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    Whiplash
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    1 174 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    14 101 abonnés 12 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Jouait! Encore et encore, avec une idèe en tête : se consacrer corps et âme à la batterie pour devenir le nouveau Buddy Rich! Avec "Whiplash", Damien Chazelle dèpasse largement les lois mècaniques de la rèussite! Et signe là son premier grand film, deux ans avant le phènomène "La La Land" qui lui a valu l'Oscar du meilleur rèalisateur! L'univers du jazz comme si vous y ètiez avec un affrontement maître / apprenti mèmorable! Terence Fletcher pousse ses èlèves au-delà de ce qu'on attend d'eux! Pour lui, c'est absolument indispensable! Un peu comme si l'on privait le monde des prochains Louis Amstrong et Charlie Parker! Chazelle filme puissamment ce personnage complexe! il sait que l'âme du film, son exigence et sa tyrannie, c'est J.K. Simmons! Remarquable, impressionnant, immense! Tout comme son partenaire, le jeune et prometteur Miles Teller qui n'en finit plus de progresser en devenant l'un des meilleurs acteurs de sa gènèration! Les deux ensemble, c'est de la dynamite, car jouè avec hardeur et passion! Chazelle nous trimballe de l'ombre à la lumière, du progrès à l'excellence, de la perfection à la folie! Magistral et prenant car même ceux qui n'aiment pas particulièrement le jazz y trouveront leur bonheur avec de la sueur, des larmes et du sang! La vie est dans ce film! Le plaisir des yeux et de l'ouïe en plus! Golden Globes et Oscar du meilleur second rôle (ô combien mèritè) pour Simmons...
    Caine78
    Caine78

    6 858 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2015
    C'est simple : si vous aimez le cinéma, vous aimerez « Whiplash ». Car cette œuvre, c'est LE cinéma à l'état pur. Un petit budget, mais une intensité de tous les instants, un rythme souvent effréné enchaînant scènes marquantes sur scènes marquantes, le tout avec un sens de la mise en scène absolument étourdissant et un amour de la musique transpirant quasiment à chaque plan. De plus, l' œuvre garde toujours une réelle complexité à travers le regard qu'elle porte sur l' « affrontement » entre ses deux personnages principaux, se rejoignant dans leur passion pour le jazz mais se déchirant violemment sur la « méthode » pour atteindre la perfection, à l'image de moments de répétitions absolument démentiels et parfois d'une cruauté assez inouïe. Il faut dire que si Miles Teller est excellent, difficile de faire de l'ombre à J.K. Simmons, immense dans un rôle absolument inoubliable et même assez fascinant, qui justifierait presque à lui seul le déplacement. Et le dénouement, dantesque, vient conclure en beauté ce superbe spectacle, assurément LE film de cette fin d'année... et peut-être le film de l'année tout court.
    FaRem
    FaRem

    8 881 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Un peu à l'image de son personnage principal, Damien Chazelle a prouvé que l'abnégation peut mener loin, car il passe avec la même idée d'un court-métrage à un film fraîchement nommé aux Oscars dans lequel, on retrouve un extraordinaire J.K. Simmons qui arrive enfin à faire oublier son personnage de la série "Oz". J'ai beaucoup aimé l'intensité de certaines scènes, mais aussi toute la psychologie du film qui montre à quel point la confiance peut être importante dans la vie et ça se ressent avec le personnage d'Andrew qui évolue énormément à partir du moment où il prend confiance en lui. Whiplash n'est pas un film réservé aux initiés, je ne suis moi-même ni fan de ce style de musique ni de ce genre d'instruments en particulier et pourtant, j'ai trouvé le film vraiment très bon.
    selenie
    selenie

