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max M.
15 abonnés
35 critiques
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2,5
Publiée le 30 septembre 2014
Le second n'est pas du tout au niveau du premier, tant sur le fond que sur la forme. La version française est très mauvaise et l'acteur passe vraiment pour un fou. Dans le premier, l'acteur ne parle pas beaucoup c'est vrai, mais dans celui-là, il s'exprime beaucoup plus et si le message est plutôt bon dans l'ensemble, il aurait pu l'exprimer beaucoup mieux, et non pas mélanger tous les sujets, sur un ton hystérique. Pourquoi sa minutie, sa précision et son intelligence dans la préparation de ses coups de maître ne se retrouvent pas dans son discours? Soit l'acteur est mauvais, soit c'est la volonté du réalisateur de montrer son personnage comme un débile, mais bizarrement capable de concevoir des plans de génie. Et enconre, il y a beaucoup à redire spoiler: (pourquoi les flics ne se sont pas introduit dans les conduits d'aération?) . Enfin, sur la forme, autant la caméra sur l'épaule était adapté au premier volet (scène de tuerie dans la rue) autant dans ce huit-clos, ça fait mal à la tête. Bref, une grosse deception mais ça se laisse voir.
Il y a quelques années (cinq déjà), le fameux Uwe Boll nous livrait enfin un bon film un brin subversif qui nous prouvait qu’il pouvait transcender son statut de tâcheron qu’il avait obtenu après avoir osé nous livrer les immondes "House of the Dead", "Alone in the Dark", "Bloodrayne 1&2", "King Rising" et "Far Cry Warrior". Et voilà qu’il décide de nous surprendre en continuant les aventures de son anti-héros Bill que l’on retrouve deux ans après le massacre qu’il a commis. Il s’était fait discret pendant ces deux années, à un tel point que tout le monde pensait qu’il était partit se terrer à l’étranger. Mais il n’en est rien : Bill était tout simplement en train de préparer son nouveau coup, une sorte de seconde phase à son œuvre entamée. Alors, allons-nous encore assister à un sanglant car nage en bonne et due forme ? Et bien Uwe Boll a choisit cette fois-ci la subtilité : malgré un début de film qui laissait présager un nouveau bain de sang, notre ami allemand choisit de faire un huis-clos tendu en amenant son héros dans une station télé pour qu’il puisse passer sur les ondes son message. Oui, car tout le film est centré sur ce fait, le message de Bill se révélant être un réel constat tragique de notre société moderne : il dénonce le mode de vie passif des américains, l’intervention mensongère contre l’Irak et Sadam, les politiciens corrompus par les lobbies du pétrole et des armes, le problème du système de santé, les soucis de surveillance avec la NSA, la censure de l’information avec les cas de WikiLeaks et de Assange-Snowden, le système éducatif inadapté, le réchauffement climatique, les peuples opprimés, la pauvreté du tiers-monde…Le discours est engagé mais terriblement représentatif de notre monde actuel. Bill enfonce le clou à fond lorsqu’il décrie le manque contrôle des armes aux États-Unis en s’utilisant lui-même comme exemple de ce laxisme ! En gros, on nous ment, on nous manipule, et il est temps d’arrêter de se complaire dans l’idiotie et l’ignorance et de se révolter. Le discours est d’autant plus convaincant que Brendan Fletcher a mûri depuis le premier opus : ce dernier n’affiche plus une habituelle tête à claques de jeune rebelle mais le visage froid et sérieux d’un homme rageur dont la colère est très bien retranscrit à l’écran. Autre renfort de ce pitch : le personnage campé par Uwe Boll lui-même : notre ami allemand joue le rôle du patron de la chaîne de TV et se permet d’acquiescer en écoutant le discours de Bill, puis quelques minutes plus tard de se féliciter au téléphone d’être en tête de l’audimat national et de s’en mettre plein les poches. L’exemple est donc flagrant. En nous livrant un huis-clos posé bien loin du jeu de tir qu’était le premier "Rampage", Uwe Boll parvient avec ce second volet à nous faire passer un message aussi surprenant qu’intelligent, donnant encore plus de consistance à son personnage principal. Les deux films sont donc complémentaires et nous proposent une histoire intéressante qui ne semble pas être encore finie quand on voit le final inattendu du métrage. Alors Uwe, on planche déjà sur un "Rampage 3" ?
