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    Mon Roi
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    566 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Cette année, Emmanuelle Bercot nous a déjà fait un coup de poing au cœur sa Tête Haute. Aujourd’hui, elle se laisse aller devant la caméra sous la direction de son amie et brillante réalisatrice Maïwenn. Mon Roi est la chronique d’un couple dans ses joies et ses difficultés. Elle montre les jeux de manipulations qui peuvent s’opérer quand un être à l’emprise sentimentale sur l’autre. Elle montre aussi ces personnages secondaires qui voient d’un regard extérieur que les choses se détruisent. Mon Roi c’est toutes ces vérités qui sont souvent douloureuses à encaisser. Emmanuelle Bercot donne l’impression d’être dans son propre rôle tellement sa force et son histoire, qui en passant font penser à Marion Cotillard dans De Rouille et d’Os, sont joués avec une incroyable sincérité. Vincent Cassel joue avec son charisme pour se faire pardonner le moindre excès et son jeu est vraiment pertinent. Enfin, Louis Garrel est drôle et apporte une touche naïve et séduisante. Mon Roi n’a aucune retenue et parfois cette aise peut gêner, comme celle du restaurant. Mais c’est un long-métrage corsé et nerveux.
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    Clémentine K.
    Clémentine K.

    191 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Entre rire ou pleurer je ne savais plus où donner de la tête. L'histoire ainsi que les acteurs nous emportent complètement dans leur histoire si intense qu'on la vit avec eux. Bravo c'est très réussi. J'ai mis 2 jours pour m'en remettre. Bouleversant et beau.
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2015
    On se met complètement à la place de l'héroïne, on comprend ses réactions, ses peurs, ses joies, ses peines etc... toutes les émotions qu'elles ressent sont si vraies.
    Un grand bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Maïwenn réalise une nouvelle fois un très grand film dont on ne ressort pas indemne. Comme avec « Polisse », j’ai ressenti beaucoup d’émotions. La réalisatrice délivre une mise en scène subtile et en adéquation avec l’écriture. Il y a des scènes très touchantes voir poignantes, je ne vais tout vous dire en détails car vous devez découvrir ce film.

    Le montage est très important au niveau de la prise de parti de l’un ou de l’autre. On voit que la réalisatrice essaye de parfois de les mettre à égalité mais il fallait bien que ça penche d’un côté pour le bon déroulement de l’histoire.

    Au niveau de l’intrigue et de sa structure, c’est cohérent et inspiré. On comprend pourquoi Maïwenn a mis du temps pour réaliser ce film. Cette histoire d’amour a du relief et celui-ci ne se développe pas en cinq minutes, il faut du temps. Les personnages sont très bien conçus et magnifiquement interprétés (oui je tenais à le souligner une nouvelle fois). La passion, l’amour, la haine, la déchirure…Un mélange tellement bien écrit et retranscrit, qu’on ne peut être que émerveillé et touché par cette histoire.

    Je ne vais pas y aller par quatre chemins, le couple Cassel/Bercot m’a ébloui ! Les deux sont magnifiques, une alchimie qui transpire au delà de l’écran et cela devient de plus en plus rare de nos jours. Pour moi, ils vont certainement remporter les Césars de la meilleure actrice et du meilleur acteur. Du très haut niveau qui confirme le talent des acteurs et de Maïwenn.

    Je suis sorti de la salle en étant scotché par ce film qui respire la vérité, l’amour, l’humain et la passion. Maïwenn réalise une très grand film, l’un des meilleurs de l’année si ce n’est le meilleur à mes yeux.

    N'hésitez à consulter à notre blog pour découvrir cette Après Séance complète :
    Dom Domi
    Dom Domi

    41 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2015
    Un très beau film, tant dans l'écriture que la réalisation. Sans compter que les acteurs sont très bons. Film qui relate les déboires de la vie de couple en montrant de façon très intelligente, les dérives d'une relation où les membres de ce couple n'appréhendent pas leur nouvelle situation de la même façon. Pour l'une le mariage, la vie de couple, la naissance de l'enfant se voudraient vécus de façon classique et pour l'autre, l'homme, c'est une chape de plomb qui s'abat sur une vie de célibataire. L'opposition entre ces deux visions de la vie de couple donne à celle-ci une étonnante vigueur entrecoupée de crises successives où les acteurs donnent toute la force nécessaire à ces changements de ton.
    L'incompatibilité entre ces deux visions donnent des moments d'une grande intensité cinématographique.
    Chacun des spectateurs peut y retrouver sa propre vie, ses questionnements, et " choisir son camp "...