    6 408 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    On pense à "BlackSwan" (2011) de Darren Aronosky pour le côté viscéral, pourquoi pas à "Mes enfants ne sont pas comme les autres" (2003) de Denis Dercourt pour la perte de contrôle sur son élève, "Whiplash" peut être vu aussi comme l'antithèse du très beau "4 Minutes" (2008) de Chris Kraus... Il manque plus de nuance et une facette plus pernicieuse du prof. En conclusion il s'agit d'un très bon film mais sans être l'uppercut ciné tant promis.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 366 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2015
    J. K. Simmons… Mais franchement : J. (mot anglais censuré) K. Simmons ! Ce mec est juste un monstre à l’écran et ce film, « Whiplash », semble autant une ode faite à ce type là, qu’elle l’est aussi pour le jazz. Parce que oui, je l’oublierais presque, mais ce film est avant tout un film qui cherche à mettre la musique sur le devant de la scène. Et qu’importe si le jazz ne vous parle pas – moi c’est d’ailleurs mon cas – l’enjeu va au-delà de ça. Et pour le coup, j’avoue être assez stupéfait de la pertinence des choix faits par le réalisateur Damien Chazelle. Dans ce film, Simmons et Miles Teller (par ailleurs très bon aussi) sont clairement les deux chefs d’orchestre et c’est le jazz qui fixe le tempo. Du coup, Chazelle organise toute sa structure filmique autour de ça. Les dialogues sont remarquablement ciselés ; la cadence de l’intrigue parfaitement rythmée, et tout cela est goupillé de telle manière à ce que l’ensemble prenne de plus en plus de force jusqu’à finir dans une remarquable apothéose. C’est maîtrisé, sobre, impeccable. Du cinéma au service de la musique. Du cinéma au service du talent… Moi cette philosophie là je l’adore… Longue vie à toi Damien Chazelle et merci pour cette pépite…
    Plume231
    Plume231

    3 959 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2015
    Le film d'un jeune prodige de 30 ans, Damien Chazelle, que tous les cinéphiles qui se respectent ont déjà vu sauf moi bien évidemment jusqu'à très récemment. Bon d'entrée de jeu, il ne faut pas être un passionné de jazz pour se laisser emporter par ce film où certes le réalisateur montre sa passion pour ce genre musical mais qui se focalise surtout sur le duel extrême, très extrême, que se livrent les deux personnages principaux, à savoir le maître et l'élève. Et on ne peut pas reprocher à Chazelle de faire la moindre concession dans ce sens.
    J.K. Simmons, dans le rôle d'un professeur d'un tel sadisme qu'il ferait passer à côté le Sergent Hartman de "Full Metal Jacket" pour un ange de bonté, est vraiment hallucinant dans la peau de cette ordure qu'on ne peut que s'incliner devant un Oscar totalement mérité. Face à lui, en élève qui dans un dans premier temps accepte de se faire châtrer mais qui va peu à peu se rebeller, Miles Teller ne démérite pas non plus dans une composition qui a pas dû être fastoche.
    On peut reprocher parfois au scénario d'être prévisible spoiler: (le coup de l'accident de voiture, on le voit très bien venir à l'avance tout comme la véritable mort de l'ancien élève !!!)
    mais jamais au film de perdre son intensité que ce soit lors des séquences de dialogues ou lors de celles musicales (prodigieusement mises en scène !!!).
    traversay1
    traversay1

    3 686 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2015
    Enfant de la batterie, le jour de gloire est loin d'être arrivé. Whiplash dépasse, et de loin, le simple récit d'apprentissage du garçon doué pour la batterie qui se retrouve confronté à un mentor qui le pousse dans ses derniers retranchements pour en tirer la quintessence. Le rapport de force qui
    s'instaure entre l'élève et le maître transcende largement tous les clichés du genre par sa violence soutenue, jamais contrebalancée par un début d'empathie entre les deux protagonistes. Jusqu'où peut-on aller dans l'humiliation et le rabaissement pour parvenir à un soi disant degré d'excellence ? Le film de Damien Chazelle, largement autobiographique, et magnifiquement interprété, ne baisse jamais la garde, stupéfiant de concision dramatique dans une mise en scène virtuose qui ne s'autorise aucun effet gratuit. Il est rare qu'un film soit aussi dénué de trace de gras, de scènes
    superfétatoires, si l'on préfère, entièrement centré sur son sujet et enserrant le spectateur dans un étau jusqu'à la fantastique séquence finale, époustouflante et intense, l'une des plus remarquables filmées en cette année 2014. Whiplash, à l'image de son titre sonne comme un coup de fouet, cinglant, proche des plus grands films de boxe. Au final, le spectateur groggy n'a qu'une envie : applaudir.
    cylon86
    cylon86

