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cinoque
11 abonnés
56 critiques
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1,0
Publiée le 30 septembre 2014
Film pataud et lourdement démonstratif, plein de gimmicks de prise de vue pour faire "arty". Certaines scènes sont franchement ridicules, les acteurs surjouent et le petit "Mozart de la poésie" a l'air de s'ennuyer ferme! Y-a-t-il besoin de tant d'affèteries pour dire que l'enfer libéral brûle les poètes?
Un enfant poète, une institutrice fascinée, une caméra qui essaie de percer les mystères de cette fascination. A la recherche de la beauté d’une voix ou d’un regard, Nadav Lapid raconte le frémissement d’une âme emportée par la foi, et sa façon à la fois innocente, admirable et inquiétante, de se débattre avec le monde réel.
Ennuyeux au possible, je sais que certains y auront vu une dénonciation de la Société Israélienne, mais pour ma part je n'y ai vu qu'un film avec de gentils et jolis enfants, pas formidables comme acteur, et une poésie à hurler (pour rester correcte) de rire. Un scénario des plus minces et une lenteur à vous endormir'. L'étoile est pour l'actrice, la seule qui se sorte la tête haute de ce film.
Film totalement improbable, impossible d'adhérer à ce film ou l'on fait dire n'importe quoi à un gamin de 5 ans à la fois en poésie ou en tant que supporter sportif disant des horreus. L'institutrice est quant à elle parfaite.
Totalement Incredible, long, et parfois violent (chants faisant apologie du héros combattant, ou du club de sport honni) une histoire dont la fin prévisible essaie un rebondissement raté
Super casse pieds, je ne sais pas à quoi il renvoie ni par quelle magie des spectateurs, dont des critiques patentés, y ont vu une critique d'Israël ou de la société contemporaine. Nous n'y avons vu qu'une femme détraquée à 2 de tension et un petit gosse monté en épingle bien malgré lui, dans une relation qui n'en est pas une... Nous avons tenu une heure, émerveillés de notre propre endurance.
Plutôt déçu vu que la moyenne de la presse est de 4 sur 5. Je trouve la fin du film bâclée. De plus le volume sonore du film était trop fort,je devais me boucher les oreilles à plusieurs moment,je suis sorti demander au projectionniste qu' il baisse le volume; sa réponse fut sidérante:" le réalisateur du film était passer dans l'après-midi pour demander à monter le son du film: il voulait créer des tensions sonores chez les spectateurs entre les aigus et les graves..." moi j'appelle ça du sadisme ! ça me donnait plus envie de partir de la salle que d'y rester. Finalement le projectionniste a été d'accord avec moi et il a baisser le son...
Le projet même du film est d'une prétention déconcertante, puisque le poète "génial" qu'est Yoav récite les œuvres que le réalisateur lui-même a écrites à 5 ans ! Cette prétention est d'ailleurs très mal venue, puisque les poèmes en question n'ont strictement aucun intérêt. Peut-être est-ce dû à la traduction qui ne rend pas compte de la musicalité des pièces, et dans ce cas il aurait mieux valu ne pas traduire. Là, on se demande vraiment pourquoi certains s'émerveillent devant de pareilles inepties, devant cet enfant qui ne fait que singer ce qu'il a pu entendre de son oncle, amateur de poésie. Au-delà de ça, j'ai trouvé le film assez malsain, avec un personnage principal, celui de l'institutrice, qui se veut touchant mais qui cumule les tares (maternante, manipulatrice, lubrique, obsédée) jusqu'à en devenir intolérable. Le constat du réalisateur sur le monde est assez triste : les adultes sont libidineux, obscènes; les adolescents, souriants et mutiques, ont l'air de vrais benêts; quant aux enfants, pour ceux auxquels s'intéresse la caméra, ils sont violents et autoritaires, ou bien introvertis. A ce stade, il ne 'agit pas d'une critique de la société mais d'une véritable misanthropie pathologique ! Enfin, on se serait bien passé de certaines scènes du film, beaucoup trop long et qui s'éparpille : les scènes de sexe manquent cruellement de recherche esthétique; on reste pantois devant la scène de danse où 2 personnages sortis d'on ne sait où s'agitent comme des singes sur une musique beaucoup trop forte; on s'attarde sur l'existence d'enfants de l'institutrice qui ne font qu'une apparition éclair complètement détachée de la trame, pourvu qu'il y en ait une... Peut-être peut-on apprécier le film en étant au fait des objectifs du réalisateur. Pour ma part, je n'ai pas compris où il voulait en venir.