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Ip Man S
8 abonnés
212 critiques
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4,5
Publiée le 6 août 2017
Très bon film ! On est abasourdi devant la qualité des effets spéciaux et très penseur devant la leçon tirée de ce film... la guerre c est vraiment mal.. à voir !!
Vu en 3D dans une grande salle. La 3D est bien utilisée , ni trop, ni pas assez. Ce film est très décevant. Il ne correspond pas à la bande-annonce. Malgré un début prometteur, le film a de très nombreuses longueurs. 1,5 étoile pour les effets spéciaux et les costumes, car on a vraiment l'impression de vrais singes, ce qui n'en fait pas un bon film.
Que dire... si ce n'est la boucle et bouclée ! J'ai eu la chance de découvrir le premier film "La planète des singes" de 1968 lors d'un festival et j'ai été bluffée ! Je me suis donc empressée de visionner cette franchise pour laquelle mon enthousiasme n'a jamais faibli (si ce n'est l'adaptation de Burton). Cette récente trilogie avec "Les origines" et "l'affrontement" ont redonné vie à la franchise malgré je dois bien l'avouer quelques incohérences avec les films produits depuis 1968. Ce nouvel opus est donc l'affrontement final entre le peuple des singes et celui des humains. Une guerre motivée par une seule chose "la peur" et finalement il est intéressant de voir que la race développé fini toujours par s'auto-détruire. Ici, César est en plein doute, ce qu'il prenait pour acquis s'effondre, et il commence à relativiser le comportement de Koba, qui a conduit à la situation de ce jour. Motivée par la haine, il va toutefois découvrir la peur des humains, la bonté chez certains d'entre eux et l'importance de son peuple. Je n'ai absolument rien à redire sur ce film, tout est grandiose de la réalisation au scénario en passant par le casting et la bande originale. Réticente à cette nouvelle trilogie, elle m'a pourtant tenue en haleine du début à la fin ! L'émotion est immense devant ce film, de la colère à la tristesse en passant par la joie mais aussi le dégoût. Le seul défaut de ce film est peut-être son profil trop hollywoodien et ses codes. J'ai certes beaucoup ris avec "Bad Monkey" mais était-il vraiment utile ? Pour autant le film rempli parfaitement sa mission, il conclu cette trilogie avec brio. On se rend compte à quel point on s'est attachés à ses personnages au fil des années. Et je suis en admiration pour la bande originale dont je trouve le thème au piano magnifique. Un film à voir sans hésitation !
Grand fan des 2 premiers épisodes, j'attendais impatiemment ce dernier volet de la trilogie, et je n'ai vraiment pas était déçu. Cesar, toujours à la tête de sa tribu, fait le tout pour le tout pour protéger son clan d'une guerre destructrice contre les humains, et malheureusement pour les singes, la lutte est beaucoup plus dure que prévue. Le film alterne les séquences d'action et les scènes plus calme, mais le film ne se tasse jamais, on reste absorbé. Techniquement, c'est assez exceptionnel, les singes arrivent à communiquer un tas d'émotions que l'on finit par partager avec eux, c'est très fort. Bref une excellente conclusion avec cette non moins excellente trilogie.
