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    Whiplash
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    Leo .B
    Leo .B

    30 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2016
    Juste hallucinant ! Je n'ai pas vu de film aussi marquant, aussi bon, aussi jouissif depuis des années. Le Full Metal Jacket de la musique. Un duel saisissant. La photographie est a coupé le souffle ! Pour moi la révélation de Miles Teller. Il vit le rôle, il vit la batterie, il explose l'écran. Le film de 2014 ! Un classique du cinéma et qui le restera à jamais.
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    Tandis que J.K. Simmons est une valeur sûre, habitué depuis trop longtemps à des seconds rôles plus ou moins comiques, Miles Teller est un jeune acteur, qui n’avait été jusque-là aperçu que dans quelques films dont Projet X. Mais la véritable révélation qui émerge de leur face-à-face est incontestablement le réalisateur-scénariste Damien Chazelle qui a réussi à signer le film musical le plus intense jamais vu à ce jour. En transformant la formation d’un jeune batteur en un thriller psychologique audacieux et superbement rythmé, soutenu par une mise en scène impeccable, un montage d’une virtuosité rare et une bande originale qui rend merveilleusement hommage aux grands noms du jazz, le cinéaste français est parvenu à revenir sur ses propres souvenirs d’apprentissage au Conservatoire pour en faire un des plus beaux duels filmiques imaginables. La cruauté dont fait preuve le professeur de musique, qu’incarne donc un J.K. Simmons plus dur mais aussi plus classe que jamais, parfaitement digne d’une variation musicale du Sergent Hartman de Full Metal Jacket, est en effet à la base de la dynamique rythmique de Whiplash, alors que sa teneur dramatique nait de la façon dont Andrew encaisse les outrages de son mentor. Mais, davantage que la force émotionnelle que dégagent les interprétations viscérale des deux comédiens, et les questions sur les limites de l’autodétermination et de la pédagogie à la dure que suscite leur antagonisme, ce sont finalement les scènes d’entrainement et de jeu, dont tout particulièrement l’apothéose finale, dans lesquels cet instrument de musique pourtant si peu cinégénique qu’est la batterie est filmé avec brio, qui rendent ce grand long-métrage bluffant et inoubliable.
    scarface666
    scarface666

    193 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    WAW ! Vu Whiplash hier soir, aussi nommé a l'Oscar du Meilleur Film, c’était vraiment ... mais vraiment bien foutu ! Un montage exceptionnel et rythmée, une photographie en parfaite symbiose avec le thème (le Jazz) et un J.K Simmons impressionnant au top de sa forme ( le fameux J.J Jameson dans la trilogie Spider-Man). Adapter du court métrage du même réalisateur, celui ci se retrouve aux Oscars avec les plus grand de l'année dernière. Chapeau !
    Flaw 70
    Flaw 70

