Derniers Avis : Boyhood - Page 5

Un beau chef-d’œuvre du cinéma que j’ai assisté, l’histoire qui a vue défilé une décennie d’évolution, ce film pris du temps pour se réaliser, la tranche de vie de ces petits acteurs devenus grands, l’apparence physique des adultes restent pareil en prenant de l’âge, le visuel physionomiste constamment changeant possède un sens philosophique.

Si Boyhood constitue une véritable prouesse technique, en termes de réalisation et d'interprétation, le film demeure un drame où il ne se passe malheureusement pas grand chose. Une chronique sur la vie d'une famille américaine dont les membres subissent les affres des déménagements à répétition, de la recomposition et des déboires amoureuses. Le film est très réaliste, tous les acteurs sont excellents mais il manque un rythme à tout cet enchaînement de scènes de la vie quotidienne sans réelle transition. Un parti-pris osé mais qui laisse le spectateur sur sa faim.

"Boyhood' est un film très ambitieux et original. Suivre des acteurs sur un laps de temps aussi long relève du tour de force (et quels acteurs !). La réalisation est soignée, poétique et mélancolique. L'histoire c'est tout simplement la vie sans fioritures ni exagération. Alors oui parfois le film se perd dans certaines longueurs et scènes inutiles mais finalement un peu comme notre vie du quotidien. Et cela pose de vraies questions sur la vie, nos choix, les conséquences, etc... Comment faire un film sur l'enfance ? C'est la question que s'est posée un jour Richard Linklater. Mais finalement faire un tel film c'est plus facile à dire qu'à faire car au lieu de changer d'acteur à chaque tranche d'âge Linklater a eu l'idée particulièrement audacieuse d'étaler le tournage du film sur 12 ans en ne tournant que très peu et de manière confidentielle ce qui permet au jeune acteur Ellar Coltrane de grandir devant la caméra et donc sous nos yeux dans le résultat final. Un récit sur l'enfance d'un homme tout simplement, mais bien évidemment "Boyhood" ne se limite pas à ça car il en profite pour aborder plein de thèmes en s'inspirant de l'actualité des années 2000 comme notamment spoiler: les attentats du 11 septembre, l'élection d'Obama et l'évolution de la jeunesse et des nouvelles technologies
et là tout sera lâché, on critique la société américaine, la guerre, le monde occidentale, les gens... tout en envoyant un sublime message sur la tolérance et la liberté de manière douce. Pas seulement un film sur l'enfance mais bel et bien sur la vie, l'amour, l'amitié, "Boyhood" essaie de capter le mieux possible ce qui peut se passer dans la tête d'un enfant à l'âge ou il s'affirme en tant qu'individu après des événements décisifs dans la vie d'un jeune comme le divorce, le changement d'école, le déménagement, tout ces événements semblent donner un aspect paresseux au scénario mais ont un véritable sens sur le personnage principal de plus que le film n'a jamais eu une trame précise. Avec un montage final remarquablement élégant et intelligent pour nous aider, nous sommes immédiatement attachés à ce personnage minimaliste dont on voit le visage et les proches changer, l'école se transforme en collège puis en lycée, la mode change également spoiler: de la grande mèche rebelle à la coupe classique
... tout est là avec une justesse, une fluidité et une cohérence surprenante. En préférant des scènes intimiste aux grands moments de l'existence (premiers amours, premier boulot...) Linklater parvient également à une finesse touchante. Bilan : qu'est ce que ça signifie grandir ? C'est la question à laquelle Linklater répond avec une audace et une sincérité (presque) jamais vue dans le cinéma américain. "Boyhood" ce n'est pas du cinéma qui ressemble à la vie, c'est la vie qui ressemble à du grand cinéma. C'est un grand chef d'œuvre

je m'attendais à beaucoup mieux film qui essaie de s'introduire dans le genre psychologique mais qui est en réalité gonflant. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 2/5

