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annereporter94
49 abonnés
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2,5
Publiée le 2 mai 2016
Ce serait un film signé Woody Allen, on le qualifierait de mineur... mais la réalisatrice tente ici, justement, de nous offrir quelque chose de différent, même si l'athmosphère bourgeoise de New York plane lourdement sur son film...
Le mari, la femme, la maîtresse.... Rien de nouveau sous le soleil, ni même sous les sunlights : un modèle vaudevillesque archi usé (parce que si courant - et à jamais..). Rebecca Miller ne révolutionne pas le genre avec ce "Maggie's Plan". Non, elle l'"évolutionne", tout au plus. Ses trois protagonistes sont en effet des bobos new-yorkais : le mari est un intello (à discipline universitaire confidentielle), la femme est une intello (à discipline universitaire confidentielle - voisine), la maîtresse est une intello (ratée - qui chapeaute à l'université des intellos, comme les deux autres...). Si Monsieur (milieu de quarantaine) est relativement banal (voire transparent), si l'épouse est une réjouissante caricature (Julianne Moore, la grosse cinquantaine défraîchie, rigolote en diable, tant elle marque le trait), la maîtresse, une trentenaire pimpante (Greta Gerwig - cf. "Frances Ha", du même tonneau) est la figure la plus "in" (spoiler: elle a trouvé un volontaire pour une insémination artisanale, voulant un bébé, mais pas de géniteur identifiable à supporter en prime... quand l'amuuur lui tombe dessus - d'où la voilà en maîtresse, puis en épouse à son tour, Monsieur étant de ceux qui épousent...). De ce canevas "classique" RM tire quelques fils plus inattendus.... à vous de découvrir lesquels. Moyen au résultat global, mais certaines scènes bien troussées, et de bons interprètes.
Rebecca Miller dont a gardé un souvenir ému de son précédent film - Les vies privées de Pippa Lee - se lance ici dans la chronique sentimentale peu originale d'un triangle amoureux évoluant dans le milieu universitaire et littéraire new-yorkais. Les décors, le thème, l'humour et les dialogues vont parfois piétiner les plates-bandes du maitre Woody Allen, mais se perdent la plupart du temps dans un bavardage filandreux et des situations trop convenues. Fort heureusement, le twist du milieu du film et qui en explique le titre redonne de l’intérêt au spectateur qui avait tendance à roupiller. Le procès des mâles immatures et la mise en lumière parallèle de la finesse de la gent féminine n'étonneront plus que les quelques derniers cinéphiles phallocrates rancis, il faut s'y faire !
Sans doute le film le plus moderne ou du moins le plus représentatif que j'ai vu du type de vie majoritaire des jeunes ''bobos'' new-yorkais actuels. Il est extrêmement vivant et possède un humour décalé un peu trop intellectuel à mon goût mais très enrichissant pour apprendre à connaitre ce que risque d’être le monde de demain en France. Ce n’est pas un chef d’œuvre cinématographique mais son témoignage est précieux car sous les comportements superficiels se cachent beaucoup de sensibilité et de douleurs. C’est une comédie de mœurs des années 2010 qui devrait être étudiée dans les lycées français, chaque personnage ne préparant en rien son avenir mais agissant en ne pensant qu’à lui-même. Elle débouche sur des constat d’échecs très inquiétants pour la stabilité des familles. Rebecca Miller à fait preuve de sensibilité et d’intelligence, elle respecte les spectateurs et les traite en adultes responsables en favorisant le visuel et limitant les explications. Ses comédiens sont tous excellents et se fondent dans l’anonymat et la banalité du milieu souhaité. Seule Julian Moore par son grand talent d’actrice émerge malgré elle, sa personnalité est si forte qu’elle impressionne à travers l’écran…Quatorze années après ‘’Loin du paradis’’, dans un rôle opposé à celui de ‘’Cathy Whitaker’’, c’est un plaisir de la revoir ainsi. C’est elle qui confère à ce film une profondeur que les autres comédies américaines ne font qu’effleurer. Fille d’Arthur Miller et épouse de Daniel Day-Lewis, Rebecca Miller devrait confirmer dans les années à venir les qualités de réalisatrices qui apparaissent dans ‘’Maggie à un plan’’.
"Maggie a un plan" essaie vainement de surfer sur les platebandes de Woody Allen, dans l'esprit et le style... Car de suite on y croit vraiment, pensant découvrir une comédie de Rebecca Miller, plutôt caustique et acidulée, puis on attend donc que les personnages s'épaississent, que leurs personnalités se peaufinent au delà de ces pseudo discussions et dialogues intello bobo creux, que l'on pense être juste une mise en bouche et puis, tout reste dans le même état... Maggie a un plan sans doute et on veut bien y croire, mais jusqu'où va-t-il la mener et nous mener par la même occasion ? Malgré la présence de Greta Gerwig, Julianne Moore et Ethan Hawke, ainsi que quelques bonnes idées avec des tentatives de vouloir démarrer sérieusement une ou deux fois, tout reste très superficiel, schématique sans qu'aucune situation décisive ou aucun moment crucial, ne fassent mouche et nous emportent réellement ! On sourit vaguement, on ne se sent pas trop concerné par la problématique de ces trois adultes plongés dans une triangulaire amoureuse, qui eux mêmes ne semblent pas trop émus ou bouleversés de leur propre problème existentiel que si bien, au bout du compte le temps passe et l'ennui s'installe insidieusement... Très léger, très tendance, ce méli mélo amoureux déjà vu, s'emmêle plutôt les pinceaux sans réussir à créer la petite merveille espérée... Dommage une fois de plus !
