Avis : Whiplash - Page 5

Un film tout a fait incroyable, un vrai chef d'oeuvre.
La performence des 2 acteurs principaux principaux sont incroyable, surtout celle de JK Simmons, splendide. La relation entre M.Teller et Simmons evolue pendant tout le film.
La scene finale est bluffante, le jeu de regard est fou !
spoiler: D'habitude les fins brutales comme celles ci ne me plaisent pas du tout mais ici, le rendu est magique

Je suis resté sur le c*l pendant 10 minutes apres ce bouquet final...

Un film exceptionnel. Enormément d'émotions dégagée par la musique et une réalisation parfaite. Du grand art !

Excellent ! Plusieurs personnes me l'avaient conseillé et je n'ai pas du tout regrette ! Sujet très bien traité, beaucoup de suspense, des rebondissements, des scènes inattendues, de grands morceaux de jazz, de la compétition, c'est top !

Troisième chef d'oeuvre de l'année et bien le dernier. Finir cette année en beauté, finir cette année en musique.
Damien Chazelle nous livre ici ce qu'il y a de plus enivrant dans la connivence naissante entre musique et cinéma. En France, on a Jean-Gabriel Périot et son court-métrage rock, aux USA, ils ont Damien Chazelle et le prodige Teller qui se révèle ici en bonne et due forme. Immergé dans sa passion d'enfance, l'acteur incarne parfaitement le prodige en quête de reconnaissance. JK Simmons, lui, (Oui, il n'a sûrement pas fait que Spiderman !) rentre parfaitement dans le maître tyran du jazz, un poil au-delà des limites.
Mais ce qu'il faut surtout voir dans ce long-métrage, c'est cette passion se traduisant au plus haut point, tant dans l'amour du cinéma que dans l'amour de la musique. On en est arrivé à se dire si la musique ne devrait pas être filmé et le cinéma s'écouter...

Chef d'œuvre!!!!!!!! A voir de toute urgence pour les batteurs mais aussi pour les autres. J'ai été tout particulièrement touché par ce film car je suis batteur , mais pas que... Il est très bien fait et on récent vraiment les emotions. L'élève et le Prof jouent a merveille, et la fin est grandiose. Chapeau je n'ai pas vue le film passé. Les plans de batterie sont très beaux...

Surtout ne pas s'arreter au fait de ne pas etre spécialement fan de jazz (comme moi). C'est vrai qu'ainsi, mise a part la fin du film, on a du mal a etre capturé par la musique.

non ce qui est génial c'est le duel entre le prof et le potentiel prodige. Leur jeu d'acteur. Je l'ai trouvé tout a fait crédible et parfaitement joué. J'espere que ce sera aussi votre cas.

Un film magistrale. Au point que j'en suis resté dans un état second, et c'est rare qu'un film me fasse ça. Ce film est la meilleure expérience cinématographique que j'ai jamais eu. Ca c'était ce que je ressentais au visionnage. Pour en revenir à un coté plus terre à terre tout est maitrisé et surtout magnifié de A à Z. Un film à voir ABSOLUMENT !

Quel film ! la relation liant l'apprentis batteur talentueux et le prof, odieux du début à la fin, fait définitivement plus figure de duel. L'aberration dans les actes et les paroles, des deux personnages, fait froid dans le dos. Mieux, ou pire (question de point de vu), on en est même crispé au siège, tant la violence explose, dans un monde que l'on peut croire gentillet... Rien ne se répète, au fil de ces répétitions et plutôt que de se contenter d'exposer ce flot d'émotions dans une vitrine cinématographique, Whiplash dessine également les portraits contrastés des deux personnages. Tout deux sont obsédés par leur quête personnelle: l'un veut devenir un grand batteur, au prix de se sacrifier, l'autre rêve de forger un grand musicien. Les deux quêtes semblent se coïncider et pourtant... Finalement, une interrogation reste en suspens, le "méchant" est-il vraiment "méchant" ?

Une note donnée sans la moindre ombre d'hésitation ! Magistral, c'est le cas de le dire.
A mesure que se déroule le film, on comprend aisément les critiques qui le décrivent comme un thriller musical. Le frisson est bien là, et la musique est fascinante. Le huis-clos est musical.
Le scenario est réglé comme du papier à musique. Les partitions de Miles Teller et J.K Simmons vibrent dans une harmonie dissonante, un chœur prend l'ascendant sur l'autre sur la majeure partie du morceau, puis ils entrent dans une danse de rivalités, jusqu’à ce bouquet final durant lequel les rôles s'inversent pour enfin vibrer à l'unisson dans un accord en apothéose. La musique est physique, jolie mise en abysme dans ce film qui montre de façon allégorique que le son n'est qu'un mouvement, celui du déplacement de l'air, ici, celui des corps, et que la caméra filme remarquablement. La mise en scène est parfaite.
Le thème profond du film est celui de l'excellence, et de la souffrance, voire de la torture nécessaire pour parvenir à un tel niveau (quel que soit la discipline d'ailleurs). Film à la fois dérangeant et honnête parce qu'il livre une vision neutre mais entière de cette réalité. La torture est autant infligée par le professeur que par l'élève lui-même, qui transcende sa simple condition d'élève pour parvenir au statut de disciple. On a trop facilement tendance à ne s'attacher qu'au résultat des efforts d'une personne (un artiste, un athlète, un érudit...), en occultant les efforts nécessaires pour parvenir à cette performance. Whiplash est un long-métrage qui fait la part belle à ce niveau d'investissement personnel et aux sacrifices nécessaires pour parvenir au but recherché. L'excellence est un sommet qui ne peut être atteint qu'au prix d'une implication pleine et entière, rien n'arrive par magie en ce monde.
La batterie est le troisième personnage du film, et elle crève l'écran :-D

