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Un visiteur
4,5
Publiée le 15 février 2016
Whiplash est un long-métrage d'une virtuosité cinglante où l'intensité dépasse toute limite que peut imposer le cinéma et nous mène à un dernier quart d'heure absolument divin sur tous les tableaux si bien que l'on ne peut que se taire et admirer, les yeux grand ouverts et la bouche bée, le clou d'un spectacle prodigieux.
Une batterie, deux cinglés de musique et un fatras de sueur, de sang et de guerre psychologique dans une intensité rarement atteinte jusque là. Moi qui n'apprécie pas particulièrement le jazz, je me suis laissé complétement embarqué dans cette plongée surréaliste au coeur d'une grande école de musique mais surtout dans la relation ambigüe entre un maître despotique et son élève surdoué. On reste sans voix devant les méthodes peu conventionnelles et même extrêmes du professeur mais également devant l'inhumanité grandissante et l'arrivisme sans borne du jeune batteur. C'est une franche claque derrière la tête et on le doit beaucoup aux interprétations mémorables du duo Teller/Simmons qui font largement oublier les quelques approximations scénaristiques, la mise en scène au cordeau de Damien Chazelle n'y est pas étrangère non plus tout comme la B.O. entrainante faite uniquement des morceaux du film. Une sacrée expérience finalement, puissance et choquante, pour une oeuvre atypique qui se ressent bien plus qu'elle ne se regarde, étrange mais palpitant au possible.
Damien Chazelle réussi, grâce à d'excellents interprètes, à dépeindre une relation ambiguë, faite de respect et de haine, entre un maître et son élève. Le jazz, autant que certaines joutes verbales, rythme efficacement le film.
Une grosse claque ce film! J'aurai du pensé à le voir plus tôt. Une histoire entre un batteur super entraîné, qui donne tout pour réussir et se faire remarquer et un chef d'orchestre qui emploie des méthodes assez particulière avec ces élèves pour leurs montré qu'ils peuvent se dépasser et aller plus loin de ce qu'ils croient possible. Une sacrée tension est ressentie dans ce film, on ne s'ennuie pas une seconde! Acteurs au top! Rien à redire, j'ai vraiment adoré le chef d'orchestre représenté un peu comme un sergent de la marine avec ces moyens d'expression vraiment violente qui poussent les élèves à bouts mais tout ça est vraiment nécessaire, en tout cas pour lui car il veut que les musiciens réussissent! Je le note pas 5.0/5 car j'ai quand même trouvé que les pièces ou ce trouvé les personnages étaient trop renfermer, trop oppressante, c'est dommage mais sinon super film ! À voir !
il n'est pas étonnant que ce film fut l'un des préférés des Oscars lors de sa sortie comme il n'est pas étonnant que la performance de J.K. SIMMONS ait été saluée non plus. le fort de Whiplash, c'est la puissance de cette confrontation entre l'élève et son professeur qui se réalise sur un groove haletant.
Magnifique. Rien à dire. Des trois fois où je l'ai vu, je me suis surpris à bouger sur ma chaise à la scène finale, entraîné par le rythme de la batterie.
scénario tendu acteurs incroyables film tenu mais le réalisateur nous donne à voir la même scene avec un crescendo jouissif mais un peu repetitf à la longue. on sent que le film est la version rallongée du court metrage dont le scenario est issu. à voir car belle maitrise dans la mise en scene et le montage.
Un film qui traite plus d'un sujet que d'une histoire. Et partant de là, il faut un minimum s'intéresser au sujet pour apprécier ce film, à savoir le jazz. Au delà de ça, techniquement parlant, tout est excellent (jeu d'acteur, bande-son, plans, lumières...). A noter l'omniprésence du duel professeur-élève, l'assiduité et la rigueur que réclame le jazz, et des sacrifices que chacun est amené à possiblement faire dans sa vie professionnel, pour obtenir les éléments essentiels de ce film. Un bon moment du cinéma, mais qui me marquera pas très longtemps.
