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Septième Sens
84 abonnés
762 critiques
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3,0
Publiée le 12 mai 2016
Habituée au cinéma indé et humain de Baumbach, Greta Gerwig continue dans sa zone de confort en tenant le rôle-titre de Maggie a un plan. Trentenaire célibataire, la jeune femme veut un enfant et décide de procéder à l’insémination artificielle. C’était sans compter sur sa rencontre avec John, professeur d’anthropologie marié et père de famille, de qui elle tombe profondément amoureuse.
Nous ne sommes pas loin du cinéma new-yorkais et intello de Woody Allen, pour ces saynètes ironiques, ces couples de bobo et ce ton faussement léger. C’est pour cela que l’on aime détester Maggie a un plan, un film spontané, bavard, généreux et dans un souci constant de soigner ses protagonistes.
Eternelle innocente au visage pure et aux intentions louables, Greta Gerwig ajuste une nouvelle fois très bien sa physionomie atypique à son personnage perdu et maladroit. Elle est au centre de ce triangle amoureux, tandis que le récit est principalement influencé par ses décisions, qui affectent gravement le devenir des personnages. Comble de l’histoire, celle-ci veut seulement faire le bien, tandis que ses choix provoquent le chaos.
Autour d’elle, Ethan Hawke est parfait en homme égoïste et romancier refoulé, alors que Julianne Moore incarne la froideur des sentiments avec une grande classe. Mais ce qui manque à Maggie a un plan est une dose de nouveauté, car tous ces thèmes, très contemporains, ont déjà été soulevés par ses pairs. Avec, encore et toujours, Noah Baumbach en tête de lice.
Je suis vraiment très partagée pour ce film, j'ai apprécier le scénario même s'il est cousu de fil blanc et qu'on en devine aisément la suite. Il souffre toutefois de quelques longueurs et même de temps à autre de creux ! Le personnage de Maggie n'est pas aussi passionnant qu'on nous le laisse entendre, et se fait gracieusement volé la vedette par Georgette. Beaucoup de sous entendu notamment durant la scène finale qui nous laisse entrevoir l'avenir de Maggie et de Lily mais ils ne resteront qu'au stade des suppositions. La réalisation est pas mal, un poil plus original que les autres films du même genre malheureusement ce n'est pas flagrant. J'ai eu cependant beaucoup de plaisir à revoir Greta Gerwing qui j'en suis persuadée vaux le coup d’œil mais il reste encore un long chemin. Très heureuse de voir Travis Fimmel, bien que présent pour de petits apparitions, j'ai beaucoup aimé son personnage, son histoire et sa sincérité. Et enfin, Julianne Moore m'a motivation pour ce film qui donne vie à Georgette comme jamais même si on l'a connu bien meilleure. Dans l'ensemble, le film se regarde, on passe un bon moment, malheureusement on l'oublie aussi vite qu'on l'a visionné. C'est dommage, il manque un petit quelque chose pour en faire un bon film.
Sympathique comédie portant sur les improbables tribulations/déboires d’un fantaisiste triangle amoureux, « Maggie a un plan » complait (à défaut de séduire) par la désarçonnante candeur de l’actrice principale, combinée au foutraque comportement de son amant/mari, associé et la névrose apitoyante de la cocu de service.
La mise en scène travaillée, avec un soin tout particulier apporté aux détails, est réjouissante. L’ensemble reste néanmoins convenu, en ce sens où il ne s’affranchit pas vraiment du ‘déjà-vu’, car aussi loufoque que puisse être le contenu, le film ne s’aventure jamais en-dehors des sentiers battus.
Ce film est dans la lignée de Woody Allen, comme peuvent l’être certains films de Noah Baumbach, de Julie Delpy ou peut-être « Casse-tête chinois » de Cédric Klapisch. Dans le sens où il se déroule à New York dans un milieu intellectuel et où il est bavard, mais pour notre plus grand plaisir.
La comparaison s’arrête là, parce qu’il sait trouver son chemin propre, grâce notamment à la présence de Greta Gerwig, candide ou grave, toujours charismatique, dans ses vêtements vintage et sages à la fois. Julianna Moore est elle aussi parfaite également habillée de façon caractéristique.