    264 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    Même si un des personnages du film dit qu'il n'y a pas plus néfaste dans la langue anglaise que " good job " c'est les seules mots qui me viennent à l'esprit pour résumer ce film. Car du haut de ses 29 ans, Damien Chazelle, petit prodige qui promet déjà de grand chose, vient de réaliser une oeuvre fascinante, enivrante et intelligente et qui s'impose d'emblée comme un des meilleurs films de 2014. D'ailleurs cette critique sera assez courte car j'ai beau chercher, je ne trouve aucun défauts à ce film. Scénaristiquement on peut déjà voir des thématiques d'auteurs qui émergent, Chazelle signant ici son deuxième film qui a le jazz en commun avec son premier film, et il n'est pas étonnant de voir que dans son prochain film le jazz prendra une place plus ou moins important. Il a ses thématiques et il les explore de façon intéressante. Ici il fait dans le demi-mesure, il ne cherche pas l'esbroufe ni la prétention contrairement à ses personnages. On essuiera le seul écueil du film avec eux d'ailleurs, car mis à part le prof et l'élève aucun n'autre ne sera développé, comme la relation amoureuse que le film expédie assez vite mais cela s'explique assez bien par les intentions de l'ensemble et cela n'est au final pas gênant. Car le but est justement d'isoler le personnage principal, on le voit bien lors de la scène du dîner avec sa famille ou il est incompris et mis de coté, et le manque de développement ou de personnalité des autres personnages est voulu pour créer une réalité ou seul le prof et son élève existe. Comme le dit d'ailleurs le prof lui-même, certains personnages n'ont qu'une utilité fonctionnelle, celle de motiver ou booster le personnage principal. Le film s'impose donc très vite comme un duel entre les deux personnages, qui dépasse même le stade de la musique qui n'est là que parce que le réalisateur est fan de jazz et que c'est un univers passionnant qui poussent au dépassement de soi, qui est une des thématiques du film. Le duel devient donc universel, l'élève nous représente nous tandis que de devenir un grand, le but à atteindre et le prof, les obstacles de la vie à surpasser. Le film devient donc une thèse passionnant et pertinente sur le dépassement de soi, sur le perfectionnisme et sur le prix à payer pour être bon dans quelques choses, le talent n'est pas inné, il s'acquière par le sang et la sueur en se remettant toujours en cause et en travaillant sans relâche et l'anecdote sur Charlie "Bird" Parker sert précisément à souligner ce propos. Ce face à face psychologique ce révèle donc intense et relativement bien écrit grâce aux deux personnages principaux qui sont fascinants et troubles, l'un est une victime consentante qui ressemble beaucoup plus à son bourreau qu'il ne voudrait l'admettre, chose que l'on remarque bien par son air supérieur qui juge les gens et qui fait souvent preuve de froideur et de dédain ( la scène de la rupture ou la scène du dîner ) tandis que l'autre est un tyran manipulateur à l’ego surdimensionné. D'ailleurs sa psychologie est très complexe, on a vraiment du mal à voir ses intentions parfois notamment lors du final qui tourne de façon inattendu mais si d'une certaine manière on devait s'y attendre, je vois d'avantage ce personnage comme quelqu'un de talentueux mais pas suffisamment pour avoir eu une carrière prodigieuse et devenir un grand, qui est dure avec ses élèves par vengeance mais aussi pour les poser à l'extrême afin de trouver le nouveau Charlie Parker et de pouvoir s'élever avec lui. Comme un père qui rêve de s'élever à travers le succès de son fils, c'est un homme à l'ego énorme et blessé qui n'agit que par vengeance et intérêt car il aime par dessus tout sa passion, le jazz. Sur ce point le film pousse brillamment à la réflexion, la psyché des personnages étant assez dense on s'interroge vraiment sur leur motivation réelle, d'ailleurs lors de la scène ou le prof dit à l'élève qu''il ne doit pas ce faire de soucis car il est là pour une raison, cette raison prend différent sens et permet d'ouvrir le film au débat, chacun ayant sa propre interprétation selon sa vision du film. C'est clairement lui la grosse réussite du film, un personnage captivant à la personnalité retorse tandis que Andrew ne démérite pas non plus et qui est aussi trouble que son mentor. D'ailleurs le casting est au diapason de ça, les deux acteurs nous donnant la définition parfaite d'une interprétation habitée, Miles Teller étant impressionnant de bout en bout s'imposant comme la révélation du film car il ne se laisse jamais bouffer par son partenaire et arrive à tenir le niveau ce qui n'était pas chose aisé, il est vraiment excellent surtout face à un J.K Simmons magistral. Son interprétation m'a laissé sur le cul et est sans doute une des meilleurs que j'ai vu cette année, il prouve que la transformation physique n'est pas nécessaire pour faire un travail de grand. Que ce soit dans son regard magnétique et terrifiant, dans son sourire tantôt perfide tantôt bienveillant, dans ses intonations de voix, chaque nuances de son personnage il les retranscrits à la perfection. Sinon la réalisation est elle aussi parfait avec une photographie léchée et très esthétique, un montage s'alliant parfaitement au rythme du jazz et une musique absolument génial, je ne suis pas un grand fan de jazz mais ici les morceaux choisis sont vraiment excellent. La mise en scène de Damien Chazelle est inspirée et ingénieuse, il compose ses plans avec intelligence et l'ensemble est tenue d'une