"Maggie" (Greta Gerwig) est une "natural mother" - elle le sent, elle le sait. Mais incapable de bâtir une relation de couple tenant plus de 6 mois, la charmante trentenaire décide de recourir à l'IAD - elle a su convaincre un ancien copain de fac à cet égard, qui a un bon début de réussite entrepreneuriale dans le cornichon.... Mais une nouvelle "romance", avec le quadra "John" (Ethan Hawke), va contrarier son projet de maternité en solo. Marivaudages new-yorkais spoiler: (le mariage pèse à la jeune femme, et elle échafaude alors un "plan" : faire en sorte que John revienne vers la mère de ses 2 aînés, "Georgette", pourtant plus âgée que lui de 10 ans - alias Julianne Moore). Les dialogues sont de qualité, et GG est délicieuse (comme sa garde-robe). Voilà pour les atouts majeurs de cette plongée distrayante chez les bobos/intellos de la "Grosse Pomme", manquant cependant un peu de vraie personnalité...
"Maggie a un plan" lorgne fortement sur une équation 70% Woody Allen 30% Noah Baumbach... Un trio amoureux dont l'originalité repose sur un constat, Maggie tente de se débarasser de son époux John en le faisant retomber dans les bras de son ex Georgette, à laquelle Maggie l'avait "volé" ! On aurait aimé par contre que les personnages Hawke/John et Moore/Georgette soit un chouïa moins antipathique comparé à la charmante et pétillante Maggie/Gerwig, La réalisatrice surprend par ses choix, avec bonheur puisqu'on passe un bon moment, mais en même temps pourquoi perdre de sa personnalité pour un film ressemble à d'autres, d'où une sensation de déjà vu.
Une comédie sentimentale et loufoque sous l’influence de Woody Allen. La fraîcheur de l’interprétation et les dialogues ciselés compensent un scénario sans grande surprise.
Comédie légère et tout juste passable. Elle permet de passer un bon moment, notamment avec Maggie (Greta Gerwig) dans le rôle principal. Elle est marrante, attachante, nature et naïve. Grâce à elle, on passe de bons moments, même si le rythme est lent et limite fatiguant. Photos pas super, ni son, bref... limité. Son duo avec Georgette (Julianne Moore) un peu space vaut néanmoins le coup !! **
Filmer des intrigues amoureuses dans un New York toujours aussi photogénique expose fatalement au jeu des comparaisons avec le maître incontesté : Woody Allen. Maggie a un plan s'en distingue par une certaine originalité de ton, du moins dans ses préliminaires, mais retombe assez vite dans le schéma habituel des comédies américaines indépendantes et, par conséquent, cérébrales. Dans ce manège à trois, on ne vibre que rarement mais l'on sourit aux mésaventures de la pure et candide Greta Gerwig, qui sans aborder un registre nouveau reste parfaite en toutes circonstances. Ethan Hawke est excellent et le petit grain de déraison est apportée par la grande Julianne Moore. Du cinéma qui fait son possible par ne pas apparaître trop prévisible et y parvient parfois. Cependant, un zeste de folie supplémentaire n'aurait pas nui du tout.
Pas vraiment d'émotion dans cette production qui surfe encore et toujours sur le couple, la séparation, les enfants etc. Limite ennuyeux avec certaines séquences un peu longues qui n'apportent rien au film. Décevant.
Agréable "dramady" new-yorkaise, comédie avec des aspects sérieux, où une grande fille un peu gauche et attachante tente de mettre de l'ordre dans sa vie et celle des autres. Les changements de point de vue brutaux déroutent un peu et l'ensemble a des cotés décousus avec une pirouette finale.
"maggie à un plan" est une gentille comédie romantique à l'américaine avec un casting 5 étoiles (julianne Moore, greta garwig et ethan Hawks ) le bémol du film c'est qu'il passe d'un sujet a l'autre sans réel fil conducteur cependant la composition d'ensemble, les quelques touches de romantisme, humour et extravagances de celui-ci le rend charmant par intermittence.
J'ai bien apprécié cette comédie sociale, romantique. C'est bien rythmé, bien écrit et bien joué, alerte, amusant. On ne s'ennuie pas et on passe un très bon moment.
Maggie veut faire un bébé toute seule. Elle n'a pas le temps de s'investir dans une relation et veut son enfant maintenant. Son destin se voit bouleversé par l'arrivée de John dans sa vie, un homme malheureux dans son mariage qui finit par tomber amoureux d'elle. Voilà donc l'occasion pour elle d'avoir son enfant. Sauf que la vie avec John est moins belle qu'elle ne le pensait... D'où ce plan qui germe dans sa tête, aller voir Georgette, l'ex-femme de John pour la pousser à récupérer son ex-mari... Avec "Maggie a un plan", Rebecca Miller livre une énième variation amoureuse new-yorkaise propre à un certain cinéma indépendant américain. L'ensemble ne manque pas de charme, notamment parce que la pétillante Greta Gerwig fait partie du casting face à Ethan Hawke et Julianne Moore mais au final, ça semble un peu tourner à vide. Ces gens n'ont de problèmes que dans leurs relations amoureuses et passent beaucoup de temps à en parler sans faire grand chose d'autre. C'est plaisant mais tout ce triangle amoureux et ces variations proches du cinéma de Woody Allen fatiguent un peu et ce malgré la qualité d'écriture et la fraîcheur des comédiens.