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ferdinand75
550 abonnés
3 869 critiques
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3,0
Publiée le 8 mars 2016
Un bon film, comme souvent avec Maiwenn, fort et plein d’émotion. Elle ne fait pas dans la dentelle et ses films sont comme des coups de poing, comme des cris du cœur. Ici la description d’une histoire d’amour passionnée, qui démarre sur les chapeaux de roue , mais qui tournera mal.( comme on pouvait s’y attendre d’ailleurs , trop de passion irrationnelle entraine l’échec). Et c’est peut-être cette incohérence qui est une faiblesse du film . On ne comprend pas bien comment Bercot se laisse prendre au « bagou » du personnage de Cassel. L’échec est annoncé au début de l’histoire, on ne croit pas vraiment à cette romance. . Toujours le thème bien connu de l’attrait "irrésistible" pour le « Bad boy » que la femme espère sauver. Probablement proche du vécu de Maiwenn. La réalisation est très réussie, les flash backs bien montés, s’enchaînent superbement , Maiwenn s’est améliorée en technique cinématographique depuis « Polisse ». Et surtout une superbe interprétation du duo de choc Cassel / Bercot , avec Cassel habité par son personnage. Bon second rôle de Garrel impeccable, que l’on voit partout en ce moment.
Suite à une chute de ski, Tony intègre un centre de rééducation. La psychologue du centre l'encourage à chercher les réelles raisons de sa chute. Tony se remémore alors son histoire d'amour avec Georgio.
Comme à chaque fois dans le cinéma de Maïwenn, les personnages sont précisément dessinés et on ne doute à aucun moment de leur possible existence.
Comme à chaque fois dans le cinéma de Maïwenn, ces personnages sont incarnés par des comédiens au meilleur de leur interprétation ici en tête Emmanuelle Bercot (Prix d'interprétation à Cannes) mais aussi Vincent Cassel et Louis Garrel.
Comme à chaque fois dans le cinéma de Maïwenn, les dialogues sont percutants et habillent l'histoire d'une saveur particulière.
Comme à chaque fois dans le cinéma de Maïwenn, la mise en scène vive capte d'emblée.
Comme à chaque fois dans le cinéma de Maïwenn, on trouve des scènes un peu too much et une tendance à étirer un peu le film en longueur.
Pour une fois dans le cinéma de Maïwenn, la réalisatrice n'apparaît pas dans le film et ça n'est pas plus mal car les rôles qu'elle s'attribue sont généralement de trop.
Comme souvent dans le cinéma de Maïwenn, on ressort du film étonné de s'être autant laissé emporté, et impressionné par le savoir-faire de cette cinéaste si particulière.
Film intense centré sur les personnages interprètés de façon exceptionnelle pas Cassel et Bercot. Maiwen nous offre ici le portrait d'une femme prise dans une relation toxique certes, mais tellement passionnelle. Un vrai beau film.
Grand film, si juste et si poignant. Le décryptage du pervers narcissique et du déséquilibre et de la fascination qu'il crée dans la relation amoureuse. Brillant.
Le quatrième film de Maïwenn en qualité de réalisatrice expose sans détour et avec beaucoup de fracas (trop diront certains) une relation destructrice entre Tony (Emmanuelle Bercot), avocate peu sûre de sa séduction à peine remise d'un divorce douloureux et Giorgio (Vincent Cassel), restaurateur branché, toujours sur la brèche qui ne sait se réaliser que dans la séduction et la manipulation sans limite. Comme la relation des deux héros de "Mon roi", la mise en scène de Maïwenn tutoie souvent l'hystérie, ce que de nombreux critiques n'ont pas manqué de souligner. Mais qui a un peu entendu, écouté, regardé et observé sait pourtant que ce type de relation n'est pas purement fictionnel même si Maïwenn, en jeune femme de la jet set, charge quelquefois lourdement la barque, comme dans la scène du restaurant un peu too much où un Giorgio arrogant à souhait s'approprie une salle médusée pour séduire une nouvelle fois sa belle (on devrait plutôt dire sa chose). Ce goût de l'épate superfétatoire est sans doute venu à Maïwenn de la fréquentation de Claude Lelouch pour lequel l'actrice à œuvré à deux reprises. Une habitude qu'il lui faudra perdre pour gagner sur le terrain de la crédibilité du cinéma-vérité qu'elle entend proposer. La jeune réalisatrice a donc choisi de remonter le fil de la liaison destructrice des deux amants via les souvenirs chocs qui encombrent la mémoire de la jeune femme redevenue seule, alors qu'elle est en rééducation suite à un accident de ski. Est-ce une faute de style ? Le signe d'un manque de maîtrise scénaristique ? C'est à discuter, mais le procédé a le mérite de montrer à travers la succession des moments paroxystiques de cette relation névrotique que rien ne serait possible sans la complicité tacite des deux protagonistes. En effet, la morgue et le trop plein de soi de Giorgio étaient largement supportés et partagés par Tony tant qu'elle se sentait au centre de l'attention de "Son roi" comme elle le nomme si bien à l'heure du bilan. Cette propension de Tony à venir se brûler comme le papillon à la lumière de l'abat-jour a fortement agacé une partie de la critique, trouvant que Maïwenn forçait le trait. Mais c'est pourtant là que la démonstration est la plus réussie, car ce jeu mystérieux qui tient souvent d'une relation sadomasochiste abîme, parfois jusqu'au drame, des couples n'ayant pas manqué auparavant d'offrir à leur cercle relationnel le spectacle indécent de leur joute destructrice comme le montre très bien Maïwenn. Si le film souvent énerve, rien de plus normal, car hormis quelques scènes qui sonnent faux, notamment celles avec les jeunes du centre de rééducation, il atteint parfaitement sa cible, grâce surtout à Vincent Cassel et à Emmanuelle Bercot (Prix d'interprétation à Cannes en 2015) parfaitement impliqués et convaincants.