    Rien que pour ça, il faut absolument voir ce film...

    dom
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 février 2016
    Maïwenn, l'idole bobo, est donc revenue en sélection à Cannes en 2015, après le très surfait "Polisse" (2011). Elle y est à nouveau honorée, via le "Prix d'interprétation féminine" accordé à Emmanuelle Bercot, la coscénariste de ce dernier (et déjà créditée comme interprète alors). "Mon Roi" (sic) est le portrait (interminable et délayé - avec en "contrepoint", la rééducation, interminable et délayée, de l'héroïne, après un accident de ski - métaphore lourdingue) d'un couple toxique, "Toni" (avocate - voir la ridicule scène de la conférence du stage....) et "Giorgio", un "homme de la nuit", entouré d'une cour de drogués et parasites, à son image. On ne nous épargne rien des crises de dépression, la plupart du temps supplémentée à l'hystérie, de madame. Cette "performance" est sans doute ce qui lui a valu sa récompense cannoise. Elle ne mérite en rien cette distinction ! En revanche, le "roi" Vincent Cassel est, lui, excellent (quitte à récompenser un Français, était nettement préférable à Lindon..). L'étoile (unique) est pour lui, seul.
    ed69
    ed69

    9 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    le Film est bouleversant transportant 2H d'une vie pleine ... c'est un film ou les acteurs sont vrais a découvert... l'amour ....
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    J'attendais le film de Maïwenn avec impatience, cette bande annonce m'avait ensorcelé, le fait d'être muette me donnait trop d'imagination. Cette musique également m'obsedait et elle le fait encore. Alors quand l'avant première s'annonce, je fonce. Et la cerise sur le gâteau, Maïwenn est présente et nous fera l'honneur d'une "masterclass". J'aime autant prévenir, ma critique risque de se perdre et de faire des parallèles. Alors, ce nouveau est une pépite, Maïwenn y expose une histoire d'amour explosive, lié étroitement avec le psychique. Comment on peut somatiser dans notre corps, une relation qui nous a déchiré, meurtri. Après Polisse, où je retrouvais mon quotidien professionnel, Mon Roi s'attaque à ma relation amoureuse et ma relation avec mon genou. Je commence à croire que Maïwenn à mis une caméra dans ma tête. Chaque scène m'a renvoyé à du vécue, et je n'ai pas pu empêcher de frotter ma cicatrice tout le long de la séance. Ce genou, son histoire, se déroulait sur grand écran. La réalisation est une fois de plus brillante, toujours avec ses scènes "détentes", où l'amour et la passion domine, puis scènes de "déchirements" où les personnages entrent dans des états de conflits, de tristesses, ses scènes lourdes qon à parfois du mal à regarder. Maïwenn nous explique que ce n'est pas du fait exprès et pourtant cela devient sa marque de fabrique. Tony et Giorgio ont un amour passionnel mais qui les déchires, qui étouffe l'autre. Maïwenn nous explique alors le choix du titre "Mon Roi", sous entendu le dominant, le flatteur, les plein pouvoirs. Elle nous montre alors Tony dans sa descente dans la maltraitance psychologique. Et je ne l'ai pas ressenti, car trop naïve et facilement embobinable, je suis rentrée dans le jeu de Giorgio. Pour autant j'avais une empathie certaine pour Tony, mais sans comprendre d'où me venait cette tristesse. D'ailleurs les larmes étaient la, mais n'arrivait pas à sortir parce que le film ne s'y prête pas, mais j'aurais tant aimé qu'elle sorte. Il y a aussi la beauté de ses plans, le réalisme avec lequel elles sont tournées. Je pense particulièrement à cette scène finale, dont le plan décrit les détails du visage de Vincent Cassel, il est juste magnifique. Le scénario est également bien construit, et très réfléchit par la réalisatrice. Chaque scène à été posée dans un but précis. Et jusqu'au bout on a envie de croire à cette histoire d'amour même si on la sait destructrice et qu'on a