Une conclusion épique et magistrale. L'appel lancé par les humains à la fin de "L'affrontement" (traduction qui aurait été plus appropriée à ce troisième film) a été entendu et une armée de soldats dirigée par un implacable colonel semble bien décidée à éliminer ces singes trop gênants et à redonner à l'Homo sapiens son statut d'espèce dominante. Des singes craignant pour leur vie rejoigneront les rangs des humains, tandis que César, qui commence à comprendre que la paix dont il a toujours rêvé semble irréalisable, se lance dans une vendetta personnelle contre ce colonel.. Ce pitch et le titre original du film pourraient nous faire croire à un film d'action, mais comme le précédent film ce n'en est clairement pas un. C'est plus un film sur les conflits intérieurs de César (la structure narrative m'a beaucoup fait penser à The dark knight rises), mais ne vous affolez pas, il y a bien évidemment des scènes de combat ultra-spectaculaires. ça fait vraiment plaisir de voir un blockbuster aussi réfléchi, dont le scénario jongle habilement entre film de guerre, drame post-apocalyptique et film de vengeance. Les thématiques abordées sont (encore une fois) très denses et les singes sont plus humains que jamais grâce à la justesse de l'écriture. Les scènes de dialogue entre César et le colonel (respectivement incarnés par un sublime Andy Serkis et un Woody Harrelson déchaîné) sont de véritables pépites à l'immense impact psychologique, chacun étant leader de son espèce et se sentant prêt à tout pour assurer sa suprématie spoiler: (quitte à sacrifier son propre fils..) . Ce film est d'une violence psychologique fascinante : des camps de concentration pour singes évoquant la Shoah aux conflits internes entre humains (mais aussi entre singes) en passant par l'ombre de Koba qui hante César, il est clair que "La planète des singes - suprématie" s'impose comme un immense drame balayant les conflits intérieurs de grands leaders de guerre sur fond de science-fiction post-apo. Visuellement parlant, le film est absolument parfait. Si le précédent film avait déjà placé très haut la barre de la motion-capture, ici les singes semblent vraiment réels et c'est vraiment incroyable ! Les décors sont absolument somptueux : la séquence d'ouverture dans la jungle est juste dingue, tout comme tout ce qui se passe dans la base militaire spoiler: ainsi que la sublime avalanche de la fin du film, qui redonne ses droits à la nature sur l'espèce humaine . Matt Reeves parsème son film de références adroites au premier film mais aussi au roman et propose une relecture épique et bienvenue de grands films de guerre comme Apocalypse Now ou La grande évasion. Bref, on tient là certainement le blockbuster de l'été et peut-être aussi de l'année (ce film est l'antithèse totale de Kong : Skull Island) qui comporte des scènes d'action absolument incroyables doublées d'une puissante réflexion et surtout d'émotion de tous les instants. J'espère que cette superbe trilogie marquera l'histoire du blockbuster car elle le mérite !
Une fin de trilogie exeptionnellle. Cet opus est bien plus noir que les précédents, les actions sont orchestrées de manière intense, aussi bien en terme de scénario que de bande son! Ça fait plaisir d'avoir une trilogie de si bonne qualité du premier au dernier film. Je recommande à tout ceux qui ont apprécié les deux premiers.
Un très beau film, qui relie l'histoire aux premiers films, même si quelques incohérences. spoiler: par exemple, Nova est normalement brune yeux noirs et non blonde yeux bleus. César est le fils du Zira et Cornelius du film de 68 en principe, ils remontent le temps dans les années 70, mais le film des origines ne semble pas se jouer dans une époque aussi ancienne. S agirait il d un César alternatif ? Sachant que dans la saga Origines, sa mère s appelle "beaux yeux", surnom que Zira donnait à Taylor, ça semble être plus qu'une coincidence..
Ensuite dans le film de 68, où Cornelius est adulte, Taylor dit au début qu'ils sont en 3079 environ, je n'ai pas l'impression que les films de la saga origine, où Cornelius est tout jeune, soient situés aussi loin dans le futur, vu les voitures, technologies etc.. Bizarre tout ça !
je sais pas si quelqu'un me suit, mais bon voila mon avis !
La qualité technique n'est vraiment pas en cause, c'est une très belle réussite, une mise en scène délicate, avec une 3D agréable, une fois n'est pas coutume. Le problème vient clairement du scénario, qui n'a pas grand chose à raconter cette fois, quand le premier avait innové en évoquant la maladie d'Alzheimer et le second travaillait la notion d'ambiguité. Ces aventures de César et ses troupes sent franchement le sentier balisé et les cascades finales y changent peu.
Matt Reeves par le biais de singes nous confronte à nos propes péchés d'humains. Il signe donc un blockbuster intelligent, divertissant, aboutit sur le plan visuel et sonore et remplit de références cinématographiques de très bon goût. 4/5
C'est au moment crucial où les rôles s'inversent (les singes acquièrent le langage alors que les hommes deviennent muets) que la trilogie perd tout intérêt. Entre un antropomorphisme censé amuser le public et qui ne fait que ridiculiser le propos et des tunnels de logorrhée démonstrative, ce troisième volet finit par franchement dégager le plus total ennui d'autant plus qu'il dure 2h20. Il faut dire que le scénario redondant offre un discours plus que convenu sur la cruauté et la bestialité des humains et n'innove jamais sur l'image de notre société comme le faisait le premier volet de 1968. Enfin, si la motion capture donne une vraie humanité aux singes, le reste des effets spéciaux n'est vraiment pas à la hauteur. Quant à la musique surlignante et dégoulinante de guimauve, voilà un film qui clôt tristement la trilogie.
