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jaja77
61 abonnés
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3,0
Publiée le 2 novembre 2015
bien que les 2 acteurs principaux jouent bien avec de bonne émotions cela ne m'a pas convaincu totalement dû à cette histoire d'amour trop complexe zigzagante et ambigue dont on ne sait jamais si il vont rester ou pas ensemble, un couple trop compliqué à mon égard. voilà je m'attendais à mieux au vu du prix d'interprétation au festival de cannes. pour ma part ne vaut pas plus de 3 étoiles pas mal dans son ensemble mais sans plus ni moins.
Maiwenn montre encore une fois sa capacité à créer et développer ses personnages, à s'effacer derrière eux. Ici, on suit une femme en proie à une relation ambiguë avec un homme qui deviendra son mari, son roi (ce titre, parfaitement choisi, traduit très bien le lien ambigu qui lie les deux personnages). Si elle adopte un point de vue unique, elle s'abstient de juger.
Avec Mon roi, Maïwenn confirme qu'elle est l'une des cinéastes françaises avec qui il faut désormais compter. Cette histoire d'amour et de (dés)amour est une jolie réussite, une sorte de scènes de la vie conjugale, peut-être un brin hystérique, mais portée à bout de corps par une mise en scène soignée et nerveuse à la fois et une interprétation de qualité. Cependant, malgré la force de son sujet et la singularité de son regard, singularité qui rappelle d'ailleurs le cinéma de Pialat ou encore les films de Kechiche, Maïwenn use d'effets de style un peu douteux. Les scènes au centre de rééducation n'apportent rien au film et font clichés, notamment en ce qui concerne l'opposition très binaire entre la vile et la banlieue, et le jeu d'Emmanuel Bercot, pourtant souvent très juste, n'évite pas la surenchère dans des scènes de conflits amoureux trop excessives et, il faut le dire, parfois un brin too much. Mais le film fonctionne quand même de bout en bout parce que la cinéaste refuse de donner tous les torts au même personnage et nuance ce qui est loin d'être une simple histoire de rupture amoureuse. Vincent Cassel, dans le rôle du ''mauvais'' mari est magistral, tour à tour charmeur, manipulateur et vulnérable, il livre une performance qui aurait du lui faire avoir le prix d'interprétation à Cannes (plutôt qu'à Bercot). Bref, Mon Roi, à défaut d'être un grand film, est un bon film de la part d'une cinéaste qui creuse, à chaque fois, un plus son sillon.
Un film à nouveau touché par la grâce. Maïwenn a pour le moment fait un sans faute avec sa filmographie. 2 chefs-d'œuvre du Cinema contemporain avec "pardonnez-moi" et "polisse" et 2 bijoux d'impertinence, d'intelligence, de subtilité avec une dose d'humour salvateur pour "le bal des actrices" et "Mon Roi" Les 4 films sont à voir absolument.
Ce que certaines critiques ont pointé comme des défauts sont pour moi des qualités. Par exemple l'excès de soumission et de crédulité dont fait preuve Toni. Irréaliste pour certains, illustration des excès auxquels la passion peut conduire pour moi. En poussant tout à l'extrême Maiwenn arrive à nous faire ressentir à la fois le bonheur et la souffrance d'une relation amoureuse. Elle pointe aussi les contradictions d'une telle relation, comme par exemple le fait que ce qui nous attire chez l'autre est aussi ce qui peut nous conduire à vouloir le quitter. Ce film est un révélateur : on prend violemment à la figure la matérialisation de déceptions, de souffrances connues ou imaginées. Le tout s'appuyant sur un duo d'acteurs splendide. Le genre de film qui ne peut pas laisser indifférent et dont on ne ressort pas indemne.
