De merveilleux acteurs au service d'un scénario subtil qui nous maintient dans l'émotion pendant plus de 2 heures. Vincent Cassel est brillant dans ce rôle de manipulateur pervers. Maiwenn parvient encore à aborder un sujet dramatique avec humour et finesse d'esprit
Mon roi est le dernier film de Maïwenn. Il raconte la rencontre de Tony et Georgio - aka Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel - et l’évolution de leur couple, confronté en parallèle à la rééducation des ligaments croisés du genou de Tony suite à une chute à ski.
Vincent Cassel est flambeur et flamboyant, charmeur, violent non par des gestes brutaux mais d'une emprise psychologique. En un tour de passe passe ou un cadeau, il manœuvre son entourage. Une scène typique de son pouvoir est le choix du prénom de leur enfant, c'est lui qui décide au final. C'est un rapport dominant dominé. Elle retombe sous son emprise, systématiquement.
La musique est peu présente dans le film, sauf au moment de leur rencontre en discothèque sur le morceau Easy de Son Lux qui convient parfaitement à cet instant.
Louis Garrel, qui joue le frère de Tony, est pétillant. Il est irrésistible dans ce second rôle, tandis que celle qui incarne sa femme, Isild le Besco, la petite sœur de la réalisatrice, ne m'a pas convaincue. Chrystèle Saint-Louis Augustin, en mannequin, ex de Georgio et toujours dépendante à lui, est plutôt crédible.
Au centre de rééducation, on retrouve Norman Thavaud, le youtubeur de Norman fait des vidéos. Il formule quelques répliques bien senties dont une en référence à la Haine... qui a révélé Vincent Cassel sous la caméra de Mathieu Kassovitz en 1995 déjà !
Le montage réussi, en alternant les deux périodes, apporte beaucoup à la narration. Il permet de confronter les destructions successives de la vie de couple et la reconstruction physique et mentale en rééducation de Tony. Il n'a pas été effectué par la réalisatrice qui est en revanche également co-scénariste.
Emmanuelle Bercot a reçu le Prix d'interprétation au dernier Festival de Cannes. C'est largement mérité, elle est juste tout an long du film. Emmanuelle Bercot était actrice et co-scénariste de Polisse. Maïwenn et elle poursuivent donc leur collaboration. Côté masculin, Vincent Cassel aurait pu recevoir un prix également, mais Vincent Lindon dans La loi du marché l'a remporté cette année.
Le cinéma de Maïwenn est en général percutant et intense. C'est un bon film, mais il m'a moins marquée et ébranlée que Polisse ou Le bal des actrices.
Les acteurs sont très bons et c'est grâce à leur interprétation que le film est sauvé et peut être aussi grâce à leur direction...passion destructrice, personnages mal compris ou pas compris, ça part dans tous les sens. On s'attend à quelque chose, qu'il se passe quelque chose, un truc qui fait que l'on se dit que ce film est magnifique et touchant. Oppressant par l'intensité et la violence des sentiments. A plusieurs reprises, on tombe presque dans l'histoire d'amour pathétique à l'eau de rose, ça ne tenait qu'à fil, c'est peut être ça finalement la réussite de ce film.... À réfléchir....
Film d'amour émouvant et casting parfait pour ces rôles extrêmement bien joué. Maiwenn a fait un travail d'or.
Accidentée au ski, l'actrice est alitée pour sa rééducation et se remémore sa rencontre et ses années d'amour avec son mari. Qui se transforment rapidement en enfer.
J'ai beaucoup aimé le synopsis et l'interprétation est poignante pour Cassel et Bercot. C'est le deuxième film réalisé par Maiwen que je vois et je trouve que c'est une bonne réalisatrice. Je recommande vivement ce film.
L'histoire d'une passion, histoire qu'on a vécue, qu'on a croisée, tellement banale mais tellement poignante...Maïwenn, une fois de plus nous prend aux tripes pendant deux heures et nous fait partager étape par étape jusqu'à la destruction l'histoire de deux êtres que tout rapproche et que tout éloigne...Lui, beau, dangereux, manipulateur, aimant et cruel, et elle, prise par la passion qui lutte et se rebelle mais toujours lui revient jusqu'au moment où ce n'est plus possible....Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot incarnent avec force cet amour à mort.....
