AlloCiné
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Votre avis sur Boyhood ?
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Un film avec un concept unique vu qu'il est tourné sur douze ans avec les mêmes acteurs principaux qu'on voit évoluer au fil des années.Ce film est plus qu'un film,c'est une expérience contemplative sur la vie et sur le temps qui passe,les gens qu'on perd de vue et ceux qu'on rencontre,la société qui change avec la démocratisation d'internet et l'arrivé de Facebook,les gens aussi qui changent avec des responsabilités différentes et déménagement à répétition,bref la vie quoi!Sur ce plan la c'est une vraie réussite,après pour ma part il lui manque quelque chose pour en faire un chef d'oeuvre,j'ai eu quand même relativement du mal avec le personnage principal et son jeu d'acteur…Ethan Hawke et quant à lui brillantissime dans le rôle du papa cool avec qui on peu dialoguer facilement,mais même si dans la vie il ne se passe pas nécessairement des choses mémorables,j'ai eu comme l'impression qu'on se reposait excessivement sur le projet principal alors qu'il y avait des choses à approfondir comme la vie sociale de cette famille qu'on voit très peu finalement à part entre eux,les déménagement,l'éducation etc…Les amis,les fréquentations peuvent énormément influer sur notre devenir et c'est dommage de l'avoir négligé autant!La ou le tour de force est réussi c'est sur le coté nostalgique qu'a la vie et que celle ci n'est pas si longue que ça!ce que le film nous retranscrit très bien.3,5/5
Santu2b
D'un point de vue expérimental, "Boyhood" est un film important, semblant ouvrir au cinéma une nouvelle porte d'audace. Prenant le parti d'une famille américaine désunie, le réalisateur Richard Linklater a en effet filmé pendant douze ans les mêmes acteurs que l'on peut ainsi voir grandir et évoluer. D'une surprenante homogénéité, le résultat est franchement réussi, parfois fascinant, livrant un aspect quasi documentaire à l'ensemble. L'harmonie humaine est présente ; quand aux enfants, puis ados répondent remarquablement les parents, joués par Ethan Hawke et surtout Patricia Arquette qui s'offre une jolie renaissance. Cette réussite formelle pouvait receler de possibilités mais force est de constater que son parcours demeure classique, marqué de surcroît par la redondance de certains protagonistes ou situations. Linklater manque l'occasion d'élaborer un récit davantage original, ce qui aurait été beaucoup plus conforme avec son pari. C'est donc cette regrettable banalité qui est au fond fatale à "Boyhood", ne permettant pas de l'élever au rang d'œuvre majeure. Une tentative à saluer.
Un film qui retrace le passage d’un garçon de l’enfance jusqu’à la fin de l’adolescence, et tout ça avec une telle authenticité. Le fait que le tournage ait été fait sur des années, est d’autant plus prenant... Le jeu des acteurs est tellement naturel. Les situations sont comparable à ce que nous avons pu vivre personnellement.. Rien n’est surjoué, c’est un film vraiment humain....ni plus, ni moins. J'ai vraiment adoré. A regarder!
Au début on se dit que 2h45 pour un film c'est un peu long, et puis on rentre dans le film, les scènes sont "naturelles" et on ne voit pas les minutes passer, c'est réellement fascinant de voir un film tourné sur 12 années et de voir l'évolution des acteurs, les voir grandir, changer, aimer, et prendre leur envol. Bon film! Belle idée! Cependant, dommage juste que la fin soit aussi "simple" pour un film aussi long!
L'idée de filmer l'évolution d'une "famille" sur 12 ans est excellente ! Au fil des années, l'expérience forge les personnages ainsi les reflexions sur le sens de la vie sont d'autant plus intéressantes. Par ailleurs on ressent bien l'implication des acteurs dans le film, ce qui fait son originalité.
comment tenter de surévaluer un film par son modèle de réalisation. certes raconter une histoire de famille sur 12 ans avec les mêmes acteurs, ça semble alléchant. mais encore faut il avoir un scénario original. ni dramatique, ni comique et très cul-cul. aucune musique ou presque, le jeu des acteurs est vraiment limite, le doublage est complètement raté surtout celui des enfants. ennuyeux.
rien d'extravagant , pas d'effets spéciaux , de décors époustouflants ou de costumes magnifiques , mais un film simple , sur la vie de gens ordinaires qui habitent bien leur personnage !
savoir que ce film à pris 12 ans de tournage , 1 semaine par an, force le respect , autant dans le montage qui est très bien ficelé que pour les acteurs déjà adultes , qui ont accepté de se voir vieillir de 12 ans en 2h40 mn de film . un bon moment en famille
savoir que ce film à pris 12 ans de tournage , 1 semaine par an, force le respect , autant dans le montage qui est très bien ficelé que pour les acteurs déjà adultes , qui ont accepté de se voir vieillir de 12 ans en 2h40 mn de film . un bon moment en famille
Le concept est intéressant mais 2h45 c'est beaucoup trop long pour un scénario aussi peu tumultueux. Patricia Arquette mérite son oscar.
Plus qu'un film, c'est avant tout une expérience cinématographique complètement inédite, et il faut dire que le résultat est plutôt très réussi. Il n'y a pas vraiment d'histoire dans Boyhood, juste l'histoire de la vie, et c'est exactement l'histoire que ce type de projet hallucinant réclamait. Hommage quand même à Patricia.
Boyhood promet un film très beau et plein de bons sentiments, avec l'exploit d'être filmé sur 12 ans, toujours avec les mêmes acteurs.