    2 566 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Andrew rêve de devenir le meilleur batteur de jazz de sa génération. Mais dans ce milieu la compétition est rude et sous la direction de l'impitoyable professeur Fletcher, Andrew va apprendre à surpasser ses limites et à tout sacrifier pour devenir excellent. Si cela implique les humiliations constantes de Fletcher qui apparaît comme rien de moins que le cousin du sergent instructeur dans ''Full Metal Jacket'' et les mains qui saignent sur les cymbales, alors d'accord. Andrew a la niaque, il veut y arriver et surtout il veut impressionner Fletcher dont la réputation est immense. Dans ''Whiplash'', la musique est loin d'être une chose agréable, c'est une souffrance qui demande une immense concentration et qui exige le dépassement de soi-même. Parlant de son expérience personnelle, le réalisateur Damien Chazelle nous montre à quel point il est dur d'y arriver dans ce milieu, un nouveau prétendant au titre de meilleur batteur se trouvant à chaque coin de l'école qu'Andrew fréquente. Avec une mise en scène vivace et rythmée, Chazelle filme les scènes de musique comme d'autres filment la guerre. Les instruments sont des armes, les musiciens des soldats qui jouent comme si leur vie en dépendait. La maestria de la mise en scène et du montage est impressionnante et nous laisse cloués, de même que l'implication de Miles Teller dans un rôle éprouvant. Mais celui qui remporte la palme, c'est bien J.K. Simmons qui trouve ici le rôle de sa vie en la personne de Fletcher, ce prof vulgaire qui ne cesse de pousser ses élèves à bout pour l'amour de la musique, quitte à en faire craquer au passage. Vraiment éprouvant.
    ffred
    ffred

    1 745 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    Présenté à Cannes, Grand Prix à Sundance et à Deauville, Whiplash était annoncé comme un choc. Si le coup de poing attendu n'est pas vraiment là, il n'en reste pas moins un excellent film. Damien Chazelle, dont c'est le second long métrage, met en scène de façon énergique et forcément très rythmée (le montage est impeccable) une confrontation professeur/élève d'une puissance assez rare et parfaitement maitrisée. Mon seul reproche serait que cela devient un peu répétitif. Mais les personnages sont bien définis, c'est intense, prenant, on se demande comment tout cela va bien pouvoir finir. Si Miles Teller (Rabbit Hole) est formidable en jeune batteur passionné, J.K.Simmons est quant à lui hallucinant en prof de musique. Une performance de haut vol (qui lui vaut déjà de multiples nominations aux récompenses de fin d'année, lui ouvrant tout droit le chemin de l'Oscar) qui restera dans les mémoires. Si Whiplash n'est pas aussi jouissif que veut bien nous l'annoncer l'affiche, on passe tout de même un excellent moment devant ce face à face à la tension extrême, véritable suspens, interprétée par deux acteurs épatants. On ne fera quand même pas la fine bouche...
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 087 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2020
    Serait-il possible que le professeur que vous aimiez le moins au lycée, voire à la fac, était finalement si exigeant parce qu'il avait foi en vous, avait saisi tout ce potentiel duquel vous n'étiez pas encore conscient à l'époque? C'est un peu la question que se pose Damien Chazelle tout le long de Whiplash, deuxième film de sa carrière qui signera son premier succès grand public, qu'il tienne des spectateurs comme des critiques.

