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    Mon Roi
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    3,9
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    566 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2016
    Ce film, encensé par certains, est tout simplement ce qu'on appelle un navet (selon moi). La passion destructive d'une femme (et non d'une jeune femme) hystérique, très nunuche, pseudo avocate, pour une sorte de mauvais garçon des hauts fonds sur le retour et assez bas de plafond n'est guère crédible. Seul le talent peut faire d'un tel sujet un bon film, et le talent n'est pas au rendez-vous. Mais en plus, on s'ennuie devant ce film où il n'y a rien, où les personnages antipathiques n'ont rien à dire, rien à partager. Film très long et inintéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2016
    On a beaucoup dit que Mon Roi décrivait une relation amoureuse centrée autour d'un "pervers narcissique". Je m'attendais donc à voir un être abject qui s'emploie à rabaisser constamment sa partenaire, tout en la culpabilisant et en la déstabilisant en lui offrant occasionnellement des moments de bonheur. En fait, le personnage que Vincent Cassel interprète avec un cabotinage inouï est bien manipulateur, menteur, égoïste, coureur, surexcité, égocentrique, mythomane et égoïste... mais ce n'est pas tout à fait un pervers narcissique, car il est absolument dépourvu de la moindre subtilité dans sa relation avec le personnage d'Emmanuelle Bercot. Celle-ci incarne de son côté une espèce de caricature de parisienne-bobo, aisée mais tellement cooool. En fait, elle joue une hystérique infantile et insupportable dont on imagine mal qu'un homme vaguement équilibré puisse faire sa compagne, d'autant qu'elle commence à accuser son âge et n'est vraiment gâtée par le maquillage.
    Bref: nous avons deux personnages antipathiques, interprétés par des comédiens outranciers. mais, qu'en est-il de l'histoire?
    Ben, elle est encore pire...
    Au tout début du film, Toni (le personnage de Bercot) se casse les ligaments croisés au cours d'un séjour de ski dans une station de sports d'hivers plutôt chicos. Elle rencontre alors une femme médecin (psychologue) qui, avec ses gros sabots, commence à lui expliquer que sa blessure traduit en fait son mal-être profond... J'ai dû me repasser la scène deux fois, tellement je la trouvais maladroite!!! Eh oui, Maïwen a osé! Remarquez, si, personnellement, rien ne vous choque à ce moment du film, continuez à le regarder, il est probable que vous connaîtrez le même enthousiasme que les fans de la réalisatrices. Sinon, arrêtez les frais. ce qui vient ensuite est encore plus intolérable.
    Car le scénario va dès lors alterner mécaniquement deux types de scènes:
    1) Toni traversant les différentes phases de sa rééducation et se prenant d'amitié pour de charmants garçons, dont la plupart sont issus de l'immigration. Oh, c'est tellement chou une bourgeoise parigot qui s'encanaille avec des jeunes gens du sud!
    2) Des flashbacks sur ses dix ans de relations avec un homme instable, drogué, hédoniste, érotomane et idiot. Une certain Giorgio (mal) interprété par Cassel.
    Le film dure deux heures. Et si les vingt premières minutes sont à peu près tolérables parce qu'on veut toujours espérer que les choses s'arrangent. Au bout d'un moment on commence à sentir un sentiment de répétition, digne dUn Jour Sans Fin. Toni aime Giorgio, Giorgio lui fait une vacherie, Toni pique une crise, Toni se rabiboche avec Giorgio. A la cinquième fois, ce type de situation, je m'avoue, m'a un peu plombé. Je n'en avais plus rien à fiche de voir un médiocre batailler avec une hystéro. J'avais juste une de ces envies de roupiller...

    Allez, est-ce que l'aspect technique du film justifie le buzz (la hype?) qui a entouré sa sortie?
    NOOOOOON!
    Comme pour Polisse, on a une fois encore droit à du faux cinéma vérité avec une caméra mobile sans rime ni raison, des problèmes de raccords ratés, une absence totale de gradation de l'intrigue (quelle intrigue?).

