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Un visiteur
4,5
Publiée le 2 novembre 2012
Quel clown, quel charlot. Chaplin est bien le seul à distiller des pitreries dans son malheur (Jean Renoir devait apprécier). La ruée vers l'or est la consécration (il est vrai prématurée) de ce comique burlesque. Perfection de l'utilisation du décor, jouissance scénarisistique, présence de morale et symbolique, ce film est une somme.
c'est loin d'être le meilleur des Chaplin mais cette histoire qui relate le périple de milliers de personnes à la recherche d'or, de gloire et de richesse et dont la plupart ont eu leurs rêves brisés est vraiment génial...Charlot est comme son habitude extraordinaire, on passe du rire aux larmes ou des larmes aux rires...A voir!
Chaplin réussit sans paroles et sur le mode burlesque ce que tant d'autres s'échignent à démontrer à coups de lourds dialogues et d'approches sociologiques lénifiantes. D'où un sentiment complexe qui allie la noirceur à l'espoir, et qui prône un humanisme exacerbé, fier de son hypersensibilité, et qui, bien que constamment blessé par les hommes eux-même, ne désarme pas devant les évidences. Un bijou sous-estimé.
Longue est la liste de rôles inspirés de Charlot - imbécile paumé, naïf - tels Mr Bean ou les personnages dAlbert Dupontel. Cette fois-ci mis en scène durant la ruée vers lor, en plein Alaska, Charlot se retrouve dans des situations originales qui révélant le génie de Chaplin. Film ambitieux de son époque par dimpressionnants effets visuels et de décors monumentaux, The gold rush est un incontournable de la carrière de Chaplin. Néanmoins, le scénario manque doriginalité.
Ce film pourrait être séparé en plusieurs parties : la partie où Charlot est dans la cabane et la partie où il est en ville. C'est ma foi un film assez amusant, qui reste dans le style de Charlot et qui rappelle un peu les aventures de Francis,quand il est en Alaska à la saison 3 de Malcolm.
Indémodable et inoubliable Charlot dans son plus gand art. Ce film est vraiment génial et c'est un pur plaisir de découvrir (ou redécouvrir) ce qu'était le cinéma avant le débarquement de la couleur, du son et des explosions et courses poursuite. Comme quoi, il suffit d'avoir un talent (et quel talent), une petite histoire, d'assaisonner le tout avec des situations loufoques et le tour est joué. Un Best du genre.
Un sentiment mitigé. Je m'attendais à mieux. Je le trouve nettement en dessous de "The Great Dictator" et de "The Modern Times". Le film varie entre le bon et le moins bon. Le moins bon, ce sont les scènes dans la cabane, il y a des gags, ils ne m'ont pas fait trop rire. A contrario des scènes avec Georgia, il y a ce côté sentimental qui ressort, et je trouve ça beaucoup plus touchant. Et pour finir, je trouve la fin trop idyllique, personnellement, j'aurai préféré une autre fin. Finalement, " La ruée vers l'or" est un bon film, mais pas assez.
«La ruée vers l'or» (1925) est l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de Chaplin. On y trouve ce mélange unique de comédie burlesque, de tragédie et de critique sociale acide qui fait la substance des meilleurs films du réalisateur. Il faut préférer cependant la version originale avec cartons de 1925 à la nouvelle version, pourvue d'un commentaire sonore, imposée par le réalisateur lui-même en 1942. Cette dernière résulte en effet du plus formidable exercice d'autocensure auquel Chaplin s'est jamais prêté et elle perd beaucoup de l'impact de la version originale. L'ironie et le côté implicitement tragique de l'histoire de Charlot s'y trouvent en effet partiellement gommés et la critique du rêve américain fortement atténuée. En 1942, les USA sont en guerre et le réalisateur craint qu'on ne lui reproche de vouloir démoraliser la nation. Dans la version de 1925, le dernier carton notamment, à double sens, ironise sur le Happy End final, l'air de dire qu'il n'est pas normal qu'une histoire de Charlot se termine bien! La censure aurait pu ne pas apprécier... Mais rien ne justifie plus aujourd'hui que l'on se prive de la version originale beaucoup plus subtile et cohérente. «La rué vers l'or» est en effet l'une des perles du cinéma muet.