10/10 grandiose. Je ne vois absolument pas le reproche qu'on peut faire à ce film tant il est incroyable. Je l'ai finalement vu en 3D et franchement depuis Avatar je n'ai jamais vu une 3D aussi magnifique. La saga se termine de manière parfaite et vraiment j'en ai pris plein la gueule. C'est pour ce genre de film qu'on va au cinéma. La musique est magnifique, tous les plans sont vraiment soigné et les effets spéciaux sont juste dingues
Woody Harrelson nous refait un Colonel Kurtz de "Apocalypse now" : c’est très bien venu car on ne se moquera jamais assez de la bêtise humaine. Ce remake (où il manque juste la musique de la chevauchée des Walkyries) nous est livré avec le dernier film de la saga "La Planète des Singes", censé expliquer "la suprématie" des singes sur les hommes –situation que trouvera Charlton Heston il y a 50 ans, dans le premier des films. Donc on a bien compris, l’homme descendra de son piédestal, pour le laisser aux singes, suite à son incurable nature d’apprenti-sorcier et à son non moins incurable besoin de détruire. L’homme est devenu soit un tyran fou, soit un mouton idiot, soit un dégénéré qui perd les sens ; l’homme perd partout sa prééminence au bénéfice d’une espèce dont le regard est devenu plus humain que le sien. Le film montre bien tout cela. Il ne dit pas comment la Terre devient réellement la planète des singes, puisque l’histoire se déroule sur un bout de territoire –mais on n’en est qu’à la douzième adaptation du roman de Pierre Boule (9 films, 2 séries, 3 BD)… Le film montre bien le singe gagnant en humanité et l’homme en bestialité. Pierre Boule serait ahuri par la technologie d’aujourd’hui qui donne un réalisme époustouflant au regard de César le chef (Andy Serkis en motion capture), ou à celui de Maurice l’orang-outang. Cette prouesse de mise en scène, qui à elle-seule est saisissante, est une grande réussite du film –que l’anthropomorphisme évident ne gâche pas du tout, puisque sans cette humanisation du regard, ce serait une autre histoire à inventer, ce ne serait plus la fable de Pierre Boule (avant son roman de 1963, il avait été impressionné dans un zoo par les expressions quasiment humaines de gorilles). En revanche, était-il intelligent de faire parler César de "sa femme" ? Ce détail sonne faux et ridicule, d’autant qu'il dure tout le film. Dans quelques siècles, le singe pourra parler de "sa femme" comme de son notaire, mais à ce stade c’est un gros défaut du film. C’est toutefois le seul gros reproche : le scénario hésite parfois, l’évasion finale n’en finit pas, des scènes de réflexions sur le pourquoi du comment des choses s’allongent trop, mais ce film n’en reste pas moins une très bonne aventure sci-fi, techniquement impeccable, bâtie pour faire naître réflexion et émotion, aux antipodes des films de super-héros (en passe de devenir une drogue dure, si ce n’est déjà fait), et avec son Colonel revisité. Était-il avisé de donner un rôle au destin et au divin pour conclure véritablement le film ? On ne sait pas trop, mais pourquoi pas ! –Un événement extérieur déterminant survient en effet (ce n’est pas un nouveau virus, ce n’est pas un astéroïde, mais c’est comparable à la mer rouge qui se referme sur les égyptiens à la poursuite de Moïse). L’histoire des hommes et leurs légendes sont pleines de ces interventions. Cela dit, cet événement est-il bien le destin ou le divin? On pourra aussi le voir comme la conséquence directe de l’action des hommes, les voies de Dieu procédant ainsi en général…