    Majoritairement reçu comme l'un des films les plus importants de l'année 2014 (idée qui s'étendra plus tard jusqu'à la décennie), il traite si bien de tant de thématiques et d'un sujet si intemporel, la quête de la réalisation des rêves, qu'il ne pouvait que toucher un maximum d'âmes et s'imposer comme l'un des grands films du siècle. Il n'y a pas de doute là dessus, Whiplash marque une date importante dans l'évolution du film musical.

    Que ce soit par le sérieux de son ton, toujours très grave, entre la névrose et la paranoïa, ou la dureté de son milieu, dépeint comme un camp d'entraînement dans lequel règnent les pires sévices, le long-métrage tient presque plus du thriller psychologique à tendance angoissante que de la quête de soi à laquelle on pouvait s'attendre; servi par cette mise en scène oppressante et rythmée qui manipule du début à la fin ses personnages, il nous plonge avec talent dans une intrigue de dépassement de soi permis par la présence violente et totalitaire d'un J. K. Simmons ultra charismatique.

    Clairement pensé pour incarner le personnage central de l'oeuvre, Simons prête son corps au personnage de Simon Fletcher, nom resté en tête pour nombre de spectateurs, dénichant un nouveau rôle dans lequel exprimer tout son charisme et son autoritarisme; quinze ans après le Spider-Man de Raimi, il aura enfin retrouvé la figure du persécuteur sans pitié, certes moins comique ici que dans l'univers de l'homme-araignée.

    Toujours très professionnel, il enchaîne les scènes en maîtrisant sa palette d'émotions sans qu'on ne puisse rien lui reprocher, si ce n'est que sa prestation, survendue depuis des années, n'atteint pas non plus l'état de grâce décrit par maints critiques; s'il reste excellent, Simons n'est pas fascinant comme la figure contraire de Robin Williams dans Will Hunting, par exemple : il incarne son rôle avec une constance à toute épreuve, mais ne parvient pas à atteindre la phase supérieure de la prestation, ce naturel que Dicaprio, Pitt, Brando parviennent à coupler à leur professionnalisme.

    A l'image d'un Miles Teller parfait en névrosé extrême, le reste du casting semble s'accorder sur les notes du chef-d'orchestre et suivre, dès les premières minutes, la direction entreprise par Simmons, qui impactera sur la vie de chacun des personnages, directement comme indirectement, volontairement ou non. C'est là qu'on se rend compte que Whiplash raconte presque plus l'histoire de Fletcher que celle d'Andrew Neimann, petit chat noir d'une famille aisée plus proche de la finance et des milieux populaires de la société que des clubs de jazz et des mentalités d'artiste.

    Autant rendu névrosé par sa famille que par son manque de confiance en soi, ce personnage symptomatique d'une époque redouble d'effort à mesure qu'avance la pellicule pour réussir sa vie professionnelle en gâchant parallèlement sa vie sentimentale, jusqu'au point de non retour jurant cruellement avec la plupart des productions américaines modernes et grand public. Pour ceux qui avaient tendance à l'oublier, la deuxième partie est là pour nous le rappeler : Whiplash est un drame où la réussite de l'art prend le pas sur la vie de l'homme.

    En ce sens, c'est absolument le contraire de Will Hunting, cité précédemment : là où Gus Van Sant décide de régler tous ses problèmes de jolie manière, Chazelle opte pour un réalisme plus brutal, duquel ne ressortira au bout du compte qu'une grande carrière artistique en perspective incompatible avec une vie amoureuse épanouie. Que ce soit par égoïsme, égocentrisme, paranoïa ou par l'évolution non voulue des évènements, on retrouve dans son cinéma cette incompatibilité entre la réalisation des rêves et le partage d'une vie commune.

