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Kubrock68
42 abonnés
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4,5
Publiée le 20 septembre 2021
Les singes luttent maintenant contre les humains pour leur survie. Cet épisode élève encore le niveau des 2 précédents. Les acteurs et Woody Harrison sont prodigieux. L'histoire est prenante et profonde, l'action est présente en permanence. On atteint presque la métaphysique a un moment. Bon je prend mes cachets, vous avez compris que ce film est exceptionnel.
Le plus dur des 3 films incontestablement. Il met en lumière tout ce que les humains peuvent faire de plus bas pour ce qu’ils pensent être de la survie . En réalité , l’homme perd toute humanité dans le chaos . On ne peut s’empêcher de penser au parallèle historique des camps russes , nazis et japonais pendant la guerre .. La scène finale fait penser à Moïse qui réussit à amener son peuple sur la Terre promise sans pour autant l’atteindre lui-même… L’ultime sacrifice de l’amour . Merci pour ce film pleins de beauté …..
Excellent dénouement de trilogie. Il est bien moins épique qu'il aurait pu être, mais cela ne nuit pas du tout à la qualité du film. On est plus centré sur les relations entre personnages que ce soit celle avec la petite fille Nova et le groupe de singes, celle de César avec le colonel, ou celle entre encore César et un des singes alliés aux humains. Celle qui m'a le plus marqué c'est le face à face entre César et le colonel, il y a beaucoup de haine, mais aussi une sorte de respect et de pitié l'un envers l'autre. Beaucoup de moments d'émotions aussi dans le film, des séquences sont vraiment poignantes et le meilleur dans tout ça c'est qu'elles ne ralentissent pas le rythme du film, lui même assez lent. Car oui on pourrait croire qu'on verrait énormément de combats, d'explosions et tout le bazar, il y en a mais assez peu. Hormis la scène d'intro et la scène de bataille finale on est plus dans le subtile, que ce soit dans l'infiltration dans la première partie du film, et dans la seconde de l'évasion. Petite recontextualisation : Les singes ont voulu fuir la forêt, sans César qui, porté par sa haine après la mort de son grand fils et de sa femme, est parti poursuivre le colonel accompagné de ses plus fidèles amis, Luca, Rocket et Maurice. Mais le problème c'est que tout les singes partis pour quitter la forêt se sont fais capturer, enfermer puis exploiter. Il y a donc trois bons quart d'heure ou l'on suit les singes dans le camp tenter de s'échapper. C'est un moment du récit très intéressant et prenant, il y a une vraie tension installé à l'écran de par la mise en scène très ludique de Matt Reeves mais surtout de la musique vraiment fabuleuse. Le reste du film est aussi très bon, une espèce de road movie ou l'on suit César et ses compagnons tenter de retrouver le colonel, qui sur la route croisent des nouveaux personnages comme la jeune fille orpheline muette Nova ou encore un surprenant singe de zoo. Et puis ce finale de dingue ou l'on comprend que ce sont en fait les humains qui vont s'entretuer et qui vont provoquer eux mêmes leur propre chute et donc le prise de pouvoir entière des Singes sur la planète. Nan franchement le film est génial. De plus la photographie est magnifique, ainsi que la musique, la perf motion est toujours aussi belle, la mise en scène de Matt Reeves est bien plus impressionnante que dans le précédent épisode de la saga. Après comme je l'ai dit le film n'est pas vraiment épique, c'est peut être son défaut, j'aurais aimé au moins que dans la bataille finale il se passe quelque chose en plus. Mais bon ce n'est rien, cette trilogie est géniale réellement. En plus elle est très facilement regardable avec Prime video, et surtout les 4k. Bref, très bonne fin, forte en émotion et en tension. RIP CÉSAR.
Impressionnant de réalisme. Les singes parlent comme les humains et en plus ils expriment des émotions d'un simple regard. Au-delà des effets spéciaux, le scénario fait la part belle aux choix de vie, aux convictions des deux camps, aux trahisons. Le rôle de la petite fille (Nova) m'a semblé sous-exploité. Elle aurait pu être un trait d'union entre les singes et les humains. Le seul reproche que je peux faire est la longueur du film. Il y avait moyen de faire aussi bien en une demi-heure de moins. Mais dans ce genre de film, la durée semble être un critère de qualité. À proposer donc à un public averti.