Après le documentaire Le Bal des Actrices et une aventure au sein de la Polisse, Maïwenn poursuit son ascension cinématographique avec un drame, prouvant toute sa polyvalence : Mon Roi. Et, sous les traits d'un Vincent Cassel fort convaincant et d'une Emmanuelle Bercot qui n'a rien à lui envier, se tisse une idylle maladroite, à travers le parcours romantico-grotesque d'un couple à la limite du soap dont la tension ne baisse jamais réellement. Tantôt bon dans ses mauvais moments, tantôt sournois dans ses meilleurs, le métrage parsème avec brio de la réussite dans ce jardin du septième art, au sein duquel le spectateur prend plaisir à souffrir et à rire, à rigoler et à pleurer, à maudire et à applaudir. Car, caché derrière les péripéties incroyables d'un couple finalement banal, se cache un voluptueux moment d'art qui se consomme avec un peu de croquant.
Que dire de ce film peu être que j'en attendais trop , il est bien serte mais on a du mal à le suivre avec tout ces retour en arrière et l'histoire est un brin trop compliquée. Désolée mais pour moi Emmanuelle Bercot surjoue un peu, ses scènes avec les jeunes des cités qui n'étaient pas indispensables nuisent à la qualité du film. Part contre la vrai belle surprise vient de Vincent Cassel qui n'a jamais été aussi bourré de charme et et sexy à la fois le film c'est lui il est plus que parfait ce rôle lui colle à la peau et lui va comme un gant
C'est le genre de film, que l'on juge une fois le générique de fin envoyé, voir, une fois sorti de la salle. Ce n'est pas au cours de celui ci car il n'y aura pas de suspens, ou de coups de théâtre... ce n'est qu'après coup qu'on s'en fait une analyse. car ce film, on le regarde, on observe, on suit... et on peut même à un moment se dire, "c'est chiant"... Après tout on ne regarde que la phase de séduction et l'évolution de la vie de ce couple. Mais, petit à petit on comprend où on va... Et c'est la que maiwenn réussit son coup car, c'est par petites touches, et ça ne va vraiment jamais dans l'ultra dramatique ou dans une extrême.Juste une réalité, qu'on a tous connu... qui raisonne en nous, que l'on a subit.. ou ... fait subir. Car oui ce film peut aussi agi comme un miroir...ça a été le cas pour moi. On ne se rend pas forcement compte de nos agissements et comment les gens peuvent les recevoir. En ça, ce film est d'utilité publique. Et pour lier le tout, il est joué d'une extrême justesse par Emmanuelle bercot, qui a fort à faire face à un Vincent Cassel au sommet de son art.... D'un charisme de dingue, avec une palette de jeu incroyable, il est drôle, émouvant, tendre, et inquiétant à la fois... une présence indéniable. On tombe effectivement sous le charme de cette personne qui fait tout pour que vous soyez envoutée...
c'est tendu, c'est torride et sexuel alors qu'il y a peu de scènes de ce genre. la passion entre ces deux là est merveilleusement démontrée, et confère à Maiwenn encore une fois un réel talent pour mettre en scène des situations entre tragique et comédie. N'en déplaise à toute la presse supposée subversive, désolante à force d'être bien pensante : c'est ce que toutes les petites bourgeoises rêvent de connaitre, bien que ce soit destructeur...passionnant, bien joué, bien fait. Bravo
Ce film raconte le vie d'une femme piégé par un pervers narcissique et c'est bouleversant. les 2 acteurs principaux jouent très bien et mention spéciale pour le second rôle du frère joué par louis Garrel drôle et attachant.
Maïwenn met en scène un duo détonnant avec du GRAND Vincent Cassel, une étonnante Emmanuelle Bercot lunatique, dérangée et passionnée dans cette histoire qui retrace une relation parfois à la limite de la rupture comme proche du fusionnel. L'entourage autour de ce binôme fait mouche. Mélangeant comédie et drame, on suit les aléas de cette relation aux allures de montagnes russes.
Très belle mise en scène de cet amour destructeur et puissant à travers la douleur physique d'une rééducation qui sera aussi une épreuve de la mémoire. Deux personnages qui se déchirent mais qui n'arrivent pas à se détruire. Presqu'un retour au point de départ après des chemins improbables.
