Ce film est un bon divertissement, il ne prétend pas être excellent et est pourtant pas mal. Il se démarque du lot de navets mais n'est pas pour autant le film de l'année. Le gros bémol c'est qu'il est trop prévisible, après on s'y accomode et on se laisse aller même si l'histoire n'est pas réellement innovante. Je vous le conseille mais n'ayez pas trop d'attentes. Bon visionnage.
Ce film servi par les créateurs de Paranormal Activity et Insidious faisait craindre le pire avec son histoire simpliste peu attirant. Cependant, cette réalisation est une véritable surprise qui nous prend à contre-pied par une mise en scène efficace et un suspense qui fait froid dans le dos. Ici, pas de violence gratuite mais une peur omniprésente. Le spectateur, au même titre que les personnages, ne sait jamais à quoi s'attendre, le danger est partout, là où on ne l'attend pas. C'est en cela que ce petit film d'horreur se démarque de ses concurrents. L’interprétation des acteurs est juste, sans trop de fioritures, on ne ressent jamais l'envie d'en faire trop. Cette réalisation remplit parfaitement son objectif, c'est-à-dire de nous faire sursauter, à l'image de ce que le metteur en scène James Wan a pu faire avec Insidious et Conjuring. Un désir de nous faire peur, nous surprendre et non de nous dégoûter avec des effets trop grand-guignolesques. L'histoire se montre plutôt classique, il est en effet question de miroir hanté, un sujet ô combien utilisé au cinéma. Le dernier film en date qui traite du même sujet est Mirrors d'Alexandre Aja en 2008, soit seulement 5 ans avant Oculus. Néanmoins, la mise en scène du réalisateur rehausse l'intérêt de ce film et transforme un drame familial en un véritable suspense horrifique. Même si ce film se perd parfois dans des scènes incompréhensibles, il faut saluer la performance de son réalisateur, qui confirme un renouveau du cinéma horrifique ces dernières années, amorcé par les films de James Wan. Avec son final des plus déroutants, Oculus est un film qui fout la frousse, et c'est assez rare actuellement au cinéma pour le souligner.
Quand j'ai vu "WWE Studios", j'attendais une Série B, et espérais aussi la présence d'un des catcheurs de la fédération dans un nouveau film produit par celle-ci. Mais bon, pas de catcheur. Qu'à cela ne tienne ! L'histoire tourne autour d'un vieux miroir maudit qui a causé la mort de tous ses propriétaires et/ou de leurs proches, dans des circonstances toutes plus bizarres les unes que les autres.
Les deux protagonistes sont les enfants d'un couple qui a emménagé dans une maison de campagne, et devenu propriétaire du fameux miroir. Si au début tout va bien, les évènements finissent vite par prendre une mauvaise tournure et causer de véritables drames. Le film joue sur notre perception de ce qui est vrai et faux, en mélangeant flashbacks avec scènes actuelles, illusions avec réalité, ce qui nous met dans une véritable déroute, à l'instar des deux protagonistes.
On obtient ainsi un bon petit film d'épouvante, agrémenté de fantastique, en somme, c'est efficace !
La claque! Je m'attendais à un mauvais film, vu le sujet qui semble très classique pour ce style. Et bien j'ai été grandement surpris, un bon scénario, de très bons effets. Un des meilleurs dans le genre.
Tout d'abord il est à noter que je n'ai pas vu la bande annonce, ne me fiant qu'à l'affiche... Ce film est une réelle surprise ou nous retrouvons le beau Brenton Thwaites, qui a fait de beau début au grand écran, notamment dans The Giver et que l'on va bientôt retrouver dans Pirates des Caraïbes 5. Bref, Brenton nous livre un personnage très intéressant qui se retrouve malgré lui au centre de ce que l'on pense être des délires paranoïaques de sa sœur... Sans dévoiler l'intrigue et le dénouement, je n'ai pas été decue par ce film même si le terme de film d'horreur a peut-être été mal choisie... C'est plus un thriller psychologique se basant sur une intrigue en deux temps, l'un dans le passé et l'autre dans le présent, qui se mêlent et qui donnent lieu à des délires et des démences en tout genre... Ce qu'il faut retenir de ce film, c'est qu'il marque les esprits, et pour une adolescente de mon âge, je vais sûrement devoir me regarder l'intégrale des bisounours et mettre cinquante-six draps sur mon miroir avant de réussir à m'endormir... Bon visionnage et bon courage...
Je m'attendais, en commençant à regarder ce film, à ce qu'il ne s'agisse d'un énième film d'horreur de série B, bâclé et composait de stéréotypes à la pelle qui caractérise malheureusement la plupart des films d'horreur de ces dernières années. Hé bien, je suis vraiment surpris de la qualité de ce film. Histoire assez originale et vraiment intéressante, acteurs plus que convainquant, mise en scène visuellement réussie... Que du bon pour "Oculus". Mais le point fort de ce film est sans aucun doute la façon dont-il est raconté, les scènes du passé et du présent étant habilement entrelacées, distillant une ambiance pesante qui élève ce film à petit budget au rang de très bon film d'horreur. À regarder sans hésiter. Le Plus: Qualité vraiment inattendu, acteurs interprétants leurs rôles avec brio, ambiance réussi, fin émouvante et bien trouvé. Le Moins: Peu effrayant, mais l'intérêt de ce film se trouve ailleurs.