Sombrant dans les travers de nombreux blockbusters, l'intrigue enchaîne les invraisemblances tant dans le scénario que dans les réactions psychologiques des personnages tout en enchaînant des ficelles usées jusqu'à la corde! Le casting, Woody Harrelson en tête, impeccable, ne peut lutter. Tous les efforts se sont manifestement concentrés sur l'esthétisme et les effets spéciaux, espérant peut-être endormir le cerveau en impressionnant les pupilles... Bien tenté, mais c'est raté!
La Planète des singes Suprématie est la conclusion épique d'une trilogie épique. Les enjeux sont encore plus importants que dans le 1er. L'affrontement ultime teaser dès le 1er volet est enfin là. D'un point de vue visuel, Matt Reeves n'a rien perdu. Les décors naturels sont magnifiques et resplendissant, que ça soit les montagnes enneigées ou bien la forêt luxuriante, et les singes sont tellement bien animés que l'on atteint un niveau de réalisme assez perturbant. Le personnage de César va être plus qu'important dans ce film, et il sera toujours intéressant. On va voir, comment, suite à la mort de sa femme et de son fils, il va peu à peu s'abandonner à la haine, tout comme l'antagoniste du volet précédent, Koba. Tout comme lui, il n'hésitera pas à tuer ses adversaires froidement. Le personnage de la petite fille va apporter douceur et émotion au long métrage, ce qui va contraster avec la dureté des événements. L'antagoniste, interprèter avec brio par Woody Harrelson, se révèle être un bad guy impressionnant et non manichéen, dont les actes horribles sont alimentés par des motivations plus que compréhensibles. Les thèmes de la vengeance, mais aussi de la révolution seront très importants. La musique est somptueuse et mémorable et le reste des CGI sont de toutes beauté. Le film est intelligent, il maîtrise des sujets et possède une grande part d'humanitée. La conclusion enfin, est parfaite, rejoint les autres films et est très émouvantes et touchante. La planète des singes est donc sans aucun doute le meilleur blockbusters de la décennie, et l'une des meilleures trilogies jamais réalisées.
Le meilleur de la trilogie Car ici enfin on n'assiste pas a de scènes de remplissage , ici enfin plusieurs points interessant sont abordés, pour une fois on n'as pas de simple action rentre dans le tas. Mais malgré tout, le début de l'histoire est un un peu étrange, paraît encore un peu forcé , mais on assiste ensuite à un très bon développement, pour finir a une conclusion, vraiment étrange a mon gout . La toute fin Semble forcé a long goût , c'est dommage. Mais bon , quand c'est bon ; il faut le dire.
Le troisième film de la planète des singes, toujours réalisé par Matt Reeves. Il y a des scènes ou l'émotion Est au rendez-vous. Je trouvais qu'il manquait des scènes d'actions, mais sinon le film avait une belle histoire. Les effets spéciaux sont très bien. Concernant le personnage principal qui est César il est très charismatique. Je vous conseil cette trilogie si vous aimez les scènes d'actions, et l'aventure.
Le premier volet servait très bien l'idée d'un préquel pour le film de 1968. on y voyait l'explication de l'émergence des singes, de l'extinction de l'humanité et même, de façon subtile, du voyage spatial de Icare. le deuxième, déjà décevant, se contentait essentiellement de jolies scènes d'action et de clichés historicisants (incendie du reichstag, dictature...) mais avait un petit brin de scénario avec le dépassement d'un simple affrontement entre espèces.
Malheureusement ce troisième volet est un echec total parce qu'il a un scénario qui tient en deux lignes (les singes se battent contre les humains qui sont fous, bêtes et méchants). La première heure est terriblement prévisible, puisqu'il s'agit d'une traque. La deuxième heure est un très mauvais mix entre Apocalypse Now et La liste de Shindler. Aucun personnage n'est fouillé (à part un tout petit peu BadApe qui est la seule surprise du film). Les interminables scènes d'émotion et de solidarité (un poil clichées) du type : un se lève, puis un deuxième, puis trois, puis tous, se succèdent avant un final incohérent (littéralement) qu'on ne spoilera pas ici.
En tout cas l'idée du préquel du film de 1968 a été à moitié abandonnée : bien qu'on ait introduit Nova et Cornelius, nous n'avons aucune explication sur NY, les catastrophes nucléaires, le retour des astronautes etc.
Notons enfin cet exploit : il n'y a AUCUN rôle de femme dans ce film. Rien. Les femmes n'existent pas. Tout juste une enfant qui ne parle pas et une guenon qui apparaît 2 minutes et s'occupe des gosses. Passez votre chemin.