Maïwenn signe une oeuvre réaliste et magistralement écrite, grave à certains moments, hilarante à d'autres et qui doit énormément à son duo Vincent Cassel / Emmanuelle Bercot, étincelant de naturel. Un coup de coeur ! ❤
"Quelle horreur..." c'est l'expression qu'on se surprend à répéter des dizaines de fois tout au long du film... Film dérangeant, malsain comme ses protagonistes au jeu hystériquement exagéré...
J'ai bien aimé le jeu des deux acteurs principaux. J'ai apprécié beaucoup de prises de vue du réalisateur, très sensibles dans les détails. Pour l'histoire et ces deux aspects très positifs je mets 4/5.
Le tout premier film qui reflète vraiment le harcèlement psychologique ! Bravo Maiwenn encore une fois et bravo aussi à ce couple d'acteurs talentueux !
Rupture - Flashbacks. Ca commence par une rencontre originale, vraie, et ça débouche sur la love story de Mr Tout-le-monde, du moins le croit-on ; avec un couple de ciné en parfaite symbiose et comme rarement on en voit sur grand écran. Car ce film vous happe dès le départ : il possède un ton propre, une puissante personnalité, il impose sa propre façon de voir les choses et fait de son héroïne déchue le centre de l'histoire. Voici une oeuvre qui désosse psychologiquement ce que l'on a coutume d'appeler aujourd'hui l'amour "pervers-narcissique" : une personne -généralement un homme- qui aime sincèrement (un "je t'aime" trop rapidement dit) et surtout se fait aimer de sa proie, trouvant ainsi l'une des plus grandes faiblesses à exploiter, utilisant cet amour pour parvenir à des fins les plus abjectes. C'est un regard halluciné sur un couple, à peine croyable parfois, pénétrant leur intimité sans pudeur ni retenue, mais sans pour autant faire acte d'un voyeurisme visuel -ici tout est, je le rappelle, pyschologique-, sur la progressive destruction mentale d'un être humain par son double aimant. Relation perverse lentement mise en place et reposant entièrement sur cette fascination, alors que l'être cher est pourtant capable de toutes les bassesses et d'un nombrilisme les plus extrême. Piège inéluctable d'un amour sincère, douce descente aux enfers décrite avec force de détails, de précision et d'intelligence, évitant à tout prix et le tape-à-l'oeil et le déjà-vu, ne caricaturant jamais les situations énoncées. En fait tout passe par des dialogues formidablement bien écrits, tout effort de manipulation est accompagné de paroles déstabilisantes, comme des couperets que le bourreau choisit et déclame avec force. Une oeuvre à part, formidablement documentée, qui confirme l'immense talent de sa réalisatrice.
Un film d'une violence psychologique inouïe. Magistralement interprété par Emmanuelle Bercot, qui, en plus d'être une bonne actrice , a réalisé "la tête haute", un film très poignant !!!! Son roi est un bon pervers, manipulateur, charmeur, et elle adore "une apparence" en occultant, malheureusement, que son roi n'est qu'une merde destructrice. Il faut être passée par là pour comprendre que ce n'est pas ça l'amour ! Un conseil, jeunes femmes, jeunes hommes, prenez cette histoire comme un contre exemple de la belle vie de couple et de famille. Une femme qui vous veut du bien.
Deux heures de valse amoureuse et d’une bonne série de clichés, la passion sans les problèmes d’argent, on se fait du mal mais dans un luxe outrancier.
Le malheur a frappé chez les people, Emmanuelle Bercot n’est pas mal mais le scénario n’est pas à la hauteur de sa prestation.
Vincent Cassel n’en fait qu’à sa tête, comme un sale gosse capricieux, il force le trait et on n’y croit plus.
Point fort : Louis Garrel, il est magnifique, c’est un comédien brillant et charismatique.
Un film sans saveur, qui dure et qui dure tant, qu’on en finit par oublier le début et surtout l’essentiel. Les dialogues sont foireux mi bobo, mi-banlieue c’est pathétique.
Le message est brouillé. Peut-être Maïwenn a-t’elle tenté de développer sur la perversité narcissique mais le tout est maladroit et enfantin, c’est mal dessiné et mal écrit.
Finalement, c’est dans le « Bal des Actrices » qu’elle excelle car les rôles lui échappent et qu’elle n’est que caméra.
Il aurait fallu plus d’ardeur et de douleur dans l’écriture pour nous emporter, là on reste sur le pas de l’histoire, témoin d’un amour mal ficelé et tiré par les cheveux.
Bref du temps perdu mais aussi de l’argent pour le cinéma. Aucun mérite pour ce racolage faussement passionné, de la poudre aux yeux mélangé à de la tourmente bon marché. La musique ne sauve pas le Titanic.