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I'm A Rocket Man
287 abonnés
3 114 critiques
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2,5
Publiée le 11 mai 2015
Projet très ambitieux et très impressionnant !! Les acteurs sont excellents et certains moments très prenants mais dans l'ensemble le tout est assez ennuyeux et le contenu bizarrement inexistant (malgré les quasi 3 heures de film !!) !! Mon avis est assez mitigé au final !! Je mets 3 pour le boulot incroyable du réalisateur mais bon... pour un autre film je n'aurais pas été si généreux !!
Malgré un concept incroyable qui peut laisser attendre le chef d'oeuvre du siècle, constat un peu mitigé sur ce fameux Boyhood. Certes, c'est beau de voir les acteurs et l'histoire évoluer concrètement sur douze années, c'est d'ailleurs purement ce qui fait la force du film. Cela dit, à part ce côté conceptuel original et osé, le propos du film semble se limiter à la vie, et rien dans le scénario n'est bien particulier. Le film en lui-même est plus que banal, de même que la réalisation ou les dialogues. Et même si les acteurs sont très convaincants, même si le message global et même final donne de l'espoir, en 2h45, on finit par s'ennuyer. Dommage que Boyhood se limite à son idée de base et n'aille pas chercher plus loin, mais cette idée de base est tellement puissante et visiblement respectée que je ne peux pas lui donner moins de la moyenne.
J'ai été subjugué par ce film qui n'en est pas un. On le qualifierait plutôt d'expérience. Le concept est tout de même exceptionnel, filmer la vie d'une famille, certes fictive, sur 12 ans relève de l'exploit. Et c'est avec grand plaisir que l'on suit les acteurs, qui ont joué le jeu, dans leur évolution sur une décennie. On regrettera pour certain le manque de dynamisme mais il est bon de rappeler que l'on est face à une oeuvre assez unique qui ne cherche pas le sensationnel mais juste à retranscrire une période de la vie. Le fait de pouvoir suivre un gamin de six ans dans son entrée à l'adolescence jusqu'à sa vie de jeune homme a quelque chose d'hypnotique, on a l'impression de faire partie d'une grande aventure sur l'existence. C'est simple et humain, ça touche parce que l'on se sent proche des protagonistes, c'est simplement l'histoire de la vie dans son plus simple appareil, sans jugement, sans feux d'artifices ... Passionnant, ni plus ni moins.
Le formidable pari osé par Richard Linklater est parfaitement réussi, puisque les successions d'époques qui suivent le personnage principal et son entourage nous font ressentir le temps qui passe. La bonne idée du réalisateur est d'avoir également plutôt favorisé des moments hasardeux de la vie du jeune Mason, plutôt que les moments "clés" classiques de toute vie d'un homme. L'oeuvre doit sa réussite surtout sur le fond, car on est bien loin du chef d'oeuvre de réalisation et de distribution, même si ce n'était pas le plus important au final. Boyhood, une belle expérience de vie dont vous ressortirez avec l'impression d'avoir vu quelque chose de rare.
L'idée de départ est tout à fait séduisante mais le résultat est bien décevant. Parce qu'il n'y a pas de scénario mais des longueurs et des longueurs, aucun rythme. Les ingrédients sont là pour un ennui assuré.
Tourné sur douze années consécutives, avec les mêmes acteurs (père, mère, fils et fille), Richard Linklater nous permet de vivre le quotidien d’une famille américaine moyenne, d’assister à leurs conflits, leurs instants de bonheur et de voir grandir leurs enfants. Plus qu’un simple exercice de style, "Boyhood" est au demeurant une œuvre unique dans le panorama du cinéma indépendant US. Bizarrement, Patricia Arquette, Ethan Hawke, et les jeunes acteurs Ellar Coltrane et Lorelei Linklater font désormais partie de notre vie.
J'ai essayé, impossible de dissocier « Boyhood » de son incroyable parti pris : filmer en « temps réel » un garçon de son enfance jusqu'à son adolescence, voilà quelque chose d'unique dans l'Histoire du cinéma et rien que pour cela, difficile de passer à côté. Du coup, la grande question est : si le film avait été tourné en trois mois avec un acteur différent pour chaque âge au lieu d'un seul sur douze années, aurais-je autant apprécié le film ? Je vais être honnête : je n'en ai aucune idée. Reste que l'émotion de voir grandir Ellar Coltrane de 6 à 18 ans est réel, d'autant que l'œuvre a beau être très « sundancienne », elle n'en a pas moins beaucoup de choses à dire sur la famille et de manière plus générale sur l'Amérique d'aujourd'hui. Le trait est ainsi plutôt nuancé, les clichés rares et on a presque toujours l'impression d'un récit en mouvement, proposant régulièrement de nouvelles situations et de nouveaux enjeux à chaque nouvelle année du héros, ce qui est assez logique mais restait encore à démontrer. Et l'interprétation, impeccable (Patricia Arquette en tête), finit de nous convaincre de la pertinence et de l'intelligence de l'entreprise, l'évolution de chaque personnage s'avérant en définitive très crédible et même régulièrement touchante. Bref, je ne sais donc pas quel aurait été mon regard sur l'entreprise si elle avait été tournée dans des conditions « normales », toujours est-il qu'elle m'a beaucoup plu et vraiment marqué : l'une des plus belles réussites de 2014.