Pour son deuxième long-métrage, le réalisateur américain Damien Chazelle a fait très fort ! Totalement méconnu et n’ayant que peu de projets à son actif (le film Guy and Madeline on a Park Bench et les scénarii de Grand Piano et du Dernier Exorcisme 2), le bonhomme a réussi à se faire connaître du milieu et du grand public en cumulant de manière insatiable les passages dans les festivals et autres cérémonies prestigieuses du septième art (dont les Golden Globes et les Oscars). En adaptant sur grand écran son court-métrage Whiplash, le cinéaste aura su se faire un nom, et vu le film dont il est question, c’est tout à fait normal !

Pour ceux qui aimeraient savoir ce qu’est Whiplash avant de le visionner, je leur répondrai qu’il s’agit ni plus ni moins d’un face-à-face sur fond de jazz. Un duel des plus intenses entre un jeune élève au conservatoire de musique désirant plus que tout devenir le meilleur batteur du monde, de l’autre un professeur despotique qui n’hésite pas à malmener ses étudiants pour les pousser jusqu’à leurs derniers retranchements et y trouver la perle rare. Même Black Swan, qui parlait également d’obsession maladive et de combat entre deux personnes, ne lui parvient pas à la cheville sur bien des points et ce malgré une ambiance grandement maîtrisée. Whiplash le doit notamment à un travail d’écriture hors pairs qui parvient à surmonter l’aspect classique, en dressant deux portraits des plus attrayants. Celui de ce jeune adulte prêt à sacrifier sa vie pour son art au point de devenir un véritable petit con prétentieux ( spoiler: la façon dont il se sépare de sa copine donne envie de le baffer sans retenue
). Celui de cet enseignant tyrannique spoiler: prêt à lancer des vannes et des insultes gratuitement si ce n’est par moment des chaises pour motiver ses élèves, jusqu’à leur faire pleurer des litres de sueur et de sang
. On en obtient du coup un face-à-face si intense et viscéral que nous ne pouvons que nous extasier devant ce spectacle aussi jouissif (les répliques et actions du professeur) que tendu au possible. Un véritable régal qui captive notre attention de seconde en seconde.

Un constat qui se voit renforcer par la prestation de ses deux têtes d’affiche. Ces dernières n’avaient pourtant pas grand-chose à prouver, étant donné qu’elles ont déjà fait leur preuve ailleurs et que le casting de Whiplash n’est pas vraiment marquant question seconds rôles (le film ne se concentrent que sur eux deux). Mais même là, elles se surpassent. Rien que Miles Teller, découvert dans The Spectacular Now, montre que des blockbusters tels que Footloose (le remake), Divergente et Les 4 Fantastiques sont indignes de son talent de comédien. Ici, il se démène corps et âme (c’est le cas de le dire !) au point de nous faire croire qu’il est le meilleur batteur du moment et de nous faire partager la souffrance physique et morale qu’éprouve son personnage. La palme revenant tout de même à J.K. Simmons, acteur jusque-là habitué aux seconds rôles (J. Jonah Jameson dans la trilogie Spider-Man de Sam Raimi) qui trouve enfin l’occasion d’affirmer à quel point il est talentueux. Autant dire que son Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle, il ne l’a pas volé, piquant sans mal la vedette à Miles Teller ! Il est délectable à souhait, devenant presque l’argument principal pour vous lancer dans le visionnage de Whiplash alors que le film possède bien des qualités.

D’ailleurs, l’autre détail marquant du long-métrage qui en fait – n’ayons pas peur des mots – une œuvre inoubliable, c’est également la mise en scène de Damien Chazelle. Alors que d’autres ce seraient contenter de filmer leurs personnages en jouant à fond la carte de la bande originale juste histoire d’accompagner le face-à-face, lui épouse la musicalité à merveille. D’une part, cela renforce le côté viscérale de l’ensemble (jeux de lumière, gros plans sur la sueur et les blessures du personnage principal), de l’autre, cela donne au long-métrage une énergie de tous les diables ainsi que l’envie d’écouter du jazz après l’avoir vu (les musiques du film sont tout simplement géniales). Un dynamisme du feu de Dieu qui nous emporte dans sa spirale infernale sans jamais nous lâcher jusqu’au générique de fin.