    Mon Roi est l'exemple même de ce que le cinéma français peut produire de pire. Une histoire d'amour sans amour impliquant des personnages laids et stupides, filmés à l'arrache par une réalisatrice qui se sent poussée par ce qu'elle croît être son génie.
    Le jour où les distributeurs s'apercevront que ce type de produit ne séduit qu'une frange très marginale (et essentiellement germanopratine) du public - tout en désolant le reste des spectateurs potentiels - nous pourrons espérer un renouveau dans une industrie qui s'abîme dans une éternelle contemplation de son nombril grassouillet. Comme si le talent des maîtres des années 30-70 vivait encore.
    Que Bercot, pitoyable de fausseté et d'à-peu-près dans certaines scènes, ait obtenu une palme d'or me sidère.
    Comprenez-moi bien: elle est une excellente artiste et une comédienne de très grand talent, mais quand elle n'est pas dirigée, elle se perd. Regardez le moment où elle lit un texte en robe d'avocate et la scène où elle est censée être ivre.
    J'ai, sincèrement, éprouvé de la gêne pour elle...
    Il ne fait aucun doute qu'une industrie qui considère Mimie Mathie comme une grande artiste a - forcément - une place pour Maïwen la réalisatrice.
    L'ennui, c'est qu'un jour, avec des films aussi bancals, le cinéma français n'aura - lui - plus de public.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 février 2016
    Un film dont je ne comprends pas les louanges, je l'ai trouvé long, je ne remets pas en cause le jeu des acteurs, mais trop d'hystérie, la maltraitance psychologique excusée par l'addiction, j'ai regardé le film jusqu'au bout en espérant trouvé une vraie réaction, décision, en vain...Film vu...Mais ne sera pas revu
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 février 2016
    Honnêtement je l'attendais ce film... Je ne suis pas convaincu... Ces très bien joué, mais les événements dans le temps ne sont pas fluide. Je n'ai pas compris, l'impression qui reste est celle là.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 février 2016
    Le retour du film chiantissime à la française sur la psychologie du couple avec l'insupportable suffisance de Louis Garrel en prime. Difficile d' accrocher aux personnages et à l'histoire à moins d'habiter dans un certain petit périmètre parisien.
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 février 2016
    Maïwenn, l'idole bobo, est donc revenue en sélection à Cannes en 2015, après le très surfait "Polisse" (2011). Elle y est à nouveau honorée, via le "Prix d'interprétation féminine" accordé à Emmanuelle Bercot, la coscénariste de ce dernier (et déjà créditée comme interprète alors). "Mon Roi" (sic) est le portrait (interminable et délayé - avec en "contrepoint", la rééducation, interminable et délayée, de l'héroïne, après un accident de ski - métaphore lourdingue) d'un couple toxique, "Toni" (avocate - voir la ridicule scène de la conférence du stage....) et "Giorgio", un "homme de la nuit", entouré d'une cour de drogués et parasites, à son image. On ne nous épargne rien des crises de dépression, la plupart du temps supplémentée à l'hystérie, de madame. Cette "performance" est sans doute ce qui lui a valu sa récompense cannoise. Elle ne mérite en rien cette distinction ! En revanche, le "roi" Vincent Cassel est, lui, excellent (quitte à récompenser un Français, était nettement préférable à Lindon..). L'étoile (unique) est pour lui, seul.
    elriad
    elriad

    434 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2016
    Maïwenn aime ses acteurs et sait les diriger. Du bal des actrices à Polisse, elle l'a déjà prouvé, et tout en leur laissant une liberté totale d’interprétation, sait les pousser dans leurs limites. Car les personnages entiers, à fleur de peau, cassés, c'est la spécialité de la réalisatrice.
    Mon Roi est un formidable hymne au "je t'aime,je te hais"... Immense flashback sur une reconstruction, Tony dévoile sa vie depuis un centre de rééducation, celle qui l'a autant unie à Georgio qu'il l'a détruite. Et ce genou blessé est un je-nous impossible à soigner. Bouleversante fable sur le couple qui parfois ne peut se retrouver que dans la rupture, cette impossibilité de se construire à deux résonne en nous dans ce formidable poème plein de bruit et de fureur, de rire et de larme le duo d'acteurs fonctionne à merveille.Un film beau, généreux et déstabilisant à ne pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2016
    Autant je me suis gravement plantee dans la redaction de ma critique" du nombre 23"( un revisionnage quelques temps apres...comment defendre l'indefendable,deux etoiles et encore, mais il faut avouer que la prestation de jim carrey est tout de meme phenomenale,meuh bon;;)
    Mon roi est magnifique,vincent cassel est excellent (beaucoup d'improvisation dans ce film),je ne veux pas paraphraser mais rester minimaliste dans les mots donc :un chef d'oeuvre suffira a resumer ce qu'est le dernier film de Maiwenn,bravo.
    CH74
    CH74