main de maître. Il s'impose d'ailleurs comme un véritable chef d'orchestre filmant avec rythme et maestria disposant de passages vraiment sensationnels comme la scène très brutale de l'accident et les scènes de cours qui sont d'une tension folle, on appréhende vraiment ses passages en ce demandant comment et quand ceux-ci vont déraper, on nous place dans le même état d'esprit que le personnage, en appréhension constante. En ça le final est sans aucun doute un des climax les plus intenses et prodigieux que j'ai vu depuis un certain temps, la composition de la scène, le talent des acteurs, la tension, le rythme et etc, tout ici atteint son paroxysme dans un moment de cinéma inoubliable et culte qui confine à lui seul à un coup de maître et qui vaut au film le statut de chef d'oeuvre.En conclusion Whiplash est donc bel et bien un magnifique chef d'oeuvre, un film comme on en voit trop peu qui sonne tout le temps juste, qui ne connait aucunes fausses notes et qui ne s'oublie pas facilement. On est en face d'une oeuvre fascinante et obsédante ayant parfaitement conscience d'elle même et des thèmes qu'elle abordent, même si elle peut paraître inaccessible en raison de l'univers qu'elle aborde, elle se montre universelle et juste de par son intelligence. Plus qu'un coup de maître, un coup de génie.
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2014
    Claque monumentale. Le film oppresse tel un thriller, tout monte en puissance jusqu'à un final dantesque de solo de batterie mais aussi d'affrontement (presque) silencieux entre le maître et l'élève, qui prend ici son envol (grâce à la manipulation?). Mais le film est grandiose grâce à une interprétation rarement vue. Jk Simmons est juste hallucinant de perversité, d'antipathie et violence puis, d'un coup, de douceurs et de miel. Cet acteur est injustement méconnu et sous utilisé. Je vous conseille la série OZ où il crevait déjà l'écran. Le jeune Tiller est lui aussi brillant, sa prestation est magistrale, l'élève dépassant au final la perversité du maître, en utilisant ses propres armes, pour donner le meilleur de lui-même. Il donne tout dans un rôle physique et complexe, peu évident à son âge. Le résultat à l'écran : un duo troublant, âpre, qui entremêle les émotions. On est complètement embarqué dans cet affrontement entre deux fous de musique (ou deux fous tout court?). Il reste ambivalent tout au long du film car on se questionne sur les réelles motivations du professeur : croit-il réellement au don de son élève? Est-il juste sadique? Les deux? Le réal n'apporte pas de réponse et alterne presque jouissivement entre ces possibilités. Le spectateur est alors dans la position de témoin inconfortable. Il n'a pas les réponses et les aboutissants, ce qui peut gêner pas mal de personnes certainement. Visuellement, le film est assez magnifique. On ressent tout grâce à une caméra fluide et rythmée, alternant avec autant de tempérament que les personnages et la musique, les scènes chargées en émotions, regards, répliques cultes. Sa manière de filmer les instruments ressemble presque à de l'amour, c'est charnel (voire les scènes où la transpiration se retrouve sur les cymbales, on crache par terre la salive du trombone) autant que violent (le sang est souvent mêlé à ces mêmes instruments - objets donc autant de plaisir que de douleur). Moi qui n'aime pas particulièrement le jazz, j'ai vraiment découvert une ambiance, une âme à cette musique, un sens même. A travers cette musique, c'est l'âme des protagonistes qui apparaît, brute et nue. Pas mal de spectateurs ont été choqués par cette violence et l'ambiance du film, la perversité des scènes et les propos souvent limite. Mais, au contraire, c'est toute l'histoire et la force du sujet. Le film bouscule et indispose en cela. On est autant mis à mal que le batteur, que l'orchestre aussi, qui subit silencieusement la maltraitance. Car c'est aussi le silence quasi général qui gêne. Au fond, ce monstre agit sans inquiétude particulière. On attend presque sa rédemption. Non, c'est un film sans lueur et ce, malgré la scène finale qui devrait aboutir au sacre du batteur ET du meneur. C'est tout à fait symbolique de ce film border line qui interpelle, choque, bouleverse car il démontre toute la force de la musique, le don et le travail qu'elle nécessite mais pose la question de la souffrance dans l'apprentissage. Le héros se découvre surement lui-même au final, en poussant ses limites que son maître a fait exploser dans une envie vengeresse.Savait-il ce qu'il allait provoquer ? Ou comme son père, ne soupçonnait-il pas du tout ce génie en sommeil qu'une envie de vengeance, à son tour, a réveillé? Les génies doivent-ils en passer par là pour exercer leur talent? Damien Chazelle ne répond jamais à la question et c'est surement en cela que le film dérange : c'est bien au spectateur de trouver sa réponse. Je recommande pour enfin un film original, onirique, brillant et choquant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Lorsque l’on a J.K Simmons dans un rôle de dégénéré ça ne peut-être que bon. Et c’est le cas dans Whiplash. Cet acteur nous donne des frissons dans le dos chaque fois qu’il parle. Ses mimiques, ses répliques ou tout simplement son jeu d’acteur est parfait ! Un peu plus jeune, Miles Teller nous livre également une incroyable performance. Son personnage est très intéressant et très attachant. Ses colères, ses larmes, ses blessures et son envi de réussir provoquent en nous de nombreuses émotions. Le jeu d’acteur dans ce film est donc irréprochable.

