de chasse neige apprend que sont fils a été tué. Il décide donc de partir se faire justice lui même.
    Le scénario fonctionne sous le principe de boule de neige en effet au fur et a mesure le film s'accentue dans la violence et même l'ultra violence. Beaucoup d'humour noir qui ne laisse pas le spectateur indifférent. Un film qui change car au cinéma le genre du polar n'est pas assez représenté. Un film bien divertissant noir a ne pas regarder tout les jours.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    Septième long métrage pour Hans Petter Moland, le Norvégien nous embarque ici dans un revenge movie : la vendetta d’un père modèle qui se voit dépossédé de sa progéniture du jour au lendemain, un polar polaire teinté d’un mauvais esprit drôle et gênant où les dents grincent et le sang gicle.

    Stellan Skarsgård incarne Nils Dickman, un déneigeur routier nommé citoyen de l’année du petit village norvégien dans lequel il a immigré. Il apprend ce même jour que son fils, Ingvar, a succombé à la suite d’une overdose. Ne pouvant y croire, Nils réfute cette version des faits pour faire sa propre justice. Commence alors une chasse à l’homme vengeresse teintée d’un humour aussi grinçant qu’efficace.
    La route est longue pour Dickman puisque c’est toute une série de sbires qu’il lui faudra abattre pour enfin faire payer le véritable responsable de la mort d’Ingvar. La haine devient alors son unique moteur, il devient tout aussi glacial que son outil de travail et se transforme en machine à tuer. À chaque âme envolée, la toile blanche devient noire et affiche le nom du cadavre surmonté d’un symbole exprimant sa croyance religieuse dans un jingle volontairement stéréotypé. La répétition de ce rituel est caractéristique de l’humour du film, sombre et tranchant. Voyant ses employés tomber comme des dominos, Le Compte, éminent trafiquant de cocaïne responsable de la mort d’Ingvar Dickman, accuse ses concurrents directs. Aux ordres d’un « Papa » interprété par un Bruno Ganz méchamment sage, le gang innocent dans le meurtre se voit contraint de répliquer, honneur oblige, puisque ce film traite aussi des égos, et ceux-ci sont souvent mal placés. On assiste alors à une danse tant absurde que macabre où chacun perd les pédales. L’arrivée de l’avalanche de cruor finale devient imminente et c’est dans une tempête de liquide lacrymal que Moland nous plonge dans un bon gros règlement de compte à la Tarantino, dépeignant l’amour d’un père à son fils, et de paire, de pères à leurs fils.
    Des dialogues touchants, des répliques hilarantes, un cynisme évident et un suspense haletant, voici quelques pistes pour comprendre toute la splendeur de l’oeuvre de Moland qui signe ici un film au suspense singulier, noir dans une Scandinavie blanche, et sombre sous un soleil marmoréen.
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Si vous n'avez jamais vu un film norvégien courrez-y : les norvégiens sont fous. Si vous aimez le cinéma norvégien, précipitez-vous, c'est du pur brunost (sorte de fromage caramélisé), pur rakfisk (truite fermentée) et ou retrouve l'humour charbon et le grain de folie habituel. En général, lorsque une oeuvre semi-lapone débarque par ici, c'est tout bénef pour le spectateur. En évitant de dévoiler l'histoire, on est dans un thriller deuxième degré avec un bon scandinave souffleur de neige et une bande de trafiquants sortie tout droit d'une bd de Rank Xerox. C'est enlevé, drôle tout en écornant gentiment la société nordique aseptisée. Bruno Ganz est excellent en "parrain" serbe. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 novembre 2014
    Le film qui nous annonce l'hiver... Des images sublimes de cette neige, chassée de la route par un homme, élu meilleur citoyen de sa ville... Il va se transformer en justicier redoutable et arrivera petit à petit, au fil de ses victimes au caricatural mais non moins excellent "Comte" trafiquant de drogue bien allumé... Le scénario tient bien la route, simple mais très efficace, l'humour (noir) est très présent et vraiment réussi, on rit pas mal ! On sent bien les influences de Tarantino ou des Frères Cohen, mais peu importe car quand c'est bien c'est bien ! Le film est un régal pour les yeux et les oreilles car la musique rythme parfaitement ce carnage norvégien ! BRAVO !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 octobre 2014
    Un polar norvégien sans véritable originalité. Le "méchant" est franchement caricatural, le scénario sans grande surprise. Seules quelques répliques amusantes viennent alimenter l'intérêt.
    vodenit
    vodenit

    28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    J'ai adoré ce petit film dans lequel j'ai retrouvé l'ambiance de la Norvège ( I love Norway!)
    Le démarrage est hard puis tout le reste du film diffuse du Tarentino du Grand Nord, un délice glacé et glaçant servi avec de superbes acteurs (Bruno Gantz inimitable et la jeune actrice qui joue aussi la journaliste politique dans l'excellente série suédoise Borgen)
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2014
    (...) Sur le plan culturel, la Scandinavie est devenue une vraie terre propice aux thrillers policiers et autres drames familiaux (...) Refroidis est un film de vengeance à l’ambiance glaciale qui trouve son efficacité dans un subtil dosage d’humour noir et de cynisme. Tout droit venu de Norvège, le nouveau film de Hans Petter Moland aborde le genre « vigilante movie » avec dérision mais sans toutefois oublier de sa vue le caractère déterminé de son personnage (...) Film de dialogues et de personnages, le réalisateur représente à l’écran des individus assez perchés qui trouvent une vraie manière d’exister par le ridicule des situations qui ne fait que s’entasser. Macabre, tordue et givré, Refroidis enchaîne des séquences toutes plus mémorables où chaque mort est un véritable moment tragico-comique, marqué par une croix religieuse à l’écran (...) Satirique sur la mentalité éco-environnementale et sociale de son pays, le propos se fait brut lorsque le réalisateur évoque ces nations étrangères qui arrivent dans un pays dont elles ne connaissent pas grand-chose mais dont elles souhaitent prendre le pouvoir (...) A contrecœur, on reprochera au film de ne jamais surmonter ce décompte mortel qui attend tous ceux qui se mettront en travers du chemin de ce père déterminé. Sans suspense, ni rebondissements, Refroidis se perd cependant dans un étirement de son récit, plutôt dispensable. A trop vouloir magnifier les codes d’une sorte de western polaire, Hans Petter Moland s’embourbe lui-même dans cette fameuse neige norvégienne (...) Refroidis est un thriller froid à l’humour macabre comme on les aime. Un Fargo du Nord qui s’amuse avec différents genres. Contemplatif et stylisée, Refroidis nous offre par la même occasion un jeu de massacre complètement givré.
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