    19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2022
    Je comprends certaines critiques négatives et en même temps, ce film m'a chamboulée par moment...
    Ce que je regrette c'est que je n'ai pas été convaincue par l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre. Je pense que le duo Vincent C. et Emmanuelle B. n arrive pas à convaincre... Je ne percevais pas dans leur regard cet amour... Peut etre n y avait il pas suffisamment de complicité ou d affinité entre les acteurs? C est ce que j ai ressenti...
    Mais tout de même... Malgré cela, à un moment j'ai quand même accroché... Et sacrément accroché...!!!
    Au moment où tout bascule... Le film prend une autre tournure et la psychologie des personnages se révèle...
    Vincent Cassel est MORTEL!!!! C'est juste un super acteur!!! Non seulement il a une gueule mais un talent de comédien indéniable!!! Son attitude parfois glaciale fait froid dans le dos...
    Quelques moments très forts... Dont la naissance...
    Beaucoup de thèmes abordés ( tout ceux qu'on peut retrouver dans la vie d'un couple) de façon exponentielle...
    Au final un très bon film pour moi avec un Vincent Cassel redoutable!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2016
    Film déroutant que ce film de maïwenn. Immersion totale, complexité des personnages , personnages ultra réalistes grâce avant tout au talent de maïwenn derrière la camera. Après le coup de poing de son film "Polisse", elle nous offre ici un film tout en subtilité, en détail et en nuance. Maïwenn ne peut que continuer a s'améliorer et a nous offrir de très bon film. Vincent cassel est énorme, comme a son habitude, mais fait du Cassel, comme a son habitude. Cet acteur que j'adore ne me surprend plus depuis longtemps et c'est dommage. La vraie puissance du film en dehors de l'histoire merveilleusement bien écrite, c'est Emmanuelle Bercot. Elle mérite amplement son prix cannois d'interprétation féminine. Il n'y a pas de mot pour décrire son jeu qui atteint des sommets. Le défaut du film c'est peu être le manque d'enjeu. Il manque un petit quelque chose a ce film pour être un Grand Film.
    A voir sans hésiter.
    Mickael Frezza
    Mickael Frezza

    24 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2016
    un film basé sur ces acteur principal et quel acteur la réalisatrice les pousse a bout pour nous faire vivre leur amour destructive une expérience profonde sincère drôle émouvante on y croit a fond bravo encore maiwen
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2016
    Maïwenn a un véritable don pour mettre en scène ses acteurs, car même si cette histoire d'amour est très forte et nous fait vivre toute sorte d'émotion, il n'en serait rien sans une telle performance de la part des acteurs. Il y a une telle spontanéité et un vrai naturel qui se dégagent du jeu d'Emmanuelle Bercot et de Vincent Cassel qui affichent une réelle complicité à l'écran ce qui pour moi est la grande force du film. Pour raconter son histoire, Maïwenn a choisi une parallèle entre le passé qui raconte leur déchirante relation et le présent qui se déroule dans un centre de rééducation comme pour montrer qu'elle a besoin de se "rééduquer" après cette histoire qui lui a fait beaucoup de mal d'ailleurs au plus elle avance dans sa rééducation au mieux elle se porte, c'est comme si elle soignait son corps et son cœur en même temps même si bien sûr, cela ne se passe pas au même moment. J'ai beaucoup aimé ce film, c'est vrai qu'il aurait pu être plus court, on le remarque après coup, mais sur le moment, on est vraiment pris par l'histoire aussi amusante que touchante.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    69 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2016
    De voir autant de critiques positives me sidère, me désarçonne, me fait presque douter de moi-même. Non pas que je sois inquiète de ne pas me rallier à la majorité pensante mais la question pour moi est de comprendre pourquoi en dehors de Cassel, je n'ai pas été touchée par ce film qui, aux dires de tout le monde, est une pure merveille. Aucune histoire ou si peu, en tout cas rien que du trés banal, un manque de finesse, je pense en particulier à cet humour lourdingue, à ces rires forcés qui jalonnent tout le film, à certaines scènes( pas toutes) où l'hystérie sans aucun doute plus spectaculaire qu'un comportement subtil de souffrance, est là pour soutirer de l'émotion facile au spectateur, une fin en queue de poisson, genre " je sais pas comment je finis mon film", aucune originalité dans la mise en scène. Le seul point positif ce sont le texte et le jeu de Cassel et peut-être aussi la prestation de Garrel. J'ai un peu le sentiment que Maïwenn correspond à un certain snobisme et qu'il est de bon ton d'applaudir chacun de ses films même si je reconnais avoir beaucoup aimé Polisse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2016
    Les regardes de l'amour

