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Un visiteur
1,0
Publiée le 1 janvier 2015
On aurait mieux fait d'appeler ce film "Blood on the drum set". C'est l’une des images les plus récurrentes du film. Ce que nous apprenons de ce film : Si tu vas jusqu’au déni total de tes besoins, tu mérites d’être célèbre. Le film, qui ne raconte pourtant que le parcours d’apprentissage d’un jeune batteur, est porté d’une ambiance très violent. J’ai trouvé parlant que lors d’une de ces scènes intenses, une spectatrice c’est évanouie dans la salle, et nous avions droit à une intervention de pompiers pendant la séance.
Le reproche que je fais, c’est que le film ne prend aucune distance critique de tout ça. Le protagoniste dit : « J’aimerais mieux mourir de drogues jeune et célèbre, plutôt que vivre calmement jusqu’à mes 90 ans et tomber dans l’oublié. » Ce n’est jamais rectifié. Le film se termine en montrant le batteur jouer son chef-d’œuvre : La salle applaudit. Personne, y inclus le scénariste, semble avoir compris la dimension tragique de cette histoire. C’est dommage pour notre société, qui semble donc accepter la pensée : Mieux vaut mourir célèbre qu’heureux.
A mentionner qu’il y a un film français qui passe aussi en ce moment et qui tient un discours tout autre sur l’éveil d’un talent musical, c’est « La famille Bélier », et je n’hésite pas à le recommander vivement.
Je n'ai pas vraiment aimé ce film.... Il est peu être vraiment représentatif de la vie de quelqu'un mais je n'ai pas accroché. Ma compagne pareil nous nous sommes vraiment ennuyé devant Whiplash. A la limite le film serait triste mais beau passe encore.....Mais la c'est proche du sadisme à certain moment....La fin est le seul point positif d'un film qui traîne en longueur. Pour moi il ne s'agit pas d'un bon film.....après chacun son opinion puisque je suis l'un des seuls à avoir infligé une note pareil à ce film.
Un film dont j'attendais beaucoup plus étant donné la critique très enthousiaste. Alors c'est correctement fait mais quand même très répétitif et on sent vraiment l'envie de rentrer dans un moule Sundance...
C'est vrai que c'est difficile de parler de la musique, mais ce n'est pas une raison pour en parler faussement, avec des plans fades et vides d'intérêt, gratuits (contrairement à cette soit-disant grande rigueur qui est un grand thème dans ce film), tout étant centré sur le petit tout petit scénar m'as-tu-vu même pas intéressant, bon pour divertir l'amateur du blockbuster, en somme, très mauvais mais contradictoirement très prétentieux, signé par un auteur immature qui a manifestement quelques lacunes dans le domaine musical & cinématographique & esthétique.
Etant batteur professionnel, on m'a bien sûr recommandé Whiplash, mais je ne sais pas pourquoi, je savais en gros à quoi m'attendre.
En fait ici, c'est Full Metal Jacket version musique. Les Marines qui font de la musique. Et quelle musique ! Taper du 330 bpm à la noire en frisés sur ride et caisse claire ... super. Aux USA, il existe même des concours de vitesse comme ça. Mais on est loin, très loin de la musique. On est dans le sport ici.
Coté cinéma c'est pas mal foutu. Mais le scénario complètement délirant du "je te traite de connard d'enculé de sémite sodomite, donc tu deviens bon" revient en trame de fond quoiqu'on fasse. Alors on cherche à l'oublier, mais dans ce cas là Full Metal Jacket est mieux.
Que dire de ce film.... La réalisation, les acteurs, le tournage, l'ambiance est excellente. Vraiment. Le spectateur est très bite immergé dans l'histoire, il vit les émotions du héro, a peur pour lui, pendant toute la durée du film...
Mais le message...
Comment justifier l'injustifiable au nom d'une passion, d'une quête d'absolu, comme dit dans certains commentaires... Ca ne marche pas comme ça. Sacrifier beaucoup de chose pour atteindre un but, ok. Mais il ne s'agit pas de cela dans le film.
spoiler: Le film ne montre pas cela. Il montre un adolescent un peu asocial qui n'hésite pas à mettre sa vie en péril, car sous influence de son prof. Cet ado est victime d'harcèlement moral, et le film nous dit à demi-mot que ça....
La note est dure, mais la morale (l'immorale?) de l'histoire est tellement abjecte qu'il ne mérite pas mieux.
Attention : on croit aller voir un film sur la musique et en particulier la batterie, il s'agit en réalité d'un film sur le harcèlement moral. Pire, il en fait l'apologie. De façon redoutablement efficace. Il n'y a qu'à écouter les commentaires des personnes qui sortent de la salle ou même lire ceux qui sont postés ici pour s'en convaincre : la méthode serait justifiée parce qu'elle ferait émerger l'excellence. Il est utile de rappeler que LE HARCÈLEMENT MORAL EST UN DÉLIT. Dans la vraie vie, de telles méthodes provoquent des dégâts psychologiques graves, et personne n'est capable de dire à côté de combien de génies nous sommes passés, écoeurés car victimes de telles pratiques. Le film prend clairement position sur une question qui ne devrait même pas être posée.