Inoubliable. Tout simplement. Un chef-d’œuvre de très grande ampleur. L’un des meilleurs films de ces dernières années. Difficile de faire une autre conclusion que cela alors que le long-métrage en question frôle la perfection même. Si ce n’est de vous ordonner de regarder Whiplash dès que vous avez un moment pour le faire. De vous conseiller de suivre les futurs projets de Damien Chazelle dont La La Land, autre film musical qui réunira Ryan Gosling et Emma Stone. Rien que pour cela, ce dernier vaut déjà le détour !

Sans concession ,ni parti pris ,de la sueur du sang des larmes,on retrouve plusieurs milieux exigeants (tel par exemple la cuisine)dans le comportement du maître et de son élève ,le tout dans une très belle mise en scène rythmée ...comme un solo de batterie .

Film passionnant, qui met aux prises deux personnages aux fortes personnalités dans une école de musique. L’élève Andrew Neyman âgé de 19 ans (Miles Teller dont on va dire que c’est une révélation mais le mot est faible), batteur de son état qui a intégré la meilleure école des USA, et l’enseignant Terence Fletcher (J.K Simmons), vieux briscard, qui malgré des méthodes dignes de celles d’un officier instructeur font de sa classe un must ou tous les étudiants rêvent d’aller. Méthode qui alternent encouragements, humiliations, compétitivité malsaine, insultes et coups mais qui selon lui sont les seuls à pouvoir hisser l’élève vers le haut pour autant que ce dernier puisse les supporter et les dépasser. Andrew va y parvenir car son ambition est énorme, qu’il va tout sacrifier à son art et qu’en faisant couler sa sueur, son sang et ses larmes, il va petit à petit prendre une assurance et une autorité qu’il ne soupçonnait pas lui-même. La dernière scène sera le point final de cette « guerre » ou l’on verra les deux hommes être à l’unisson car finalement tous deux de la même trempe. Reste à savoir si d’autres méthodes sont possibles pour atteindre l’excellence ! Le film sous entend que non bien évidemment. La mise en scène est brillante pour ce premier film et il est vrai qu’on a le réflexe d’applaudir à la fin. On ne sait pas si c’est pour l’énorme solo de batterie auquel on vient d’assister ou pour le film dans son ensemble. Finalement, surement pour les deux !

Whiplash est le titre d'un morceau de jazz, c'est surtout le titre du film or si on tente de traduire ce terme en français ce serait "coup du lapin" mais après avoir vu ce film je propose une autre expression idiomatique "coup de Jarnac ". En fait ce film serait le déroulé de plusieurs coups de Jarnac successivement donné en premier par le maître puis ensuite par l'élève et c'est reparti pour un tour avec le dernier mot pour l'élève (étudiant en musique jazz). Cette expression rend bien compte en effet des manipulations successives, la première par le maître par un comportement odieux avec les musiciens ayant pour but de les conduire plus loin que leur limite en vue d'une excellence. Il n'est pas opportun de décrire les autres coups, le dernier se terminant en apothéose pour le plus grand plaisir du spectateur. Ce scénario est excellent, le jeu du prof est excellent mais aussi ceux des musiciens. En conclusion je recommande chaudement ce film pour vous détendre en fin de semaine et donne la note de chef d'oeuvre.

Une maitrise absolue de bout en bout, jouissif jusqu'à sa dernière seconde, WHIPLASH est mon film préféré de 2014.
Point.

Assister à la projection d'un film 3 mois avant sa sortie est déjà un privilège, mais lorsque ce film est en plus un gros coup de cœur, on ne peut qu’aduler un tel chef d’œuvre.
Grand prix du jury, du public, révélation du prometteur Damien Chazelle à la réalisation et découverte du talentueux Miles Teller (à la filmographie plus que discutable), qui frappe littéralement pour un de ces premiers rôles de composition !
Sous ses airs de film musical, Whiplash est avant tout un hymne à la persévérance, qui montre que l’ambition n’est rien si notre esprit ne peut affronter l’adversité et la compétitivité que nous offre la vie. Whiplash suit la structure tout à fait basique du récit d’apprentissage, présentant l’évolution d’Andrew, un personnage réservé mais pleins d’ambitions, qui va être repéré pour faire partie d’une des meilleures troupes musicales du pays, sous la direction de l’intimidant J.K. Simmons, magistral.
Poussant ces élèves à bout, les forçant dans leurs derniers retranchements, animant un esprit fort de compétition et d’humiliation, ce drame musical se transforme vite en thriller psychologique, intense et provocateur sur le plan émotif. Le rythme du film est calqué sur l'évolution et la puissance de jeu du jeune batteur.
Débutant sur des plans intimistes, sombres, illustrant un manque de confiance et d'affirmation, il finit sur des plans d'une ampleur et d'une beauté rare, pour conclure sur la consécration, une démonstration visuelle et auditive hors du commun.
Damien Chazelle s’inspire de son vécu pour nous délivrer un premier film personnel et tout simplement un des meilleurs films de l’année !