    Mais comment on puis douter que Tonina, à la fin du film, on ne regarde pas avec les yeux de l'amour son Giorgio?
    Après l'ouverture initiale, merveilleuse séquence panoramique du Mont-Blanc avec la neige, ou ce passe ce qui détermine la structure duale du film qui fonctionne sur le plan continu de flashback et flashforward, le film ouvre et ferme avec l'attention de la protagoniste à la recherche, avec ses yeux, pas vue, de son homme.
    Plus tôt dans la discothèque, où, avec une plus ou moins consciente citation, la directeur rappels "La grande beauté" de Sorrentino et se concentre sur la personnalité des protagonistes, sans trop de mots, laissant l'intensité dramatique de la musique électronique à exprimer la force d'attraction magnétique mortelle qui se développe entre les deux. Finalement, dans une école, le regard de la femme retombe sur l'homme et il semble la première fois, une nouvelle découverte, un détail du visage, les mains, le sourire, mais l'espace lui-même suggère que le temps a passé et n'a pas passé en vain.
    Beau film d'amour, de passion avec sa colère, avec le feu allumé et le bat, l'électrocardiogramme du coeur, avec son message positif dans les mots d'une grand Tonina, caractère moderne, mais à un fonds beaucoup plus traditionnelle que vous pensez, une femme qui jette son avertissement au coeur du film contre un monde où tout est consommé et jeté, et luttant de toutes ses forces contre ce mauvais monde.
    Elle dénonce ses cris dans le monde entier baby-enfant-faux corrompu extrême-destructeur et meurtrier de lui, Giorgio, qui va traverser au fil des ans sa formation l'ont aidée à ne pas se perdre, de ne pas finir mal, de se racheter.
    Bon film qui, comme le film de Sorrentino, parle d'un sauvetage, un espoir contre la dérive de l'Ouest destructrice et nous dit que la femme peut, de son amour et de sa force, racheter le monde.
    Helene59
    Helene59

    14 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2016
    J’ai adoré ce film, et je n’ai pas vu les 2h04 passer ! Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus regarder regarder un film, au cinéma ou ailleurs, sans regarder l’heure en même temps…

    Premier point positif : le casting ! J’étais sceptique concernant Emmanuelle Bercot, dont j’avais du mal à saisir le potentiel face au si charismatique Vincent Cassel. Mais qu’est-ce que je me suis trompée !!! Emmanuelle Bercot est juste SPLENDIDE ! Son titre d’interprétation féminine à Cannes est largement mérité (même s’il m’est difficile de comparer avec les performances des autres comédiennes, vu que je n’ai pas vu les films… mais bon), elle irradie totalement dans ce film et occupe totalement l’écran. Elle n’éclipse pas Vincent Cassel mais joue à jeu égal, à sa manière à elle. En plus elle ressemble tellement à Nathalie Baye !
    Vincent Cassel quant à lui est parfait. Je ne sais pas si le rôle a été écrit pour lui, mais je n’imagine pas un autre comédien à sa place. Avec sa « gueule » (dans le bon sens du terme évidemment) et son regard électrique, il est à la fois charmant, sensuel, glaçant et détestable.
    Et enfin, que dire de Louis Garrel ! L’autre révélation avec Emmanuelle Bercot ! Tout le monde connait Louis Garrel, mais personne ne saurait dire dans quoi il a joué… Je l’avais « rencontré » il y a deux ans au Festival de Cannes (où j’avais eu la chance d’être invitée au Grand Journal de Cannes, et où il était invité pour le film Un Château en Italie) et je l’avais trouvé extrêmement charismatique et mystérieux. Là, on découvre un Louis Garrel à contrepied de son image publique, et je l’ai adoré !
    Il est enfin à noter que c’est la première fois que je ne vois pas Maïwenn jouer dans l’un de ses films… Elle fait jouer sa sœur, Isild Le Besco, que j’ai eu grand plaisir à retrouver !

    Second point positif : le scénario. Maïwenn alterne les ellipses temporelles entre l’histoire d’amour et la reconstruction de Toni. Avant d’aller voir ce film, j’avais uniquement regarder la bande-annonce, qui reste vague sur le contenu de l’histoire; je n’avais lu aucun synopsis. Je pensais donc naïvement que Maïwenn nous raconterait le déroulement d’une histoire d’amour. Et bien non, elle va plus loin que cela.
    Ce film relate effectivement une histoire d’amour, sublime au départ car pleine de frivolité, de liberté… Puis tumultueuse, et enfin chaotique et destructrice. Le tout entrecoupé de scènes où l’héroïne est en plein processus de convalescence physique, ce qui fait un rapport entre le corps et l’esprit.
    Je ne m’attendais pas à ce que l’histoire traite d’un pervers narcissique, et j’ai adoré ! On sent que l’histoire dérape au fil des minutes, et on a envie de secouer les personnages en leur disant de réagir, mais non ! Heureusement Louis Garrel le fait un peu à notre place quand même, heureusement qu’il était là !

    Autre point positif : la réalisation. Maïwenn joue avec sa caméra, offre une belle liberté de jeu à ses acteurs, et nous offre donc de belles scènes, avec de beaux cadres bien travaillés. Mention spéciale, comme toujours, à la bande originale, qui dès les premières scènes nous plonge dans une ambiance intimiste mais électrique.

    Je vous conseille donc fortement de voir Mon Roi de Maïwenn, à la fois grisant, révoltant, glaçant et bourré d’espoir !

    19/20
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