Deux remarques : - je n'ai rien vu de musical dans ce film, c'est au contraire de l'anti-musique. Dans la recherche de la précision et des performances, n'importe quelle machine fera mieux mais sans âme. Il n'y en a pas non plus dans le film. On est loin du génie. - si la batterie a été choisie comme instrument de musique, c'est juste parce qu'elle peut se substituer au chef d'orchestre, et créer ainsi les conditions d'un duel entre deux hommes. S'il s'était agit d'un clarinetiste, il ne lui restait qu'à aller se pendre.
1 - Puisque le titre de film fait référence au morceau du Jazz Whisplash de Hank Levi, le réalisateur du film Damien Chazelle s'est limité seulement à l'instrument de la batterie, et par conséquent négliger tous les autres membres du groupe alors les autres instruments.
2 - Au fil du film le réalisateur donne l'impression aux spectateurs qu'une histoire d'amour va être inaugurée et par conséquent serait une motivation pour le jeune musicien que je le trouve subjectivement pas charismatique du tout. Pourquoi à ne pas donner plus de chance pour cette phase à paralléliser le film ?!
3 - Un tel professeur féroce, intraitable et ainsi charismatique, Monsieur Fletcher, ne pourrait être humilié et être dépassé par un tel élève que tout le monde avait l'impression qu'un petit courant d'air pourrait lui faire tomber.
Le film accumule tous les poncifs des rapports maître-élèves sans faire évoluer les personnages le moins du monde. Aucune complexité, juste une répétition de répétitions qui se déroulent plus ou moins bien. Aucune crédibilité du personnage principal, qui est par exemple toujours en retard ou en empêchement le jour d'une compétition. Comment peut-on réellement s'intéresser à un adolescent aussi niais ? On comprend que le prof veuille un peu le secouer et, du coup, on est carrément du côté du professeur qui ne fait rien d'autre que lui apprendre à se dépasser.
Un film qui glorifie un prof méchant, qui masque son manque de talent par l'humiliation de ses élèves, sans que personne n'y trouve à redire. Tout le film tend vers l'acmé de la scène finale. Mais honnêtement, on s'ennuie et l'alchimie ne prend pas, aucune émotion ne ressort de la musique.
Les bons films musicaux ne manquent pas. Romance inachevée, Les demoiselles de Rochefort, Chantons sous la pluie. Là j'ai eu l'impression de regarder un film BDSM homo.
Avec une thématique peu commune et un bon casting, Whiplash avait tout pour être un excellent film. C’est raté.
Le problème ce n’est pas l’histoire, ni même les acteurs. Ce sont ces scènes et ces textes ostentatoires qui par leur nombre aussi excessif que leur nature donnent l’impression qu’on a affaire à une caricature.
Beaucoup trop de scènes sont contre productives. C’est le cas lors de ce dîner où s’engage une joute verbale entre les membres de la famille dont la répartie est telle qu’elle annule l’objectif initial de la scène: créer de l’empathie pour le héros. Un sentiment qu’on peinera à avoir compte tenu de l’égoïsme dont fait preuve Andrew à de nombreuses reprises tout au long de l’histoire. Il quite sa copine sans scrupules pour poursuivre sa quête de la gloire absolue. Il n’éprouve aucune empathie pour ses camarades batteurs et profite de leurs échecs même lorsqu’il en est en partie responsable.
Sans parler de la malchance dont est victime le héros. Aurait-il pris un selfie avec Drake? Une malchance telle qu’elle en devient totalement prévisible. On savait tous que ce classeur à partition posé sur une chaise allait disparaître... Et même lorsque l’effet de surprise est là, c’est le cas lors de l’accident de voiture par exemple, le héros parvient quand même à s’extirper de la carcasse et à arriver à l’heure! Rien de plus normal qu’un étudiant qui arrive aux examens essoufflé et en sang. Music maestro!
On aurait également aimé en savoir plus sur le héros. D’où lui vient sa passion pour la batterie? Qu’est-ce qui le motive réellement à vouloir devenir le meilleur. Au lieu de cela on aura droit à des scènes fades, sans dialogues, où on observe Andrew écouter des morceaux de jazz ou regarder des vidéos de lui enfant jouant de la batterie. Au final on ne ressent pas à un seul instant cette notion de plaisir si importante dans la musique.
On aurait aimé se sentir immergé dans la vie d’un conservatoire que beaucoup d’entre nous ne connaissent pas. On devra se contenter des mêmes scènes de répétitions où le méchant professeur insulte ses apprentis batteurs.
L’emphase sur le batteur est d’ailleurs beaucoup trop importante. Une seule est unique scène met en lumière les autres musiciens de l’orchestre. Le reste du temps: c’est la faute du batteur!
C’est donc avec une grande frustration que s’achève le visionnage de Whiplash (Coup du lapin en français). On à le sentiment d’un travail bâclé. L’histoire méritait mieux. Les acteurs méritaient mieux. Le public méritait mieux. Un véritable coup du lapin porté à nos espoirs sur ce film.