Un film d'une simplicité et d'une douceur extraordinaire. Les personnages sont bien écrites, le scénario ne laisse pas de détails importants de la vie de Manson à coté.
Une histoire très touchante avec une mise en scène documentaire comme si le spectateur était témoin d'une vie, une vie comme les autres, mais avec plus que seul le réalisateur tient le secret.
BoyHood aurait gagner en efficacité si le réalisateur aurait d'avantage osé sur la mise en scène qui reste tout de même répétitive et facile (mais qui marche tout de même bien)

Ça vous tente de transcender la banalité? De pouvoir saisir le temporalité? Plongez dans Boyhood! Rien de mystique pourtant, juste l'histoire d'un jeune garçon, de ses 6 ans à 18 ans. L'intelligence du récit, l'astuce incroyable de la réalisation et le jeu des acteurs en font l'une des plus vivifiante expérience de l'humanité au cinéma. Tout en restant parfaitement accessible.

Gravitant autour de l'évolution du garçon, on découvre la trajectoire d'une famille américaine moyenne pendant 12 ans. Somme toute, une histoire assez classique mais qui devient finalement une aventure épique grâce à ses personnages emplit d'humanité. Ceux-ci, imparfaits, aimants et très attachants sont le coeur du film, servis par des dialogues fluides, drôles et touchants.

Porté par une idée simple mais terrifiante de persévérance, étant filmé sur 12 ans, le temps de l'histoire pour suivre la croissance des protagonistes. Ce jeu concept est élémentaire mais donne une empreinte, de la profondeur, une gravité inattendue à l'oeuvre. Et on se prends très vite au jeu.

Plus que sur le temps, c'est une vaste réflexion sur la liberté à plusieurs niveaux, liberté des personnages face à leurs conditions sociales, leurs familles, aux conventions. Liberté du réalisateur qui se détache des conditions serrées de tournage. Liberté des aléas qui peuvent perturber totalement le tournage (acteur qui arrête, qui meurt...). L'ultime geste du film, ce n'est pas une affirmation toute puissante de la liberté individuelle sur le temps et la situation mais bien la reconnaissance d'un équilibre avec le moment et l'environnement.

Le film de Linklater parvient comme nul autre à parler de la vie, du temps qui passe, du sens de l'existence. Dommage qu'il 'ait pas fait le choix d'un montage plus complexe que chronologique. Qu'importe, en suivant l'existence de cette famille recomposée, ses errements, il évoque les nôtres. Et ça, c'est magique ! Boyhood est assurément le film du temps qui passe !

Avant de regarder ce film je ne pensais pas que 2h45 aurait pus avoir un impact aussi positif sur sur ma journée. Le film décrit les étapes de la vie d'un petit garçon qui des chaises de l'école va être confronté aux événements que nous traversons tous un jour puis être lâché dans la vie active. Bien sur chacun réagit différemment à ses premières sorties, le moment de choisir ses études ou sa première copine, le heros du film n'a pas la prétention d'être un exemple. Le voir évoluer nous permet de nous remettre en question et de voir que la vit est courte, et que si on ne se bouge pas elle va vite passer sans se que l'on s'en rendre compte. J'espère qu'il vous fera ressentir les même choses que moi, c'est une perle :)

Le film raconte la vie d’un garçon, de ses 6 ans à ses 18 ans, entre sa mère, son père, sa sœur, ses deux beaux-pères successifs, ses déménagements, ses copains, ses copines, ses écoles, ses passions, ses vices, son excellence et ses limites, essentiellement ses étapes spirituelles de vie.
Tranches de vie, épisodes choisis, entrecoupés de périodes variant de quelques jours, semaines, mois, années, décrivant les grandes étapes de l’évolution d’un enfant et d’un adolescent. Derrière la narration socio-familiale se révèlent habilement les sujets universels de la vie, les dilemmes, erreurs, questionnements, philosophies, évolutions, et finalement les actes qui façonnent l’homme et qui font émerger l’être humain.
Non seulement cette belle fresque sentimentale et philosophique parvient à toucher les cœurs et les esprits, mais elle présente aussi la particularité d’avoir été tournée sur 12 ans, de 2002 à 2014, soit la période véritablement décrite dans le film. Avec les mêmes acteurs, dont les excellents Ethan Hawk et Patricia Arquette, et les jeunes et spectaculairement métamorphiques Ellan Coltrane et Lorelei Linklater. De son entrée au primaire à celle à la fac, cette comédie familiale est efficacement peaufinée par les décors, looks, maquillages, coiffures, costumes, particulièrement essentiels dans la progression de cette production originale.

