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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 mai 2014
Un vrai classique ....L un des films de Chaplin les plus magnifiques . A voir rien que pour la célèbre scène des petits pains ou la scène de la cabane qui bascule ..... Merveilleux !
Charlie Chaplin alterne avec une incroyable dextérité les moments dramatiques, comiques et poétiques dans l’un de ses plus mémorables et populaires chef d’oeuvres, L’intemporelle «Ruée Vers l’Or» regorge de scènes mythiques comme la dégustation de la chaussure en guise de repas, les hallucinations de Mark Swain tenaillé par la faim qui voit Charlot se transformé en poulet, la cabane en équilibre au bord de la falaise et bien entendu la fameuse danse des petits pains. La version muette originale de 1925 est inoubliable, la version de 1942 avec la voix-off un peu moins.
On ne peut que regretter que la version originale de 1925 ne soit pas (plus?) disponible. Cette version raccourcie de 1942 n'a pas les cadres fixes des dialogues de la "vraie" époque du muet ainsi que son accompagnement au piano si caractéristiques du cinéma originel. N'empêche que "The gold rush" reste un sacré monument du 7ème art. Oser lui mettre moins de quatre étoiles reviendrait à dire que le château de Versailles n'est qu'une cage à poules...
Une nouvelle fois Chaplin nous démontre son énorme talent et génie (si quelqu'un en doutait encore) pour manier la tragédie et la comédie. Pour "La Ruée vers l'Or", il s'inspire d'une histoire vraie, celle d'une catastrophe où des immigrants perdus dans la neige étaient contrait à manger leurs chaussures et cadavres de leurs camarades. Mais Chaplin se sert de ses diverses inspirations pour nous livrer son histoire, celle de Charlot devenu chercheur d'or et prêt à affronter tous les obstacles... et à tomber amoureux. C'est une très belle et charmante histoire qu'il nous livre, on s'attache sans aucun mal au personnage de Charlot, bien au contraire et tant les ressorts comiques, que dramatique marchent à merveilles. Il étudie avec justesse, sans lourdeur et comme souvent un contexte sociale. Certaines scènes sont mémorables, que ce soit les hallucinations de Big Jim, ou encore et surtout cette fabuleuse danse des petits pains. Chaplin est extraordinaire dans le rôle de Charlot et il est bien entouré, notamment Big Jim ainsi que la très charmante Georgia Hale, dont le personnage est tout aussi intéréssant. Une très belle œuvre, très attachante, captivante, marrante et dont les côtés dramatiques marchent à merveille. Intemporel.
Mon premier Chaplin et il faut avouer que l'ensemble bien que très vieux, n'a pas perdu de son charme. Chaplin était un véritable précurseur du genre et je trouve que certaines scènes ont gardé un humour qui marche. Toutefois, heureusement que le film ne dure pas trop longtemps, parce que je pense que j'aurais trouvé ça un peu long et ennuyeux. Je ne peux qu'inviter à découvrir pour que chacun puisse avoir son avis sur le génie de Chaplin. Ceci m'a donné envie de découvrir d'autres films de Chaplin comme le dictateur.
Ahhh, "La ruée vers l'or" de Chaplin, quel film ! Un des plus beaux chefs d'œuvres avec Charlot. Ce film, c'est un peu ma madeleine de Proust à moi, porteur d'émotions et de souvenirs comme lorsque je le regardais en période d'hiver dans ma jeunesse. La scène de la danse des petits pains, le réveillon de Noël dans la cabane rêvé par Charlot, la rencontre entre celui-ci et Georgia la fille du saloon, la scène du balancement de la cabane au bord de la falaise, celle où Big Jim assailli par la faim prend Charlot pour un poulet ou encore la scène du repas avec la chaussure. Trop fort et drôle. Film empreint d'une poésie, d'une magie et d'une émotion rarement égalée dans le septième art. Merci Monsieur Chaplin !!
C’est dans son art de rendre hilarantes des situations à posteriori dramatiques que l’on reconnait le génie comique et la subtilité de Charlie Chaplin, et cette comédie qui a le culot de revenir sur le mythe bâtisseur de la conquête de l’Amérique réussi justement, au moins autant qu'a pu le faire The kid, à se montrer attendrissante et burlesque à la fois. La mythique scène de la danse des chaussures ou du poulet géant ont beau être ainsi fort cocasses, il s’agit pourtant bien de la vision tragique d’individus en train de mourir de faim. L’acteur-réalise donne de plus en plus de grâce à son personnage Charlot de la même façon qu’il maitrise de mieux en mieux les nuances de sa photographie en noir et blanc. Ainsi, La ruée vers l’or est assurément un des films muets les plus aboutis de son auteur et donc, à ce titre, un chef d’œuvre impérissable de cette grande époque.