Appréciant le travail de Maiwenn et celui de Vincent Cassel, je suis allé voir ce film avec des attentes. Attentes tout à fait comblées : on est happé par cette histoire (pourtant très commune) grâce au talent des acteurs (Bercot, Cassel, Garrel) et à une réalisation réfléchie et investie. Les dialogues sont drôles et percutants, interprétés avec beaucoup de naturel ce qui permet au film de ne pas trop sombrer dans le pathos ou de l'alourdir inutilement.
Deux bémols : un peu de longueur et de répétitions (qui peuvent se justifier pour appuyer le propos du film) et une vision donnant clairement et un peu trop avec caricature le beau rôle à Madame et le mauvais rôle à Monsieur.
Bouleversant bouleversant bouleversant... Que dire de plus ? L interprétation des acteurs est au top particulièrement V Cassel qui mérite son deuxième César et Maiwen plus elle fait des films mieux elle les fait je pensais pas qu elle pouvait faire mieux que polisse mais si César de la meilleure réalisatrice et du meilleur film ça serait largement mérité. Elle arrive à toucher meme si on n est pas forcément concerner par les histoires qu elle raconte. Film magnifique bouleversant mon film français de l année 2015.
Film réussi dans son ensemble. le jeu d'acteur séduit et les émotions passent bien. Cassel est exécrable et frustrant. Le hic est que l'on sait à l'avance ce qu'il se passe mais on les voit se détruire au fur et à mesure.
Un film enivrant, des acteurs plus vrais que nature. Un vrai voyage dans les profondeurs d'une histoire d'amour Émotions paradoxales qui nous bouleversent. Bref, un vrai moment de cinéma
Pour sa quatrième réalisation, Maïwenn force un peu le trait de ses personnages, haut en couleurs, psychologiquement instables, mais parvient néanmoins à rendre crédible cette étude d’un couple, scruté pendant dix années consécutives, dans ses moments les plus intimes : coup de foudre, passion dévorante, amour dévastateur, enfant désiré puis déchirement, rupture violente, puis amour de nouveau… La caméra immersive de la réalisatrice suit de près deux acteurs formidables, Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel, qui se livrent corps et âme à jouer ce couple de bourgeois nombrilistes. Beaucoup ne se reconnaitront pas ici. Mais on retrouverait nombre de situations similaires dans d’autres classes sociales. L’emprise de Georgio sur Tony est parfaitement restituée lors du final tout en douceur où la caméra restitue le regard de Tony observant son ex comme au premier jour. Toujours amoureuse de son bourreau.
NE ME QUITTE PAS. La passion dans la peau, la fièvre d'aimer. Le cinéma intimiste de la grande Maiwen avec des dialogues proche du réel ou l'improvisation joue un grand rôle. Un grand rôle comme celui d'Emmanuelle Bercot, viscéral et déchirant. Une fusion avec Cassel le roi des "connards", la bête contre la belle. Le diable au corps, le désordre, la déchirure. Laisse moi devenir l'ombre de ton ombre.
Film répétitif, donc forcément long et finalement très décevant Les acteurs portent à bout de bras un film poussif et convenu Le montage conduit lui aussi à l'ennui et la curieuse impression d'avoir déjà vu la scène qui se présente: C'est normal, il s'agit de la même, sous un autre angle. les rôles sont sans nuances et caricaturaux . Alors, On va me dire: mais, c'est normal, les personnages sont précisément comme cela, eux-même sont entiers et jusque boutistes Mais l'art du cinéma c'est de présenter l'ennui sans être ennuyeux et d'analyser l'excès avec finesse et force sans tomber dans la caricature. Hélas, pas de profondeur, pas de réflexion que de l'hystérie, des cris ou des rires auxquels on ne croit pas Bref, Ça ne sonne pas juste et c'est beaucoup trop long 2 étoiles pour les acteurs