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Isabelle I.
6 abonnés
1 critique
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4,5
Publiée le 4 mars 2014
On n'a l'impression de n'avoir jamais vu ça ! ça vous enveloppe et cela hypnotise. On est d'abord perdu, puis on avance à tâtons. Plein de poésie et d'un sens du fantastique étrange puisque c'est fait avec des choses quotidiennes et , qu'à part une fois, il n'y a pas d'effet spécial. L’actrice principale a une force incroyable et une présence qui touche. Tous les acteurs d'ailleurs sont singuliers. La bande son est simplement remarquable. Impression d'une polyphonie urbaine. A voir absolument, en se laissant enveloppé Dépaysement assuré
Voila un film qu'il est difficile de voir à cause de son exploitation en salles. Et c'et bien dommage. Un poème, un objet à part qui vous fait voyager, transporter ailleurs.
Une très belle méditation sur la ville et nuit. Une bande son parfaite qui viens en appui d'une superposition de plans rêveurs. Vivianne Perelmuter nous embarque dans une road movie à travers Paris et audelà.
J'ai particulièrement apprécié lorsque le vertige des possibles s'embarque dans les possibles sentimentaux entre les potentiels d'un amant retrouvé mais définitivement éteint ou d'un désir qu'on préfère taire et d'anciens amours qui se ré-enflamme mais dont ne saura pas s'il survivra au petit matin...
C'est, dès le départ, une émotion très forte. Une scène dans un taxi, une voix, une photo, le cinéma fragile, presque anodin, tellement maîtrisé et si poétique que j'aime tant et qui, cette fois plus que d'habitude, me bouleverse en un rien de temps. L'histoire - cette femme qui doit écrire - se teinte d'autre chose, ciné rêverie, ciné vertige, ciné possible. Possible en référence (utopique) à ce cinéma que j'aimerais faire moi-même, possible en référence à ce cinéma que l'on peut encore montrer et voir, à ce bonheur que l'on ressent en se disant que ça existe. Images et mots se croisent et glissent dans un montage délicat transformant cette multitude risquée en une unité gracieuse. Et comme souvent au cinéma mon esprit alors divague, la poésie du récit m'entraîne vers une autre, celle des mots, mais dans le noir comment faire ? Au-delà de que l'on y raconte précisément, reste alors, quelques jours plus tard, un sentiment délicieux, celui d'avoir vu bien autre chose que cette femme qui doit écrire, celui d'avoir vu le cinéma transformer l'affrontement du réel en poésie.
Le vertige du titre est éprouvé dans la salle. Un film totalement étonnant qui donne envie de se promener dans la ville la nuit, les yeux grands ouverts