Avec Maïwenn, on tombe souvent dans le dramatique. Les sentiments sont exacerbés, elle pousse ses personnages au plus profond d'eux même, et franchement, ça fonctionne. Ici, je suis encore convaincu. Jai trouvé ce film très bien joué et très bien réalisé. Vincent Cassel reste une valeur sûre, il joue très bien ce rôle qu'on m'a dit être celui d'un pervers narcissique...je ne sais pas si c'est le terme est approprié, quoiqu'il en soit, ce personnage ne manque pas de culot avec sa femme qui est selon moi victime de son amour, et croit encore au couple et en la famille. Elle devra s'armer de courage. On la suivra d'ailleurs dans son combat au travers de sa lutte contre un problème d'ordre physique, pas sûr que cela serve le film, montage parallèle si l'on peut dire, le passé rattrape le présent. Cela ne dessert par le film en tout cas. J'ai egalement aimé la BO que Maïwenn ne néglige jamais à mon sens.
Mon roi est le dernier film de Maïwenn. Il raconte la rencontre de Tony et Georgio - aka Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel - et l’évolution de leur couple, confronté en parallèle à la rééducation des ligaments croisés du genou de Tony suite à une chute à ski.
Vincent Cassel est flambeur et flamboyant, charmeur, violent non par des gestes brutaux mais d'une emprise psychologique. En un tour de passe passe ou un cadeau, il manœuvre son entourage. Une scène typique de son pouvoir est le choix du prénom de leur enfant, c'est lui qui décide au final. C'est un rapport dominant dominé. Elle retombe sous son emprise, systématiquement.
La musique est peu présente dans le film, sauf au moment de leur rencontre en discothèque sur le morceau Easy de Son Lux qui convient parfaitement à cet instant.
Louis Garrel, qui joue le frère de Tony, est pétillant. Il est irrésistible dans ce second rôle, tandis que celle qui incarne sa femme, Isild le Besco, la petite sœur de la réalisatrice, ne m'a pas convaincue. Chrystèle Saint-Louis Augustin, en mannequin, ex de Georgio et toujours dépendante à lui, est plutôt crédible.
Au centre de rééducation, on retrouve Norman Thavaud, le youtubeur de Norman fait des vidéos. Il formule quelques répliques bien senties dont une en référence à la Haine... qui a révélé Vincent Cassel sous la caméra de Mathieu Kassovitz en 1995 déjà !
Le montage réussi, en alternant les deux périodes, apporte beaucoup à la narration. Il permet de confronter les destructions successives de la vie de couple et la reconstruction physique et mentale en rééducation de Tony. Il n'a pas été effectué par la réalisatrice qui est en revanche également co-scénariste.
Emmanuelle Bercot a reçu le Prix d'interprétation au dernier Festival de Cannes. C'est largement mérité, elle est juste tout an long du film. Emmanuelle Bercot était actrice et co-scénariste de Polisse. Maïwenn et elle poursuivent donc leur collaboration. Côté masculin, Vincent Cassel aurait pu recevoir un prix également, mais Vincent Lindon dans La loi du marché l'a remporté cette année.
Le cinéma de Maïwenn est en général percutant et intense. C'est un bon film, mais il m'a moins marquée et ébranlée que Polisse ou Le bal des actrices.
Encore une fois du très grand Maïwenn puisqu'elle donne l'impression en dirigeant son actrice, de la voir en Emmanuelle Bercot époustouflante et méritant son prix d'interprétation à cannes. Une rencontre, une relation de couple qui se construit dans le rire, la complicité, l'envie, la passion puis l'explosion, la destruction, la souffrance, l'envie à nouveau, l'attachement, l'amour.. Tous deux plus vrai que nature. Vincent Cassel dans ce rôle de manipulateur narcissique, à repousser, à aimer, si attachant mais si compliqué...sans oublier le couple nettement plus calme : Garel/I. Le Besco... Bravo pour ce film qui permet de réfléchir et d'échanger pendant des heures une fois sortie de la salle...