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    Mon Roi
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    3,9
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    566 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Bouleversant ! Tout le machiavélisme du pervers narcissique criant de vérité. Ce film m a bousculée, tellement cette histoire colle avec la mienne... ma vie n est désormais plus la même. Alors Merci.
    Ti Nou
    Ti Nou

    496 abonnés 3 495 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Maiwenn montre encore une fois sa capacité à créer et développer ses personnages, à s'effacer derrière eux. Ici, on suit une femme en proie à une relation ambiguë avec un homme qui deviendra son mari, son roi (ce titre, parfaitement choisi, traduit très bien le lien ambigu qui lie les deux personnages). Si elle adopte un point de vue unique, elle s'abstient de juger.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2015
    Avec Mon roi, Maïwenn confirme qu'elle est l'une des cinéastes françaises avec qui il faut désormais compter. Cette histoire d'amour et de (dés)amour est une jolie réussite, une sorte de scènes de la vie conjugale, peut-être un brin hystérique, mais portée à bout de corps par une mise en scène soignée et nerveuse à la fois et une interprétation de qualité. Cependant, malgré la force de son sujet et la singularité de son regard, singularité qui rappelle d'ailleurs le cinéma de Pialat ou encore les films de Kechiche, Maïwenn use d'effets de style un peu douteux. Les scènes au centre de rééducation n'apportent rien au film et font clichés, notamment en ce qui concerne l'opposition très binaire entre la vile et la banlieue, et le jeu d'Emmanuel Bercot, pourtant souvent très juste, n'évite pas la surenchère dans des scènes de conflits amoureux trop excessives et, il faut le dire, parfois un brin too much. Mais le film fonctionne quand même de bout en bout parce que la cinéaste refuse de donner tous les torts au même personnage et nuance ce qui est loin d'être une simple histoire de rupture amoureuse. Vincent Cassel, dans le rôle du ''mauvais'' mari est magistral, tour à tour charmeur, manipulateur et vulnérable, il livre une performance qui aurait du lui faire avoir le prix d'interprétation à Cannes (plutôt qu'à Bercot). Bref, Mon Roi, à défaut d'être un grand film, est un bon film de la part d'une cinéaste qui creuse, à chaque fois, un plus son sillon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2015
    Quel beau film! Quelles sont belles ces interprétations. J'adore Vincent Cassel qui joue super bien son rôle très naturel, parfois très drôle. Et cette merveilleuse Emmanuelle Bercot toujours aussi émouvante, juste et passionnée par son rôle. Son prix à Cannes est largement mérité.
    Courez voir ce magnifique film, vous ne serez pas déçus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2015
    à mon sens c'est surtout une film qui à comme sujet sur la passion, avec pour ce cas une interprétation exceptionnelle de ces acteurs. Je le conseil aux amoureux du cinéma et à ceux qui aiment les belles choses.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2015
    Un très beau film poignant avec un couple qui s'aime et se détruit sous nos yeux !
    Emmanuelle Bercot, en femme bafouée, mérite amplement son prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes et Vincent Cassel, en manipulateur pervers, prouve une nouvelle fois tout son talent d'acteur.
    Maïwen nous emmène dans un tourbillon d'émotions fortes, avec des passages très drôles, et au final on s'attache à cette histoire passionnante du début à la fin.
    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2015
    Maïwenn est une scénariste infiniment douée. On sent dans son écriture l'importance qu'à pour elle les mots. Elle s'attache à ce que chaque mot ait une résonance pour qui l'entend. Elle s'attache à ce que chaque mot puisse exprimer et refléter un sentiment, un moment de vie et puisse ainsi toucher le spectateur. Je suis admirative de son écriture. En utilisant les mots, en jouant avec cette si belle langue Française, elle réussis à écrire de belles métaphores qui viennent ajouter une profondeur à son film.
    La toute première métaphore est celle du genou et elle va forcement vous interpeller, tout comme celle de l'encéphalogramme. Maïwenn est une réalisatrice torturée qui a ce talent de rendre beau la tristesse, de rendre triste la beauté, de faire rire dans l'émotion et de faire pleurer dans l'humour mais Maïwenn veut toujours tellement en dire qu'elle a se petit défaut d'en faire un peu trop et tombe parfois dans la répétition inutile qui peut parfois agacer. Pour être totalement honnête, il aurait fallut un montage un peu plus recentrer et ces 20 minutes de trop dans le film, font qu'on décroche un peu et c'est dommage.
    Si Vincent Cassel est une fois de plus excellent dans son interprétation ça n'est malheureusement pas le cas pour Emmanuelle Bercot et c'est bien embêtant puisqu'elle y tient le rôle féminin principal ! Si je n'ai jamais accroché à ses réalisations ( Emmanuelle Bercot est aussi réalisatrice) j'accroche encore moins à son interprétation ! Elle surjoue, elle ''s'écoute'' jouer en permanence et c'est à la limite du supportable ! Vincent Cassel lui,sait être juste et dans la retenue même et surtout quand il doit interpréter un homme qui vit dans l’excès et c'est bien là tout le talent de cet acteur. Bercot elle, n'a pas ce talent ! Quand elle doit être dans l'humour ou dans la joie, elle surjoue, c'est trop appuyé et c'est mauvais. Quand elle doit être dans la tristesse, la souffrance ou la colère, elle surjoue encore et c'est mauvais !Quand elle doit être dans l'émotion, elle tombe dans la tragédie et c'est mauvais ! C'est véritablement agaçant et c'est bien dommageable pour le film. Je ne comprends pas comment elle a pu recevoir le prix d’interprétation féminine à Cannes ?!! Mais ce prix n'est pas décerné par le public...Pour moi le prix d’interprétation revient à Louis Garrel qui crève l’écran par sa puissance de jeu. Avec son nouveau long métrage, Maïwenn raconte la passion amoureuse, addictive et destructrice qu'elle a vécu avec Joey Star, mais les longueurs et répétitions font de Mon Roi un bon film sans plus, même si les dialogues sont d'une très grande qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    Le sujet du film n'était à mon goût. À mes yeux cela raconte une histoire d'amour immature. Très long, on voit pendant une heure l'intimité d'un couple naissant. J'ai trouvé ca gênant et les jeux enfantins d'un couple amoureux ne m'intéressent pas du tout. La perversion de Cassel apporte du caractère au scénario et la fragilité psychologie de Bercot rendent de l'intérêt au film. Il y a egalement un super jeux d'acteur de la part de Cassel et Bercot, voire un énorme jeux d'acteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    Mon roi ou comment se créer soi-même son propre malheur. Retour à la réalisation pour Maïwenn, maman du multi-primé Polisse. Histoire d’amour ou déchirements destructeurs ? ♥♥♥♥

    Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a adoré? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et destructrice ? Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer …

    Elle avait toujours dit qu’elle ne saurait pas comment filmer une histoire d’amour sans avoir l’impression de tomber dans le ridicule ou le pathos. C’est désormais chose faite pour Maïwenn avec son quatrième long métrage, Mon roi, présenté pour la toute première fois à Cannes où le film remporta le prix d’interprétation féminine. Après l’insouciant et déjà culte Pardonnez-moi, la comédie tordante Le bal des Actrices et le nécessaire Polisse, place à la destruction amoureuse !

    Qui a déjà vécu une passion amoureuse se retrouvera sans doute dans Mon Roi… une addiction telle qu’on est capable d’accepter bien des choses, trop bien entendu, pour rester sain d’esprit. Pour Tony interprété par Emmanuelle Bercot (qui ne voulait pas du rôle au départ), à partir du moment pour Giorgio s’intéresse à elle et la valorise, plus rien ne compte que leur relation. Contrairement à bien des comédies sentimentales, Maïwenn film les prémisses d’une manière simple, aérée, drôle…naturelle en quelque-sorte; ce qui ne semble pas avoir été une mince affaire : Tout ce que j’écrivais était mièvre. Il fallait pourtant qu’on y croie : comment comprendre autrement qu’ils reviennent sans arrêt l’un vers l’autre, décrire leurs névroses et leurs conflits si l’on n’est pas convaincu de leur amour ? »

    Dès les premières minute d’ailleurs, le montage alternant passé et présent est intelligent et permet de mieux s’intéresser à un sujet somme toute déjà beaucoup traité au cinéma. « Cette structure narrative permettait à Tony d’avoir un double regard sur elle et Giorgio en revisitant des moments de leur histoire. Et c’était l’occasion pour elle de se reconstruire. dit Maïween dans le dossier de presse

    Bien entendu, le film fonctionne avant tout sur ses acteurs et si Bercot obtient le prix d’interprétation à Cannes, c’est plutôt une révélation car comme toujours, c’est Vincent Cassel qui crève l’écran et est parfait en héro masculin dominant. Sa participation semble d’ailleurs parfois laissée trop libre mais c’est pour combler certaines scènes de rien…non moins nécessaires au film.

    Les deux composent un couple parfait, lui héritant d’une matière importante en termes de composition de personnage et elle, sosie d’une Nathalie Baye jeune, interprétant sans doute les réactions d’une Maïwenn jeune et docile.

    Le film impose le point de vue de la femme, forcement…sauf peut-être dans la dernière demi-heure, lorsque l’animal blessé se rebelle enfin… jusqu’à cette dernière scène superbe et qui ouvre de nombreuses perspectives.

    Mon roi est un film qui soulève bien de questions, de débats…Giorgio est-il vraiment mauvais ? Est-il vraiment le fautif de l’histoire ? Et faut-il vraiment rejeter la faute sur quelqu’un en particulier ? Comme il le dit si bien lors de l’une des dernières scènes du film : « On se sépare de quelqu’un pour la même raison pour laquelle on est tombé amoureux de lui ».

    Faut-il apprendre à composer avec ses névroses alors ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    Jeu tres juste. Images superbes. Réalisation originale. Tous ses ingrédients au service d'une histoire qui vous prend pas les tripes. Du grand Maiwen
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 novembre 2015
    Un film vrai dans lequel on peut s'identifier, on passe du rire aux larmes, c'est vivant et réaliste, les acteurs sont dans le vrai, j'ai adoré, nous avons adorés !
    Camille G
    Camille G

    16 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2015
    Film émouvant et attachant comment ne pas se retrouver un minimum a la place des personnages dans une relation passionnelle ?! Les 2 acteurs principaux sont géniaux, quelques exagérations par ci par là mais le film reste de qualité et toujours un travail de grande profondeur avec Maiwenn.
    Pierrick Jean D.
    Pierrick Jean D.