Le premier opus, "Les Origines", proposait un scénario différent que le film originel de 1968. Cependant, cette nouvelle trilogie a décollé depuis que Matt Reeves a pris les rênes. "L'Affrontement" était donc à la fois un film d'action, un film politique et psychologique. Cette "Suprématie" creuse le même sillon, tout en approfondissant davantage les enjeux et les partis-pris mis en place dans le second volet. Et si ce dernier s'était révélé comme étant le meilleur blockbuster de 2014, cette conclusion est bien partie pour être le meilleur blockbuster de 2017. Ou tout simplement l'un des meilleurs films de l'année. En effet, ce troisième et dernier volet de la trilogie est avant tout la confirmation de l'immense intelligence du réalisateur ; ce qui intéresse Reeves, ce n'est pas l'action, les bastons en CGI, ni les effets spéciaux qui masquent le plus souvent l'absence du scénario dans n'importe quel blockbuster. Ici, c'est l'Humain qui est filmé. Et s'il y a bel et bien des scènes d'action (la séquence d'ouverture est absolument remarquable), le film se révèle finalement assez avare en séquences mouvementées. Pourtant, il y a le rythme est fait tel que l'on ne peut s'ennuyer une seule minute. Et pour ceux qui trouveraient malgré tout le moyen de s'ennuyer, il y a de quoi se rattraper sur les excellents effets spéciaux, avec une motion-capture atteignant son sommet de réalisme.
La grande force du film réside dans son traitement des personnages, dans leurs conflits internes et leurs relations entre eux. Ici, il n'y a ni gentil ni méchant. Chacun a ses raisons d'agir, y compris celui que l'on pouvait prendre comme le gros bad-guy du film, une sorte de Colonel Kurtz ultra iconisé par un Woody Harrelson bien loin de ses rôles caricaturaux dans lesquels il a tendance à tomber. Son opposition à César (Andy Serkis livre une prestation bien plus magnétique et encore plus physique que dans les volets précédents), leader des singes et véritable chef révolutionnaire à la Spartacus, offre au film les plus belles scènes. Des confrontations aux allures de joutes verbales, bien plus passionnantes que n'importe quelle bataille entre 300 singes armés et 50 tanks humains qui, dans d'autres mains ou plumes, auraient ressemblé à un jeu vidéo géant.
Et alors que le film pourrait tomber dans le récit de vengeance, qui lui tendait les bras, Matt Reeves emprunte un chemin différent ; le film prend soudainement des airs de films d'évasion. Par ailleurs, on retrouve dans ce troisième volet plus de moments légers que dans le très sombre "Affrontement" ; il suffit d'une paire de vannes d'un chimpanzé en bonnet et anorak pour détendre un peu l'atmosphère. On n'est cependant pas là pour rire car la domination de la planète est en jeu. Et ça, Reeves le sait et ne le perd jamais de vue.
Cette conclusion est un divertissement ambitieux, passionnant et captivant. Bref, parfait !
La trilogie se clôture en beauté, dans le feu, le sang, la neige et les larmes! Ce troisième volet est absolument génial, à la fois divertissant, intelligent, audacieux et spectaculaire! Peu d'action, mais des enjeux forts et intenses, des séquences grand spectacle ahurissantes de réalisme et impressionnantes, une motion-capture encore plus travaillée et naturelle, des acteurs au sommet, Woody Harrelson offre enfin une vision du méchant bad-guy réaliste et intelligente, et Andy Serkis reste encore une fois bluffant. Un blockbuster, même si ce nom est peu approprié quant à l'audace, au risque, à l'intelligence du scénario, qui captive, qui est absolument parfait sur tous les points, et qui a enlever les erreurs des précédents qui étaient tout aussi bons. Le meilleur des trois, un film non pas sur la guerre, qui est un thème secondaire, mais sur la vie, l'espoir, la famille, la différence. Absolument splendide et épatant, le film de l'été, et probablement le blockbuster de l'année (pour l'instant). Foncez !
Long. Scénario pauvre (western série B, La grande évasion puissance moins dix, apocalypse now expliqué au moins de six ans). Mal joué. Incohérence hallucinante. Musique qu'on oublie dans les 3 minutes. Montage ridicule. Bref un nanard.