Célèbre avant même sa sortie par son procédé cinématographique unique, original et intelligent (filmer sur plusieurs années), Boyhood n’est finalement pas à la hauteur de ce qu’on pouvait espérer. Tout d’abord c’est long et assez monotone. Le côté intimiste et proche qu’on a avec cette famille enlève la profondeur et l’intensité nécessaire. On a des morceaux de vie qui n’ont pas plus d’impact sur le film. Les ellipses sont intéressantes mais ne permettent pas d’avoir une trame bien précise mais plutôt des morceaux de films avec les mêmes acteurs. Du coup la seule chose intéressante est de montrer le temps qui passe et de conclure qu’il faut vivre le temps présent. Néanmoins pour un film dont le titre est l’enfance, on se demande quand même ce qu’était le but du réalisateur, car il commence à 6 ans et s’attarde beaucoup plus sur l’adolescence. L’enfance à proprement parler est inexistante et fade dans ce film qui ne décolle jamais vraiment mais qui est pour autant sympathique.

BoyHood, voici une fresque dépeignant les chroniques d'une famille américaine qui s'étend sur 12 années. Grâce à un projet et une idée de base ancrée dans une réalité dépassant les standards du Cinéma américain, Richard Linklater (le Réalisateur) nous propose l'expérience d'un métrage se déroulant avec des acteurs qui vieillissent vraiment au cours du récit. Lors du début du film le personnage principal nommé Mason n'a que 6 ans et lors de la dernière scène il est âgé de 18 ans.
On pourrait croire que ce film ne se résume qu'à une simple bonne idée de départ mais ce serait passer à côté d'une histoire touchante avec des personnages plus vrais que nature dans leurs mœurs et leur train de vie du quotidien, leurs tracas, leurs déboires, leurs amis, leurs amours, leurs emmerdes...

Ce film est magnifique. C'est l'histoire d'une vie et plus généralement de la vie.. Un must see !!!!

Boyhood est le projet fou de tourner un film sur douze années. Projet fou, car les acteurs et l’équipe technique ont dût s’engager pendant toutes ces années pour tourner l’équivalent de quinze minutes de la vie d’une famille par an. Cette constance fait de Boyhood une œuvre régulière qui n’apparaît absolument pas comme une série de courts-métrages. Nous sommes plongés dans la vie de Mason à travers les âges, de sa sœur protectrice, de sa mère qui n’aura pas souvent fait de bons choix dans sa vie personnelle, mais dont l’éducation de ses enfants aura été primordiale. Nous sommes également au cœur des violences familiales, des premiers amours, bref de l’enfance jusqu’au passage à la vie adulte. Boyhood est un drame de près de trois heures et il n’est donc pas étonnant d’y trouver de nombreuses longueurs. Ces longueurs se trouvent sur la fin, quand Mason a terminé le lycée et arrive à la fac. Nous ne sommes plus dans l’excitation du projet et on se retrouve avec un simple movie-teenager. Richard Linklater a réussi son pari de réaliser un film unique dont la patience a porté ses fruits. Boyhood n’est pas parfait mais a le mérite d’être réaliste, saisissant, émouvant et rare.
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Le projet de ce film est intéressant mais mis à part ça.. Le scénario est basique, il ne se passe finalement pas grand chose et pourtant le film dure 2h38.. Par conséquent, c'est long, long et long..

Je ne retiendrai pas grand chose de ce film..

Tous le monde dit toujours de saisir le moment, je pense qu'en faite c'est l'inverse qui se passe. C'est le moment qui nous saisi.
C'est constant, le moment c'est toujours maintenant