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Un visiteur
4,5
Publiée le 17 décembre 2017
Ce film termine absolument parfaitement cette trilogie légendaire et très réussie notamment dans le fond philosophique qu'elle a su gardé du film dont la trilogie raconte les origines. Les deux seuls mini-défauts qui me font retirer une demi-étoile sont les suivants :spoiler: le personnage merveilleusement joué par Amiah Miller (Nova) dont j'attendais un poil plus, mais finalement le personnage est présent pour le côté touchant qui pour une fois est moins présent - malgré les larmes aux yeux à la fin du film. Et la fin justement qui est légèrement simple dans sa forme, mais qui reste très touchante et totalement logique . Et immense bravo à Andy Serkis!
Il est temps de ranger au placard les inspirations de studios américains à faire revivre des classiques du genre. Cette "Suprématie est à mon sens le film de trop qui risque de tirer les précédents films vers le bas. "Les origines" avaient un réel intérêt. Mais rien n’est à sauver dans cette nouvelle aventure de César, qui voit les singes doucement mais surement se substituer aux humains sur Terre, en prenant évidemment tous leurs travers. Nombreux poncifs ou références cinématographiques maladroits et sans âme parsèment cette épopée simiesque, le comble revenant à ce camion perdu dans la jungle, aux couleurs d’une célèbre boisson pétillante made in USA. Ne parlons pas de cette fin à la fois longue et ridicule… on risquerait de spoiler.
Riche de par sa relecture de l'histoire de Moïse et politique par l'évocation de l'esclavagisme avec cette scène très marquante pendant laquelle les coups de fouet pleuvent pendant que l'hymne des Etats-Unis est joué. En plus du fond, le film est visuellement incroyable et magnifiquement rythmé. Sans l'ombre d'un doute, un de mes films préférés de cette année 2017.
J'attendais avec impatience ce troisième et dernier épisode de « La planète des singes » et je dois reconnaître que je n'ai pas été déçu, loin s'en faut. « Suprématie » se révèle tout de suite passionnant et la qualité visuelle monte encore d'un cran, ce que je ne pensais pas vraiment possible. On retrouve donc les différents héros là où on les avait laissé à la fin du second film et on se prépare pour l'ultime affrontement entre les singes et les humains. Les deux races mettent tout en œuvre pour garder leur place sur Terre et jettent donc leurs dernières forces dans la bataille pour cette fameuse « Suprématie ». Même si l'histoire tarde un tout petit peu à se mettre en place, le suspense est omniprésent et on ne voit pas le temps passer malgré la longueur du film. Les scènes d'action sont spectaculaires mais ce sont surtout les effets spéciaux qui remportent la palme, haut la main ! Un nouveau pas à encore été franchi dans la qualité des effets numériques et les singes sont tellement parfaits qu'il est impossible de penser, même une seule seconde, qu'ils ne sont pas réels. Du coup l'immersion dans ce thriller fantastique, sombre mais étonnamment humain, est plus que totale. Le résultat est magnifique et propulse cette série tout en haut de mon classement personnel, alors ne passez surtout pas à côté, vous m'en direz des nouvelles !
War for the Planet of the Apes joue avec tes émotions, renverse tes certitudes, explore ta détermination et questionne tes choix.
War for the Planet of the Apes est le troisième et dernier volet de la trilogie, et par son scénario implacable restera le meilleur. Je ne serais pas étonné de voir Andy Serkis repartir avec un Oscar tant César nous semble exister vraiment.
Matt Reeves nous offre là un modèle de “blockbuster intelligent”, une merveille cinématographique qui retranscrit un univers post-apocalyptique très réaliste parce qu’il est cohérent dans la traduction en image des enjeux de chacun des personnages. Les prouesses techniques sont épaulées par une histoire solide qui permet au spectateur une immersion dans un long-métrage esquivant le fan service.
Dans sa volonté de créer une oeuvre dramatique, Matt Reeves a transformé ce film d’action en un film de scénariste, et non pas un film de producteur. Bien au-delà de la science-fiction tout publique, War for the Planet of the Apes a provoqué chez moi un déclic que je n’avais pas eu devant les deux précédents film de la trilogie. C’est la première fois que je me rends compte qu'un scénario maitrise et requestionne à la perfection l’opposition classique du “gentil contre le méchant”. C’est avant-tout un film psychologique.
Un scénario classique vous aurait fait comprendre qu’il n’y a qu’une issue possible : tuer les méchants, et sauver son peuple ; or ici, les humains ont des raisons valables de vouloir se battre pour leur survie au même titre que les chimpanzés. Il s’agit de deux peuples essayant de survivre, et non pas un seul.
Rythmée, la bande-annonce dévoilait un face-à-face mortel entre un redoutable meneur d'homme et César, que l'on apercevait à genoux, une arme braquée sur le front. Ce qu’on comprend en voyant ces images, c’est que les humains font preuve d’animosité et que les singes, eux, sont plus humains. Or, War for the Planet of the Apes explore la psychologie de César pour nous proposer un récit viscéral, plutôt lent, intelligemment orchestré par une réalisation répondant aux exigences de l’histoire. Un film qui prend le temps de s’exprimer.
War for the Planet of the Apes joue avec tes émotions, renverse tes certitudes, explore ta détermination, questionne tes choix. Il sème constamment le doute dans ton esprit. Après y avoir longuement réfléchi, je suis convaincu que c’est un chef d’oeuvre.