    Mais s’il n’y avait que ça, tout dans ce film est parfait. Tout d’abord le scénario ; il est excellent. Aucune faute de narration n’est présente, il tient la route de A à Z et nous offre de nombreux rebondissements tout au long du visionnage. Le scénario est accompagné d’une mise en scène qui fait une grosse partie du travail dans ce film. S’il n’y avait que la musique, le film n’aurait pas eu cet impact. En effet, de nombreuses insères sont visibles. Cela pour mettre en valeur les blessures du protagoniste mais également toute l’énergie qu’il dépense en s’acharnant sur sa batterie.
    Le travail visuel est impeccable et très surprenant ! Les mouvements de caméras se faufilant de droite à gauche son impressionnants. Je pense particulièrement à la scène finale en disant ça. Et d’ailleurs, quelle scène finale ! A couper le souffle ! La musique et les effets visuels assemblés, c’est une arme.
    En parlant des musiques ; même un fan de rap sera séduit par ces musiques de jazz. Avertissement : Vous les aurez en tête pendant en bon moment.

    Conclusion :
    Un film impeccablement réalisé, accompagné d’acteurs excellents, d’une mise en scène parfaite, de dialogues à la fois drôles, choquants et cultes et de scènes époustouflantes,… .Whiplash clôture l’année 2014 et ouvre l’année 2015 en beauté. Il figure parmi les plus grands films de la décennie. A voir, en Version Original ! Les coups de gueule de J.K Simmons n’auront pas le même impact un français. Ce petit bijou mérite amplement le titre de chef d’œuvre. - Baptiste Vanwalleghem
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    113 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Ce film est une claque magistrale. Deux points que j'ai retenu, la mise en scène éclaboussante, qui époustoufle tout le temps. Et la direction d'acteurs, avec la confrontation des deux personnages principaux incroyable. Trois oscars mérités. Les musiques sont captivantes et le rythme crescendo jusqu'à la séquence finale paroxystique qui cloue le bec, d'un coup. C'est un tour de force, un plaidoyer pour l'ambition, pour l'acharnement passionnel, ce film est nécessaire. Chef d’œuvre bien entendu.
    yohanaltec
    yohanaltec

    100 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Le film qui a secoué Sundance est un vrai petit bijou. Tout y est parfait, que ce soit la photographie, la mise en scène, mais surtout la BO, jazz et prenante, et les performances de Miles Tellier, excellent en jeune batteur sous pression et le terrifiant J.K Simmons, qui mérite bien son oscar.
    Lu34s
    Lu34s

