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Un visiteur
4,5
Publiée le 8 septembre 2014
Boyhood ... Je vais essayer de peser mes mots, mais ça risque d'être difficile. Le film résume les étapes de la vie d'un jeune garçon, passant par les différents stades émotionnel qu'un être humain rencontre le plus souvent à son insu. On est sur un film de 165min les enfants, mais n'ayez crainte, ça passe comme papa dans maman. La réalisation est irréprochable, le jeu d'acteur est juste introllable (pour utiliser un langage familier) et l'ambiance générale du film est sensationnelle. On est dans un monde où le bonheur réside dans un seul et même mot : Amour. T'as beau avoir le plus beau taff du monde, la maximum d'argent possible, si tu trouves pas ta moitié, t'es pas heureux. Et ce que ce film cherche à nous faire comprendre, qu'on est heureux qu'avec nos semblables et qu'avec la personne pour qui nous comptons vraiment.
Une performance tres touchante."What you wanna be?What you wanna do?"OK, y a pas d histoire, pas d intriguemais on reste captivé par l evolution de la petite famille avec cette mere qui se bat seul pour maintenir sa famille.Niveau acting, grosse performance, tourner une fois par an pendant 12ans, et jouer toujours aussi bien, je suis impressionné.Samantha, une vraie petite merdeuse gamine. Pour une fois que ce n est pas un jeune garcon le chieur.Plus elle grandit, moins elle ressemble a ses parents.... Ce qui est interessant c est de retrouver certaines questions contemporaines a chaque periodeet les objets d actualités, genre les jeux videos, gameboy puis telephone Apple... Les styles vestimentaires, les coupes de cheveuxTout evolue en temps reel.Un truc... a Houston, ils ont les memes lampadaires qu a lyon! lolChouette comme film, 2h45 il faut avoir du temps a tuer.Un film qui sera aprécié par les adultes, surtout aillant construit une famille.
2h45 d'ennui et de vide intersidéraux,c'est long,surtout vers la fin(heureusement je ne l'ai pas attendue),à lire les avis de certains internautes,j'ai vraiment l'impression qu'on ne vit pas dans le même monde.Allez plutôt revoir"Ordinary People"(R.Redford),"Donnie Darko"(R.Kelly),"Carrie"(B.DePalma),même "E.T." parle mieux de l'enfance/adolescence que ce tâcheron.Vite,remettez-moi Edie Brickell(comme tout le monde y va de son couplet sur la BO)avant que je change de crèmerie,encore une grande chanteuse(qui a des chose à dire et une vraie émotion)méconnue ici comme chez elle,outre-atlantique.
Un film remarquable, où l'on fait le plein d'émotions. Ça sonne très juste, les acteurs sont criants de vérité. Le parisien était osé et ça tient parfaitement la route. Le spectateur n'est jamais perdu malgré les ellipses et les images s'enchaînent avec art. À voir absolument!
Quelle belle soirée, quelle expérience !...Ce film est beau et chaque personnage - chaque personne - est touchant.On est loin du scenario sensationnaliste : ici c'est la vie telle qu'elle est, avec ses bonheurs et ses épreuves. Ni mélo ni gros gag, juste la drôlerie des choses de la vie, la volonté d'avancer et la sincérité des émotions. Le plus : découvrir les "rites" d'une partie de la culture américaine contemporaine et des opinions pas forcément toujours perçues depuis l'Europe... Et quels dialogues ! Le tout en grande finesse...Un film magnifique qui a osé s'inscrire dans le temps, c'est si rare.
Un film d'une singularité particulière, où son originalité ne tient pas forcément sur un long métrage tourné sur douze années. Boyhood réside dans sa manière d'attester le début d'une vie, d'une enfance jusqu'à la fin de l'adolescence, d'un tremplin à l'âge adulte. L'art et la manière de Richard Linklater, le réalisateur des trois "Before" (Before Sunrise, Before Sunset et Before Midnight) qui nous livre encore une fois un magnifique récit sur la vie humaine. Une histoire où on se laisse littéralement transporté par les époques. Ce dernier n'oublie pas de souligner les évènements marquants de ses douze années tournées, incorporés dans des dialogues ou des éléments extérieurs aux scènes. La bande originale est travaillée de la même façon pendant que les spectateurs voient grandir et vieillir les acteurs à l'interprétation très naturelle. Cette œuvre doit sa réussite à un scénario plein d'humilité qui par le biais de scènes intimistes, nous lie naturellement d'affection avec les personnages. Mais Boyhood n'est pas forcément descriptible... C'est une expérience visuelle à vivre !
Un projet unique pour un film extrêmement attachant. Richard Linklater a filmé ses acteurs quelques jours chaque année, pendant 12 ans, et l'on observe donc chaque personnage vieillir à vue d'oeil, séquence après séquence, au fur et à mesure de l'avancée du film. Ainsi Mason, le personnage central, a 6 ans au début du film...et 18 ans à la fin ! En se concentrant sur des tranches de vie familiale tantôt drôles, tantôt dramatiques, le cinéaste réalise un très beau film, au propos finalement humble, qui nous rappelle à tous, simples mortels, que le temps passe si vite...