Andy Serkis a déclaré que jouer César avait été l'un des rôles les plus psychologiquement complexes de toute sa carrière. Une performance qu’Heath Ledger avait pu nous offrir dans The Dark Knight. Je déclare que War for the Planet of the Apes a été pour moi un des films les plus percutant de l’année parce qu’il maitrise son sujet dans un univers complexe et minutieux. Une réinterprétation magistrale que Christopher Nolan avait pu nous offrir dans The Dark Knight. Ces films sont rares. Et c’est parce qu’ils le sont qu’ils s’ancrent dans le temps et à jamais.
La planéte des singes suprématie,est de mon point de vue le meilleur de la saga. Le film est spectaculaire et émotionel. C'est une fin trés émouvante. Aucun default pour ce film, il est exellent et la musique d'accompagnement est triste et met en valeur l'émotion du film.
Les effets spéciaux et les maquillages toujours aussi bluffants associés à une histoire bien menée, presque captivante laissent un excellent souvenir, un peu gâché par quelques imperfections dans le scénario.
Il en va souvent ainsi des sagas cinématographiques : plus les épisodes se succèdent et plus le propos de départ souvent original se dilue dans les redites inutiles ou les variations plus ou moins baroques qui égarent le spectateur, provoquant à la longue son désintérêt. Cela avait déjà été le cas pour le film mythique de Franklin J. Schaffner avec Charlton Heston sorti en 1968 qui avait été très rapidement été suivi de quatre suites sans intérêt puis d'une série télévisée qui acheva d'enterrer le concept pour longtemps. Les deux premiers volets de cette remise au goût du jour justifiée certes par le manque d'imagination des scénaristes mais aussi par le formidable bond en avant réalisé par les effets spéciaux, avaient été tout-à-fait honorables, récoltant en retour un énorme succès public. L'idée de reprendre l'histoire avant la domination de la planète par les singes (le film de 1968 prenait cet état de fait comme un postulat de départ) avait permis d'appuyer le scénario sur les problématiques contemporaines liées au danger de la course à l'exploitation sans retenue des ressources naturelles. Malheureusement ce troisième volet ne semble pas savoir comment pousser un peu plus loin la réflexion entamée. Les singes se rapprochant de plus en plus du comportement des humains, les deux scénaristes (Matt Reeves et Mark Bomback) sont tombés dans le piège facile du film d'action standard et du coup tentent vainement de masquer leur carence narrative en multipliant les références à des films cultes. "Apocalypse now" de Francis Ford Coppola (1979) est ainsi ouvertement plagié avec le rôle dédié à Woody Harrelson qui crâne rasé et parole rare, propose sans grande conviction une pâle réplique de l'inoubliable colonel Kurtz, dernier grand rôle de l'immense Marlon Brando. Un soupçon de "La grande évasion" (John Sturges en 1962) et un zest du "Pont de la rivière Kwaï" (David Lean en 1957) finissent d'afficher une panne d'inspiration qui finit tout de même par amener César et ses congénères à l'aube d'une nouvelle ère, débarrassée de la soif d'anéantissement de l'homme. Espérons que sagement les producteurs les laisseront mener en toute quiétude la tâche immense qui les attend. Pas sûr !
Cette seconde réalisation de Matt Reeves de la Saga est aussi une production à très gros budget. Cette fiction de grande ampleur visuelle nous offre des décors fantastiques, de belles images et des effets spéciaux étonnants. Coup de chapeau à Andy Serkis qui rend le singe César réellement très expressif. Mêlant l’action et l'émotion, le scénario un peu naïf, voire enfantin et parfois attendu, reste tout de même efficace.
Pour moi , le moins bien réussi de la trilogie. J'espérais mieux de ce film. Mais ce scénario peut faire le pont sans problème avec le tout premier opus de la saga. Et je pense que cela était bien le but.
Techniquement et visuellement , c'est une réelle prouesse. La qualité des effets spéciaux est inégalé jusqu'à lors , les singes paraissent plus vrai que nature. La bande-annonce et les affiches promotionnelles nous parlaient d'une soi-disant bataille gigantesque entre les singes et les humains pour l'avenir de la planète. Mais le film se rapproche plus d'un film d'évasion de prison plutôt que d'un récit épique avec des batailles démentielles. le film tire beaucoup trop en longueur. Par ailleurs, on sent que le raccord n’est pas total avec la version de (1968). Cependant, la part de mystère qui plane encore sur la société construite par la suite est agréable à conserver. Notons ensuite que la guerre finale entre l’Homme et les Singes souffre d’une écriture simplifiée, limitant l’action des primates à reprendre les ferveurs de « La Grande Evasion » pour dynamiser le dernier acte. On attend vainement une bataille qui n'arrivera jamais et laisse un goût amer à ce troisième opus moins divertissant que les 2 premiers.
Vraiment pas terrible comparé aux deux précédents films. Je trouve que l'intrigue principale est complètement survolée. Ils se sont focalisés sur César et sa vengeance personnelle au détriment de l'histoire et des raisons de cette planète des singes. De plus, l'arrivée du nouveau singe, qui nous fait immanquablement penser à un Jar Jar Binks, n'apporte pas grand chose et fait traîner encore un peu plus en longueur la première partie.