Deux ans après avoir combattu Koba et les humains, César et sa tribu sont retourner vivre dans la forêt, afin de fuir les militaires qui avaient été appelés en renfort. Sauf que le calme sera de courte durée, les militaires sont à leurs trousses et César n’aura d’autre solution que de livrer une guerre sans merci à l’issue de laquelle, une seule des deux espèces survivra.
La Planète des singes : Suprématie (2017) est le troisième et dernier opus de la seconde saga, après Les Origines (2011) et L'Affrontement (2014). A la réalisation, on retrouve Matt Reeves (qui avait déjà réalisé le précédent opus) et nous entraine au cœur d’une traque et d’une bataille finale en forme d’apothéose et qui, dès le début en impose, avec cette scène d’ouverture dans les bois avec cette confrontation entre les militaires & les singes et cette impressionnante évasion d’esclaves (impossible de ne pas y voir quelques références cinématographiques telles qu’Apocalypse Now - 1979 ou encore La Grande Évasion - 1963).
César se retrouve malgré-lui pris en tenaille, entre cette guerre qu’il n’a pas voulue et sa soif de vengeance. Du grand spectacle brillamment restitué par de la motion capture toujours aussi saisissante (sidérant travail orchestré par Weta Digital), mais la mocap ne fait pas tout, sans la performance d’Andy Serkis, le résultat ne serait pas le même. A noter aussi l’excellente interprétation de Woody Harrelson en colonel sanguinaire.
Un blockbuster biblique aux multiples références, prenant de bout en bout (malgré quelques passages longuets vers la fin), à travers lequel on assiste aux prémices de ce qui deviendra « La Planète des singes », entre le déclin de la population humaine, la montée en puissance simiesque et les nombreux clins d’œil à la première saga (notamment par l’introduction du personnage de Nova qui était interpréter par Linda Harrison en 1968 dans le tout premier film). Une très belle conclusion, à l’image de cette seconde franchise qui aura été fidèle à l’œuvre de Pierre Boulle, ne cherchant pas à singer ou copier la saga originelle.
La nouvelle trilogie, contrairement à la plupart des premiers opus, explore le concept de la franchise sous l'angle le plus intéressant: le CONFLIT INTER ESPÈCES. Les singes, suite a une mutation génétique, évoluent et supplantent peu a peu leur ennemi biologique, l'humanité, parce qu'ils sont plus déterminés, plus forts et plus intelligents qu'elle. Ils s'élèvent dans la chaîne écologique en devenant une espèce plus viable dans la survie; le conflit génétique aboutit a la victoire des gènes supérieurs sur les gènes inférieurs, c'est du Darwin dans le texte. On peut regretter que César, le héros, choisisse de faire preuve de bonté envers les humains plutôt que de tous les massacrer comme le souhaitait Koba, un néonazi encore plus radical que son leader - cela diminue un peu la portée de l'oeuvre, car la victoire dans la lutte pour la vie n'est totale que quand tous les ennemis sont morts. Mais globalement, ces films exaltent les instincts vitaux qui font défaut a l'homme contemporain, dans le cadre d'une guerre révolutionnaire qui se fait sur la base de l'espèce, ou du sang. Ce sont au total plus de sept heures de guerre violente. Guerre, notons le, menée par un monarque absolu qui "guide" ses frères de sang vers la suprematie.
Enfin ! Enfin un prequel dont le scénario parvient à respecter l'oeuvre d'origine ! Sans non plus être subjuguant d'originalité, il a le mérite d'être bien plus potable de ce qu'on avait pu nous proposer auparavant, avec cette fois-ci un vrai enjeu, une réelle réflexion sur la logique destructrice de l'homme et des dialogues plus consistants. On a enfin affaire à des personnages charismatiques, qui ont de la personnalité, qui réfléchissent et n'agissent par méchanceté, par naïveté ou par lâcheté que suivant un raisonnement valable le justifiant, et non juste parce que leur étiquettage en tant que tel le leur imposait. Il manquait juste de complexifier davantage ce nouvel ordre avec plus de tensions, plus d'enjeux importants et surtout de délocaliser l'affrontement, lui donner plus d'envergure, une dimension plus grande en diversifiant les territoires et en faisant impliquer plus de protagonistes, puisqu'on est aux prémices d'une planète entière en proie à un changement radical. Bien qu'on dénote ces avancées, plusieurs lacunes résiduelles demeurent présentes, dont des facilités scénaristiques déconcertantes, en particulier spoiler: les complots, intrusions et autres opérations secrètes menées bien trop facilement, avec des erreurs d'inattention trop improbables au sein du camp militaire, dont le personnage de la petite blonde drôlement mal écrit, sans oublier les quelques incohérences qui viennent entâcher une performance générale loin d'être ridicule. D'un point de vue visuel, on est toujours devant des effets spéciaux toujours plus impressionnants de précision, à un niveau de réalisme qui nous plonge dans le contexte de manière admirable, avec une caméra bien gérée, c'est ce qui sauve d'ailleurs le film de ses quelques égarements. Dommage qu'ils n'aient pas été mis à contribution pour nous offrir une guerre visuellement grandiose. La mutation positive de "Suprématie" est timide mais notable, et surtout très appréciable quand on a déjà été trahi par la nullité des épisodes précédents, même si le spectacle n'est pas à couper le souffle, même si l'histoire ne mérite pas non plus une avalanche d'applaudissements, ça restera le seul prequel de "La planète des singes" qui peut valoir la peine d'être vu.