    Comme si l'amour avait entravé sa propre évolution d'auteur, comme si la personne désirée allait nous détourner de nos rêves; cette thématique visiblement chère à Chazelle, puisqu'on la retrouve poussée jusqu'à son paroxysme dans l'excellent La La Land, est complétée par la présence d'un père de substitution, mentor essentiel à l'avancée de chaque artiste, qui, s'il pourra paraître des plus odieux, sera considéré comme un mal nécessaire qu'on ne saurait apprécier à sa juste valeur.

    La dernière demi-heure, concert sidérant laissant longtemps bouche- bée, affirmera l'idée de passation de pouvoir entre un maître et son élève, et de respect mutuel dans l'adversité : absolument prodigieux, il réunit tout le talent de son metteur en scène en matérialisant une heure et demi de tension, de conflit d'intérêt, de bras de fer musical et impitoyable dans une explosion de plans rapprochés et larges, allumée par la mèche d'un montage aiguisé comme un katana, libérée par le talent et l'alchimie régnant dans son duo d'acteurs principaux, Teller et Simmons qui trouvèrent là leur parfait Némésis.

    Seul bémol au tout également présent lors de sa conclusion presque parfaite, la photographie de Sharone Meir (à l'origine de celle de Le Cercle - Rings et Pay The Ghost), monochrome, renferme l'oeuvre dans des visuels aux lumières et couleurs peu inspirés, majoritairement très chaudes, presque constamment jaunes, démonstration malvenue d'un manque de talent et d'originalité que Chazelle corrigera en employant le fantastique Linus Sandgren pour La La Land.

    Le comble quand on disserte d'un univers aussi sombre que le jazz.
    tony-76
    tony-76