souhaite pousser Tony à vivre sa vie et le lâcher tout du long. Le duo formé par Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel est magnifique, on y croit, jusqu'au bout. Si différent et pourtant... Les deux acteurs jouent merveilleusement pour nous offrir un magnifique rendu. On comprend assez vite pourquoi Emmanuelle Bercot à reçu la palme de la meilleure interprétation féminine. En bref, Maïwenn à tout maîtriser : réalisation, scénario, casting, décors, bande original.... Pour qu'on ne tombe pas dans le cliché de la romance et les codes qu'on lui connaît. Au contraire, cette histoire est plus que réaliste et chacun peut s'identifier notamment par la scène finale. Scène que d'ailleurs chacun peut interpréter à sa façon, j'y ai vu une histoire non fini, qui était prête à recommencer. Pour Maïwenn c'est la tendresse, tendresse d'une femme qui aura toujours une place pour l'homme qu'elle aime, lui est toujours en colère mais leur histoire s'arrête ici. Finalement c'est une histoire d'amour donc chacun peut faire sa propre interprétation. Je vous conseille fortement ce film, qui est tout bonnement mon coup de cœur de cette année, un film magnifiquement réalisé et interpréter. Moi de mon côté, je vais davantage m'intéresser à la carrière de Maïwenn car j'aime beaucoup des films et la manières dont ils sont tournes. Et vous foncez voir "Mon Roi".
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 octobre 2015
    L'Amour est mort, vive l'Humiliation !
    Le Cinéma français tue l’Amour ! Après en avoir fait un art – des obsessions rohmériennes aux mélodies d’Honoré –, il le dépèce sans vergogne de sa dramaturgie et de sa naïveté poétique pour n’en faire qu’une étiquette commerciale. L’Amour n’est plus qu’un accessoire qu’on confine à sa transcription pornographique (Love de Gaspard Noé, 2015) ou à son délitement mélodramatique (Amour de Michael Haneke, 2011). Le rejet du sentiment, comme matériel brut de récit, devient le moyen d’entrer dans un cinéma d’ « auteur », humanophobe, vénérant l’aseptisation des cœurs pour laisser éclater la noirceur des esprits pervertis. Ces cinéastes radicalisent ainsi le rapport à l’image, renforçant la position du cinéma comme attraction moderne de représentations morbides : la lointaine réalité de l’exécution publique se substituant à la proximité virtuelle de l’humiliation. La subversion, tangible plutôt dans les coups marketings que dans les œuvres, est le leitmotiv vital de ce cinéma ne répondant qu’aux besoins, faussement cathartiques, du sadomasochisme sociétal.

    Dans ce processus de vulgarisation de la dimension humiliatrice de l’image, le cinéma de Maïwenn tient un rôle considérable qui ne devient palpable qu’avec Mon Roi. A travers ses œuvres précédentes, la jeune cinéaste s’est faite la porte-parole d’une sorte de nouveau cinéma du réel cachant ses artifices scénaristiques par des impressions de mises à nues, soit conceptuelle (les discours pseudo-biographiques du Bal des Actrices en 2009) soit filmique (l’immersion à vif dans l’unité policière de Polisse en 2011). Elle cachait ainsi sa frontalité écrasante par des sujets forts et intenses où ses acteurs étaient comme des fauves lâchés les uns contre les autres. L’incursion de cette machine attractionnelle dans la sphère intime du couple de Mon Roi ne fait que souligner les ficelles d’un cinéma calculé et calculateur qui avale les émotions de ses personnages. Présentée par la réalisatrice, elle-même, comme une « histoire d’amour », l’œuvre se révèle, bel et bien, aride sur ce terrain. Sur 2h10, l’amour affleurera uniquement à deux reprises : une fois dans les dialogues échangés dans un lit – qui tient plus de la complicité des acteurs que d’un véritable travaille de construction de l’intime – ; une autre par un véritable procédé filmique, l’ultime fragmentation érotisée du corps de Georgio (Vincent Cassel faisant, encore, du Vincent Cassel).

