Très beau chef d'oeuvre du maître Chaplin, que j'ai donc découvert 87 ans après sa sortie mais qui m'a à la fois fait rire et touché. Le personnage Charlot est juste un vrai plaisir à suivre dans ses aventures, avec sa démarche atypique et son accoutrement amusant (la canne, le chapeau). La Ruée vers l'or est loin de tout ce que je m'attendais à voir. Je pensais à tort que Charlot allait partir en chasse de l'or, etc., alors qu'il n'en est rien. C'est simplement, comme toujours, un personnage solitaire et naïf qui débarque au milieu de tout ça. Il fait énormément rire, et le film regorge d'idées marrantes comme la maison prête à tomber dans le vide ou la dégutation de la chaussure. Mais il réserve également son lot d'émotions, car si Charlot fait rire sans le vouloir, il n'en demeure pas moins un personnage extrêmement attachant et triste (Charlie Chaplin étant décidemment balaise pour transmettre ce sentiment à son personnage). La danse des petits pains, que j'ai découverte avec le film, est un pur moment de poésie et de beauté. Chaplin parvient à faire vivre deux morceaux de pain grâce à des fourchettes et c'est évidemment fabuleux. Toute la scène du nouvel an où Charlot se retrouve seul est émouvante, grâce notamment à l'Auld Lang Syne. Georgie Hale est également parfaite pour son rôle, bref. Un petit bijou de cinéma qu'il est toujours bon de découvrir quasiment un siècle après sa sortie.
Une œuvre dans la même lignée des précédents films de Chaplin, et pour cause c’est encore la même histoire avec Charlot et ses difficultés face à un amour improbable. Et pourtant, en dépit de ce schéma répétitif et de la fin que l’on peut aisément deviner, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Un film un peu plus noir que les autres, où la mort est plus présente que dans les autres films, mais l’humour reste dominant.
Sûrement l’un des plus grands films de Charlie Chaplin, parfois imité (la scène de l’ascension de la montagne par tous ces hommes est également présente dans Croc-Blanc), mais rarement égalé.
Surement le meilleur Chaplin, le plus poétique. Un monument du cinéma, un classique, avec des scène culte comme la scène des petits pains ou la scène ou charlot mange sa chaussure. Magnifique !
Celui-ci est bien moins engagé dans la critique que les autres, c'est vraiment une comédie pur qui ne s'encombre de rien d'autre que des gags absurdes mais franchement poilants.
Un film de C. Chaplin qui reste comme l'un de ses plus connus. Un des plus sombre aussi puisque la mort occupe une bonne place dans la 1ère partie du film. Par la suite, c'est toujours le même schéma avec notre brave Charlot qui tombe amoureux d'une pauvre fille, sentiment réciproque et le couple devra surmonter quelques obstacles là encore bien classique (Chaplin a fait ce film juste après un échec cuisant, ce qui explique peut-être ce retour aux fondamentaux). Le tout est mené avec le rythme qu'on lui connaît et traversé par des gags qui alternent burlesque et poésie. C'est mignon, c'est enjoué, c'est classique mais ça reste du très haut niveau avec quelques trucage spectaculaires et des séquences qui ont marqué les cinéphiles. D'autres critiques sur
Le génie Chaplin avait le don dans ses films, à travers la peinture burlesque d'une époque ou periode, de faire passer des choses universelles, intemporelles. Ce film beau, les gags n'ont pas vieilli, preuve que Chaplin est un des maitres supremes.
Beaucoup de burlesque dans La Ruée vers l'or ou nombreuses sont les scènes devenues mythiques dans l'imaginaire du 7ème Art ; ce film force l'admiration par son dynamisme mais Chaplin nous offre moins d'émotion que dans certains de ses autres films.
"La Ruée vers l'or" est peut-être le film le plus représentatif de la mythologie autour de Charlie Chaplin.Il fourmille de scènes cultes,intemporelles élevant le burlesque au rang d'art à la frontière de la comédie et de la tragédie.La danse des petits pains:phénoménal,d'une poésie ahurissante.Chaplin donne vie à des petits pains avec un naturel virtuose effarant.La chaussure mangée:hilarant,une belle image pour parler de la famine de ces chercheurs d'or(ainsi que la vision de Charlot en poulet).La maison qui penche:drôlement rythmé,d'une précision remarquable.Le film permet à Chaplin de montrer toute l'intégrité de Charlot,qui fait la cour à une femme élégante selon les usages alors qu'il n'a pas un sou.En termes de moyens,"La Ruée vers l'or"(1924)fut un projet ambitieux,avec des milliers de figurants pour la séquence d'ouverture,des scènes répétées à l'infini.Une gigantesque métaphore sur la pauvreté,sur les rudes conditions des vagabonds du XIXème siècle et un personnage plus attachant que jamais,charmant,boute en train et faussement candide.Un très grand film.
Suite à l'acceuil très mitigé de "L'opinion publique", Chaplin décida de reprendre son personnage de vagabond et signa un pur chef-d'oeuvre, concentré très ambitieux d'humour, de poésie et d'émotion, aux images tout simplement sublimes, peut-être la plus grande réussite du cinéaste avec "The kid".