LA PLANETE DE SINGES: SUPREMATIE (2017): Ce troisième volet nous plongera dès les premières scènes dans le vif du sujet. Une guerre traumatisante qui deviendra une descente aux enfers pour César, leader des singes. Déchiré, anéanti, il ne sera plus le même. L'homme pour lui n'aura plus aucune importance. César le guide, le moralisateur, se transformera en un personnage haineux et rancunier. Une grosse déception pour lui de voir certains des siens ne plus croire en lui. C'est dans une atmosphère martiale, à l'intérieur d'un camp concentrationnaire, que nous allons découvrir son principal adversaire, un colonel psychopathe (Woody Harrelson) aux actions cruelles, avec ce message gravé dans son esprit: si les hommes perdent, cette planète deviendra celle des singes. L'humanité, elle, continuera son déclin (Pour les fans de la saga des années 60, cette idée du pourquoi du comment les hommes sont devenus, est vraiment géniale). Suite au succès de son film P.D.S:: L'AFFRONTEMENT, le réalisateur Matt Reeves reprendra les manettes pour ce dernier épisode de la saga. Et quel final! César continuera son ascension, toujours accompagné de son fidèle ami, Maurice, l'orang-outan qui prendra sous son aile une petite fille, Nova (Souvenez-vous du prénom de la compagne de Charlton Heston de l'oeuvre originelle de 1968, est-ce une allusion?), un très beau rayon de soleil dans ces paysages glacés, peut-être l'espoir d'une entente pour plus tard avec l'espèce humaine. Des brins d'humour, il y en aura, avec le petit singe Bad Ape, un personnage maladroit, peureux. Comment ne pas avoir de la compassion, d'éprouver une certaine tendresse pour ce peuple singe affaibli, esclave d'une humanité infâme, ignoble et sans scrupule. Une saga qui aura durée six années, l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte de César. Une biographie magistrale, qui sera surement vénérée dans l'avenir par tous les singes du futur. Epatant, fantastique, et très émouvant.
Ce troisième volet de la planète des singes est tout aussi brillant que les précédents et signe une parfaite conclusion à l'arc narratif de César. Ce dernier endure la seule chose qu'il n'avait pas encore connu : spoiler: la perte de sa famille, qui va le rendre complètement névrosé et obsédé à l'idée de venger sa famille . Cela permet de pousser César une nouvelle fois dans ses derniers retranchements, et le voir se surpasser tout le temps pour protéger les siens est toujours autant galvanisant que dans les deux premiers films. Je ne vais pas revenir sur les qualités des deux précédents films qui sont une nouvelle fois présentes ici (mise en scène, prestation des acteurs, effets spéciaux...). En revanche, ce troisième film prend vraiment des risques et nous offre un scénario encore plus sombre que le deuxième film, spoiler: où on assiste à une réelle torture sur les singes . Après que je me sois totalement attaché aux personnages, ce troisième film a donc été vraiment éprouvant et émotif pour moi, ce qui explique que j'accorde une nouvelle fois 5 étoiles tellement je trouve le film irréprochable. spoiler: C'est au final, de ce point de vue un très bon film qui parle de l'Holocauste en quelque sorte . Bref, un film encore une fois irréprochable, à la fois émouvant, galvanisant, magnifique, épique et philosophique. Un film brutal et totalement saisissant, je ne peux que vous recommander de regarder cette nouvelle trilogie Planète des singes si ce n'est pas encore fait, car j'ai rarement vu des blockbusters d'une aussi grande qualité.