C'est la première fois que je regrette d'être allée au ciné seule tellement j'étais bouleversée à la sortie de ce film avec juste l'envie de partager toutes ces émotions avec quelqu'un. Histoire simple, acteurs magnifiques, bande son exceptionnelle... J'en avais presque les larmes au yeux en sortant de la salle, triste de quitter ces personnages après avoir partagé ces 12 ans avec eux. Il faut aussi avouer qu'en tant que mère, je n'ai pas pu me m'empêcher de me projeter en voyant Patricia Arquette faire le bilan de sa vie lorsque Mason quitte le "nid". Pour moi, c'est le meilleur film de l'année, limite le meilleur film que j'ai jamais vu au cinéma. J'en rédige même ma première critique !
Ce film est un miracle. Qui aurait pu penser qu'on puisse dire aussi peu de choses en autant de minutes (165min) ? Personne. L'idée originale était pourtant... originale. Dommage.
Oui, le concept est extraordinaire et l’idée assez formidable sur le principe. Le souci est que, selon moi, Boyhood se retrouve presque pris au piège de son propre projet et le long métrage finit par trainer un peu trop en longueur. Plus que de cette famille, Boyhood semble finalement être une chronique du temps qui passe. Et de ce côté-là, c’est plutôt réussi.
Au cours d’une tranche de vie attendrissante et pleine d’émotions, Richard Linklater offre un film touchant et vrai sur l’adolescence et le passage à l’âge adulte. Filmé chaque été pendant douze ans, Boyhood saisit pleinement les questionnements et les incertitudes qui traversent une période de la vie pleine de contradictions et de mini-bouleversements. Façonné, modelé, bousculé par les événements qui traversent le film et les personnages qui l’entoure, Boyhood éclot lentement sous nos yeux, laissant une empreinte nostalgique, un poil mélancolique, sur ces années qui filent à toute allure et qui ont pourtant une si grande importance lorsqu’on devient adulte. Superbe.
"Boyhood, c'est cette suite de petits riens qui font ces grands tout", voici précisément ce qu'on voulait me faire dire, et ce, dès la première scène spoiler: : "maman, je crois que j'ai compris le secret des guêpes : on jette de l'eau sur une abeille et ça devient une guêpe" . Je suis presque autant ému que devant un GIF de chaton qui baille.Quand on m'a dit "c'est un film sur la vie", j'ai commencé à grincer des dents. Je préfère les grandes toiles qui font rêver, façon Transformers 4. Mais, parfois, l’accès à une nouvelle perspective sur le quotidien peut parvenir à me distraire par la réflexion.Hélas, ici, nous n’y sommes pas. J’imagine que le type, après avoir collectionné douze ans de bobines, s’est dit qu’il ne fallait pas trop prendre de risques. Du coup, il nous prépare une petite tambouille facile à avaler : un soupçon de bons moments assaisonnés par quelques instants difficiles pour lesquels nous sommes tellement préparés qu’il est difficile de ressentir une quelconque tension. spoiler: Prenons l’exemple du deuxième mariage. Tout d’abord notons que le mari est un ancien GI. Mais ce dernier est issu d’un bataillon qui survécu à l’Irak grâce au respect qu’ils avaient pour les locaux… J’ai, moi aussi, failli tomber croc-love devant cette armoire à glace qui, loin des scandales de l’humour potache du soldat américain, distribue plus de TI89 qu’il ne vend d’AK47. Hélas, un midi, on le voit ouvrir une bière. On sait alors que son ado-emo de beau-fils l’aura à dos, et mot de beaufs s’insinueront dans leur conversation. Bref le film est une suite d’anecdotes synthétiquement touchantes entrecoupées d’aléas de la vie sensés provoquer des ascenseurs émotionnels fortifiant le lien entre les personnages et le spectateur. Le problème c’est qu’on s’arrête maximum à l’entresol.Si je salue le procédé, qui est indéniablement intéressant, le produit fini est hélas sans saveur.
Oui ce film n'a rien d'exceptionnel, il ne possède que sa simplicité, certains diront sa monotonie, ses drames, mais c'est un moment de la Vie, celle de tout un chacun, saisie sur douze longues années. Un projet fou, jamais réalisé, où l'on suit ces acteurs, cette famille, qui implose, qui renaît, qui change, qui vieillit, mais dans laquelle tout spectateur pourrait se reconnaître. Il n'y a donc pas d'artifice, pas d'effets spéciaux, rien que de petits sursauts, mais dans le fond, que demande-t-on à un film hormis nous livrer un moment de vie, et pendant ces 3h, on vous livre un condensé de 12 fois 365 jours. A la fin de ce petit film qui en est en réalité un grand, on réalise ce pourquoi l'on aime cette Vie, mais aussi ce en quoi on peut la détester. Une fresque simple, mais juste.