    1 086 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Whiplash est le titre d'un morceau de jazz. C'est un moment d'évasion que le réalisateur nous transmet. Il joue la différence avec une mise en scène et un montage de répétitions musicales qui sonne justes et qui s'avère sublimes dans l'ensemble. Andrew, le protagoniste, joue de la batterie comme si sa vie en dépendait. Il souhaite devenir un des grands musiciens de l'histoire afin de ne jamais être oublié. Miles Teller, que l'on a pu voir dans plusieurs productions pour jeunes adultes ces dernières années (Projet X, The Spectacular Now, Divergente) démontre ici qu'il peut faire bien mieux. Sa performance est digne de se retrouver parmi les meilleures. Son jeu nous sidère par son réalisme. J.K. Simmons (Les Spiderman de Sam Raimi) est également prodigieux dans ce rôle qu'on aime haïr. Un face à face entre deux acteurs d'une intensité rare, où la volonté sans faille, la recherche de l'excellence, l'exigence de l'interprétation musicale s'affrontent du pire jusqu'au meilleur. Chaque coup de baguette est un battement de cœur, et le public le ressent à chaque séquence. Le jeu d'acteurs et la bande sonore font de ce long-métrage un must. Des caméras à l'épaule, beaucoup de travelling et des plans serrés, Whiplash nous offre une réalisation et une cinématographie impressionnante qui démontrent une maîtrise cinématographique prodigieuse. Le bruit des percussions et des cymbales résonnera longtemps dans votre tête après le visionnement. Une réussite !!
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    Tandis que J.K. Simmons est une valeur sûre, habitué depuis trop longtemps à des seconds rôles plus ou moins comiques, Miles Teller est un jeune acteur, qui n’avait été jusque-là aperçu que dans quelques films dont Projet X. Mais la véritable révélation qui émerge de leur face-à-face est incontestablement le réalisateur-scénariste Damien Chazelle qui a réussi à signer le film musical le plus intense jamais vu à ce jour. En transformant la formation d’un jeune batteur en un thriller psychologique audacieux et superbement rythmé, soutenu par une mise en scène impeccable, un montage d’une virtuosité rare et une bande originale qui rend merveilleusement hommage aux grands noms du jazz, le cinéaste français est parvenu à revenir sur ses propres souvenirs d’apprentissage au Conservatoire pour en faire un des plus beaux duels filmiques imaginables. La cruauté dont fait preuve le professeur de musique, qu’incarne donc un J.K. Simmons plus dur mais aussi plus classe que jamais, parfaitement digne d’une variation musicale du Sergent Hartman de Full Metal Jacket, est en effet à la base de la dynamique rythmique de Whiplash, alors que sa teneur dramatique nait de la façon dont Andrew encaisse les outrages de son mentor. Mais, davantage que la force émotionnelle que dégagent les interprétations viscérale des deux comédiens, et les questions sur les limites de l’autodétermination et de la pédagogie à la dure que suscite leur antagonisme, ce sont finalement les scènes d’entrainement et de jeu, dont tout particulièrement l’apothéose finale, dans lesquels cet instrument de musique pourtant si peu cinégénique qu’est la batterie est filmé avec brio, qui rendent ce grand long-métrage bluffant et inoubliable.
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2014
    « Whiplash », du nom d’un morceau joué par le groupe qu’intègre le jeune Neiman au sein de son école, est un film surprenant ! Qui aurait pu croire qu’un film centré sur la relation de domination qu’exerce un professeur de musique perfide et tyrannique sur un jeune élève bassiste aurait pu être aussi prenant, tout autant que l’est un excellent thriller ou film d’action. Entre petites humiliations, coups bas et crises de colères, le jeune musicien de dix-neuf ans incarné par Miles Teller (« Divergente ») souffre autant que la ballerine de « Black Swan ». Comme quoi le milieu artistique est un excellent vivier pour le cinéma dramatique lorsqu’il investit les relations de maître à élève, notamment lorsqu’elles sont à la limite du sado-masochisme. Mais outre l’excellente interprétation du jeune comédien, il fallait un adversaire à sa hauteur. Et c’est en la personne d’un éternel second couteau du cinéma américain, J.K. Simmons aperçu dans « Spider-Man », que revient cette lourde tâche dont il s’affranchit avec un brio qui lui vaudra certainement une nomination aux Oscars. Pour un premier film Damien Chazelle film ses cours de musique comme des matchs de boxe, la sueur suinte sur les cymbales, le sang explose des mains jusqu’à un final qui vous prend aux tripes comme si c’était un combat mano à mano ! Parfaitement étonnant. La morale finale, elle, est plus discutable donnant raison aux pratiques du tortionnaire artistique. Cela voudrait dire qu’il n’y a de réussite et d’art qu’avec de la souffrance extrême ; c’est un peu douteux. Et même si se confiner au milieu très cloisonnant de la batterie dirige parfois le film vers l’autarcie, on prend un grand plaisir à suivre ces joutes verbales et musicales comme à voir la manière dont le metteur en scène se sert brillamment de la caméra pour les filmer.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Vous aviez été nombreux à me conseiller "Whiplash" voire à regretter son absence de mon Top 10 2014.
    Mes espérances étaient donc à la hauteur ... de ma déception.
    Car au fond de quoi s'agit il ? L'histoire d'un batteur masochiste qui se fait martyriser par un prof sadique. Rien de plus. Et ce nest pas le double rebondissement final - pas crédible une seconde - qui me fera crier au chef d'oeuvre.
    De retour à la maison, je me suis repassé "Amadeus" - pendant qu'Aurélie refaisait les joints de la salle de bains. "Amadeus" : voilà un chef d’œuvre !
    Yetcha
    Yetcha

    907 abonnés 4 418 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2022
    Un film incroyable. Miles Teller et J.K Simmons sont énormes! Une incursion dans une école de musique avec un prof totalement sur exigeant dont le seul objectif est de pousser les musiciens dans leur derniers retranchements. On retrouve un parallèle avec les centres sportifs haut-niveau. Bande-son folles, colorimétrie superbe et réalisation ciselée. Un must see!
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