Le sujet du film comme l’humour de Rebecca Miller apportent du sang neuf à ce genre de cinéma. S’il traite des moeurs d’une poignée d’intellectuels new-yorkais, avec ironie et tendresse, il suit aussi un raisonnement scientifique, à savoir prouver que les individus d’une espèce cherchent toujours à reproduire leurs gènes.
L’histoire est très plaisante à regarder et le scénario recèle quelques péripéties : Maggie, cherche à contrôler sa vie et façonner le destin, c’est le destin qui va finalement façonner sa vie.
Ce film est génial, Maggie et ses plans pour organiser sa vie et la vie des autres est tellement drôle ! Les acteurs sont excellents, les hommes un peu caricaturés et les femmes qui s'en sortent mieux, pour une fois ce n'est pas désagréable !! Julianne Moore est au top, le milieu universitaire new yorkais à la Woody Allen style mais avec un regard contemporain et féminin...
Une comédie sympathique qui n'apporte rien de très nouveau dans le triangle amoureux. Quelques dialogues sont toutefois savoureux et forcent un sourire. L'ensemble reste assez attendu tout en réservant quelques jolies surprises. La réalisation est très sage. Le grand plus, un casting qui semble s'amuser dans cette histoire somme toute assez banale. Des acteurs, tous très justes, se plaisent à appuyer sur l'égoïsme de leur personnage respectif. Dans chacune de ses apparitions Julianne Moore balaie tout sur son passage. Sa seule présence rend l'ensemble supportable.
On avait découvert Rebecca Miller avec un premier joli film intitulé « The ballad of Jack and Rose » où elle mettait en scène son mari à la ville, le grand Daniel Day-Lewis. Peu prolifique, la réalisatrice avait passé avec brio le cap du second film quelques années plus tard avec « Les vies privées de Pippa Lee » au très joli casting comprenant Robin Wright, Monica Bellucci ou encore Julianne Moore que l’on retrouve également au casting de ce troisième long-métrage. Malheureusement, ce nouvel essai n’égale en rien les deux précédents. Passant des drames feutrés et mélancoliques à la petite chronique new-yorkaise teintée de comédie, elle ne surprend jamais et n’offre qu’un succédané de tous ces films indépendants américains version intello qui pullulent sur les écrans en essayant de s’inspirer (ou de singer) le maître en la matière Woody Allen. Celui-ci ayant déserté les rues de la Grosse Pomme depuis quelques films, d’autres auteurs ont pris le terrain avec plus ou moins de succès. D’ailleurs, seul Noah Baumbach semblait pouvoir lui tenir la dragée haute notamment avec « While we’re young » qu’il a réalisé ou « Broadway Therapy » qu’il a écrit. On retrouve d’ailleurs ici son actrice fétiche, Greta Gerwig qui semble toujours jouer le même rôle à quelques nuances près. Il faut avouer qu’on ne rit jamais, qu’on est pas plus émus et que cette histoire de triangle amoureux parait avoir déjà été vue mille fois sur grand écran. Le trio principal qui se compose des deux actrices citées précédemment et d’Ethan Hawke a beau avoir fière allure, on s’ennuie ferme durant une heure et demie. Les dialogues ne sont pas aussi piquants qu’ils devraient l’être, ça bavarde beaucoup trop et la simili intrigue fait du surplace et traine en longueur. De plus, le contexte bourgeois et intello de l’ensemble (ils travaillent tous dans la littérature ou dans l’art) ne fait qu’alourdir le film et le rendre encore plus autarcique. « Maggie a un plan » est aussi vite oublié qu’il a été vu. Un long-métrage en tous points tristement anecdotique et même superficiel.
