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Alasky
349 abonnés
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2,0
Publiée le 14 mai 2020
Très long, pour quoi au final ? à aucun moment ce n'est nécessaire de pondre un film aussi long pour ne rien raconter. "Le film a été réalisé sur 12 ans" : est-ce là le seul "intérêt" de ce film ? Une ou deux scènes resteront dans ma mémoire, et encore je ne garantis rien...
12 ans. C’est le nombre d’années que Richard Linklater a pris pour tourner son film, la même équipe technique et artistique s’est retrouvée entre l’été 2002 et la fin de l’année 2013. Outre l’expérience et la curiosité que peut apporter un tel procédé, le film dégage une vérité constante dans sa manière de capter les comportements humains, on retrouve aisément la « touche » de Richard Linklater dans sa trilogie « Before ». C’est cette manière si directe et naturelle de filmer ses personnages, tout comme l’importance de créer une vraie valeur humaine à travers des dialogues d’une banalité telle, qu’elle reflète une certaine sensibilité. Par ce procédé unique, ornée d’une intimité constante, il balaye tout un pend culturel des Etats-Unis lors de cette dernière décennie. (...) Profondément touchant, chaque comédien a su évoluer au fil des années en gardant respectivement l’empreinte de jeu et le caractère composé les premières années. Plus qu’un tour de force et une expérience à voir, «Boyhood» est le film qu’on aime voir et partager, comme un album ouvert sur l’enfance découvert dans les prémices de l’âge adulte. Si la durée du projet peu effrayer (2h45), c’est pourtant une nécessité à sa réussite. Un film qui ressemble finalement à la vie, paradoxe de sa forme étirée dans son tournage puis condensée dans son montage, où les instants de simplicité se heurtent aux changements radicaux et parfois brutaux des passages difficiles de l’enfance à l’âge adulte, en passant par l’adolescence.
Outre la prouesse d'avoir réussi le tournage sur 12 années avec les mêmes acteurs, ce n'est simplement ici que le portrait d'une famille séparée à travers la vie du garçon en fil conducteur. Il y a bien quelques coups de théâtre pour s'éveiller de temps en temps mais j'ai trouvé le ton plutôt monotone et la mise en scène assez plate. C'est joliment filmé mais ce film ne m'a pas suscité davantage d'intérêt...
très bon film, on aime voir l'évolution de ce jeune homme et le film paraît très réaliste et crédible, un film qui se démarque et qui est agréable à voir
Un sacré défi : tourner la chronique d’une famille américaine très recomposée sur 12 ans réels. On peut donc voir dans cette œuvre une splendide et touchante chronique sur la construction d’un enfant jusqu’à l’âge adulte mais aussi un remarquable documentaire sur la société moderne américaine – soit dit en passant bien attirante face à notre société française frileuse, corsetée et bloquée, même si elle-même a des côtés sombres… La longueur du film (2h45 !) ne pèse pas car l’ensemble est dynamique, très fluide, enchaîné avec habileté et nous renvoie constamment à notre propre vécu d’être humain occidental avec beaucoup de justesse et de bienveillance. Bienveillance qui frôle, dans de rares passages, la fadeur, vite effacée par la tonicité générale. Un tout de force de réalisation pour aboutir à un chef-d’œuvre sans équivalent.
Émotions, questionnements, errements, regrets, joies, surprises, apprentissages, sentiments... Une (longue) tranche de vie. Ni plus, ni moins. Et pourtant s'exprime là une vérité, absolue et juste, soit le plus difficile à saisir mais que Linklater transcrit admirablement, sûrement grâce au concept inédit de son tournage s'étalant sur douze ans, et à ses acteurs, excellents par leur simplicité. L'essence même de l'art: manifester sans artifice une réalité. Magistral.
« Boyhood » est un film très réfléchi de Richard Linklater, plusieurs scènes ont été tournées chaque année sur une période de 12 ans. L’idée est très novatrice, il est incroyable de voir les acteurs vieillirent au fur et à mesure du déroulement du film, on n’avait encore jamais fait ça! Le réalisateur décrit très bien la vie de tous les jours d’une famille de parents divorcés qui devient famille recomposée puis famille décomposée puis encore recomposée. Une vie de famille qui est à refaire sans cesse entraînant de nombreuses tensions entre les enfants et le nouveau conjoint mais encore de l’appauvrissement et de nombreux problèmes financiers. Beaucoup de dialogues sont finement écrits et interrogent beaucoup sur notre vie contemporaine qui est quelque peu absurde. Le film est sublimé par la présence de la très bonne actrice Patricia Arquette et par l’acteur fétiche de Linklater, Ethan Hawke.
Film sympa sur le principe de voir évoluer réellement au fil des années les personnages/acteurs. Encore faut-il aimer ce portrait de bobos et ce cinéma indé toujours porté sur la gauche...
Plus qu'un film, c'est avant tout une expérience cinématographique complètement inédite, et il faut dire que le résultat est plutôt très réussi. Il n'y a pas vraiment d'histoire dans Boyhood, juste l'histoire de la vie, et c'est exactement l'histoire que ce type de projet hallucinant réclamait. Hommage quand même à Patricia.
On se passionne de voir ses personnages attachants grandir, on saluera la performance de faire un film sur 12 ans et aussi les choix musicaux mais il faut avouer qu'il ne passe pas grand chose, juste des choses simples de la vie que l'on rencontre en grandissant
C'est très mauvais. Ce n'est pas un film, c'est un bavardage incessant avec des images qui n'ont aucun intérêt. C'est très amerloque, depuis les préoccupations des personnages et leurs mœurs, à la manière de parler, ou encore à ce style de film insupportable que seuls les Américains sont capables de tourner dans lesquels sévit souvent Meryl Streep (ici remplacée par Patricia Arquette). C'est un genre de détestable et interminable téléfilm. Bref, c'est assommant.
Bon concept ne veut pas dire bon film, mais ici, c'est un bon film avec un concept qui est juste génial et super original, je pense que tous les réalisateurs ont eu un jour cette idée en tête de faire grandir un film en même temps que les acteurs, mais ça doit être une galère à faire puisqu'il faut garder les acteurs pendant une longue durée et on n'est jamais à l'abris d'un problème qui pourrait tout gâcher. Le film mérite d'être vu rien que pour l'idée générale après il n'y a pas une vraie intrigue, car c'est quasiment impossible sur une si longue durée, c'est surtout le film d'une vie ou plutôt le film sur une tranche de vie. A voir en VO bien sur.
Enfin j'ai réussi à visionner ce film dont on m'avait tant parlé. Wah! presque 3h et je n'ais pas vu le temps passer! On se laisse vite prendre au jeu et on s'attache aussi vite aux personnages. Un film a donc mis beaucoup de temps avant de pouvoir être finaliser mais cela le rend totalement unique. Beau, sensible, émouvant... tant d'adjectifs positifs pour désigner cette oeuvre. Certains le trouveront évidemment un peu longuet, mais sa reste supportable^^. Chaque petite étape que l'on peut, nous parfois à réfléchir sur notre propre passé, parfois des situations quasi similaire... Bref, d'autres se retrouveront dans film brillament construit, qui partant d'un sujet tout simple mais ambitieux à faire. Se montre magnifiquement fait et magestueux! A voir sans hésitation:!
Le pari de Richard Linklater était osé, il donne lieu à un film unique, portrait d'une famille américaine s'étalant sur douze ans. Au-delà du fait d'avoir tourné en suivant l'évolution des comédiens, c'est surtout parce que les morceaux de vie qui sont racontés sonnent justes que le film est réussi. On a vécu avec cette famille et on peine à l'abandonner.