La suite des aventures du tueur fou dans un film qui est une vraie suite qui se déroule 3 ans après et pas une "suite" reprise par un autre studio car Uwe Boll est toujours à la réalisation et Brendan Fletcher a toujours le rôle titre et c'est d'ailleurs la première chose qui marque car ce n'est plus une tête à claque comme dans le premier il est désormais vraiment très crédible et excellent dans le rôle de Bill Williamson. Avec cette suite le réalisateur prend un virage différent car il concentre la majeure partie de son film sur le message contrairement au 1 où il y avait beaucoup de massacres et un message quand même présent mais peu de gens y ont prêté attention alors qu'ici il n'y a pas le choix le personnage principal dénonce le mode de vie Américain avec la guerre en Irak, les armes en ventes libres, les politiques corrompus, les cas Assange-Snowden ou bien des thèmes plus larges comme le tiers monde, le réchauffement climatique et bien d'autres. C'est donc un film qui se veut choc presque comme un documentaire avec des images d'archives, qui dénonce qu'on soit d'accord ou non avec les idées (pas la manière) du personnage en tout cas moi j'ai trouvé le film intéressant et au dessus du premier qui était sympa mais sans plus.
Oui un discours immature une morale nulle et un psychopathe pervers.Je voudrais savoir le nombre d´entrée pour savoir si Uwe Boll est devenu riche et donc une cible á tuer par son psychopathe de service. Juste regardé a titre de documentation sur les limites de la folie et de la bétise humaine. N´est ce pas un film dangereux pour des esprits fragiles et immatures une apologie du meurtre gratuit Dans une france oú il faut mesurer ses paroles comment peut t´on tolerer ce genre de film.
Rampge 2 provoque deux chocs aux visionnage : - Le premier, c'est une confirmation, Uwe Boll est capable de faire des films corrects. Non, non, mine de rien, c'est quand même une sacré news parce que jusqu'à présent, en dehors de la surprise qu'était le Rampage premier du nom, sa réputation de roi des adaptations nulles de jeux vidéos était loin d'être usurpée... - Le second, c'est que ce film est un pamphlet politique avec script tout juste génial ! Alors soyons clair, Rampage 2 n'est pas un chef d’œuvre au sens cinématographique du terme. C'est un thriller bien mené et pêchu mais dont la réalisation tient plus proche du clip que du film. Cela dit, le manque de moyens (les explosions... aie !) est habilement mis de coté grâce à une photographie de qualité et des acteurs qui font très bien leur boulot (sauf Uwe Boll dans le rôle du producteur...). En bref, une production à budget limité qui tire bien son épingle du jeu. Concernant le propos du film, il est clair qu'il ne s'agit pas d'un film pour "les bisounours" qui s’endorment le soir en pensant vivre dans un mode joyeux tout plein où le gouvernements et les entreprises nous veulent du bien. Peu importe la sensibilité politique, le propos est clair et s'accorde parfaitement avec tout ce que l'on peut observer dans le monde, pour que l'on aie un minimum de recul, de culture et d'intelligence. Et c'est cette mise en confrontation des faits, bruts et sans artifices, face aux idées, égotiques et déconnectées, qui fait toute la saveur de "Rampage 2". La violence n'est pas gratuite, elle est vecteur, un média pour attirer l'attention des gens. Des gens qui sont enfermés dans leurs bulles de pseudo-confort et de propagande. Si les conflits et les morts à l'autre bout du monde ne les faits pas réagir, alors il faut les mettre sous leurs nez. Un électrochoc pour les pousser à prendre leurs responsabilité envers la planète et leurs semblables. Une idée absolument terrifiante et d'autant plus horrible qu'elle est véridique ! Un film qui fait réfléchir sur les actions à entreprendre, aussi bien pour limiter les dégâts de nos modes de vies destructeurs que pour éviter qu'un jour, quelqu'un n'utilise une méthode de ce genre pour nous faire agir... A ce titre, je ne peux m'empêcher de préciser que ce film n'est pas à mettre entre toutes les mains car il requiert une certaine distanciation pour être parfaitement comprit (attention aux ados).