    63 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Premier long métrage de Damien Chazelle, ce dernier, après avoir écrit deux scénarios et dont celui-ci est le troisième, met en scène un jeune batteur, sans amis, en quête de gloire afin de devenir l'un des meilleurs batteurs du monde. Et pour réaliser son rêve, un professeur tyrannique l'engage dans son orchestre en tant que suppléant et tourneur de page du batteur attitré. Jusqu'à ce que ce qu'il parvienne à obtenir ce titre qu'il convoite tant et ainsi mettre en marche son objectif. On se retrouve dès le début du film avec un travelling majestueux, présentant le jeune personnage de Miles Teller, qui rencontrera par la suite le professeur de musique aux méthodes peu orthodoxes qu'incarne J.K. Simmons. Ce face à face perdurera tout le long du film grâce à un rythme intense, des scènes chocs, comme les innombrables blessures que subit le jeune personnage de par un entraînement rigoureux, mais aussi et surtout grâce à un duo d'acteurs exceptionnel. En effet, Miles Teller, que l'on avait découvert en début d'année dans The Spectacular Now et Divergente, change radicalement de registre pour une performance choc et incroyable. Il doit alors faire face à l'immense J.K. Simmons, le boss du Daily Planet dans les Spider-Man de Sam Raimi, habitué des seconds rôles, en tyran acharné par la perfection de son jeune orchestre de jazz jusqu'à être psychologiquement très violent à l'image du mythique sergent instructeur dans Full Metal Jacket de Kubrick. Et bien que ces deux personnages paraissent diamétralement opposés, ils forment tout de même un duo possédant une alchimie assez rare au cinéma qui fonctionne parfaitement. En poussant à bout son élève, le réalisateur arrive à montrer tout ce qu'un individu serait capable de faire pour être au meilleur niveau, le meilleur tout simplement, et cela sans aucun contact physique. Damien Chazelle nous gratifie aussi d'une mise en scène fabuleuse entre mouvements de caméra brusques en passant du chef d'orchestre au batteur, une musique jazzy forcément délicieuse dont le morceau éponyme en fait parti, et une direction d'acteurs irréprochable. Pas mal pour un premier film. Mais ce qui nous fait réellement halluciner, c'est bien le final du film dont le réalisateur nous gratifie d'un solo de batterie dantesque, jouissif et éprouvant, où les performances de J.K. Simmons mais surtout celle de Miles Teller atteignent leur paroxysme. Un sans faute donc pour ce film produit par Jason Blum, célèbre producteur de films d'horreurs récents, mais aussi par Jason Reitman, qui a ici "prêté" son acteur fétiche J.K. Simmons. Whiplash accentue ainsi la torture psychologique des personnages mais aussi du spectateur qui en ressort alors bouleversé et quelque peu étourdi par cette confrontation désormais mythique menée d'une main de maître par le nouveau réalisateur qu'est Damien Chazelle. L'année 2014 s'achève ainsi en beauté.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    60 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2014
    Ce film est exceptionnel. C'est un film initiatique qui se passe à New York dans un conservatoire de musique.
    L'histoire est centrée sur un jeune batteur de 19 ans, à la quête de l'excellence, et sur son professeur qui est aussi responsable d'un jazz-band de niveau national.
    C'est un duel psychologique avec rebondissements, séances de torture consenties (ou non), des drames, du sang, de la sueur, des cris, des larmes et surtout de la musique et du rythme. Ce n'est pas bien pensant, c'est enthousiasmant et parfois jubilatoire.
    Mon film de l'année 2014 sans conteste.
    LeddyZ
    LeddyZ

    109 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    Whiplash est comparé parfois à Black Swan et considéré comme sa version "jazzy" et masculine. En effet, on retrouve quelques points communs entre le film de Chazelle et celui d'Aronofsky, notamment la folle et excessive détermination d'un jeune élève à rechercher la perfection dans la pratique de sa passion et par là-même à devenir un "grand". Cette recherche passe nécessairement par un entraînement terrible qui laissera de sacrées séquelles chez chaque personnage. Bon, Black Swan était excellent, rien à dire là-dessus: flippant, sensuel, remarquablement interprété, etc etc. Mais Whiplash est mieux, carrément, carrément mieux. Et puis il est tout de même globalement bien différent, car moins centré sur la psyché du "héros"; ainsi, je ne comparerai pas les deux films. Je précise juste rapidement la supériorité de Whiplash par rapport à l'autre film tant adulé afin d'inciter les sceptiques restants à se remuer l'arrière-train et à se rendre dans la salle de ciné au plus vite. Whiplash est un chef-d'oeuvre. C'est le genre de film qui vous fait croire que la perfection existe au cinéma. Doté d'un montage particulièrement énergique, de plans saisissants et hypnotiques empreints de sueur et de sang, et enfin d'acteurs sensationnels - l'un, Miles Teller, campant un jeune batteur obnubilé par son ambition de devenir le nouveau Charlie Parker, et l'autre, J.K Simmons, jouant un professeur tyrannique sans la moindre empathie et semblant même jouir de la souffrance des marionnettes qu'il mène à la baguette - Whiplash est un rouleur compresseur, une grosse claque dans notre gueule, bref, un film qui nous prend aux tripes par la pression qui s'en dégage, et qui nous hérisse le poil et nous donne des frissons. Devant la scène finale, je suis resté bouche bée, le cul vissé sur mon fauteuil, les yeux equarquillés et les tympans en émoi. Certains spectateurs autour de moi étaient tellement stressés et subjugués qu'ils ne tenaient plus en place et se levaient de leur siège. Au générique, tout le monde a applaudi. Ça n'était pas arrivé depuis bien longtemps (même pas pour Interstellar, Mommy ou encore Her, qui l'auraient bien mérité). Que vous aimiez le jazz ou non, que vous soyez allergiques ou non aux films qui manquent de combats et d'explosions et dont le budget n'excède pas le milliard de dollars, Whiplash a toutes les chances de vous plaire, et même plus encore, de vous faire kiffer votre race, comme dirait l'autre. Alors, qu'est-ce-que vous attendez ? Foncez !!!
    Marvelll
    Marvelll