Déjà sept ans depuis Les vies privées de Pippa Lee, le très joli dernier film de Rebecca Miller. Si celui-ci se laisse regarder, on en est pourtant assez loin. L'intrigue n'a rien de bien originale (un triangle amoureux assez classique, même si elle essaie de le sortir du schéma habituel), la mise en scène non plus. Cela en a un peu les personnages, l'ambiance et les lieux de tournage, mais cela reste aussi du sous-Woody Allen. Heureusement, il y a le casting. La direction d'acteurs reste le gros point positif. Greta Gerwig est très bien, même si elle reste dans un registre qu'on lui connait bien, Ethan Hawke est lui aussi très convaincant. La meilleure est bien entendu la grande Julianne Moore (déjà dans Pippa Lee). Elle est excellente bien sûr (une des rares actrices a l'être même dans les mauvais films), extravagante et vraiment la plus drôle avec son accent nordique. Chacune de ses scènes est un vrai plaisir. Cela sauve indéniablement cette comédie dans l'air du temps, pas désagréable, mais vraiment pas inoubliable non plus.
Une comédie romantique sur fond de girlpower mais soft. Une problématique, vouloir un enfant quand on est une femme mais sans vouloir le père...au final, l'amour pointe le bout de son nez, l'enfant aussi et la magie s'arrête. Le père en question ayant quitté sa femme pr cette nouvelle histoire, perd de la magie de cet amour, perdu entre deux femmes fortes, chacune à sa manière. Maggie, la nouvelle mère, a donc un plan pour sortir de cette situation. C'est marrant, un bon moment, la femme est à l'honneur, l'homme passant plus pr un faible, manipulable et fainéant...lol (je suis un homme soit dit en passant)
On lit ici ou là que le « Greta Gerwig movie » serait en train de devenir un genre cinématographique à part entière. Soit des films bobos new yorkais racontant la vie d’une grande fille dégingandée, trop diplômée pour avoir les pieds sur terre, trop complexée pour être sereine et trop exigeante pour être épanouie. Bref une Woody Allen blonde et jeune.
La réussite de « Frances Ha » était totale. « Mistress America » transformait l’essai. « Maggie’s plan » crée-t-il une franchise ?
On aurait aimé le croire alors que Greta Gerwig est rejointe en haut de l’affiche par des stars reconnues : Ethan Hawke (dont la carrière alterne films hollywoodiens pas idiots et films indé CSP ) et Julianne Moore (dont il faut à tout prix entendre en VO l’hilarant accent danois).
Le problème est que le scénario du film de Rebecca Miller ne tient pas la route. Dans une première partie, la plus réussie, pétaradante comme un Woody Allen, on y suit une Maggie célibataire en mal d’enfant s’essayer à l’insémination artificielle avec le sperme d’un mathématicien producteur de cornichons (sic) avant de céder aux avance d’un anthropologue mal marié. La seconde partie se déroule quelques années plus tard : Maggie s’est mariée avec son anthropologue et en a eu une petite fille dont les moues ravissantes ne suffisent pas à lui faire ignorer la faillite de son couple. Aussi se met-elle en tête – tel est le « plan » de Maggie annoncé dans le titre – de rabibocher son mari avec son ex-femme.
Cette histoire manque terriblement de crédibilité. Pire : elle manque d’intérêt surtout quand elle prend un chemin de traverse au Québec, se payant le luxe d’oublier son héroïne sur le bord de la route. Comment réussir un « Greta Gerwig movie » sans Greta Gerwig ?
La bande annonce fait voir que le côté drôle et amusant de cette comédie mais il y a beaucoup de moments tristes, longs et presque ennuyeux. Beaucoup trop de phrases recherchées que souvent ne veulent rien dire...
Le scénario était pourtant intéressant à la base mais la mise en scène trop "molle" et le manque de conviction des acteurs aura eu raison de mon attention ... Je me suis ennuyé à mourir! J'aime pourtant beaucoup ce que fait Greta Gerwig en général et en la voyant au casting de la réalisatrice de "Piper Lee" Rebecca Miller, je partais enthousiaste. Mais le film ne décolle jamais, les acteurs ne sont pas très convaincants et ont presque l'air de s'ennuyer (Julianne Moore particulièrement!). Miss Gerwig elle, nous refait encore une fois son numéro de jeune femme qui doute, qui se cherche ,et qui fait n'importe quoi! Ok ça l'a bien fait jusqu'ici mais faudrait qu'elle se renouvelle si elle ne veut pas devenir lassante... Tout n'est pas mauvais forcément mais ça manque vraiment trop de rythme et de conviction pour que le film puisse marquer les esprits. Aussitôt vu, aussitôt oublié...Dommage!