    26 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 novembre 2015
    Mon roi... On ne s'improvise pas cinéaste, Maiwenn en est la preuve vivante, d'expérience et au fur et à mesure de sa carrière, elle nous sort des long-métrages de plus en plus mauvais... Mon roi nous présente la relation destructrice entre Tonny, avocate trentenaire et Georgio, mystérieux actif de la jet set... Toute leur histoire est vue à travers les souvenirs de Tonny, depuis le centre de rééducation dans lequel elle reconstruit son genou après une rupture des croisés au ski.. En parallèle à sa reconstruction physique, via ses souvenirs de leur histoire, elle se reconstruit en parallèle psychologiquement.. En effet, leur histoire a été tumultueuse, en cause la personnalité perturbée et oppressante de Georgio... Le film part d'une bonne intention, en nous livrant la renaissance douloureuse d'une femme qui a vécu plusieurs années dans l'ombre d'un mari privateur, étouffant et même parfois violent. Maiwenn ne manque pas de mettre en avant le fait que souvent, ces femmes prises d'une dérive du syndrome de Stockholm, ont tendance a rester dans leur malheur et n'osent jamais se détacher d'un homme auquel elles sont prises d'affection malgré elles... Les acteurs portent d'ailleurs ce lourd scénario avec brio... Mais une belle intention de départ ne donne pas toujours une belle oeuvre à la fin, mais surtout lorsque Maiwenn prend les commandes.. Quelle catastrophe... Intéressant dans la première partie, le film devient vite redondant et s’étire... Et ça devient vite mou, mais mou!!!! Les défauts techniques sont légions, et en particulier les faux raccords honteusement énormes! Les plus grands cinéastes en laissent tous toujours passer bien sûr, mais quand on en arrive à avoir un personnage à l'écran blessé à une jambe différente sur chaque plan, alors que c'est un élément scénaristique important, on frôle les bas-fonds de l'amateurisme!!!! Et ça n'est qu'un exemple parmi tant d'autre...Alors de temps en temps on en tire quelques belles images, notamment dans la piscine, mais vu le désastre technique du reste du film, on en arrive à se demander si les quelques beaux plans ne sont pas accidentels... Au final, il n'y a pas la moindre mise en scène, on se contente d'une banale succession de plans à peine demonstratifs. Quid de l'histoire au milieu de tout ça? Intéressante si ce n'est qu'une avocate se laisse complètement embobiner pendant des années sans jamais émettre la moindre réflexion profonde sur son homme, spoiler: elle entre dans un cycle permanent de fuite et de retour abusif et navrant vers Georgio, on en perd presque toute empathie pour elle tant sa personnalité de base n'est pas en accord avec son comportement
    encore que, aucune femme n'est, dans le fond, réellement à l'abri d'un tel homme... Mais le véritable problème de l'histoire réside dans l'entourage des personnages, qui est parfaitement conscient de la situation mais ne réagit jamais (hormis son frère) et la laisse s'enfoncer dans son malheur... Le scénario en perd toute crédibilité... spoiler: On finit sur une scène nous exposant clairement que Tonny, après sa reconstruction, retombe encore et toujours sous le charme de cet homme et le cercle vicieux continue...
    Globalement, mon roi part d'une très belle idée et d'un très beau propos, mais le manque évident de talent, et la naïveté niaise de l'univers de la réalisatrice coulent amèrement ce qui aurait pu donner un très beau film au propos très chargé... Toujours est-il, allez dans les salles obscures, et vive le cinéma!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 novembre 2015
    Des longueurs, des longueurs encore des longueurs. C'est toujours la même chose, le même plan, c'est pas structuré. Le sujet est traité des milliers de fois avant Maïwenn. Bref, c'est du déjà-vu, et c'est du déjà mieux vu. Parce que y'a eu mieux avant, surtout niveau mise en scène.

    Emmanuelle Bercot, pourquoi pas, mais Vincent Cassel ne change encore une fois pas de registre (il faut dire qu'il le maîtrise), alors c'est un peu chiant quoi.

    Mauvais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2015
    Le film le plus marquant de la rentrée pour moi, profondément émouvant et prodigieux de réalisme et de justesse. On les dit "hystériques", la réalisation de Maïwenn, le jeu d'Emmanuelle Bercot... c'est un peu la honte d'employer ce terme si connoté. De la vie, du réel, du sensible dans ces femmes, oui. Le thème de l'histoire d'amour passionnelle qui vire au drame est pourtant un classique du cinéma s'il en est: mais c'est là tout le prodige de Maïwenn de l'avoir repris avec une approche si singulière et simple à la fois. Les dialogues sont savoureux, les personnages complexes et attachants, le jeu des acteurs poussé à la virtuose. On s'identifie et on ressort grandi de ce film.
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