    89 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Avec Whiplash, le jeune Damien Chazelle (29 ans) s’est mis une pression énorme. Deuxième long-métrage et déjà, un chef d’œuvre. Que je n’aimerais pas être à sa place. Cette pression énorme de devoir confirmer. En fait, si. Car j’aimerais être un génie. Je guette très fort son prochain film La La Land toujours avec Miles Teller, mais accompagné cette fois-ci d’Emma Watson.

    Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
    Nyns
    Nyns

    221 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2015
    Waah j'ai encore du mal à m'en remettre... Je dirais dans un premier temps : exceptionnel, explosif, exaltant... Whiplash. Moi qui pensais qu'un gars qui explique à un autre gars comme jouer de la batterie ça ne pouvait pas fonctionner... j'étais loin du compte. Damien Chazelle a réussi à valoriser cet instrument d'arrière plan en lui rendant tout son potentiel électrique. Mais Whiplash c'est avant un duo de choc, inoubliable. Ils nous feraient presque oublier que l'on regarde un film sur la musique... J.K. Simmons (quel homme!) nous prouve que son jeu d'acteur charismatique à été sous-estimé jusqu'à présent puisqu'à le voir là, on oublie tout le reste (oscar amplement mérité). Mile Teller est une belle découverte aussi (même si n'a joué que 70% c'est déjà pas mal!). Le film a déjà fait couler beaucoup d'encre, mais dans l'histoire c'est la sueur, le sang et les larmes qui affluent. Par moment plus angoissant qu'un thriller, Whiplash met les nerfs complètement à vifs, autant pour les protagonistes que les spectateurs. Concernant la musique, on peut dire que le jazz est loin d'être fédérateur (comme le dit Andrew "ce n'est pas pour tout le monde"), mais Damien Chazelle arrive a nous y faire adhérer malgré tout, comme si c'était une évidence. Whiplash témoigne du sacrifice d'une vie face à la difficulté du haut niveau quel qu'il soit (même s'il rappelle qu'il est plus facile d'être reconnu avec un niveau moyen quand la discipline est populaire), et pour nous simples musiciens ou sportifs du dimanche c'est assez déroutant. Le Black Swan de la batterie.
    Noémie Laurent
    Noémie Laurent

    52 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Un univers complet dans lequel des personnages complexes évoluent : leur trajectoire est à tout moment inconnu et cette hésitation constante entre l'erreur et la réussite est parfaitement rendue à l'image et au son. La bande originale est merveilleuse et totalement accessible à ceux qui n'y connaissent rien en musique. Sublime !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2015
    Une dinguerie magistrale. Je partais sur une appréhension de voir un film trop académique et intello, notamment en temps que fils de msuciens de jazz. Finalement, c'est un thriller psychologique complètement allumé. JK Simmons y est pour beaucoup. Attachez vos ceintures, ça déménage. Une façon de filmer assez travaillée, par moments proche de mon chouchou David Fincher je trouve. Le duel est comme le dit l'afficje, inoubliable. Le masochisme de l'étudiant et le fanatisme éducatif du prof se rencontrent dans un rapport de domination terrible. La musique ? De haut niveau. (Je précise que je ne suis pas un fan de jazz...) Une réflexion sur la persévérance, la recherche de l'excellence, la volonté dese dépasser, d'être le meilleur, le sérieux dans le travail. C'est un film qui peut, suivant votre mentalité, vous donner envie de vous secouer pour atteindre vos objectifs. L'humanité brute du prof est manifeste, dans son ambivalence radicale entre sa férocité dans sa salle d'entraînement et son charme en tant que musicien de piano bar. Dans whiplash, il y a "whip". Le fouet. Un film qui frappe.
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