Quand j'ai entendu parler de ce film pour la première fois, j'ai tout de suite su que ce projet fou allait me plaire. Car la surprise de Boyhood est avant tout son concept, et que l'on ai apprécie ou non le visionnage, impossible de ne pas applaudir l'audace de Richard Linklater. Imaginez tous les obstacles qu'il a du affronter pour qu'un tel film ai eu lieu. Le temps : la ou certains réalisateurs le voit comme une entrave et un ennemi, lui en a fait son arme principale. Car Boyhood n'est pas qu'un film sur l'enfance, il y a les personnages secondaires aussi, c'est donc avant tout un film sur le temps qui passe, "nous sommes toujours dans l'instant présent" dixit Mason. L'histoire d'une famille moderne, au travers de 12 années qui se solderont pas l'entrée à l'université du fils Mason, 6 ans au début du film. Les enfants grandissent et apprennent, les parents vieillissent et évoluent. Voilà. C'est bien ça la vie finalement non? Richard Linklater a réalisé un film sur la vie, d'une authenticité imprenable. Les références culturelles populaires relatives à chaque année apportent une valeur ajoutée qui étaient presque obligatoire, en passant de Britney Spears à Barak Obama. J'ai juste une réserve sur la prestation des acteurs un peu molle à certains passages (surtout vers la fin c'est dommage). Mais malgré tout on s'étonne de ne pas voir passer les 2h45. C'est finalement une rétrospective sur l'existence en tant que telle. J'ai du mal à contenir mon incompréhension face aux récompenses qu'a eu ce film. L'académie des oscars a affublé Patricia Arquette de la statuette pour la meilleure actrice, mais rien du côté de la réalisation. Alors même si j'ai adoré Birdman et qu'il méritait amplement ces 4 oscars, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'alors qu'Iñarritu bouclait son fameux 21 grammes, Richard Linklater avait déjà commencé à filmer Boyhood. Je pense donc qu'il aurait amplement mérité la meilleure réalisation pour ce travail acharné. Comme quoi il ne faut pas se fier à ça et ça ne veut pas dire grand chose. Une oeuvre inclassable et inoubliable.
J'ai adoré ce film qui a en plus était fait sur 12 ans. Patricia Arquette (?) a bien mérité son Oscar. Un film à revoir sans problème. Très belle histoire sur la vie d'un garçon avec tout ce qu'un enfant peut très bien vivre de nos jours - divorce, violence etc.
Long-métrage totalement atypique, "Boyhood" se dote d'un scénario très bien écrit pour que le fil de l'histoire soit crédible sur 12 ans. De plus, la réalisation est excellent en rendant le plus réaliste possible l'ensemble des péripéties. Quant aux acteurs, ils sont convaincants, jouant de manière naturelle avec l'évolution de leurs personnages. Ainsi, le film met en avant une réflexion sur la vie avec des événements qui se déroule dans chaque famille et l'oeuvre est réussie malgré une durée plutôt longue mais nécessaire.
Boyhood est à la fois un projet humble et ambitieux. Ambitieux parce qu'il retrace la vie d'une famille sur 12 ans, en timing réel ; ce qui laisse imaginer la complexité et l'envergure de la production. Humble parce qu'il n'y a pas de chi-chi, pas d'artifices, la réalité de l'existence est filmée telle qu'elle est... On assiste au parcours d'une vie dans toute sa simplicité, sans rebondissements ni feu d'artifice ... Le film nous interroge sur le temps qui passe, et nous force à nous arrêter un moment sur cette longue période de l'enfance qui nous prépare à faire de nous les adultes que nous sommes. On est spectateur de sa propre enfance, de souvenirs intimes, du chemin que nos parents ont choisi pour nous... On se sent tout petit face à ce témoignage sur la vie et la construction de soi... Le film est lent, il ne se passe rien d'extraordinaire, mais on est saisi par une puissante émotion, un sentiment de tendresse et d'impuissance face au temps qui s'écoule lentement, face aux choix que l'on a à prendre en fonction du bagage familial que l'on a reçu. Magnifique !
Boyhood suit la vie d'un enfant américain ordinaire depuis sa prime jeunesse jusqu'à sa majorité et son entrée à l'Université. c'est un film qui se veut sur la vie, d'une réalisation simple et sans artifice. Si le projet est louable et le regard plutôt sincère, on échappe cependant pas à de nombreux clichés sur la famille moderne : père absent, mari qui boit, chamailleries d'enfants dans la voiture, jeux vidéo, familles recomposées... On retiendra surtout la façon dont les adultes tentent de projeter leurs désirs et leurs frustrations sur leurs enfants et l'influence que ça peut avoir sur la construction de l'individu. Cette partie du film est plutôt bien réalisée.
Il fallait le faire. Bien sûr dans les séries télé qui n'en finissent plus, les personnages vieillissent aussi, mais le rapport au temps est totalement différent. Passer 12 ans en 2H45 avec les mêmes acteurs, l'idée était osée. Et bien le film est réussi. Plus qu'un film sur l'enfance, c'est un film sur le temps qui passe. Pas d'évènement extraordinaire ... juste la vie, et c'est là l'exploit.
L'idée de filmer une famille évoluant sur 12 années faisait de ce film une bête de festivals. Mais le pari est réussi et cette fresque d'un enfant jusqu'à l'âge adulte est touchante et tellement bien faite, qu'on reste jusqu'au bout malgré la durée excessive du métrage. Ce qui est un sacré gage de qualité, en plus des acteurs, tous formidables. Du grand cinéma !
En toute simplicité, ce film déroule l'histoire d'une famille (décomposée, recomposée) en passant l'air de rien sur tous les thèmes de l'enfance (et relations frères-sœurs), de l'adolescence (et les débuts amoureux), des problèmes de couples (tant humains que financiers), la phase où les enfants quittent le nid (et la nouvelle vie à façonner pour les parents). Ce n'est pas une histoire incroyable, c'est juste la vie et des dialogues très bien écrits, avec cette idée incroyable de tourner le film sur 12 ans!