Très bons acteurs, super film mais par contre faut bien suivre... Ça traîne parfois en longueur mais c'est captivant donc ça compense, à voir au moins une fois... 3/5
Ce film est d'abord particulièrement bien réalisé et ne souffre d'aucune maladresse qui le décrédibiliserait. La production est entièrement au service de l'histoire, ce n'est pourtant pas chose facile de devoir mélanger deux lignes temporelles tout en ajoutant des couches supplémentaires entre imaginaire et réalité. Et pourtant, on arrive toujours à se repérer dans cet entrelacement permanent. Du côté de l'histoire, de nombreuses questions sont posées, qui accrochent tout au long du film, tout en apportant peu de réponses à la fin. Une fin que l'on ne voit pas venir et qui donne un twist assez suffocant tout en laissant sur un goût d'inachevé. Avec tous les jalons qui ont été posés et la complexité et la richesse de l'intrigue, on s'attendrait à un dénouement qui éclaire davantage. C'est en cela que ce film, tout en étant très bien, n'est pas au niveau de The Others, par exemple, ou encore the Sinister. Quant aux acteurs, il n'y a rien à dire, le casting a été particulièrement bien sélectionné et ils offrent tous une prestation de très bon niveau avec un réalisme qui renforce l'immersion de bout en bout.
J’attendais beaucoup de ce film dans lequel joue la superbe actrice britannique Karen Gillian (méconnaissable dans Les gardiens de la Galaxie). Ma déception en fut grande.
A la vue de la bande-annonce, ce film promettait un scénario terrifiant. Résultat, l’horreur est très léger. Le film s’oriente plus vers le thriller psychologique que vers l’horreur fantastique. Le film nous offre de beaux moments de terreur. Mais ces quelques moments se noient dans un fouillis scénaristique. En effet, l’histoire se déroule sur deux pans temporels de manière simultanés. L’un raconte le présent et l’autre le passé. Et pour faire simple, parfois les deux se mélangent par un procédé d’hallucination causé par l’occulus. Du coup, rien n’est jamais certain. Et cet état d’incertitude pèse jusqu’au dénouement final, nous irritant au plus haut point tellement on a l’impression d’avoir été berné. Côté personnage, celui joué par Karen Gillian, Kaylie Russel, paraît être le personnage central du film mais très vite, elle est délaissée au profit de son frère, Tim Russel, joué par Brenton Thwaites. La mise en scène des personnages est très répétitive car elle reflète les attaque du miroir qui sont toujours les mêmes : des illusions servant à les blesser ou les éloigner l’un de l’autre. spoiler: Le but final était de nous faire croire que tous ces évènements présents se sont bien déroulés alors qu’au final, les deux jeunes gens non pas bougés de devant le miroir. Et c’est là la faiblesse du film. Le scénario aurait gagné en clarté en ne s’intéressant qu’au passé ; le présent ne servant que d’introduction et de conclusion.
L’utilisation d’un scénario à la manière des films classiques d’horreur aurait surement été plus judicieuse pour mettre en avant les pouvoirs démoniaques de l’occulus. L’histoire à double temps du film jouant en sa défaveur, un récit plus linéaire aurait permis d’apprécier davantage le jeu des acteurs, petits et grands. Une grande déception pour moi.
On dit que l’œil est le miroir de l'âme. Mais que reflète aussi un miroir? Une réalité déformée des événements? L'opposé de tout ce qui s'y reflète? A vous de juger: OCULUS répond à tous ces critères, visant à transformer cet objet de notre quotidienne en une véritable épreuve de force. Une famille brisée, anéantie... Des preuves accablantes visant à faire passer un père de famille pour un assassin, et deux enfants traumatisés. Sauf lorsqu'un vieux miroir entre en ligne de compte; seulement avec lui, les histoires passées et présentes des enfants se mélangent, ne forment qu'une histoire qui se répète. On observe curieusement le changement de personnalité très intéressant: au contact du miroir, des personnes tendres et attentionnées deviennent de véritables tueurs, des monstres possédés... Imaginez que cette personnalité soit la vôtre, inversée par le miroir. Mais encore une fois, le miroir n'affiche qu'un reflet. Un reflet est-il réel, ou n'est-ce qu'une simple image? ce qui se trouve dans le miroir est-il fictif ou est-ce réel? J'aimerais citer Friedrich Nietzsche qui a déclamé la chose suivante: "Quand vous regardez dans les abysses, les abysses vous regardent aussi." Citation parfaitement adaptée à ce film, sauf que vous regardez votre propre reflet...
Différencier réalité et fiction, le miroir d'OCULUS vous donne cette opportunité de vous confronter à vos vieux démons, issus du passé. Tâchez juste de ne pas vous y attacher, à ce miroir: vous pourriez y perdre... Votre âme.
Super surprise, film sortie en DTDVD alors qu'il en vaut une brochette qui eux on eu leur sortie ciné. Scénario original avec des surprises, on ne sait jamais ce qui va se passer. A recommander très chaleureusement.