Une petite heure de film pour une grande leçon de cinéma. Un scénario simple, mais efficace, la puissance des images, le rêve, le génie et la mise en scène éblouissante. Simple ? Oui, comme toutes les grandes oeuvres qui sont l'accouchement d'une complexité cachée, d'un travail acharné. Bientôt cent ans pour la Ruée vers l'or, et toujours pas une ride. Un chef-d’œuvre. Ah, et cette danse des petits pains...
pour moi c le meilleur de Chaplin, mieux que le dictateur pour moi. on ne s ennuie jamais dans ce film ou les pitreries sont un régal et on passe par toutes les émotions dans ce film ! un classique à voir absolument !
Quatre étoiles parce que j’imagine ce que pouvait être la version muette de 1925 accompagnée au piano. Celle qui est maintenant présentée en salle est massacrée par une musique lourde, des commentaires d’une bêtise affligeante et même des dialogues sonores imaginaires, elle n'en mériterait pas deux. C’est à se demander comment c’est possible que Chaplin ait accepté une telle chose car étant mort fin 1977, cette version qui date de 1956 n’a pas pu se faire sans son autorisation. Capable du médiocre dans sa vie comme du meilleur dans ses films, c’est sans doute là que l’explication se trouve. Le meilleur dans la ‘’Ruée vers l’or’’ c’est évidemment de passer du rire au pire et inversement, quoique que pour ma part je préfère l’émotion qui se dissimule derrière la pudeur ou la farce. Lorsque le prospecteur solitaire ouvre la porte de sa maison de bois abandonnée pour découvrir la femme de ses rêves qui s’y trouve par hasard, la rougeur qui lui monte au visage est vite rafraîchie par une boule de neige lancée par une des 3 autres femmes accompagnant Georgia. Pour moi le grand cinéma c’est exactement cela, la simplicité presque réduite à une épure. Le pire étant parfois son absence de lucidité dans ses amitiés ou ses jugements. Son historique nous apprend qu’il souhaitait remplacer en plein milieu du tournage des ‘’lumières de la ville’’ la merveilleuse Virginia Cherrill par la très quelconque Georgia Hale de ce film; cela laisse perplexe . Il reste de toutes manières l’idée géniale d’avoir introduit dans un tel monde le personnage de Charlot, unique dans l’histoire du cinéma à tel point qu'on ne l’imagine pas pouvoir avoir des enfants et encore moins des parents.
Contrairement à beaucoup de film, l'humour de Chaplin n'a pas pris une ride. Notamment grâce à la prolongation de cet humour par les looney tunes, les Tati, les Peter Sellers et autre Mr Bean. La ruée vers l'or ne fait pas exception à la règle. Le film est toujours aussi drôle et poétique.
Doté de la créativité de Chaplin, "La Ruée vers l'or" se base donc sur un scénario original. Toutefois, l'histoire, même intéressante, n'est pas totalement prenante. Quant à la réalisation, elle est très réussie avec une nouvelle fois, la preuve du génie de Chaplin. Par ailleurs, les acteurs sont convainquants et jouent bien leur rôle. Néanmoins, l'oeuvre est quelque peu moins comique que ses autres films. Ainsi, on reste captivé par la qualité du film mais ce n'est pas toujours à la hauteur.
Charlie Chaplin est une émouvante chaleur au milieu du désert glacé qu'est le théâtre du film : l'Alaska, isolé et cruel, sombre et maléfique. L'absence de couleurs du film n'est en fin de compte qu'un gage supplémentaire de son réalisme. Mais la fin du film n'est pas malheureuse, et, à une époque où la ruée vers l'or n'était pas encore si lointaine, un récit optimiste comme celui-là n'était pas forcément pour consoler les milliers d'espoirs déçus. Il en reste aujourd'hui une récit drôle et touchant à la fois -typiquement l'oeuvre du plus célèbre des cinéastes moustachus-, vieillot mais pas démodé, simple mais grand. Un tel talent pourra aisément justifier une ruée vers la séance la plus proche.
Du très bon Charlot, que 3 car il a produit des films meilleurs. Charlot a su émouvoir son public et réussir à le faire rire, tout ça en l'espace de deux scènes, et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autre de ce film! Charles a un capacité a faire d'un film quelque chose d'universel, et c'est ça qui fait tous son talent! Il ne faut pas perdre de vue qu'il arrive dans ce film à faire une sorte de documentaire sur la vie des chercheurs tout en gardant un aspect burlesque.