    Le sujet central de Mon Roi est, par conséquent, à trouver ailleurs, ni dans l’obsession amoureuse de Tony (Emmanuelle Bercot, en dents de scie) ni dans le portrait de l’énième pervers-narcissique du paysage cinématographique actuel. Il réside véritablement dans la victimisation qu’impose la réalisatrice à son personnage principal féminin. Elle lui assène une humiliation constante qui possède un caractère double dérangeant : une humiliation psychologique du personnage et une humiliation corporelle de l’actrice. Emmanuelle Bercot est réduite à n’être qu’un corps en décomposition émotionnelle (par le scénario) et visuelle (par sa nudité exacerbée). Mon Roi permet alors de s’interroger sur le degré de voyeurisme qui fait passer la qualification d’une œuvre d’intimiste à infamante. Peut-on, sous couvert d’une position d’auteur et d’une volonté de réalisme, faire de la nudité un accessoire superflu ? Il n’est aucunement question d’imposer une moralité à l’image, mais de poser l’enjeu de cette installation malsaine de la gratuité de la subversion du corps – évidemment féminin –.

    Avant la projection de Mon Roi, Maïwenn refusait de cataloguer son film de « féministe » puisqu’il n’était pas « contre les hommes ». Outre la vision étriquée d’une pensée sociale, cette affirmation montre le positionnement de ses personnages féminins vis-à-vis des hommes. Il n’est pas question de mettre en cause la soumission psychologique de Tony à Georgio étant le principe même du pervers-narcissique. Mais plutôt de s’interroger sur le traitement par l’hystérie du personnage joué par Emmanuelle Bercot. Archétype du « rôle à récompenses », Tony ne s’exprime que par la violence de ses émotions ou de son corps. Elle s’inscrit alors dans une dialectique de l’outrance dans une œuvre qui, dans la tradition du cinéma de Maïwenn, se veut plutôt portée vers le réalisme. Le récit stagne alors entre les deux blocs monolithiques que sont l’introspectif Georgio et l’extrospective Tony.

    Ce croupissement du récit s’opère dans l’utilisation piège que fait Maïwenn du récit elliptique jumelé d’un jeu temporel entre passé (l’histoire d’amour) et le présent (la rééducation du genou de Tony). L’ellipse étant une omission d’éléments narratifs dans le but de créer un effet de raccourci, elle est, par définition même, une construction artificielle à laquelle il faut réinsuffler de la vie. Si elle y parvient dans les premiers temps du film en se focalisant sur la construction de l’intimité du couple, la cinéaste ne fait de son scénario qu’un balancement entre des acmés émotionnelles (les innombrables disputes) et des acmés physiques (les mésaventures de son genou). Le liant est alors réduit à l’assimilation premier-degré d’une rééducation des traumatismes de l’esprit par le corps. Maïwenn joue ainsi uniquement sur la corde de la surenchère émotionnelle faisant craquer le verni de l’intérêt de son spectateur avant celui du caractère malsain de son couple.

    Cependant, l’œuvre aurait pu se rattacher à ses rôles secondaires pour questionner l’altération de la perception d’une même histoire d’amour, saine pour ceux qui la vivent et maladive pour ceux qui y assistent. Mais Maïwenn choisit d’en faire des pions comico-burlesques d’un récit oscillant tantôt vers le one-man-show (Vincent Cassel) tantôt vers la promotion d’un humoriste (le nombre et la durée des plans sur Norman – fait des vidéos -). Cette tendance à la bouffonnerie vaudevillesque se synthétise autour du rapport à la vitre, pâle symbole de l’aveuglement, que les personnages sont réduits à briser (Emmanuelle Bercot) ou à se prendre (Vincent Cassel). L’amélioration psychique de Tony, et l’ouverture d’esprit en dehors du monde bobo-parisien qui en découle, est néanmoins le point le plus problématique de Mon Roi. Comme chez Audiard (Dheepan, 2015), les jeunes de banlieue sont réduits à des archétypes : ici, le rôle de bouffon social croquant la misère de sa vie par l’humour. Ces scènes sont pernicieuses, car elles impliquent une classification des êtres par des imaginaires sociaux en apposant la question de leur représentation.