Malheureusement à côté de ça, il n'y a rien, en effet le seul argument du film qui est le tournage en 12 ans ne suffit pas à le rendre bon, il ne se passe strictement rien et le film est d'une "platitude" absolue.
Pas d'intrigue, pas d'émotions, pas de moments forts, le film passe très lentement et il faudra du courage pour rester jusqu'à la fin.
Un concept sympa mais qui ne suffit pas.
Malheureusement à côté de ça, il n'y a rien, en effet le seul argument du film qui est le tournage en 12 ans ne suffit pas à le rendre bon, il ne se passe strictement rien et le film est d'une "platitude" absolue.
Pas d'intrigue, pas d'émotions, pas de moments forts, le film passe très lentement et il faudra du courage pour rester jusqu'à la fin.
Un concept sympa mais qui ne suffit pas.
Une Excellente construction scénaristique pour un film plutôt efficace dans le traitement de la vie de famille. Mention à patricia arquette qui passe le temps comme du bon vin.
elriad
Ou la petite musique de vie filmée avec une rare subtilité. La caméra semble se poser, témoin sans parti-pris, fluide,discrète, pour suivre cette famille qui pourrait être vous, moi, l'américain moyen.
Avec ses joies, ses amours, ses divorces, ses peines, ses espoirs....
Tranche après tranche, année après année, les visages s'épaississant, les corps se transformant, les mentalités se modelant...
la pendule de la vie avance, immuable, parfois douce et violente, toujours sans parti-pris, et l'on se surprend à rire, à être ému, à se reconnaitre même.
Incroyable projet d'avoir suivi cette famille sur 12 ans, rendant avec force la volonté de semer la petite graine , le petit souffle qui nous anime tous, nous fait avancer.
Jusqu'à l'émancipation. Un cycle se termine, un autre s'ouvre, c'est la petite musique de la vie.
Et le film s'arrête après 2H45.
Déjà?...
Avec ses joies, ses amours, ses divorces, ses peines, ses espoirs....
Tranche après tranche, année après année, les visages s'épaississant, les corps se transformant, les mentalités se modelant...
la pendule de la vie avance, immuable, parfois douce et violente, toujours sans parti-pris, et l'on se surprend à rire, à être ému, à se reconnaitre même.
Incroyable projet d'avoir suivi cette famille sur 12 ans, rendant avec force la volonté de semer la petite graine , le petit souffle qui nous anime tous, nous fait avancer.
Jusqu'à l'émancipation. Un cycle se termine, un autre s'ouvre, c'est la petite musique de la vie.
Et le film s'arrête après 2H45.
Déjà?...
Autant le dire tout de suite, Boyhood n'est pas le genre de films auquel je suis particulièrement attaché en temps normal, ne réussissant pas spécialement à m'intéresser à une oeuvre sans objectifs. Je dois néanmoins reconnaître que ce dernier est très beau. Boyhood est avant tout un projet extrêmement intéressant de par le fait qu'il suit majoritairement trois acteurs sur une période réelle de 12 ans, le centre étant le jeune Ellar Coltrane interprétant le rôle de Mason de ses 6 ans à ses 18 ans, avec tous les déboires de la vie qui vont avec. La vie, c'est un peu la force du long-métrage, car Richard Linklater a réussi à retranscrire un panel de tout ce qui est négatif mais également positif dans l'enfance et l'adolescence d'un jeune garçon, sans spécialement évoquer une norme commune mais en mettant à l'écran les différentes situations qui peuvent survenir dans une famille moderne. Il n'y a rien de spécial au niveau de la réalisation si ce n'est le fait que les ellipses réalisées d'une année à l'autre sont extrêmement réussies et ne perdent pas du tout le spectateur. C'est donc une expérience assez étrange que de suivre ces 150 minutes de film bien tassées, dont on ne ressors pas transcendé mais heureux et avec le sentiment d'avoir vu défiler sans gêne ce qui aurait pu être notre propre miroir de manière très réaliste. A découvrir.
Richard Linklater réussi haut la main le pari de filmer un film sur l'enfance pendant 12 ans avec les même acteurs. Un film magnifique et d'une grande simplicité sur l'enfance. Linklater a ses chances pour les oscars cette nuit.
Mason vit avec sa soeur aînée et sa mère à Houston. Entre les déménagements, les maris de sa mère, les week-ends avec son père et les cours, Mason grandit.
Pendant 12 ans, Richard Linklater a donné rendez-vous à ses comédiens, enfants et adultes, pour quelques jours de tournage. On voit donc, au fur et à mesure de l'avancée du film, les personnages et leurs interprètes vieillirent sans artifice. Si le procédé intrigue au début, on l'oublie vite pour se concentrer sur l'histoire de Mason et de sa famille, et sur la peinture d'une certaine Amérique. Rares sont les films de plus de 2h qui tiennent la route jusqu'au bout. Boyhood nous offre 166 minutes de voyage sans ennui.
Pendant 12 ans, Richard Linklater a donné rendez-vous à ses comédiens, enfants et adultes, pour quelques jours de tournage. On voit donc, au fur et à mesure de l'avancée du film, les personnages et leurs interprètes vieillirent sans artifice. Si le procédé intrigue au début, on l'oublie vite pour se concentrer sur l'histoire de Mason et de sa famille, et sur la peinture d'une certaine Amérique. Rares sont les films de plus de 2h qui tiennent la route jusqu'au bout. Boyhood nous offre 166 minutes de voyage sans ennui.
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