Damien Chazelle n'aura pas attendu longtemps avant d'asséner un uppercut au cinéma. Whiplash n'est que son deuxième film et semble pourtant avoir été réalisé avec l'expérience d'un cinéaste s'étant déjà trouvé. Et c'est en grande partie de là que l'œuvre tire sa force. Dans les mains de beaucoup d'autres, ce duel entre le prof de Jazz tyrannique et l'élève obstiné aurait résulté en un film divertissant mais anecdotique. Mais Chazelle offre à son film des contours de thriller (la précision des plans rappellent Fincher) et une ambiance unique qui le propulse hors des sentiers battus. Débarrassé de toutes les scories qu'on retrouve trop souvent dans ce type d'histoires (empathie excessive et bons sentiments), Whiplash est un vrai grand huit qui réussit la prouesse de transcender son sujet initial.Car ici, il n'est pas uniquement question de musique. Mais de passion et de ce qu'on est prêt à sacrifier (ou pas) en son nom. Il y a également cette notion de dépassement de soi ou des autres (le passage à l'âge adulte évidemment), la résolution Œdipienne, et la place de l'héritage (les références à Miles Davis). Chazelle vise l'universel par le biais de l'intimiste et atteint des sommets de maestria avec son final littéralement orgasmique (un sens du montage "physique" prodigieux). Dix minutes, sans parole et où pourtant tout est dit, qui mettent KO. Dix minutes plus intenses et dévastatrices qu'une année de blockbusters pyromanes, et je pèse mes mots. Miles Teller fait un sans-faute dans le peau d'Andrew, et J.K Simmons compose un inoubliable Terrence Fletcher (qui évoque le "délicieux" sergent Hartman de Full Metal Jacket). Culte.
Il n aura fallu que quelques instants pour être totalement dans cette histoire on va dire quelques coups de batterie. Quel choc entre l élève et le maître. Je ne suis pas forcément un grand fan de jazz mais la c était un vrai plaisir.
Whiplash offre tout d'abord un duo de comédiens révélant une étonnante alchimie, puissante et presque sado masochiste.
Whiplash est avant la montée en puissance d'un duel au sommet, emmené par des comédiens qui électrisent l'écran. Miles Teller, même si son énergie et son potentiel ne jaillit vraiment que quand il est devant sa batterie, J.K. Simmons, lui, complète le duo et compose un antagoniste fascinant et terrifiant.
Cependant, même si le casting s'avère être à la hauteur, la réalisation ne laisse ni chaud ni froid. Certes, la mise en scène (particulièrement la scène finale) se révèle être efficace, mais sinon, le tout manque clairement d'originalité et de fraîcheur.
Le film est un savoureux mélange de Full Metal Jacket et Black Swan, mais, on se rend compte rapidement que le métrage n'invente hélas pas grand chose, se contentant avec un certain talent tout de même, de recycler une recette connue...
Le film du dépassement de soi, de l'exigence et du talent affiché. La relation est terrible entre les deux hommes et même si le sujet semble assez simple, l'interprétation et l'histoire sont formidables. Jusqu'où peut-on encourager un talent? Jusqu'à le dévoiler ou l'anéantir????? Très bon avec cette fin vibrante et intense....
Un film fort où l'on ressent dès les premières minutes la tension entre les 2 personnages. Le duo d'acteurs est époustouflant. Bravo à la prestation de Teller (dans le rôle de cet étudiant en musique qui va aller jusqu'au bout de lui-même pour accéder à son rêve et assouvir sa passion de la Musique) . Une énorme ovation pour l'acteur JK SIMMONS (dans le rôle de ce prof de musique tyrannique, pervers, dictateur avec un enseignement aux manières quasi militaires, qui ne recule devant rien pour obtenir le tempo de ces étudiants) Même sans aucune notion de jazz, ni de gôut pour cette musique, je me suis laissé porté par les morceaux joués. Une atmosphère électrique, une tension extrême. De belles scènes A voir absolument !!!!