    Le Roi de Maïwenn est donc bien pauvre pour s’asseoir sur le trône de la sélection cannoise. Il synthétise les différents écueils du cinéma français de son temps : l’absence d’une psychologie des sentiments au profit de l’omniprésence d’un réalisateur-bourreau qui joue avec le corps même de ses acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    Comment peut on aimer et détester autant un personnage ? c'est tout le talent de ce scénario et de V Cassel.
    Enfin, je retrouve cet acteur, qui fut à mes yeux très bons mais que j'avais perdu dans des caricatures de film où manifestement, il ne savait pas ce qu'il faisait là (la liste est trop longue pour la citer).
    Alors ce film ? J'y ai vu une histoire de couple qui se découvre, s'aime, se déchire, se retrouve, se hait, ... Tout cela est servi par une paire de comédiens vraiment hors pair.
    Pour autant, il y a des petites facilités cinématographiques qui parfois plombe un peu le film (la scène où Emmanuelle Bercot crie sous la pluie est assez révélatrice de ce point de vue

    Ces petits défauts font que ce film qui pourrait être excellent est seulement à mes yeux un bon film !
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Un film magnifique tout en subtilité. On suit le délitement de la relation amoureuse (déjà vouée à l'échec ?) écrasée par l'emprise de Giorgio, parfait pervers narcissique. Le couple Cassel-Bercot est exceptionnel, une claque !
    Imparfaite99
    Imparfaite99

    60 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2015
    Aimer, ce n'est pas souffrir... Enfin, en théorie.
    Très beau film comme Maïwen Le Besco sait les faire.
    Les émotions passent et sont très fortes. Cette histoire donne forcément à réfléchir sur notre relation à l'autre, notamment lors d'histoires d'amour compliquées.
    Les acteurs principaux donnent corps à ce film. Maïwen, quant à elle, nous prouve à nouveau qu'elle est une grande artiste.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Disons les choses sans détour: ce film est complétement raté. D'une part parce que sa mise en scène est, pour ainsi dire, inexistante: comme l'écrit très justement Pierre Murat (dans Télérama), on a affaire à une accumulation de scènes mises bout à bout au petit bonheur sans qu'apparaisse aucun point de vue, sans que surgisse la moindre visée. D'autre part parce que la direction d'acteurs est catastrophique: acteurs et actrices jouent mal, même Emmanuelle Bercot (incompréhensiblement récompensée à Cannes), épouvantablement excessive surtout quand elle joue la colère ou l'hystérie. Enfin parce que le film tout entier est très mal écrit: les dialogues sont d'une affligeante platitude, quand ils ne tombent pas dans le ridicule. Même les paroles d'"Avec le Temps", la chanson de Léo Ferré, dites par Louis Garrel, semblent pitoyables tant elles sont massacrées par l'acteur. Ce film est un désastre! 1/10
    leobis
    leobis

    59 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    A aucun moment on ne peut croire à cette histoire. Certes les acteurs sont excellents dans leur rôle, mais leur personnage sont des plus antipathiques. Un homme arrogant, sans scrupules, bourré d'argent ( et de drogue), argent dont on se demande l'origine, et une femme (soit disant avocate) complètement nunuche et maso. Film très long et inintéressant, à éviter.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    C'est le premier film que je vois de Maiwenn réalisatrice qui signe là une œuvre à la fois drole, romantique, vif, poignante, déjanté sur un couple qui s'aiment, se déchirent, se cajolent,; se disputent année après année et ce qui m'a intrigué entretemps, c'est l'accident de ski de la femme qui part en convalescence dans un centre de rééducation pour une jambe platré, je pensais qu'elle avait fait exprès, on en voit quelques images qui traversent le film. On suit la progression (ou déchirement) du couple, la naissance du fils qui s'appelle Simbad par exemple, un moment unique dans une vie. Ce qui m'a frappé dans ce long métrage, c'est la liberté de jeux d'acteurs et l'alchimie qu'il y a entre deux grands comédiens que sont Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot, ils sont naturels dans la joie, la détresse, ils sont excellents. Il y a aussi dans les seconds roles Louis Garrel très drole en beauf et Isild Le Besco, la sœur de la réalisatrice. C'est bien écrit, mis en scène, je le conseille.
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